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«La scène intellectuelle française s’est métissée»





«La scène intellectuelle française s’est métissée»








Publié vendredi 30 mars 2012 à 19:40








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La France n’est peut-être plus le chef d’orchestre de la République des lettres, elle n’en continue pas moins à tenir une place de choix dans le domaine des sciences humaines désormais mondialisées, estime l’historien français Philippe Poirrier. Dans ce contexte ultra-compétitif, les chercheurs ne peuvent plus se contenter d’approches traditionnelles basées sur le cadre national
P hilippe Poirrier est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne, responsable du pôle «Cultures et patrimoines» de la Maison des sciences de l’homme de Dijon. Il a récemment publié L’Etat et la culture en France au XXe siècle (Le Livre de Poche, 2009), et dirigé Politiques et pratiques de la culture (La Documentation française, 2010). Il a souhaité répondre à nos questions par écrit.
Samedi Culturel: Qu’est-ce qui rend la scène intellectuelle française si particulière?
Philippe Poirrier: Son émergence, en France, est ancienne, et tient à la conjonction de plusieurs phénomènes: le centralisme politique et culturel, l’imbrication du politique et du culturel dans la vie politique, la valorisation de la culture par le pouvoir royal puis les différents régimes républicains, la place de la langue et de la littérature dans la construction de l’Etat-nation. On peut dire que, depuis les années 1880, la République a construit un projet émancipateur, issu de la philosophie des Lumières, et s’appuyant sur la République des lettres. L’affaire Dreyfus, l’antifascisme des années 30, l’engagement au moment de la guerre d’Algérie ont contribué à conforter l’image, et le rôle civique de l’intellectuel: écrivains et hommes de lettres au XIXe siècle, philosophes puis chercheurs en sciences sociales dès 1950. L’intellectuel, homme de culture qui intervient dans l’espace public, est en France une figure sociale reconnue, dont l’action est perceptible au sein de la société civile. A ce titre, nous sommes loin de l’isolement de l’intellectuel de campus du monde anglo-saxon.
N’assiste-t-on pas aujourd’hui à un déclin du rayonnement de la scène intellectuelle française hors de ses frontières?
Je ne le pense pas. Prenons la «French Theory», très appréciée sur les campus américains, et paradoxalement moins connue en France même. Les travaux de Derrida ou de Foucault par exemple ne sont pas non plus exploités de la même manière en France et aux Etats-Unis. Mais c’est moins le déclin de la pensée française que celui de la langue française qui constitue le vrai enjeu. Les chercheurs étrangers qui lisent le français sont de plus en plus rares. Inversement, beaucoup de chercheurs français continuent à ne publier qu’en français, ce qui réduit beaucoup la possible réception de leurs travaux au sein d’une communauté mondiale qui écrit, et pense, de plus en plus en anglais.
Reste-t-il des penseurs ou des écoles de pensée qui influencent encore les sciences dans le monde?
Il n’est pas facile de mesurer la notoriété d’un penseur ou d’une école de pensée. Le bruit médiatique masque souvent la réalité des appropriations au sein des communautés de chercheurs. Cela dit, plusieurs chercheurs en sciences sociales connaissent une vaste réception. Pierre Bourdieu est désormais largement lu et reconnu en Amérique du Nord. L’historien de la culture Roger Chartier, qui enseigne régulièrement dans les universités nord-américaines, est une référence en Europe comme en Amérique latine. Les travaux de Pierre Nora sur les «Lieux de Mémoire» ont suscité des études comparées en Allemagne, en Italie et en Russie. Nous pourrions multiplier les exemples.
La recherche française n’est-elle pas handicapée par un certain nombrilisme?
Le franco-centrisme est moins net que jadis. La plupart des chercheurs en sciences sociales sont intégrés dans des réseaux internationaux, notamment à l’échelle européenne. Je vous donne quelques exemples. L’histoire comparée s’est développée, notamment, chez les contemporanéistes. Voyez les travaux de Christophe Charle sur l’histoire du théâtre ou sur l’histoire des capitales culturelles. Les chercheurs qui travaillent sur l’Empire colonial français ont intégré les problématiques issues des Colonial et des Post-colonial Studies . De même, les travaux de Raphaëlle Branche ( L’Embuscade de Palestro. Algérie 1956 , Armand Colin, 2010) associent micro-histoire et anthropologie de la violence, et sont proches des recherches issues des Subaltern Studies . Enfin, il resterait à citer les nombreux historiens qui se sont approprié la question du genre ainsi que la World History .
