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Publié le
30/11/2018 Ă  11:30






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La chronique de Marion Van Renterghem

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« Prostitution: minuit au Bois de Boulogne »


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Les policiers du commissariat du XVIe arrondissement de Paris patrouillent au bois de Boulogne
Les flics l'appellent le "carrĂ© magique". Un sous-bois oĂč quelques bĂąches abritent le commerce de travailleuses du sexe. En attendant le client, les filles court-vĂȘtues boivent du vin chaud pour oublier les douze degrĂ©s de l'automne. Elles plaisantent et parlent de leur pays d'origine, l'Equateur, oĂč leur famille les croit "femme de mĂ©nage". Certaines le sont Ă  mi-temps. 

Ecoutez Thibaut Solano raconter ses virées au bois de Boulogne, sur la trace des prostituées et des violences qu'elles y subissent ( sur SoundCloud ). 

Un instant plus tÎt, l'une d'elles a passé un mauvais quart d'heure. "C'est un client qui n'avait pas pu finir la derniÚre fois parce que vous étiez arrivés, raconte-t-elle en espagnol aux trois policiers qui l'écoutent. Il me réclamait ses 20 euros, il voulait me frapper alors j'ai rendu l'argent." L'un des agents traduit pour ses collÚgues ses mots saccadés. "C'était un Arabe avec une capuche", décrit-elle. "Tu veux passer au commissariat ?" "Non, pas la peine, je dois rentrer au pays demain." En regagnant la voiture, l'un des gardiens de la paix souffle, fataliste : "De toute façon, elle n'aurait pas porté plainte." 

Il est 19 heures : Yoann, Pierre et Pierrot patrouillent au bois de Boulogne. Ces trois hommes de la brigade de contact du XVIe arrondissement connaissent par coeur le secteur, qu'ils arpentent en voiture ou à VTT pour s'enfoncer dans ses profondeurs. Leurs visages sont devenus familiers pour nombre de prostituées, mais pas toujours assez pour les convaincre de se rendre au poste pour témoigner. 

Au "Bois", la présence bleu marine est permanente mais le territoire est vaste. Environ 400 prostituées se répartissent en respectant des frontiÚres tracées par les usages historiques. A la porte Dauphine, on aperçoit de jeunes hommes, dans une proportion marginale. Sur l'allée de la Reine-Marguerite, des filles d'Europe de l'Est, plus nombreuses. Et partout ailleurs, une large majorité de Latino-Américaines, trans ou travestis. Les deux-tiers exercent la nuit sur le trottoir ou dans une camionnette, souvent louée à un proxénÚte. 

A mesure que la nuit tombe, les fonctionnaires éclairent les fourrés à l'aide d'un spot aveuglant pour discerner une éventuelle présence suspecte. Sur le chemin du Pré Catelan, entre les feuillages, ce n'est pas un couple éphémÚre mais un petit mémorial qui apparaßt. Les rubans rouge et blanc qui le délimitent - des scellés de police - rappellent que l'autel a d'abord été une scÚne de crime. C'est là qu'on a retrouvé le corps nu et ensanglanté de Vanesa Campos, le 16 août dernier. La photo de son visage, souriant comme sur une photo Instagram, éclaire les fleurs et les bougies fondues, sous les mots de ses amis : "Descanza en paz". Repose en paix. 

Originaire du Pérou et transsexuelle, Vanesa Campos est morte aprÚs avoir reçu une balle dans le thorax. Celles qui l'ont cÎtoyée la décrivent comme une personne "qui ne cherchait pas les problÚmes", "le coeur sur la main", proposant de partager une boisson chaude l'hiver et "voulant juste gagner son argent". Elle aurait tenté de s'interposer alors qu'un groupe voulait en découdre avec un protecteur, un homme payé pour veiller à la sécurité des travailleuses. Le tireur et ses complices ont pris la fuite mais, depuis, neuf personnes ont été interpellées . Un autre est encore recherché. Leur profil correspond à la description que la rumeur charriait au bois de Boulogne, "une bande d'Egyptiens ultraviolents" qui dévalisait les voitures de clients pendant les passes depuis deux ou trois ans. Un témoignage relate aussi un viol. 

"Je suis là depuis 2006 et je n'ai connu que deux homicides par arme à feu" souligne Pierrot, le plus expérimenté des trois policiers. Malgré la réputation des lieux, la mort est moins répandue qu'on ne le croit. "On savait qu'une bande 'roulottait', ajoute-t-il. Mais à mon avis, seuls 20% des vols donnent lieu à une plainte." La plupart des victimes préfÚrent taire un larcin que reconnaßtre leur présence ici. 

