Une traînée à peine majeure se caresse
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Une traînée à peine majeure se caresse
Gabriel Castay, céréalier et éleveur de porcs à Antin, demande que l'augmentation du prix des céréales soit répercutée sur celui de la viande.
Photo Rachel Barranco.
La Nouvelle République des Pyrénées
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Quand les céréales augmentent, comme c'est le cas aujourd'hui, la production animale est en difficulté. Le monde agricole demande un réajustement. En particulier pour la viande.
Après la sécheresse qui a touché les États-Unis, les prix du maïs ont grimpé de plus de 50 %. Des craintes pèsent également sur les récoltes de la Mer Noire, ce qui n'arrrange rien. Les agriculteurs affrontent donc, depuis ces dernières semaines, une situation très tendue. «Pour l'élevage une catastrophe majeure se prépare si un réajustement ne se fait pas» analyse Gabriel Castay, céréalier et producteur de porcs à Antin, également vice-président du groupe Euralis.
Le prix, qui oscille entre 220 et 230 € la tonne, est bien entendu une opportunité pour les céréaliers «A partir de 180 €, la production est rémunératrice» estime ce responsable. Sauf, qu'en parallèle, les agriculteurs ont subi une forte augmentation du prix des intrants : plus de 100 % pour les azotes.
Ces hausses, il faudrait les répercuter. Le monde agricole souhaite donc que le prix de la viande soit relevé. «L'idée n'est pas d'opposer les uns et les autres» poursuit-il.
Il a trouvé des factures datant de 1985, et attestant qu'en 1985, les céréales étaient au même niveau de prix qu'aujourd'hui. En revanche, le porc se vendait plus cher (1,79 €/kg contre 1,45€/ kg maintenant), «c'est-à-dire au prix normal» Il note qu'en 1992, tout a évolué et que les céréales ont chuté. Et le vice-président d'Euralis de souligner que la plupart des opérateurs du Sud-Ouest, vendent aux Espagnols. «Le souci, c'est que, fatalement, leur consommation baisse du fait de la cherté des céréales.»
Cet éleveur vend ses porcs à la Fipso (Filière Porcine Sud-Ouest), présidée par Joël Ferran, également éleveur à Vidou. Lui aussi souhaite «que le prix de la viande soit réactualisé et que le consommateur paye plus cher.»
Il vend aux hypermarchés, Carrefour principalement et s'agace : «Il faudrait que les financiers arrêtent de spéculer sur le prix des matières premières.» Les professionnels qui ont déjà subi des hausses du prix des céréales en 2007 et 2008, ne veulent pas voir le même scénario se répéter.
Quant à Christian Puyo, vice-président de la chambre d'agriculture, il rappelle que la base alimentaire est la céréale. Et constate, à son tour, que, «comme pour le pétrole, la bourse s'en empare et spécule sur la nourriture des gens. L'effet pervers, selon lui, c'est qu'il devient intéressant de vendre des céréales à ce prix mais que les intrants (engrais) servant à cette production, suivent l'envolée des cours du gaz. Et surtout, que les producteurs de viande ne peuvent pas répercuter la hausse.
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Publié le 23/03/2015 à 17:12 - Mis à jour le 07/12/2016 à 16:14
New York, 23 mars 2015 (AFP) - Vers 15H50 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 43,01 points à 18.170,66 points, tandis que le Nasdaq, ralenti par des biotechnologies à la traîne, cédait 4,93 points à 5.021,49 points.L'indice élargi S&P 500, sur lequel se basent de nombreux investisseurs, avançait de 0,14%, soit 2,90 points, à 2.111 points."C'est une séance très calme", a reconnu Jack Ablin, de BMO Private Bank. "Le marché continue à obtenir un peu de soutien de l'affaiblissement du dollar", qui avait contribué à une nette hausse vendredi, a-t-il noté.Depuis une dizaine de séances, la Bourse prend généralement la direction inverse des fluctuations du billet vert, car sa force inquiète les exportateurs et les multinationales qui doivent rapatrier leurs profits.A part cet accès de faiblesse de la monnaie américaine, qui reste néanmoins nettement sous le seuil de 1,10 dollar pour un euro, "le marché manque d'actualité qui pourrait l'orienter dans un sens ou l'autre", comme l'a estimé Patrick O'Hare, de Briefing.com.La Bourse n'a pas beaucoup réagi au seul indicateur notable du jour aux Etats-Unis, un léger rebond des reventes de logements qui s'est avéré un peu inférieur aux attentes.Parmi les facteurs positifs, en particulier pour le secteur de l'énergie, "les cours du pétrole brut se sont orientés en hausse", gagnant un demi-dollar le baril à New York après en ouverture en recul, ont souligné les experts de la maison de courtage Charles Schwab.Après avoir été rassuré la semaine dernière par une décision monétaire de la Réserve fédérale (Fed), qui n'a pas montré d'empressement à relever ses taux, les investisseurs s'apprêtent en outre à suivre une intervention à New York du vice-président de la banque centrale, Stanley Fischer.- Monsanto baisse -Parmi les valeurs, "l'actualité est également réduite", a souligné Patrick O'Hare, mettant cependant en avant une chute de 7,87% à 106,59 dollars de l'exploitant de chemins de fer Kansas City Southern, qui a abaissé sa prévision de résultats pour cette année, en partie à cause de "la dévaluation du peso mexicain face au dollar".Le secteur de la santé enregistrait aussi un peu d'animation, avec l'annonce par le gestionnaire américain de cliniques Tenet Healthcare Corporation, qui prenait 4,92% à 52,06 dollars, de la création d'un mastodonte dans les soins ambulatoires avec le spécialiste de la chirurgie United Surgical Partners International (USPI), qui n'est pas coté.En revanche, la biotech Gilead perdait 2,06% à 100,18 dollars après des informations de presse selon lesquelles le laboratoire a averti des professionnels de santé sur les risques cardiaques de traitements contre l'hépatite C.Biogen, qui avait bondi de près de 10% vendredi après avoir annoncé des résultats extrêmement prometteurs d'un traitement contre la maladie d'Alzheimer, effaçait quelques gains en reculant de 1,30 % à 469,80 dollars.Dans les autres secteurs, le géant de l'agrochimie Monsanto perdait 2,17% à 113,24 dollars, après le classement de cinq pesticides, dont son Roundup, comme cancérogènes "probables" ou "possibles" par l'agence du cancer de l'Organisation mondiale de la santé (Iarc).Le groupe minier Cliffs Natural Resources, qui va vendre au canadien Noront Resources pour 20 millions de dollars d'actifs dans le chromite, avançait de 5,79% à 4,55 dollars.Le marché obligataire se tassait, le rendement des bons du Trésor à 10 ans montant à 1,923% contre 1,921% vendredi soir, et celui à 30 ans à 2,506% contre 2,499% précédemment.jdy/jld/els© 2015 AFP
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