Vieilles flammes ont la vie dure
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Vieilles flammes ont la vie dure
Coprésidents du Mouvement Impact France
Docteur en amĂ©nagement de lâespace et urbanisme
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Les conditions de travail dans les cuisines françaises ont beaucoup Ă©voluĂ© ces derniĂšres annĂ©es, mais les pratiques violentes et humiliantes nâont pas disparu.
Vendredi soir, 21 heures. Soixante-quinze couverts en salle, une Ă©toile au guide Michelin et le calme en cuisine. Quelques minutes avant le « coup de feu », le chef Eric Guerin et un de ses apprentis cherchent une station de radio sur la chaĂźne hi-fi branchĂ©e Ă cĂŽtĂ© des fourneaux. Le service se fait en musique. Les foies gras poĂȘlĂ©s et crĂšme dâoursin ; les dos de cabillaud au citron mexicain, courge, chĂątaigne, truffe, noisette et mĂąche nantaise ; les mousses de citron vert, kalamansi et cactus, sont « envoyĂ©s » sans que le ton monte. Les visages rougissent et le rythme est soutenu, mais on est frappĂ© par lâambiance dĂ©tendue qui rĂšgne au sein des cuisines du restaurant La Mare aux oiseaux.
Dans le milieu de la restauration, ces conditions de travail, rigoureuses mais sereines, sont assez rares pour ĂȘtre relevĂ©es. A 44 ans, Eric Guerin a Ă©tĂ© formĂ© Ă la « marche ou crĂšve », mĂ©thode qui consiste Ă Ă©liminer les plus faibles par lâintimidation, lâhumiliation, voire les coups. « Une fois, jâĂ©tais en train de laver les champignons. Jâavais mis trop dâeau dans la gamelle. Mon chef mâa pris la main, lâa posĂ©e sur un fourneau et appuyĂ© une casserole brĂ»lante dessus. Jâavais 18 ans. Si jâavais Ă©tĂ© plus fragile jâaurais pu tout arrĂȘter. » La cicatrice quâil a depuis sur la main lui rappelle cet Ă©pisode traumatisant, mais loin dâĂȘtre inĂ©dit Ă lâĂ©poque. « Il mâest arrivĂ© de faire des services entiers pendant lesquels toute la cuisine pleurait. »
Aujourdâhui Ă la tĂȘte dâun restaurant prestigieux (Ă©toilĂ© depuis 2000), il refuse de reproduire ce quâil a vĂ©cu. « Câest peut-ĂȘtre une formation qui fonctionne â je nâai plus jamais mis trop dâeau dans les champignons â mais est-ce que câest vraiment par lĂ quâil faut passer ? »
Injures, coups de poing, coups de pied, brĂ»lures, harcĂšlement sexuel, racisme⊠la plupart des grands chefs ont vĂ©cu ce parcours du combattant pendant leur formation, et si les mĆurs ont Ă©voluĂ© ces derniĂšres annĂ©es, cette forme de sĂ©lection naturelle nâappartient pas au passĂ©.
« Câest une pĂ©riode Ă passer, lâapprentissage », comprend Lucas, qui travaille dans un restaurant parisien Ă©toilĂ©. A 18 ans, il nâa pas tout Ă fait terminĂ© son apprentissage, mais estime que, pour lui, la phase de mise Ă lâĂ©preuve est terminĂ©e. « Il mâest arrivĂ© de me faire humilier par mon chef, je me suis pris des gueulantes. Mais aujourdâhui, jâai fait mes preuves. »
« Avant, je me faisais insulter. » Assistant sommelier Ă La Mare aux oiseaux, Valentin a eu une expĂ©rience qui a failli le faire renoncer, car les brimades ne sâarrĂȘtent pas aux portes des cuisines, le personnel de salle nâest pas Ă©pargnĂ©. « Si jâavais fait une autre maison comme celle-lĂ , jâaurais tout arrĂȘtĂ©. »
A 19 ans, Jimmy sâest fait « lancer sur 3 mĂštres » jusquâĂ lâentrĂ©e de la chambre froide par son chef, dans un restaurant de la rĂ©gion parisienne oĂč il Ă©tait en apprentissage. « Je nâavais pas envoyĂ© des plateaux de charcuterie assez rapidement », se rappelle-t-il. « Je me prenais aussi des coups de pied au cul, je ne me souviens plus pour quelles raisons exactement⊠Jâavais dĂ» faire quelque chose qui ne lui plaisait pas. » AprĂšs un an passĂ© dans cet Ă©tablissement « à me prendre des fumantes » , il a rompu son contrat dâapprentissage dâun commun accord avec son chef.