A notre passage, les silhouettes se succÚdent le long des allées. Certaines attendent poitrine offerte, d'autres avalent debout une salade en barquette, tandis que cinq ou six rats cavalent autour pour manger des miettes. Toutes ou presque témoignent d'une aggravation de la violence. Des insultes, des jets de bouteille, des menaces avec arme. L'une d'elles nous montre une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. On y voit une prostituée accostée par les occupants d'une voiture : "C'est combien la douche ?" Brusquement, le visage de cette trans est aspergé avec un petit extincteur, entraßnant l'hilarité du filmeur. 

Le mémorial dressé pour Vanesa Campos, tuée le 16 août 2018.
"Il existe un chiffre noir des agressions, assure la commissaire du XVIe arrondissement, qui ne souhaite pas que son nom apparaisse. C'est-Ă -dire des faits qui ne sont pas dĂ©noncĂ©s. Mais, pour nous, c'est plutĂŽt stable, mĂȘme s'il y a eu un peu d'emballement aprĂšs le meurtre de Vanesa Campos, avec des cas mĂ©diatisĂ©s qui n'Ă©taient pas liĂ©s au crime." Comme celui du 18 septembre oĂč un travesti s'est fait dĂ©pouiller de son sac et a Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement blessĂ© par le vĂ©hicule de son voleur. DĂ©but novembre, l'agression sous la menace d'une arme d'un autre travesti par un client a dĂ©clenchĂ© une enquĂȘte confiĂ©e Ă  la police judiciaire. 

La hausse des plaintes est incontestable : au cours des neuf premiers mois de l'année, 18 faits de violence contre les prostituées ont été recensés au bois de Boulogne, contre 8 l'année derniÚre. Mais 8 dossiers ont été élucidés cette année, alors qu'aucun ne l'avait été en 2017. 

Pour plusieurs associations qui oeuvrent à la défense des travailleuses du sexe (TDS ), la montée de l'insécurité serait liée à la loi de 2016 qui punit le client d'une amende. Sous leur impulsion, l'affaire Vanesa Campos est devenue le symbole de ses effets pervers. En comparaison, en juin 2017, le meurtre à coups de couteau d'une prostituée bulgare n'avait pas fait autant de bruit. 

"Plus on rĂ©prime, plus la violence augmente, assure Giovanna Rincon, directrice d'Acceptess-T. Les personnes sont obligĂ©es de s'isoler et se placent donc dans une forme de faiblesse." Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e avec ces mĂȘmes associations a rĂ©vĂ©lĂ© en avril dernier qu'elles consentent aussi Ă  des relations non protĂ©gĂ©es ou Ă  des prix cassĂ©s pour compenser la rarĂ©faction du chaland. Or, poursuit-elle, "Vanesa est arrivĂ©e en France l'annĂ©e oĂč la loi a Ă©tĂ© adoptĂ©e. Elle s'est mise Ă  travailler dans un lieu isolĂ© et obscur parce que d'autres filles s'y Ă©taient retranchĂ©es". 

Retour au "Bois". Il est 22 heures et Houda commence son service à quelques centaines de mÚtres de la Fondation Louis Vuitton et du complexe sportif LagardÚre Paris Racing, donnant au site un aspect schizophrÚne. "On est des proies, observe-t-elle. C'est encore plus dangereux le vendredi et le samedi parce qu'il y a des bandes de jeunes alcoolisés. Mais depuis le meurtre de Vanesa, il y a de moins en moins de clients." 

Houda, d'origine algérienne, a 22 ans et nous raconte qu'elle a débuté neuf ans plus tÎt. Le temps d'un calcul mental glaçant, elle poursuit son récit : "Moi, je travaille en bande et je ne le fais plus que trois jours par semaine pour payer mes clopes. Mais quand on est nouvelle, c'est pire parce qu'on n'a qu'un fragment de trottoir." Aux agressions de la part de clients s'ajoutent des altercations pour des questions de territoire. 

En six heures de ronde, les policiers de la brigade de contact harponnent une dizaine de promeneurs. C'est un quidam qui revient d'un sous-bois aprĂšs avoir soulagĂ© "un besoin urgent". Un groupe de jeunes qui dĂ©ambulent pour "rentrer chez eux", sauf qu'ils habitent Ă  l'autre bout de Paris. Un automobiliste descendu de voiture pour constater une Ă©raflure sur sa portiĂšre. "Il faudrait qu'on fasse un livre de toutes les excuses bidon" prĂ©fĂšre plaisanter l'un des gardiens de la paix. Quand ils ne sont pas repĂ©rĂ©s en pleine action, les badauds sont invitĂ©s Ă  dĂ©camper. S'ils sont surpris en flagrant dĂ©lit, sous une bĂąche ou Ă  l'arriĂšre d'une berline, ils risquent 1500 euros d'amende. MĂȘme si, en pratique, la sanction dĂ©passe rarement 200 euros. Au bois de Boulogne, depuis le dĂ©but de l'annĂ©e, il y a eu 214 contraventions pour achat d'acte sexuel, soit environ une par jour. Les chiffres sont stables d'une annĂ©e Ă  l'autre. Comme si la dissuasion ne fonctionnait plus. 

