Viviane femme au foyer fume nue dans son salon

Viviane femme au foyer fume nue dans son salon




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Viviane femme au foyer fume nue dans son salon



Publié
le 08/07/2007 à 00:00 , Mis à jour le 15/09/2020 à 07:33
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Fi des strictes conventions, la bourgeoise d'aujourd'hui s'est adaptée à l‘évolution des moeurs. Mais, qu'on se le dise, son charme réside toujours dans sa discrétion ! Petit voyage dans le temps et décryptage sans concession, caricature oblige.
Petit quiz rapide : qui est une ancienne élève de grande école, possède un portefeuille de valeurs mobilières, est aussi membre d'un club ultra-fermé auquel l'ont présentée des parrains, et apparaît dans le Bottin mondain ? Réponse : la bourgeoise. Qui encore participe à des dîners au moins deux fois par semaine, connaît les prénoms de ses arrière-grands parents, va à l'Opéra et au théâtre une fois par mois, et se souvient des vacances de son adolescence avec tous ses cousins à Biarritz ou à Deauville ? La bourgeoise, encore.
Images d'Épinal, certes, et incontournables, quand même. Car la figure de la bourgeoise, un peu comme dans les vers de Verlaine, n'est jamais "ni tout à fait la même ni tout à fait une autre"... Qu'est-ce donc qu'une bourgeoise aujourd'hui? Sociologue et véritable "détective" d'une classe sociale consacrée par la Révolution française, Monique Pinçon-Charlot répond que "la bourgeoise cumule quatre formes de richesses – capital scolaire, culturel, social, économique –, auquel vient s'ajouter le capital symbolique, celui du nom". Oui, la bourgeoisie a changé, d'abord parce que ce qui la séparait de la noblesse a été définitivement brouillé au cours du XXe siècle. "On peut voir, poursuit Monique Pinçon-Charlot, des roturiers consacrer de véritables fortunes pour acquérir château et domaine, participer à la construction d'une image et d'une lignée qui utilise les mêmes symboles que les vieilles familles de la noblesse".
Depuis la Libération surtout, la bourgeoise a une vie professionnelle propre, entraînée dans le sillage des femmes des classes moyennes qui, à cette époque, investissent largement le monde du travail. "Il faut que tout change pour que rien ne change", glisse le Prince de Lampedusa dans _Le Guépard _, de Visconti. Autrement dit, si "la bourgeoisie possède une capacité d'adaptation extraordinaire, c'est pour mieux transmettre son capital social, culturel et économique, et durer", assure le couple Pinçon-Charlot, dans sa passionnante Sociologie de la bourgeoisie (éd. La Découverte). Alors jusqu'où les moeurs bourgeoises ont-elles bougé ? Argent, allure, savoir-vivre, amours ou culture… Examinons comment la bourgeoise a opéré sa (semi) métamorphose.
(1)Emmanuelle de Boysson, auteur, notamment, des Grandes Bourgeoises , aux éditions JC Lattès.
Dans la grande tradition du XIXe, Madame avait son "jour". Elle recevait à l'heure du thé, passait d'un salon à l'autre, entre deux oeuvres de charité. Règles de base : ne jamais parler de soi (inconvenant), ne pas se plaindre. Tenir salon était une question de standing. Le but ? Briller, cultiver le bon mot et la désinvolture à l'égard des tyrannies de la popularité et de la rentabilité. Tout ce qui n'était pas désintéressé était méprisable. À table, on était prié d'arriver à l'heure exacte avec cravate noire, c'est-à-dire noeud papillon. À la moindre faute de goût, on n'était pas réinvité.
Plus de chichis : dîners relax et petits buffets. On adore mélanger les invités, et personne ne passe à table avant 22 heures. On se retrouve même au bistrot, en toute simplicité. On organise de plus en plus souvent des dîners monochromes, comme le dîner corail : carpaccio de saumon, risotto au safran, langoustines, soufflé aux oranges. Parmi les événements incontournables : le bal des Débutantes, les plus huppées des "rallye parties", les défilés haute couture, les festivités LVMH, les Nuits des comités Vendôme et Montaigne, la réouverture de Pleyel…
À ne jamais faire : oublier de répondre à un bristol parce qu'on se croit important, poser son portable à côté de sa fourchette, se présenter avec sa carte de visite.