Donc la recherche se métisse, se mondialise…
Certainement. Les financements européens sont plus présents que jadis. Les thèses en cotutelle se sont multipliées. De nombreux jeunes chercheurs travaillent, dans des perspectives plus ou moins comparatistes, sur l’histoire contemporaine des autres pays, notamment européens. La mobilité des doctorants et des chercheurs, notamment à l’échelle européenne, s’est considérablement renforcée. Quelques chercheurs, certes encore peu nombreux, sont désormais en poste dans des universités américaines, britanniques ou suisses.
De manière générale, est-il toujours pertinent, pour un historien, de penser le «génie français» dans le cadre national?
Il y a belle lurette que les historiens ont dépassé l’étude du «génie français»! Le développement de l’histoire économique et sociale, dans le sillage de l’Ecole des Annales, puis de l’histoire culturelle a suscité de profonds infléchissements des problématiques: la compréhension de l’histoire de la société française relève de la logique comparative, à l’échelle des sociétés du monde occidental. Il n’en reste pas moins vrai que l’abandon du cadre national conduirait à des apories, voire à des anachronismes. Le principal enjeu, aujourd’hui, est de construire une écriture de l’histoire qui puisse articuler histoire nationale, histoire comparée et histoire connectée. Le jeu des échelles s’est imposé à la grande majorité de la communauté historienne.
Quel rapport entretient la France avec ses intellectuels?
Les intellectuels conservent une grande place sur la scène médiatique. Ils continuent d’intervenir sur les grandes questions de société, et les élites dirigeantes restent sensibles à leurs prises de position dans la presse écrite. Les grandes revues intellectuelles ( Les Temps modernes, Le Débat, Esprit et Commentaire ) mobilisent les chercheurs en sciences sociales. L’édition en sciences sociales, toujours présente chez les éditeurs commerciaux, reste active, même si les tirages déclinent nettement. La télévision franco-allemande Arte et la radio publique France Culture, dont l’audience demeure forte, jouent un rôle important dans le débat d’idées. Certes, la logique du jeu médiatique et les contraintes de l’audiovisuel contribuent à rendre moins audibles les intellectuels de plume. En revanche, le temps des maîtres à penser est révolu… Faut-il s’en plaindre?
Que fait l’Etat français pour soutenir cette scène intellectuelle?
La politique de la recherche est contrastée, et l’impact des réformes récentes fait l’objet d’évaluations divergentes. Le secteur des SHS (sciences humaines et sociales) et des humanités est loin d’apparaître comme une priorité dans une conjoncture qui privilégie les logiques marchandes et utilitaristes. La politique du CNRS est incertaine, et souvent malthusienne. De grands projets visent à renforcer de grands pôles, dont l’ambition est internationale, mais risquent de laisser de côté les universités et les centres de recherche de taille plus modeste. Quelques disciplines, comme la sociologie et l’histoire, qui relèvent d’une démarche critique, ne sont pas toujours les bienvenues. L’instrumentalisation des SHS par les pouvoirs publics, et notamment de l’histoire, a été une tentation pérenne ces dernières années, au service d’une réécriture du roman national. Les historiens se sont très majoritairement élevés contre cette tendance. La réception très mitigée du projet, porté par Nicolas Sarkozy, d’une Maison de l’Histoire de France, témoigne de cette situation.
Qu’en est-il de la politique culturelle à l’étranger?
Elle est à la croisée des chemins. Les enjeux du Soft Power nécessitent un volontarisme politique fort, et l’engagement de tous les acteurs concernés. La création d’une véritable agence de l’action culturelle extérieure, intitulée l’Institut français, concrétise cette ambition nécessaire. Figurent parmi ses priorités stratégiques, le développement du débat d’idées qui doit permettre de faire entendre des voix françaises au cœur des débats qui parcourent les sociétés civiles étrangères. Un ambitieux programme de promotion des sciences humaines et sociales vise à renforcer les contacts entre le réseau culturel français à l’étranger et les «nouvelles scènes intellectuelles» françaises.