En six heures de patrouille, les policiers questionnent une dizaine d'hommes dans le secteur. .
"La pénalisation du client, c'est une belle connerie", juge Chantal (*), la cinquantaine, qui tient sa tente à l'extrémité du carré magique depuis huit ans. Avec sa gouaille à l'ancienne, elle déplore un jeu du chat et de la souris "ridicule" et défend son métier : "On est nécessaire pour les hommes célibataires. Pour les hommes mariés mais dont la femme ne veut plus coucher. Pour les gens qui ne vont pas bien. Y en a avec qui on n'a pas de rapport, c'est juste pour faire de la psychologie !" 

Les associations veulent enterrer la loi et se mobilisent dans la rue, les mĂ©dias et mĂȘme devant le conseil constitutionnel . En off, des enquĂȘteurs se montrent dubitatifs sur l'efficacitĂ© de la lĂ©gislation. Mais regrettent le texte de 2003 (abrogĂ© en 2016) qui pĂ©nalisait le racolage. "Ça aboutissait rarement Ă  une condamnation mais au moins, on pouvait obtenir des infos sur un rĂ©seau de proxĂ©nĂ©tisme le temps de la garde Ă  vue d'une prostituĂ©e", glisse une source spĂ©cialisĂ©e. 

Les causes de la hausse des signalements divisent les observateurs. "Il y a peut-ĂȘtre davantage une libĂ©ration de la parole depuis le meurtre de Vanesa Campos, juge la commissaire du XVIe arrondissement. Dans ce milieu, les gens hĂ©sitent toujours Ă  porter plainte. Mais nous avons une relation privilĂ©giĂ©e avec les prostituĂ©es et, contrairement Ă  ce qu'on entend ici ou lĂ , nous prenons leurs dĂ©positions." 

Beaucoup vivent en situation irréguliÚre, la peur des flics au ventre. Mais les militants associatifs les incitent à franchir la porte du commissariat. "On les informe de leurs droits fondamentaux, indique Giovanna Rincon, d'Acceptess-T. On leur explique qu'elles ne seront pas expulsées si elles déposent plainte. Et qu'elles ne seront pas non plus obligées de renoncer à ce travail pour le faire." 

Le discours ne passe pas toujours facilement. Il est maintenant 23 heures et la tournée des policiers fait étape devant une fourgonnette blanche, garée le long d'un trottoir. A bord, Jean-Damien et son équipe de bénévoles d'Aux captifs, la libération maraudent en proposant des cafés. Yasmia, Sarah, Aliah profitent de cette pause mais à la vue des uniformes, les sourires disparaissent et les reproches fusent. "On a besoin de sécurité, pas de flics pour nos clients" revendiquent-elles. Pour elles, plus question de porter plainte. "Quand on va au commissariat, on nous appelle Monsieur. On se moque de nous et ça ne donne pas de résultat !" 

Cette méfiance les pousse à adopter une forme "d'autogestion". Pour diminuer l'obscurité des bois, plusieurs ont accroché des lumiÚres artisanales aux arbres. Depuis le meurtre de Vanesa Campos, les policiers ont noté que les camionnettes étaient moins espacées les unes des autres. Des travailleuses communiquent également par le réseau WhatsApp sur leur smartphone et prennent en photo les plaques d'immatriculation de visiteurs irrespectueux. Le programme organisé par Médecins du monde - Jasmine, du nom d'une TDS suédoise, poignardée par le pÚre de ses deux enfants en 2013 - propose aussi des formations à l'autodéfense. 

MĂȘme si le sujet reste tabou, il arrive que certaines prostituĂ©es paient, quelques dizaines d'euros, des hommes pour garantir leur sĂ©curitĂ©. Mais ces gros bras s'exposent Ă  une condamnation pour proxĂ©nĂ©tisme, beaucoup plus lourde qu'une amende pour "achat d'acte sexuel". 

Minuit sonne et la ronde de Yoann, Pierre et Pierrot touche à sa fin. Aucune interpellation ce soir. En repartant, on croise encore des voitures roulant au pas. Probablement des conducteurs égarés qui cherchent leur chemin. 


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Publié le 22/11/17 à 07h05
— Mis à jour le 09/03/18 à 13h09

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