Une suédoise qui aime ça

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Mar, 20/05/2014 - 00:00. Mis à jour le Mar, 19/08/2014 - 11:37


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Une Volvo Amazon similaire à celle de notre conduteur belge. Du solide et rien que du solide! © Shutterstock 
Il y a voiture et voiture. Celle d' Eric Dezittere, un Belge âgé de 63 ans, est littéralement increvable!
Des comme ça, on n’en fabrique plus! Imaginez la fierté de cet habitant de la commune belge de Snellegem qui a posé avec sa belle devant tous les photographes ou presque du pays. La chérie de Eric Dezittere affiche en effet 2 millions de kilomètres au compteur et cela fait 40 ans qu’il sillonne la route à son volant.
Agé de 63 ans, cet heureux homme était en effet à l'école militaire où il suivait une formation de pilote à l'époque de son acquisition. Avoir un bolide digne de ce nom y était de mise pour les étudiants qui aimaient tester et comparer leurs voitures lors de virées entre jeunes. Il avait donc fait l’acquisition d’une rutilante Volvo Amazon. Un choix culotté d’ailleurs puisque toute sa famille roulait alors en Ford , son oncle étant ouvrier pour l'usine de cette marque à Anvers. D’ailleurs, il s’en était fallu de peu pour qu’Eric achète une Ford Capri, qui avait la réputation de bien tirer. Mais inquiet de voir son fils avoir un accident avec un tel moteur, le père d'Eric lui avait conseillé une voiture plus solide, la fameuse Volvo achetée d’occasion à une baronne qui venait de l'accidenter. L’ automobile n'avait alors que trois ans et seulement 17 000 km au compteur.
La belle histoire d’amour a certes failli capoter après quelques années de bons et loyaux services lorsque la voiture finit en feu, sur le toit, après un accident de la route. Par chance, des témoins éteignirent l'incendie rapidement et son propriétaire décida de la faire entièrement réparer, qu’importe le prix. Quand on aime, on ne compte pas, dit le dicton.
Pour Christine Magro, alias «Madame Jardinier», le temps est venu de tourner la page de son émission dominicale. © Yves Leresche
Le mystère de la cigale muette est levé. © iStock

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Laurent Blanc, en conférence de presse, le 9 décembre 2013 - Francisco Leong/AFP
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dikecourrier a posté le 18 novembre 2016 à 20h15
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larkhon a posté le 18 novembre 2016 à 20h15
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zirghapok a posté le 18 novembre 2016 à 20h15
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Mardi, Laurent Blanc, qu’on n’a jamais vu drôle, a fait une blague de très mauvais goût – car sexiste – à Johanna Fränden, une journaliste suédoise qui suit la Ligue 1 pour Aftonbladet , un quotidien qui marche bien en Scandinavie.
Alors que celle-ci lui demandait les raisons de son changement tactique en cours de saison – du 4-4-2 au 4-3-3 – l’entraîneur du PSG s’est complètement raté :
Gros bide, d’autant que la jeune femme l’a immédiatement recalé. Sèchement  :
Mercredi matin, beaucoup de médias se sont emparés de cette histoire pour en faire la polémique du jour, à grands coups de formules moralisatrices en mode :
Ils ont donc mis le paquet pour le démontrer et surtout, « faire le buzz » avec une anecdote qui ne prouve pas grand-chose et qui n’est peut-être que l’histoire d’une vanne pourrie qu’une jeune femme a démontée avec brio en deux secondes – preuve que ça ne l’a pas déstabilisée plus que ça.
Personne en tout cas ne lui a laissé le bénéfice du doute, quand bien même il a déclaré dans la foulée :
La plupart des articles sur la question sont donc empreints d’une indignation assez exceptionnelle. Exemples (liste non exhaustive ; pour en avoir plus, il suffit de taper « Laurent Blanc sexisme » dans votre moteur de recherche) :
« Flagrant délit ». La chute, qui évoque le mea culpa (maladroit) de l’entraîneur, est encore plus léchée :
On le compare aussi à Gennaro Gattuso , l’ancien joueur (un peu dingue parfois) du Milan AC, qui a récemment dit :
Point commun des deux ? D’abord, ils vont beaucoup plus loin. Ensuite, ils n’ont jamais précisé, sur le coup, qu’il s’agissait d’une blague. Ils y sont allés franchement, avec le cœur.
Ben pour appuyer la théorie de la journée : Laurent Blanc est un salaud.
Tout à fait, l’humour n’est qu’un alibi pour faire croire que ce type de message est acceptable entre gens d’esprit ou en société.