Ces pratiques sont bien connues du milieu, mais rarement Ă©voquĂ©es en dehors du secret des cuisines. Premier Ă avoir mis les pieds dans le plat, Franck Pinay-Rabaroust, rĂ©dacteur en chef du site spĂ©cialisĂ© Atabula, a racontĂ© en avril lâexpĂ©rience dâun apprenti , brĂ»lĂ© volontairement aux avant-bras par un chef de partie dans un restaurant 3 Ă©toiles parisien. Un temps protĂ©gĂ© par le reste de lâĂ©quipe, le chef de partie a Ă©tĂ© mis Ă pied. Lâapprenti nâa pas portĂ© plainte, comme souvent dans ces cas-lĂ . Lâinspection du travail ne dispose dâaucun rapport ni chiffre sur les conditions de travail des cuisiniers en formation. « Jâai reçu entre 150 et 200 mails suite Ă mon article, avec des tĂ©moignages qui venaient de partout, du bistrot au gastro » , explique pourtant Franck Pinay-Rabaroust. Le texte a finalement donnĂ© lieu Ă une table ronde en partenariat avec le guide culinaire Le Fooding .
« Si on ne mâavait pas humiliĂ©e, peut-ĂȘtre que je serais restĂ©e plus timorĂ©e, que je nâaurais pas osĂ© certaines choses » Adeline Grattard, chef du YamâTcha
Cinq chefs de renom sont ainsi venus dĂ©battre de cette question des violences dans la restauration, lundi 17 novembre, dans un amphi comble de Sciences Po. Christian Etchebest, GrĂ©gory Marchand, Ludo Lefebvre, Cyril Lignac et Adeline Grattard ont pris leurs distances avec ces mĂ©thodes, mais ces chefs qui ont rĂ©ussi nâĂ©ludent pas certains aspects bĂ©nĂ©fiques de cette formation Ă la dure. « Je me souviens dâavoir dĂ» porter des choses trĂšs trĂšs lourdes, peut-ĂȘtre pour me faire souffrir , confie la chef Adeline Grattard (YamâTcha). Mais jâai eu besoin de vivre ça pour en arriver lĂ oĂč je suis. Si on ne mâavait pas humiliĂ©e, peut-ĂȘtre que je serais restĂ©e plus timorĂ©e, que je nâaurais pas osĂ© certaines choses. »
Christian Etchebest (La Cantine du Troquet) partage le point de vue de sa consĆur : « Oui, jâai pris des coups de pied au cul, oui jâai pris un carrĂ© dâagneau dans la tĂȘte, mais je ne suis pas choquĂ©. Parce que câest pas de la violence gratuite. » GrĂ©gory Marchand, Ă©galement intervenant ce soir-lĂ , a, lui, fait les frais de ces pratiques. Victime de « violences morales », il a claquĂ© la porte de lâĂ©tablissement britannique oĂč il travaillait. Le chef du Frenchie ne condamne pas pour autant cette mĂ©thode, Ă condition quâelle soit exercĂ©e avec « respect » . « La ligne est trĂšs fine entre une mĂ©chancetĂ© et un apprentissage » , reconnaĂźt-il.
Et cette ligne est compliquĂ©e Ă tracer. Car le mĂ©tier de cuisinier est particuliĂšrement difficile et rigoureux. Les assiettes chaudes doivent arriver devant les clients exigeants rapidement, parfaitement dressĂ©es, les produits correctement cuits. Les horaires â de 9 heures Ă Â 15 heures le midi et de 18 heures Ă Â minuit pour le service du soir, au bas mot â sont Ă©prouvants, dâautant que toutes ces heures sont enchaĂźnĂ©es debout. Le maniement des couteaux peut entraĂźner de nombreuses coupures aux doigts et celui des casseroles des brĂ»lures sur les bras et les mains. Sans parler des configurations mĂȘmes des cuisines. Des espaces confinĂ©s, remplis de testostĂ©rone, oĂč la moyenne dâĂąge est trĂšs basse et la compĂ©tition fĂ©roce. « Câest un milieu explosif » , insiste Franck Pinay-Rababaroust.