Au début du XXe siècle encore, à la sortie de la messe ou autour du vacherin le dimanche, on ne parlait jamais d'argent (vulgaire), de politique (incorrect), de religion (glissant). Bonne-maman faisait ses comptes, contrôlait la monnaie de sa femme de chambre mais engraissait le clergé local. On vivait de ses rentes, et grand-père plaçait son argent avec prudence. Entre frères et soeurs, on s'entendait bien… jusqu'à l'héritage. L'idée de diviser l'hôtel particulier en appartements faisait s'évanouir grand-mère, pour qui les meubles et les bijoux de famille étaient sacrés. Henri, le fils aîné, pensait reprendre l'usine. Augustin, l'original de la famille, avait fini par réussir le concours du Quai. Ouf ! rangé. Qu'aurait-on fait d'un marginal ?
Avant de grimper dans le groupe de papa, Édouard doit faire un stage en bas de l'échelle : s'il réussit, c'est grâce à ses compétences, à son sens du dialogue et à son goût du risque. Par chance, il a bénéficié de l'explosion de la Bourse. Lui qui travaille comme un dingue, il a bien droit à ses stock-options ! Ce garçon discret ne se la joue pas jet-set comme certains qui débarquent en 4 × 4 Cayenne vrombissant aux Portes-en-Ré. Là-bas, Édouard et sa femme, Anne-Charlotte, font tout à vélo. À Paris, ils ont repris leur abonnement à l'Opéra, n'hésitent pas à prendre l'avion pour une soirée de concert à Vienne. Depuis deux ou trois ans, tous leurs amis sont fous d'art contemporain, rencontrent les peintres en direct, écument les galeries pour décrocher la perle…
Née pour se bien marier, la jeune fille était autrefois nécessairement "pure". Son union lui donnait un nom, lui imposait une mission : tenir son rang. Femme au foyer et femme du monde, jusqu'aux années cinquante elle s'oubliait au profit des autres. L'adultère ? Le sien l'excluait socialement, celui de son mari passait pour une faiblesse. Aujourd'hui On se marie presque toujours dans son milieu, et aussi dans les rallyes. La grande bourgeoise se dit libre, la pilule facilite les écarts. Son job l'accapare. Il arrive même qu'elle gagne plus d'argent que son mari. Les épouses d'hier voulaient réussir leur couple, celles d'aujourd'hui n'oublient pas leur ascension sociale.
On se marie presque toujours dans son milieu, et aussi dans les rallyes. La grande bourgeoise se dit libre, la pilule facilite les écarts. Son job l'accapare. Il arrive même qu'elle gagne plus d'argent que son mari. Les épouses d'hier voulaient réussir leur couple, celles d'aujourd'hui n'oublient pas leur ascension sociale.
Dans la première moitié du XXe siècle encore, être bien élevé signifiait faire preuve de culture, d'humanisme et de respect. Des codes immuables, une morale qui ne se discutait pas. Elle ouvrait toutes les portes. Le monde des parents et celui des enfants demeuraient étanches, le lien étant assuré par une nurse, puis par un précepteur. "Je n'ai jamais vu ma mère déshabillée ni en soutien-gorge", avoue Brigitte de Roquemaurel, organisatrice d'événements de prestige. L'autorité parentale ne souffrait pas de rébellion. Pour tout horizon, quelques injonctions : "Travaille à ce que je sois fier de toi", "Sois effacée, ne sois pas égoïste". Les grandes écoles étaient un passage obligé.
L'important, c'est que les enfants… soient d'abord eux-mêmes. "Tout adulte doit faire ses preuves, les enfants testent sa capacité de réaction, ses limites", reconnaît Joël Le Brun, directeur de Passy-Buzenval. Mais transmettre des principes n'est pas une mince affaire, et les valeurs traditionnelles sont de retour. Effort, autorité... Le travail demeure la référence. "Si tu n'es pas le premier, sois le meilleur" : pas évident ! À Sainte-Marie, aux Roches, à Saint-Louis de Gonzague, à Saint-Jean de Passy… on est formé pour lutter contre la dureté des temps, prêt à partir pour l'étranger, histoire d'approfondir sa formation. Les relations de papa continuent de servir de tremplin.
Dans les années vingt et trente, ne pas se faire remarquer mais tout faire pour être vu, là était le chic. Le clinquant était à bannir au profit de la distinction. Elle se résumait à quelques grands noms : Schiaparelli, Poiret, puis Balenciaga, surtout pour les robes du soir; Guerlain, pour les parfums; Cartier, pour les bijoux. Le vêtement quotidien devait être inusable et indémodable : imper Burberry, tailleur Chanel, chemisier de soie blanche, collier de perles, sac Kelly (de Hermès). La bourgeoise avait pour principe de ne pas défaire ses cheveux, de ne jamais se maquiller à outrance. Elle portait un solitaire ou une bague fleur en saphir et diamants, faisait appel à sa couturière pour copier une robe du soir Balmain ou Givenchy. Les hommes de goût s'inspiraient du chic désinvolte du duc deWindsor. Et chacun s'habillait pour dîner, même à la maison.
