Une trans qui parle sur le net

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Vous avez rendez-vous avec votre flirt virtuel ? Petit tour des déceptions les plus courantes sur les sites de rencontre.























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l articles est sur le mauvais homme sur un site de rencontre , moi j ai eu le droit a cela en tant qu hommes je pense que certain femmes font les difficiles dans les sites de rencontres , j y eST eu droit

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Les rencontres en ligne ne se finissent pas toujours bien. Certaines fois, c'est même totalement l'inverse. La preuve par 10. 
Quand on passe des heures à dialoguer avec un homme sur Internet, on s’en crée forcément une image mentale. Il s’exprime de telle ou telle manière, alors il doit être très grand, avec le regard rieur et une fossette quand il sourit. Vos conversations sont passionnantes, alors forcément, il va vous faire rire et se montrer intarissable. A trop attendre, à trop espérer, à trop se construire une représentation de notre interlocuteur, on risque bien souvent d’être déçue. Ben oui, parce qu’au fond, on rêve encore un peu (beaucoup, trop ?) au Prince Charmant. Et il ne peut pas avoir cette légère bosse sur le nez ou cette dent à peine décalée !
Entendons-nous bien. Vous avez parcouru son profil des heures et des heures, regardé ses photos mille fois et pas une ne vous a fait hésiter ! Sur chacun des clichés, il a ce petit quelque-chose qui vous fait vibrer. Oui mais… Lorsqu’un homme pas si grand, pas si bronzé, aux yeux plus marrons que verts s’approche de vous, vous vous dites qu’il y a comme un hic. Voilà, il est photogénique. Sur les photos, il est mieux qu’en vrai. Vous qui n’arrivez pas à tenir la tête droite dans un photomaton ou à sourire sans avoir un double-menton, vous ne comprenez pas comment on peut être banal, voire « médiocre » et rendre aussi bien en photo ! Autre hypothèse : il a posté des photos un peu datées et il a pas mal changé ces six dernières années.
Lorsque vous avez chatté avec lui, les nuits semblaient ne durer qu’une heure et le moment de vous séparer arrivait bien trop vite. Il vous plait, c’est sûr. Il est passionnant ! Et quelle culture ! Oui mais voilà, vous n’avez pas pris la peine de lui téléphoner tant vous étiez sûre d’avoir envie de le rencontrer. Et quand vous entendez une petite voix fluette vous demander si c’est bien vous Poupette56, vous vous dites que non, ça ne peut pas être lui. Alors que vous l’imaginiez avec la voix ultra-virile d’un Leonardo DiCaprio en VO, vous vous retrouvez avec sa doublure française et son air éternel d’avoir 12 ans. Même Homer Simpson vous aurait plus séduite…
Alors que vous n’avez pas envie de trop en faire pour cette première rencontre , il vous propose de vous retrouver dans ce nouveau lieu hyper-branché « tu verras, c’est un endroit à-la-cool dont tu ne pourras plus te passer ! ». Vous arrivez décontractée, en jean, sneakers avec un joli maquillage (quand même) et votre plus beau petit pull. Apparemment, vous n’avez pas la même définition du terme « à-la-cool ». Lui, il est en chemise, veste et c’est limite s’il ne porte pas un haut de forme. Cet endroit est un peu too much pour un premier rencard non ? Voilà, il a réussi, vous ne vous sentez pas du tout à votre place et cette soirée va être très longue…
Mais pourquoi il n’arrête pas de renifler comme ça ? Et qu’est-ce qu’il a derrière l’oreille ? Oh, et cette manie de dire « tu vois, quoi » à la fin de chaque phrase vraiment, c’est exaspérant ! Tous ces petits tics qu’on peut si bien dissimuler derrière un clavier et un écran d’ordinateur brouillent désormais votre échange avec Martin-tu-vois-quoi. Impossible de vous retenir de penser qu’il est vraiment fatigant et vous ne rêvez que d’une chose, faire machine arrière et ne jamais succomber à ses « charms ».
Votre atout, c’est votre humour. D’ailleurs, durant vos échanges en ligne, il vous l’avait dit : vous le faisiez beaucoup rire. C’est la fraîcheur de vos conversations (et aussi parce que vous aimez les gens qui vous trouvent drôle) qui vous avait poussée à accepter ce premier date avec lui. Sauf qu’une fois installés au bar avec une bière fraiche, alors que vous lui racontez la fois où vous avez passé un oral d’examen avec la braguette ouverte, il éclate d’un rire… tonitruant. Les autres personnes du bar s’immobilisent et le regardent, éberlués par tant de fracas dans un simple éclat de rire. Non, je n’exagère pas. Son rire est tout simplement invivable !
Le premier contact est vraiment bien passé, il ressemble à ses photos, il n’a pas la voix nasillarde et le rire décadent. Mise en confiance par les trois verres avalés depuis le début du rendez-vous, vous décidez de poursuivre la conversation autour d’un bon petit plat… Eh bien apparemment, vous n’irez pas jusqu’au dessert. Il mâche la bouche grande ouverte et ça ne le gêne pas de parler la bouche pleine : « Oh, excuse-moi, j’ai postillonné sur ton chemisier ! ». 