Mais câest aussi un milieu qui Ă©volue. Les cuisines ouvertes sur la salle sont moins rares, et de plus en plus de chefs font le choix de casser les codes de la profession. A lâinstar de La Mare aux oiseaux, un nombre croissant dâĂ©tablissements prouve lâefficacitĂ© des nouvelles mĂ©thodes managĂ©riales. « Je ne vois pas lâintĂ©rĂȘt dâabĂźmer les jeunes. Câest dans lâaccompagnement, dans la douceur et la transmission quâon y arrive, plutĂŽt quâavec des coups de poing », assure Eric Guerin. A Paris, les Ă©quipes dâun restaurant Ă©toilĂ© se retrouvent rĂ©guliĂšrement en dehors du travail, pour des sorties en groupe, des repas de NoĂ«l sont organisĂ©s. « Câest important pour le chef quâon se sente bien » , note une employĂ©e. « Le personnel, il te fait vivre, un chef tout seul, ça fait rien », relĂšve Albert Riera, second dâEric Guerin.
Au-delĂ de la gestion des Ă©quipes, le mĂ©tier lui-mĂȘme est en mutation. De plus en plus de femmes se tournent vers la cuisine, qui devient un choix de carriĂšre et moins une « voie de garage » rĂ©servĂ©e aux jeunes en Ă©chec scolaire. Bruno de Monte, directeur de lâĂ©cole de gastronomie française Ferrandi, qui forme les jeunes Ă partir de la troisiĂšme, estime que cette diversification aura un impact sur le long terme : « Ici, on remarque clairement une Ă©volution dans les profils des Ă©lĂšves. On vient plus par vocation quâil y a quelques annĂ©es. Je pense que lâarrivĂ©e de ces gens plus ĂągĂ©s, plus murs, ainsi que la fĂ©minisation vont faire changer le management en cuisine. »
Camille, 33 ans, est un de ces nouveaux profils. Avant de se lancer dans la cuisine, elle a travaillĂ© chez PĂŽle emploi pendant sept ans. « Plus que la fĂ©minisation, ce qui va faire changer les choses, câest lâarrivĂ©e de personnes qui viennent dâautres horizons et savent que le monde du travail, câest pas ça. Rien nâest normal dans les cuisines. Ni la façon de parler, ni la façon dâappliquer le droit du travail. » Son avant-dernier restaurant â dâoĂč trois cuisiniers sont partis en lâespace de huit semaines â la jeune femme lâa quittĂ© en pleurant. De la tape dans le dos administrĂ©e pour ne pas avoir Ă©tĂ© assez rapide qui lui « faisait mal encore une heure aprĂšs le service » , Ă la semaine passĂ©e Ă se faire appeler par le prĂ©nom dâune autre sans explication, en passant par les heures supplĂ©mentaires « quâil ne faut pas rĂ©clamer » , câest une somme de petites choses qui ont rendu son travail insoutenable : « Il y a des comportements qui sont insidieux », explique-t-elle.
MalgrĂ© des Ă©volutions notables, aucun code nâa remplacĂ© lâancien. GĂ©rard Cagna, chef Ă©toilĂ© aujourdâhui Ă la retraite, a bien rĂ©digĂ© un manifeste Ă destination des chefs. IntitulĂ© Touche pas Ă mon commis ! , le texte incite à « refuser la banalisation des petites violences ordinaires Ă tendance bizutage » , selon lâAgence France-Presse, qui sâest procurĂ© le document qui nâa pas encore Ă©tĂ© rendu public. En plus dâune semaine, seuls six chefs français ont soutenu lâinitiative.
Entre tradition et Ă©volution, la cuisine française est Ă cheval sur le prĂ©sent et le passĂ©, note le sociologue du travail FrĂ©dĂ©ric Brugeilles : « Les chefs sont en train de changer. Ils sont assez sensibles aux questions de management, il y a une volontĂ© dâĂ©coute. Mais une forme de loyautĂ© envers les anciens demeure. » Avec lâidĂ©e encore tenace que câest dans les vieilles casseroles quâon fait les meilleures soupes.
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Malgré des inégalités sociales en leur défaveur, les femmes vivent plus longtemps que les hommes. Une question d'hormones mais aussi de comportement en matiÚre de santé.
Les femmes sont gĂ©nĂ©ralement moins bien payĂ©es que les hommes, et, dans beaucoup de pays, elles n'ont pas les mĂȘmes droits qu'eux. MalgrĂ© ces inĂ©galitĂ©s sociales, elles vivent plus longtemps, partout dans le monde. Ainsi, en France, une femme gagne environ 10 % de moins quâun homme , mais son espĂ©rance de vie est de 85,6 ans, contre 80 ans pour un homme. Comment l'expliquer ?