Nouvel état d'esprit, l'obsession de la "GB" (grande bourgeoise) en 2007, c'est d'être en phase, surtout pas "overdressed" : s'habiller décontracté est un signe de maturité. Les "GB" consomment trois sacs par an (le Muse de Saint Laurent, le Polka de Vuitton, un Vanessa Bruno pour le week-end), surfent sur ventesprivees. om ou eBay, enfilent un top Zadig &Voltaire sur une jupe en cuir Celine. Elles raffolent de Nicolas Ghesquière (Balenciaga), de Marc Jacobs, de Martin Margiela. Elles adoreraient que leur mari ose la cravate lilas, comme PPDA.
"Personne n'est plus occupé qu'une bourgeoise oisive", écrit Anne Martin-Fugier*. Au début du XXe siècle, elle prévoyait tout : aucune place pour l'imprévu. Les trois mois de vacances d'été se passaient dans la propriété de famille : Deauville, Le Touquet, Biarritz, La Baule… Ces messieurs chassaient, entre eux. Les plus appréciées des distractions familiales ? Le croquet, le billard, la pétanque. Le jeu fétiche ? Le bridge, censé rendre intelligent. On aimait à raconter son safari, ses trophées, ses croisières.
Chez les néobourgeois, les vacances sont désormais saucissonnées. On se déplace en bandes d'amis : l'hiver à Vald'Isère, à Méribel, à Marrakech, l'été à Cap-Ferret, à Ré, en Sardaigne, à Cala di Volpe, en Corse, à Sperone. On affectionne les régions riches en patrimoine, comme les jardins du manoir d'Eyrignac, dans le Périgord. On voyage en famille ou en groupe de copains pour visiter la Chine ancienne, les temples d'Angkor ou le Rajasthan. Partout où elle passe, la "GB" investit : une villa à Bali, une cabane au Canada, un terrain au Laos, une "finca" en Argentine.
Le sport a la cote : cyclisme à Ré, jogging à Malte, muscu à Corfou, plongée aux Maldives, surf à Biarritz, un zeste de yoga, une touche de tai-chi et, dès que possible, une thalasso à Saint-Malo, un spa à Bali. On chasse plus la bonne photo que la bête à poil.
Au XIXe, l'hôtel particulier ou l'appartement haussmannien grouillait de domestiques. Pour les maîtres de maison, jamais de repas à la cuisine. Chacun chez soi, au point qu'on se demandait quand papa et maman se retrouvaient. L'ambiance était feutrée, l'ameublement classique, de Louis XV à Napoléon III, Art déco pour quelques élus; les murs tendus de toile de Jouy ou de papiers peints saturés d'oiseaux et de singes. Il y avait des tas de pièces inutiles, un piano, de grandes bibliothèques, des meubles à secret, des couronnes de fleurs d'oranger sous globe, des montagnes d'argenterie. Coiffeuses, bonheurs-du-jour, semainiers, crapauds, marquises et bergères encombraient le salon, où un fauteuil était réservé à grand-père, et un autre au chien.
Dans son nouvel appartement du VIIe arrondissement avec terrasse, Philippine s'est offert une salle de bains en tadelakt avec Jacuzzi et une cuisine dans le salon. Ses amis habitent rive droite, le XVIIe, le VIIIe ou le bon XVIe ; rive gauche, à Saint-Germain-des-Prés. Chez elle, tout est de bon goût. Elle s'inspire de décorateurs, comme Jacques Garcia, Christian Liaigre, Ed Tuttle, fière d'avoir mis sa touche perso et de commander un bataillon de petits artisans. Elle raffole des ambiances claires, avec des couleurs tendres, des jeux de matières : lin, chintz, soie irisée. Elle mélange les styles, fait recouvrir un fauteuil Régence de tissu vert gazon. Ses murs sont en enduit italien, son parquet est en bois précieux. À Ré, dans son chai taupe et corail, elle a deux cuisines : une fonctionnelle et une d'apparat – en zelliges ou en azulejos. Elle a même commandé à un peintre local un tableau assorti à ses abat-jour. Toujours en chantier, entre ses trois maisons de campagne, elle n'en finit pas de se réaliser à travers sa déco.
*"La Bourgeoise", d'Anne Martin-Fugier, éd. Hachette Littératures. À paraître au Seuil le 20 septembre : "Les Ghettos du Gotha : comment la bourgeoisie défend ses espaces", de Monique Pinçon-Charlot
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