oui, c’est vrai... dire qu’on recrute toujours le même profil de personnes sur leurs qualités athlétiques fait de Laurent Blanc un raciste. Et puis il a du souffrir pendant toutes ces années avec une équipe de France mixte...

Oui mais attention, elle c’est une chinoise du Vietnam, il faut pas confondre sinon ça risque de la vexer !

en même temps souvent les gens qui font ça s’attendent à une réaction offusquée. La journaliste a très bien réagi en le renvoyant dans les cordes. Si tout le monde avait ce répondant, les remarques machistes baisseraient sans doute...

toujours pas, essaye encore...

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Pour la plupart d’entre nous, le suédois , ça sert surtout à donner des noms rigolos à des meubles en kit. Ce serait bien ballot de s’arrêter là, car la langue d’ABBA (tu l’as ?) tient toutes ses promesses dans la catégorie « expressions imagées ». Mais genre vraiment. Du point de vue de non-Suédois, en fait, c’est une espèce de Kamoulox permanent. Tu penses bien qu’on allait pas passer à côté de l’occasion de t’apprendre de si jolies expressions. Go.
« Ingen ko på isen » . Nous on dit « y’a pas de lézard », à Stockholm, le reptile est remplacé par Blanchette, et on lui ajoute une unité de lieu (classe, non ?) pour que le truc soit encore plus WTF. Notre version française veut rien dire, mais en suédois, au moins, on dirait un conte pour enfants. Une façon choupinou de dire que tout roule.
« Inte rent mjöl i påsen » . Tu dis ça quand tu sens qu’un mec te cache un truc. Nous c’est « avoir des cadavres dans le placard », eux c’est « de la farine sale dans un sac ». Sur le coup, ça paraît moins morbide, mais réfléchis : pourquoi cette farine serait pas propre ? QU’EST-CE QU’IL A FAIT AVEC LA FARINE ???
« Få betalt för gammal ost » . Ça veut dire en gros « avoir le retour de bâton » quand on a fait une crasse. C’est bien, c’est imagé, tu visualises très bien le bon claquos qui court tout seul tellement il pue. Ben oui, nous, dès qu’on cause fromdu, on valide. Même si ça n’a rien à voir.
« Skita i det blå skåpet » . Voilà une bien charmante expression qui signifie que tu as dépassé les bornes, voire énervé ton interlocuteur. Exemple : « Jean-Claude, à force de traîner de la farine dégueu dans ton sac, tu vas avoir de la merde plein le placard bleu ! Tu viendras pas chialer quand tu devras payer le vieux fromage ! »
« Skägget i brevlådan » . Que le mec qui a lu cette phrase sans imaginer la scène nous jette la première pierre. Et il avait quelle tête le barbu avec son attribut pileux coincé dans la boîte aux lettres ? Con, oui, mais surtout surpris. Comme quelqu’un pris au dépourvu, ou la main dans le sac, voilà. T’as tout compris.
« Finns det hjärterum så finns det stjärterum » . Non, ce n’est pas une citation de Rocco Siffredi, mais une manière fleurie de dire que même si on est serré, y a de la place pour tout le monde. Comme dirait Rocco Siffredi. Ah, ben finalement si tiens.
« Att vara rund under fötterna » . Ça, c’est quand t’as un peu trop forcé sur le mojito. Exemple : « Dis donc Sven, tu serais pas un peu rond comme une queue de pelle ? – Non, je suis Suédois, je suis rond sous les pieds. – … »
« Nu blir det andra bullar » . C’est mignon tout plein, et ça veut dire qu’il va y avoir un changement radical. Même les mauvaises nouvelles passent mieux comme ça. Exemple : « La boîte va mal, il faut faire des coupes budgétaires. – Comment ça va se passer ? – Y aura plein d’autres pains à la cannelle. -OUAIIIIIIS !! »
« Att köpa grisen i sacken » . C’est t’engager sans savoir où ça te mène. Exemple : « Tu vois Mireille, quand t’as épousé Jean-Michel , t’as un peu acheté le cochon dans le sac, quand même. – Je sais, mais à l’époque, y’avait pas de vache sur la glace, tu vois… »
« Jag anar ugglor i mossen » . C’est quand tu sens qu’il y a anguille sous roche. Bon mais là on est d’accord, c’est clairement la phrase d’un mec en plein bad trip. Exemple : « Bernadette, j’ai l’impression que tu ne me dis pas tout, je sens des hiboux dans le marais. – On va vous emmener en cellule de dégrisement, monsieur, ça va aller. »
Maintenant, tu ne diras plus que le seul mot que tu connais en suédois, c’est « krisprolls ».
T'as quelque chose à dire, une réaction ? C'est ici. Oui, c'est bien fait hein ?
Si tu aimes ce Top,
tu aimeras ça aussi. Puisqu'on te le dit.
On sait bien que t'as encore 5 minutes...



