Une scène parfaite dans la prison

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Une scène parfaite dans la prison
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Reproductions De Peintures | Une scène de la prison de Francisco De Goya (1746-1828, Spain) | WahooArt.com




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Francisco De Goya - Huile
intérieur de la prison ( Espagnol : Interior de cárcel ) est une huile sur toile réalisée par l'artiste espagnol francisco goya ( 1746–1828 ) entre 1793-94 . Le tableau est baigné d'une faible , lumière froide qui lui donne une sensation de purgatoire . Il fait partie d'une série d'œuvres réalisées par l'artiste à partir de scènes se déroulant dans des asiles de fous , y compris yard with lunatics ( 1793–1794 ) et the madhouse ( 1812-1813 ) . Ces œuvres ont été peintes à une époque où mad-houses étaient 'holes dans la surface sociale , petites décharges dans lesquelles le psychotique pourrait être jeté sans la moindre tentative de découvrir , classer , ou traiter la nature de leur maladie . " Goya craignait souvent pour sa propre santé mentale , un fait qui souligne ces travaux avec des sentiments d'effroi .

 Biographie de Francisco José de Goya y Lucientes Francisco José de Goya y Lucientes, né à Fuendetodos, près de Saragosse, le 30 mars 1746 et mort à Bordeaux 16 avril 1828, est un peintre et graveur espagnol.
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intérieur de la prison ( Espagnol : Interior de cárcel ) est une huile sur toile réalisée par l'artiste espagnol francisco goya ( 1746–1828 ) entre 1793-94 . Le tableau est baigné d'une faible , lumière froide qui lui donne une sensation de purgatoire . Il fait partie d'une série d'œuvres réalisées par l'artiste à partir de scènes se déroulant dans des asiles de fous , y compris yard with lunatics ( 1793–1794 ) et the madhouse ( 1812-1813 ) . Ces œuvres ont été peintes à une époque où mad-houses étaient 'holes dans la surface sociale , petites décharges dans lesquelles le psychotique pourrait être jeté sans la moindre tentative de découvrir , classer , ou traiter la nature de leur maladie . " Goya craignait souvent pour sa propre santé mentale , un fait qui souligne ces travaux avec des sentiments d'effroi .
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Doctorant à l’université Jean-Moulin-Lyon-3 et juriste en droit des affaires
Ancien député (Génération.s) de la Loire de 2007 à 2022, expert en politique publique sportive
Culture Cinéma Télévision Livres Musiques Arts Scènes
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Les films présentés en compétition au Festival de Locarno continuent de soumettre le spectateur au régime des montagnes russes.
Les films présentés en compétition au Festival de Locarno continuent de soumettre le spectateur au régime des montagnes russes. Au sommet (qui n'est pas tout à fait aussi haut qu'on l'aurait désiré), on trouve A Perfect Day , des jeunes cinéastes libanais Joana Hadjithomas et Khalil Joreige.
En ce jour parfait, Malek, entre 25 et 30 ans, convainc enfin sa mère de se rendre chez le notaire pour officialiser la mort de leur père et époux, disparu depuis quinze ans, victime d'un enlèvement pendant la guerre civile. A la réticence de la mère, qui redoute la réapparition de son mari tout autant que la liquidation définitive d'un passé qui la hante, répond la détermination obtuse du fils qui veut aller de l'avant pour oublier d'où il vient. Bien sûr, l'un et l'autre de ces désirs sont contrariés par le poids des choses et des gens (la ville, la famille, les voisins). Pendant que Malek circule dans Beyrouth de chantier en chantier pour son travail tout en courant après sa petite amie qui le fuit, sa mère s'enferme dans leur appartement.
Ces symétries sont installées avec beaucoup d'habileté, suggérant à la fois la complexité des personnages et les courants qui agitent le monde qui les entoure. C'est peut-être cette habileté initiale qui empêche le film de trouver une issue satisfaisante, et le dernier quart d' A Perfect Day, tout en conservant les qualités de mise en scène du début, en dissipe l'élan.
A mi-pente, en descendant, on peut s'arrêter un instant sur Familia , de Louise Archambault. La réalisatrice québécoise réussit, contrairement à nombre de ses collègues, à tirer profit des affinités de son cinéma avec la télévision nord-américaine. Entamé comme une comédie de situation mettant en scène deux mères de conditions et de tempéraments opposés, le film s'écarte juste assez des conventions pour maintenir l'intérêt et prendre à contre-pied ses spectateurs, jusqu'à un finale en forme de réunion de famille catastrophique tout à fait réjouissant.
Cette bonne surprise s'accompagne de la déception que suscite Un couple parfait , de Nobuhiro Suwa. Le cinéaste japonais a laissé deux comédiens français, Valeria Bruni-Tedeschi et Bruno Todeschini, improviser sur le thème de la fin de la vie à deux. Filmé en plans fixes, à peine rompus par quelques plans rapprochés sur le visage de Valeria Bruni-Tedeschi, Un couple parfait est d'une incontestable élégance, que le film doit aussi bien au dispositif de la mise en scène qu'à la qualité du travail des acteurs. Mais l'engagement de ces derniers ne suffit pas à donner chair au projet, qui reste, malgré son souci de spontanéité, comme éloigné de la vie.
La vie, il fallait aller la chercher dans la section "Cinéastes du présent", dans une cellule de la prison des Baumettes, à Marseille. C'est là que Joseph Césarini et Jimmy Glasberg ont tourné 9 m² pour deux , en proposant à des détenus de filmer eux-mêmes des moments de leur vie en prison. On a découvert à Locarno la forme cinématographique de cette expérience, déjà diffusée en feuilleton sur Arte ( Le Monde du 21 novembre 2004).