Cet homme-là, vraiment, il a tout pour lui. Avant de le rencontrer pour de bon, vous avez même passé quelques heures à bavarder au téléphone ou par webcam. Sa voix vous plait et son charme opère toujours quand la caméra tourne. Vous n’avez qu’une hâte à présent : le découvrir. Ah, le voilà qui approche. Qu’il est beau ! Une bise, deux bises et… déception ! Il ne sent pas aussi bon que dans votre imagination. A vrai dire, il sent même un peu la transpiration. 
Il vous a promis monts et merveilles sur Internet et vous a assuré qu’il était prêt à vivre une belle histoire d’amour. Peut-être même avec vous. Conquise par ses charmes, sa conversation et son envie de construire quelque-chose, vous acceptez de le rencontrer. Pour finalement vous apercevoir, au bout de quelques heures en chair et en os, qu’il est plus intéressé par la profondeur de votre décolleté que par celle de votre discours. Dommage, vous ne ferez pas votre vie avec lui mais il ne passera pas non plus la nuit avec vous.
Après vous avoir fait craquer sur Internet, il a fini par vous faire succomber à ses charmes le temps d’un rendez-vous. Tout s’est passé comme vous l’aviez espéré et vous n’avez vraiment pas été déçue. Cet homme-là, vous le sentez, il pourrait bien vous accompagner pendant un bout de chemin. Encore faudrait-il qu’il daigne répondre à votre dernier SMS – dans lequel vous lui disiez avoir passé une charmante soirée – ou qu’il accepte de converser avec vous sur le chat, dont il est étrangement absent… Vous étiez conquise mais lui non, de toute évidence. Et il n’a pas la franchise de vous le dire. Next.
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decouverte de mon mari en travesti sur le net 
bonjour, je viens me joindre à vous car je viens de decouvrir avec stupeur depuis quelques jours que mon homme avec qui je dois me marier dans 2 mois! à un pseudo msn ou il est en photo en femme avec une perruque (que j'ai decouvert dans ses affaires) et ses "amis" qui ont des pseudo de trans et même des filles qui apparemment aiment follement le sexe!(avec des photos de sexe) je ne sais pas quoi faire on a un bébé de 15mois je suis très triste pour lui aussi...... je ne lui ai pas encore avoué (de peur de lui faire un choc )que j'ai decouvert tout ça.j'ai simplement dit qu'on m'avait rapporté qu'il allait sur les chats et j'ai reussit a lui faire prendre RDV chez un psychiatre dans quelques jours. aidez moi SVP
est ce que tu peux envisager de vivre avec un homme qui s'habille parfois en femme ? SI à la maison c'est un homme qui adore faire le ménage, la cuisine, et toutes les taches ménagères ça peut avoir un coté agréable
Comment devient-on homo ou hétéro ? Stéphane CLERGET (Editions Lattès)
Bonsoir, Je comprends ton étonnement face à cette découverte. Je pense que le mieux c'est d'en parler et d'être dans le dialogue. Je me travesti depuis très longtemps et je ne l'ai pas dit à ma première compagne, par peur du rejet, de l'abandon et ce ne fut pas facile à vivre par la suite. Aujourd'hui, je le dis afin d'être dans la franchise et que rien ne soit caché, ce qui permet d'entrer dans une relation sans ambiguïté. Ma compagne actuelle sait que je me travesti depuis le début de notre rencontre et l'a accepté. Le plus dur est d'en parler et de rester dans la confiance et surtout de savoir si tu es prêtes de vivre cela et je comprends bien que cela peut ne pas être facile. Il y a longtemps je suis allé voir un psy et puis j'ai arrêté parceque cela ne faisait rien et puis j'ai commencé à assumer cela. Aujourd'hui, je vis travesti ou non sans que cela me pose de problème ainsi que pour ceux qui partagent cela dans la plus grande tolérance. Je ne sais si cela peut t'aider.
le fait d'aller voir un psy t'a permis et lui permettra d'assumer ses goûts pour les vêtements féminin et de vivre dans la franchise le rôle d'un psy ce n'est pas d'interdire, c'est juste de permettre au patient d'assumer ses pulsions en toute franchise (sauf si ces pulsions sont dangereuses pour l'entrourage)
desolée pour le retard pas facile de se connecter librement... pour te repondre j'attends qu'il avoue ce qu'il a fait pour que je refasse confiance. pourrais tu te marier avec qq'un qui te cache des choses alors qu'il a dit qu'il arreterait de mentir comme lui a conseillé la psy?
a votre avis qui consulter? pensez vous que seule une psychiatre peut regler le probleme ou bien faut il plutôt l'avis d'un sexologue?