Entrée «Lettres, gens de lettres ou lettrés» (nouvelle édition Actes Sud, coll. Thesaurus)
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Imaginez si vous deviez tourner une scène de sexe et que votre mère était présente sur le plateau.
Il s'avère que la scène, tristement célèbre, du «je suis dedans» à la fin du film était encore plus embarrassante pour les gens DERRIÈRE les caméras, car pour des raisons juridiques , il fallait que la mère de Christopher Mintz-Plasse, alias McLovin, soit sur le plateau lors du tournage de sa toute première scène de sexe car il n'avait que 17 ans.
Jennifer Lawrence continue ses péripéties de « fille cool », comme lorsqu'elle raconte sa toute première scène de sexe avec Chris Pratt, dans une interview à la télé américaine. Elle était tellement nerveuse qu'elle a bu avant d'arriver sur le plateau de tournage. «Je me suis dit : "Oh, je vais me prendre une cuite pour la scène de sexe", parce que c'est stressant et ça fait peur», raconte Jennifer Lawrence. «Et puis vous oubliez que vous êtes au travail et que vous allez être là pendant huit heures. J'avais une gueule de bois terrible quand mon tour est enfin arrivé.»
Le Loup de Wall Street est rempli de moments choquants, mais un instant des coulisses du film a même choqué Leonardo DiCaprio. Lors du tournage de l'une de leurs premières scènes, Margot Robbie a dit à Leo de «se pousser de sa lumière», avant de le pousser pour le faire sortir de son champ . «J'ai un peu poussé la tête de Leo sur le côté et je lui ai dit qu'il était dans ma lumière», raconte Margot Robbie. «Il n'arrivait pas à croire que je l'ai poussé hors de mon chemin, il m'a dit : "Est-ce que tu viens vraiment de faire ça ?"»
Pendant le tournage d'une scène intime pour Échange standard , Ryan Reynolds fa été tellement déconcerté par Olivia Wilde qu'il a carrément oublié ce qu'il était en train de faire . «Dans cette scène, elle est assise et je retire son haut et son soutien-gorge, et elle avait des cache-tétons, mais elle avait dessiné d'adorables petits smileys dessus», raconte-t-il . «Et j'ai oublié tout ce que je devais dire. Pas seulement dans ce film, mais dans tous les films que j'ai faits.»
Dans le premier épisode de la quatrième saison, Marnie, incarnée par Allison Williams, se fait lécher l'anus par Desi, joué par Ebon Moss-Bachrach. Allison Williams a essayé de rendre la situation aussi peu gênante que possible pour son partenaire, mais elle a accidentellement fait le contraire pour elle-même . «Je me suis dit, on va faire quelque chose qu'on ne peut pas voir depuis le côté, mais ça sera comme un oreiller quand il mettra sa tête dedans.» Allison Williams a dit : «C'était tellement élaboré... Il y avait une gaine découpée et collée et des serviettes hygiéniques et deux strings bizarres.»
Keira Knightley ne rigole pas avec les scènes de sexe. Apparemment, son garde du corps était présent lors du tournage d'une scène particulièrement intense avec Michael Fassbender, et elle lui a fait savoir qu'il était là . «Avant l'une des scènes, j'ai vraiment dit à Michael : "J'ai un garde du corps à l'extérieur. Tu me touches et il te casse les jambes !"» Elle a ajouté : «Et il était genre : "Keira, tu es attachée à un lit. Tu n'es pas vraiment en position de dire ça." J'ai répondu : "J'imagine que tu as raison."»
Donc, il s'avère que le tournage des films Cinquante nuances était assez embarrassants pour les acteurs. Lors d'une apparition dans Jimmy Kimmel Live , James Dornan raconte que, pendant les scènes de sexe, il devait porter un sac pour dissimuler son pénis afin d'éviter la pénétration . Mais lorsqu'il a examiné le «sac» qu'on lui avait donné d'un peu plus près, il a remarqué l'étiquette «Prisonnier#3» à l'intérieur... ce qui veut dire qu'il avait déjà été utilisé. Heu, non merci.
On s'est déjà tous sentis un peu fatigués au travail, mais sur le plateau
Une MILF mature gangbang en Allemagne
Mettre sa petite amie à quatre pattes
Anales extrêmes dans le jardin

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