Concentrées en une heure et demie, les scènes de la vie quotidienne des détenus des Baumettes prennent une force irrésistible. La force du réel d'abord, puisque les situations sont toutes tirées des journaux intimes des participants, mais aussi celle de la fiction. On voit comment le seul fait de filmer les plus banales, les plus frustrantes des situations (une dispute pour une partie de Scrabble, l'après-coup d'une visite au parloir) en change la nature, transformant les détenus en personnages, les péripéties quotidiennes en enjeux dramatiques. 9 m² pour deux sortira en salles, en France, en janvier 2006.
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La plus sadomasochiste : « La Pianiste » de Michael Haneke (2001)
Isabelle Huppert , une habituée des rôles de femme instables et torturées, dans un film de Michael Haneke , le subversif Autrichien qui a prouvé avec Funny Games (1997) qu'il pouvait être aussi violent que pervers… la rencontre ne pouvait être qu'explosive. L'histoire de cette professeure de piano quadragénaire, vieille fille méprisante et mal dans sa peau qui dort encore avec sa mère, sonde les pires pulsions de l'âme humaine. Une dissection du désir sadomasochiste qui n'a pas déplu au jury du Festival de Cannes en 2001, puisque le film en est reparti avec trois prix (fait assez incroyable pour être souligné).
Pourquoi on ne peut pas regarder cette scène ? Une salle de bain glaciale et une Isabelle Huppert qui l'est encore plus. Par le prisme de la caméra dépouillée d'Haneke, le spectateur ressent la douleur de cette lame de rasoir plantée là où elle ne devrait pas se trouver.… et Isabelle, quant à elle, y prend un malin plaisir.
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La plus chirurgicale : « Un chien Andalou » de Luis Buñuel (1929)
Luis Buñuel , à la réalisation, et Salvador Dalí , à l'écriture, se sont inspirés de leurs propres rêves – que l'on sait farfelus – pour créer ce bijou de surréalisme . Un court-métrage (il ne dure que 16 minutes) imprégné des thèmes qui ont traversé l'ensemble des œuvres de ces deux artistes : la mort, la folie, les insectes… À sa sortie en 1929, un plan, un seul, a fait couler beaucoup d'encre : celui d'ouverture où l'on voit un homme trancher l'œil d'une femme avec la lame de son rasoir . La scène a d'ailleurs longtemps été supprimée de la plupart des copies du film. Luis Buñuel, pourtant habitué à essuyer les scandales, a même tenu à s'en expliquer en lui donnant une véritable traduction psychanalytique. Mais rien n'y fait : aujourd'hui encore, cette scène culte du cinéma répugne les spectateurs les plus avertis.
Pourquoi on ne peut pas regarder cette scène ? Même s'il l'on sait que Buñuel avait à l'époque utilisé un œil de bœuf (sa folie avait des limites), cette boucherie anatomique a de quoi vous faire tourner de l'œil. À ne surtout pas regarder avant de passer à table.
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Le plus polémique : « Irréversible » de Gaspar Noé (2002)
Des huées et des journalistes qui quittent la projection ulcérés…En 2002, Irréversible de Gaspar Noé a créé la polémique sur la Croisette. Et avant même sa présentation à la presse, Monica Bellucci avait elle-même allumé la mèche en le comparant à Salo de Pasolini et aux Chiens de paille de Peckinpah , en évoquant la scène qui sera à l'origine du scandale : un viol d'une barbarie que l'on n'avait pas vue depuis Orange Mécanique.
Pourquoi on ne peut pas regarder cette scène ?Un plan-séquence long de neuf minutes dans lequel Monica Bellucci supplie son agresseur de l'épargner jusqu'à s'y résigner en pleurs. Beaucoup trop pénible, même pour les âmes les moins sensibles.
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La plus dérangeante : « Les Huit Salopards » de Quentin Tarantino (2015)
L'hémoglobine coule à flots dans l'ensemble des films de Quentin Tarantino… Et encore plus dans son dernier-né, Les Huits Salopards ** dans lequel cervelles, boyaux et entrailles éclatent dans un grand feu d'artifice. Et pourtant, la scène la plus dérangeante de ce film de plus de trois heures n'est pas couleur rouge sang. Dans un chalet montagnard où il a trouvé refuge, Samuel L. Jackson s'improvise conteur et fait le récit à un père de la torture qu'il a infligée à son fils. Théâtre dans le théâtre, la tension de cette mise en scène va crescendo jusqu'à un coup de feu final qui y apporte une conclusion.
Pourquoi on ne peut pas regarder cette scène ? Dans le fil du récit, cette scène de supplice est plus qu'inattendue. C'est certainement cet effet de surprise qui prend aux tripes le spectateur. Mais aussi le rire diabolique de Samuel L. Jackson qui reste gravé dans toutes les mémoires pour des nuits pleines de cauchemars.
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La plus convulsive : « Orange Mécanique » de Stanley Kubrick (1972)
Dans l'Histoire du cinéma, Stanley Kubrick semble avoir tout inventé (ou presque). Avec Orange Mécanique , le cinéaste se place même à l'origine de la violence sur grand écran. À la sortie du film en 1971, des groupes de jeunes Britanniques – qui n'ont pas encore connu les jeux vidéo de courses de voitures déjantées et de guerres exacerbées – reproduisent dans la vraie vie les actes de violence commis par Alex et ses amis. Sous la menace, la Warner Bros et Stanley Kubrick décident après quelques jours de retirer le film des salles obscures du Royaume-Uni. Une censure qui durera 27 ans, jusqu'à la mort du réalisateur. Certainement pour protéger le jeune public de la scène de torture ophtalmologique du personnage principal, ou encore de celle du passage à tabac d'un SDF, mais surtou
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