Déjà il faudrait que tu définisses clairement le problème que tu veux faire résoudre par un psy est ce que ton problème sera résolu lorsqu'il aura expliqué au psy qu'il a eu des relations homosexuelles ?
il m'a avoué qu'il n'en a eu qu'une seule (homo qui s'est mal passé) il y a tres longtps et que le reste n'est qu'un fantasme il n'est jamais allé jusqu'au bout des choses. il est conscient que c'est un probleme grave qu'il faut traiter et effacer une fois pour toute
oui je pense que c'est un probleme psy quand tu es en couple que tu es bien avec ton conjoint et que tu fais ça et puis lui même en est conscient il veut être liberer de toutes ces choses. il dit lui même qu'il va avoir enfin une vie normale quand il sera soigné son ex n'a même pas été foutue de lui dire que ce n'etait pas normal et il lui en veut car il aurait deja été soigné quand on s'est rencontré
il a eu un 1° rdv avec la psy je n'ai pas voulu rentrer avec lui pour qu'il raconte tout mais 1/2 heure c'est trop court pour raconter sa vie et son mal être c'est le début d'une thérapie qu'il est content de commencer même s'il souffre à l'interieur. et moi j'attends de voir s'il racontera vraiment TOUT
cette thérapie lui permettra d'assumer ses goûts vestimentaires A toi de savoir ce que tu acceptes et de poser des limites. Vous devez en discuter ensemble, ensuite tu peux acheter un joli cahier d’écolier sur lequel il notera vos points d’accord (il est préférable que ce soit lui qui écrives sur ce cahier) Par exemple : -oui, je peux dormir avec une chemise de nuit féminine, mais je dois laisser à ma femme le soin de choisir le modèle de chemise de nuit -oui, je peux mettre une tenue de soubrette pour faire le ménage, mais c’est ma femme qui doit choisir le modèle de vêtements -non, je ne dois plus me montrer en tenue féminine sur le net -non, je ne dois avoir aucun contact sexuel avec une autre personne
Ok mais tu crois vraiment que le fait qu'il avoue tout au psy t'aidera à tout accepter ?

Ancien lieutenant-colonel et écrivain
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« Premières fois » : récits de moments charnières autour du passage à l’âge adulte. Cette semaine, Nolwenn, 20 ans, évoque ses nombreuses démarches administratives pour faire reconnaître sa transidentité sur le campus de HEC.
La première fois que j’ai demandé à mes profs de changer mon prénom, c’était en classe prépa. J’étais en filière B/L (lettres et sciences sociales) au lycée Lakanal, à Sceaux (Hauts-de-Seine). Avec l’équipe enseignante, tout s’est bien passé : j’ai demandé à changer de prénom d’usage et cela s’est fait sans problème.
Avant, au lycée, je ne parlais de ma transidentité qu’à mes amis. J’avais mis une fois des vêtements féminins, en terminale, et j’avais été convoquée par le proviseur. Il m’a expliqué que cela dérangeait mes camarades et qu’il ne voulait plus jamais voir cela.
J’ai intégré HEC à la rentrée dernière. Quelques semaines après mon arrivée à l’école, j’ai voulu prendre les choses en main et essayer de changer de prénom sur ma carte d’étudiant et sur la liste d’appel. Tous les pronoms me vont, sauf le masculin. En français, les gens disent le plus souvent « elle » pour parler de moi. En anglais, on utilise plutôt le neutre « they » et « them » . Les autres élèves comprennent assez bien de quoi il retourne. Du côté des profs, je ne sais pas s’ils saisissent totalement. Il est vrai que je ne me suis pas lancée dans une longue explication sur ce qu’est la non-binarité.
C’est ça le plus pénible : beaucoup de profs à HEC font l’appel en début de cours et il faut expliquer devant tout l’amphi que j’utilise un autre prénom que celui indiqué. Quand j’ai cherché autour de moi des informations sur les démarches pour changer de prénom, personne ne savait vraiment quoi faire. J’ai écrit au service de la vie étudiante. J’ai attendu un mois et je n’ai pas vraiment eu de réponse de leur part. Je me suis dit qu’ils étaient sans doute très occupés. Puis mon professeur de statistiques m’a renvoyé vers le pôle Egalité des chances. Je leur ai envoyé un e-mail et, quelques jours plus tard, j’ai reçu une réponse favorable. “ C’est la première fois que l’on nous demande cela, mais pas de problème, on comprend votre demande et on va tout faire pour changer votre prénom” .
En 2021, c’était donc la première fois que HEC avait une personne trans parmi les étudiants et étudiantes… ! Finalement, les démarches administratives ont pris quelques semaines et à la fin du premier semestre, en hiver, j’ai pu passer mes partiels et modifier mon adresse e-mail étudiant, mon prénom sur les listes d’appel et ma carte étudiant.
Ensuite, j’ai passé la deuxième partie de l’année universitaire en échange sur un autre campus, au Danemark, à Copenhague. J’ai pu mesurer le fossé avec la France : ma demande de changement de prénom d’usage a été faite instantanément, cela a pris deux jours. Ils ont l’habitude de ce genre de démarche administrative. J’ai constaté à quel point ils sont en avance sur nous dans le domaine des identités de genre : par exemple, l’école a un cortège au défilé de la Pride (défilé des fiertés) de Copenhague et des événements culturels avec des drag queens sont régulièrement organisés sur le campus. D’ailleurs, au sein de l’établissement, il n’y a plus de toilettes genrées : je me demande si l’on pourrait faire pareil chez nous.
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