Culture

Ça fait quoi d’être en couple avec un Suédois ? Petits détails du quotidien



Mots-clés | binational , couple , suédois
La question à un million. C’est vrai qu’en soi, je ne parle pas beaucoup de Martin, de notre couple et de notre vie en tant que couple binational. Il fait classe ce mot d’ailleurs, « binational ».
Mais comme cette question et ses variations reviennent assez souvent autour de moi (et que j’ai eu une request de la part de ma tata la semaine dernière !), je me suis dit que j’allais vous révéler deux-trois trucs sur mon quotidien en tant que meuf qui sort avec un Suédois.
Avant d’être avec lui, je me suis demandée moult fois si je pourrais être avec quelqu’un qui ne parle pas français. Il me semblait y avoir une limite à la communication. Et puis, j’aime bien les expressions à la con dans ma langue.
Comment être avec un mec qui ne comprend pas quand je dis « ça casse pas trois pattes à un canard » ( it doesn’t break 3 legs to a duck, yeah, sure ) ou quand je cite une punchline d’Orelsan ? Ça me semblait triste. Mais l’amour est plein de ressources !
Nan, je déconne, en fait c’est pas l’amour, c’est surtout notre maîtrise de l’anglais qui fait que ça fonctionne. Martin est complètement bilingue, et il m’a appris des tonnes de slang (argot), qu’il utilise H24. Je n’étais pas mauvaise avant d’être avec lui mais notre relation a fait évoluer mon niveau d’anglais comme jamais.
Aujourd’hui je ne suis pas aussi bilingue que lui, mais je m’en approche. Et je sais que je n’aurais pas pu être avec quelqu’un ayant un niveau moyen en anglais. Nous n’aurions pas pu communiquer pleinement, et la communication, c’est quand même la base d’un couple.
Improbable, n’est-ce pas ? Les Suédois ont un problème avec les produits laitiers – oui, moi je dénonce, je suis comme ça. Sans déconner, je pense qu’on achète environ 8 litres de lait par semaine, et je n’exagère même pas. On mange de la crème fraîche avec TOUS nos plats. Notre frigo est rempli de fromages en tout genre.
Mais le pire reste la consommation de lait, que Martin boit du matin au soir, et notamment pendant les repas. C’est un trait culturel suédois typique : il y a toujours du lait à table, où qu’on soit. La première fois, j’ai trouvé ça bizarre. Aujourd’hui, je vous rassure, je trouve toujours ça bizarre. Les adultes ne sont pas censés boire autant de lait. Sauf les Suédois apparemment.
De manière générale, je pense que les Suédois sont plus calmes que les Français. Ou plutôt, ils sont davantage dans la retenue. Martin fait partie des exemples extrêmes, à tel point que je n’ai aucune idée de ce à quoi il ressemble quand il s’énerve.
J’ai pourtant tout essayé, et dieu sait que je suis bonne pour taper sur le système, mais rien à faire. Le mec ne s’énerve jamais. Bon y’a bien des fois où il hausse un peu le ton, mais deux minutes après c’est comme s’il avait oublié et je peux lui faire un bisou, normal.
La conséquence, ce n’est PAS que je m’énerve moins souvent (faut pas abuser), mais que je fais la gueule moins longtemps. Parce que va faire la gueule pendant 72h quand tu as quelqu’un qui te fait des câlins comme si de rien n’était. C’est grave dur. J’y arrive pas.
