Une tante sympa qui masturbe son neveu pour le traire

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APRÃ?S une première journée passée à tenter de démêler l'écheveau d'un huis clos familial, la cour d'assises de la Seine-Saint-Denis doit rendre son verdict aujourd'hui dans le procès d'Abderrahmane Hamitouche, 48 ans, accusé d'avoir mutilé partiellement le sexe de son neveu pour le punir d'avoir violé son épouse. Le 7 août 1998, Jean-Marc Hamitouche répond à l'invitation de son oncle de le rejoindre à son domicile de Montreuil.
Drogué aux anxyolitiques ligoté puis bâillonné
Le neveu, âgé de 33 ans, est sommé de s'expliquer au sujet du viol dont l'accuse Hamida Hamitouche, sa tante. Abderrahmane veut alors « le corriger en présence de son épouse ». Selon l'accusé, c'est l'audition d'une cassette audio prouvant la réalité du rapport sexuel contraint qui a poussé Jean-Marc à avouer. Des aveux aussi virtuels que la cassette que l'oncle déclare avoir effacée par mégarde. Une certitude subsiste : la plainte pour viol a été classée sans suite l'année dernière. Drogué aux anxyolitiques, ligoté puis bâillonné, le neveu se serait endormi quelques minutes après avoir reconnu les faits. C'est alors que Abderrahmane a déclaré s'être emparé d'une paire de ciseaux pour ôter le bâillon. « J'avais les ciseaux encore dans la main, j'ai pensé à ce que m'avait dit ma femme, à la cassette, à ce que Jean-Marc m'avait dit et j'ai vu rouge », déclare l'accusé. « J'ai descendu son pantalon, j'étais dans un état second, j'ai disjoncté », ajoute-t-il sans mentionner la mutilation elle-même. Le neveu se souvient seulement s'être réveillé à l'hôpital Bichat, à Paris, après une intervention chirurgicale : atteint dans sa virilité, il n'a pu retrouver une activité sexuelle normale. Des souffrances psychologiques qui laissent insensible Hamida, qui, face à la cour d'assises, soutient la version du viol et demeure solidaire du geste de son époux.
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LE PROCÃ?S QUI S'OUVRE aujourd'hui aux assises de Bobigny est un procès peu habituel. Un Montreuillois de 48 ans est en effet accusé d'avoir coupé le sexe de son neveu, en octobre 1998, qu'il soupçonnait d'entretenir une relation avec sa femme. Il encourt une peine de quinze ans de réclusion criminelle. Verdict demain soir. 30 septembre 1988. Abderrahmane Hamitouche, un ouvrier algérien au chômage héberge depuis le début du mois son neveu, qui travaille en région parisienne. Ce dernier soupçonne l'existence d'une relation entre son neveu et son épouse, Hamida. Il réclame des comptes. Sa femme lui déclare que Jean-Marc, l'homme en question, âgé de 33 ans, l'a contrainte à avoir un rapport sexuel avec lui. Le mari bafoué rumine cette histoire pendant une semaine.
Le 7 octobre, enfin, il provoque une explication avec son neuveu. Mais, craignant certainement une réaction violente, il le drogue en mettant une dizaine de cachets anxiolytiques dans son café. Jean-Marc tombe bientôt dans un état léthargique. Adderrahmane en profite pour le ligoter sur le canapé et tenter de lui tirer les vers du nez. La victime implore le pardon de son oncle, mais rien n'y fait. Aveuglé par la colère, il le conduit dans la chambre. Muni d'un couteau et d'une paire de ciseaux, il lui coupe une partie de la verge. Puis, certainement pris de remords, lui prodigue les premiers soins et appelle les secours. Une expertise effectuée le surlendemain fera état « d'une mutilation ». Une autre établie en septembre 1999 statuera à l'existence de séquelles psychologiques très importantes chez le sujet. Jean-Marc Hamitouche contestera pendant toute la durée de l'instruction, avoir violé sa tante. Hamida a pourtant déposé une plainte pour viol en 1999. Elle sera cependant classée sans suite. Abderrahmane est accusé de violences volontaires avec arme et préméditation ayant entraîné une mutilation. Il connaîtra son sort mardi soir.
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La troupe de théâtre de Saint-Vaury (*), organise tous les ans, au mois de mai, plusieurs représentations. Cette année, les « talentueux acteurs amateurs » proposeront, les 20, 21 mai et 22 mai, ainsi que le 27, 28 et 29 mai, une comédie burlesque et loufoque intitulée : Noces feras-tu ? de Joël Contival, d'une durée de 1 h 30. Une tante d'Amérique revient pour essayer de marier son neveu, qui n'a pas toutes ses facultés. Mais pourquoi, la tante est-elle si pressée de le marier ? Les artistes en devenir, y mettent chacun du sien : un moine, un pilote de ligne, une carrossière, un agent de sécurité ou encore une vieille dame en perpétuelle chirurgie esthétique, les emmèneront vers le chemin du délire. Une série de quiproquos feront que rien n'ira dans le sens espéré… si ce n'est de passer une bonne soirée. J-Claude Marchadier, s'occupant quant à lui, de la régie, et des décors.
(*) Composée de : Marie-Thérèse Mérot-Cibot, Pascal Clerbout, Mauricette Drouart, Jean Drouart, Colette Marchadier, Sylvie Roussange, Fatiha Pailler et Cécile Prunières.
è Où et quand ? Réservation dès maintenant au 05.55.63.10.47. Entrée 8 € . Gratuit pour les moins de 16 ans. Horaires. Vendredi 20 mai et 27 mai à 20 h 30, samedi 21 mai et 28 mai à 20 h 30, dimanche 22 mai et 29 mai à 14 h 30.
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