Dans un article paru dans The Conversation , Shervin Assari, de l'universitĂ© du Michigan, donne son avis sur cette question. D'aprĂšs lui, les femmes subissent plus de stress , souffrent plus souvent de maladies chroniques, de dĂ©pression, d'anxiĂ©tĂ©, sont plus souvent victimes de violences, mais elles vivent quand mĂȘme plus longtemps.
Les femmes ont des avantages biologiques liĂ©s Ă leurs hormones . Ainsi, les ĆstrogĂšnes joueraient un rĂŽle protecteur contre les maladies cardiovasculaires . Les femmes auraient aussi un meilleur systĂšme immunitaire que les hommes, qui sont plus touchĂ©s par les virus . Par ailleurs, le systĂšme immunitaire des femmes vieillit moins vite que celui des hommes.
Certes, les femmes auraient plus de maladies chroniques, mais pas les mĂȘmes que les hommes : les hommes souffrent plus de maladies mortelles. Par exemple, les femmes ont plus d' arthrose , tandis que les hommes ont plus de maladies cardiaques. De plus, les femmes n'ont pas la mĂȘme attitude que les hommes en ce qui concerne leur santĂ© . Elles prĂȘtent plus attention Ă leurs symptĂŽmes , surveillent plus leur mode de vie et ont plus recours aux soins mĂ©dicaux. Les hommes ont tendance Ă repousser les traitements et y adhĂšrent moins bien.
Enfin, les hommes ont plus de comportements à risque, qu'il s'agisse de tabagisme, d'usage de drogues , d'alcoolisme ou de conduite en voiture . Dans la plupart des pays, le taux de décÚs par suicide est aussi plus élevé chez les hommes que les femmes.
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Par
Marisa S
5 décembre 2018, 13h22
2 Commentaires
Avant de renaĂźtre dans le monde matĂ©riel, les flammes jumelles vivaient harmonieusement en ne formant quâune seule Ăąme.
Elles ont Ă©tĂ© sĂ©parĂ©es en deux moitiĂ©s diffĂ©rentes par un tonnerre dâĂ©nergie cataclysmique .
En revanche, cette grande Ă©nergie pourrait dĂ©sintĂ©grer les Ă©lĂ©ments profonds de la familiaritĂ© qui Ă©taient profondĂ©ment ancrĂ©s dans leur ĂȘtre spirituel.
Câest pour cette raison quâelles se reconnaissent instantanĂ©ment quand elles sont rĂ©unies.
MĂȘme si elles peuvent avoir subi divers niveaux dâillumination spirituelle sous forme humaine, elles peuvent toujours ressentir un sentiment invalidant et Ă©crasant en elles quand elles se rencontrent dans ce monde.
La plupart du temps, les humains normaux ne se connectent quâavec des personnes qui sâalignent spirituellement. Mais avec des flammes jumelles, câest tout Ă fait diffĂ©rent.
Elles partagent une histoire qui dure sur plusieurs vies. Toutes les ùmes se propagent vers des mondes différents pour recueillir de nouvelles expériences.
Tout le monde quitte son domicile Ă la recherche de quelque chose de nouveau, mais la nostalgie plane au-dessus de leur tĂȘte comme le soleil jaune persistant.
Elles savent aussi quâaprĂšs tout, leurs aventures spirituelles et mentales doivent revenir Ă leur source. La rĂ©incarnation et les flammes jumelles sont intimement liĂ©es.
Avant que les Ăąmes jumelles ne se lancent dans le monde matĂ©riel, elles Ă©taient exemptes dâimpuretĂ©s. Elles nâaccumulaient pas en elles la soif de richesse, ou de pouvoir.
Les insĂ©curitĂ©s, la haine de soi et la peur nâexistaient pas. Elles possĂ©daient une Ăąme qui nâĂ©tait pas teintĂ©e du cynisme de ce monde.
Les Ăąmes jumelles se rĂ©incarnent pour grandir et retrouver leur Ă©tat divin glorieux spirituellement. Câest le seul but de leur rĂ©incarnation.
Elles cherchent la renaissance pour apprendre. Elles Ă©prouvent aussi le besoin innĂ© dâĂ©chapper aux contraintes mentales de cette matrice dominĂ©e par lâĂ©lite.
Les flammes jumelles manquent de compréh
Elle suce une grosse bite
Une grosse se fait bien démonter
Des gays se sucent la bite mutuellement