Si tu as envie de t’embrouiller avec un Suédois, parle-lui donc de la fessée. La Suède fut le premier pays dans le monde à interdire la fessée (1979). Du coup, c’est un sujet absolument non-négociable.
La fessée, c’est mal, quelle que soit la forme, le contexte, la bêtise du mouflet, etc. Moi, je ne suis pas contre la fessée, et je trouve ça très rigolo de voir Martin monter sur ses grands chevaux à ce sujet. Il me répond que c’est un châtiment corporel à bannir, il m’envoie des articles scientifiques démontrant la véracité de ses propos (il adore faire ça pour me prouver qu’il a raison), et il me dit qu’en France, nous sommes des animaux pour ne pas l’avoir interdit.
Je vous raconte pas sa joie quand il a découvert que la fessée était enfin bannie en France en janvier 2017. Et la mienne, une semaine plus tard, quand le Conseil constitutionnel a décidé que non, en fait non .
Fondamental pour survivre à une relation avec un Suédois (ou une Suédoise d’ailleurs). En gros, il faut être capable d’accepter que la personne qui partage ton quotidien fasse sa vie sans te demander en permanence des nouvelles/à quelle heure tu rentres/si c’est ok pour aller boire un verre avec ses potes.
Un truc typique par exemple : les Suédois mangent tôt le soir, et surtout, ils mangent quand ils ont faim. Si je rentre plus tard que d’habitude parce que je suis sortie après le travail, il y a zéro chance pour que Martin m’ait attendue pour manger SAUF si je lui en ai fait expressément la demande.
Les premières fois, ça m’a soulée. Puis j’ai compris qu’il fallait que je lui demande de m’attendre quand je comptais dîner avec lui. Dorénavant, il sait par exemple que quand je rentre de mon cours de suédois à 19h les mardis et jeudis, le dîner doit être prêt et il doit m’avoir attendue. Il crève la dalle, mais il sait que ça me fait plaisir. Et oui je vous le concède, ça, c’est égoïste de ma part.
Vous savez quoi ? Je me suis empressée de noter ce point de la liste après avoir découvert un énième snus dans le fond des toilettes.
Alors pour ceux qui ne le savent pas, le snus est aux Suédois ce que la clope est aux Français : leur dose de nicotine quotidienne. Il s’agit de tabac mais ça ne se fume pas (ça ne se chique pas non plus, contrairement à ce que beaucoup de Français pensent).
En fait, une dose de snus se place sous la lèvre supérieure, et elle se laisse infuser là pendant genre 30-45 minutes. Ça leur fait une petite bosse ridicule sous le nez, et c’est dégueulasse quand ils les crachent, mais que voulez-vous, les traditions…
Le snus de Martin se présente sous forme de mini-sachets. Les boîtes de snus sont bien foutues : sur le dessus, il y a un compartiment pour les snus usagés. Sauf que des fois (souvent), y’a plus de place, et Martin a la flemme de se déplacer jusqu’à la poubelle pour les jeter.
Alors qu’est-ce qu’il fait ? Il les laisse là où il se trouve. Le plus souvent c’est sur la table de nuit, puis par terre, puisque les trucs finissent par tomber au bout d’un moment, et puis surtout, dans les toilettes.
Imaginez la gueule de l’eau des toilettes quand un snus infuse dedans… À chaque fois j’ai l’impression de faire pipi dans un pays du tiers-monde, c’est dégueulasse. Ah et vous vous demandez sûrement si c’est bon le snus ? Non.
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