Une réalisateur de films fait un interview

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Pierre Salvadori (à gauche) était venu présenter En Liberté! en Corse en 2018 avec son acteur Damien Bonnard N-2b



Sur le tournage de La Petite Bande en septembre 2020, ici à Barchetta Laurent Hérin



Pierre Salvadori (à gauche) était venu présenter En Liberté! en Corse en 2018 avec son acteur Damien Bonnard N-2b



Sur le tournage de La Petite Bande en septembre 2020, ici à Barchetta Laurent Hérin



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Le réalisateur Pierre Salvadori a grandi en Corse, du côté de Santo-Pietro-di-Venaco . C'est tout naturellement qu'il a choisi de situer son dernier film, La Petite Bande, sur son île . Emprunt de ses propres souvenirs, cette grande comédie d'aventure de l'été, distribuée par Gaumont , est attendue sur les écrans le 20 juillet prochain.
Récemment auréolé du prix du public au Festival de la Baule, le film est une plongée en enfance qui permet au spectateur de suivre une bande de cinq copains prêts à tout pour faire sauter l'usine qui pollue leur rivière. Pourtant, tout ne va pas se passer comme prévu... Avant sa sortie en salle, Pierre Salvadori, qui vit à présent du côté d'Oletta, accompagne le film pendant trois jours, pour une série d'avant-premières événements*. L'occasion d'évoquer avec ce membre éminent du Conseil d'administration de la SRF (Société des Réalisateurs de films) ce tournage particulier et l'état actuel du cinéma.
Non, j'avais déjà tourné ici la fin de Comme elle respire (1998). Une vingtaine de minutes se passaient en Corse mais, effectivement, avec La Petite Bande , c'est l'intégralité du film qui se déroule sur l'île. On a utilisé au maximum les décors naturels, principalement en centre Corse et du côté de Sartène. J'avais vraiment envie de tourner tout un film ici, chez moi.
Pour le moment, on est vraiment enchanté. Le film vient d'obtenir le Prix du Public au festival de La Baule et que ce soit à Angers, à Aix ou encore il y a quelques jours à Vélizy, le public est très enthousiaste en sortant de la salle. L'émotion est là semble-t-il et les gens rient beaucoup. Ce n'est pas évident. Dans ta salle de montage, quand tu travailles sur ton film, tu réfléchis comme un cinéphile et tu appréhendes forcément de le présenter à un "vrai" public.
La période est très compliquée. Sortir un film l'été, c'est déjà un pari en soi. Depuis la crise sanitaire, le public tarde à revenir en salle. Donc, oui, ça me fait peur. La Petite Bande , c'est trois ans de travail, trois ans de ma vie. Nous allons faire tout ce qu'on peut avec le distributeur pour accompagner le film mais, vu le sujet, c'est aussi un pari. On croit beaucoup au bouche-à-oreille. Pour le moment, l'accueil de la presse est plutôt bon.
En fait, au début, j'ai juste écrit une lettre aux adhérents de la SRF (Société des Réalisateurs de films). Quelqu'un a décidé de la diffuser sur les réseaux sociaux et elle a commencé à avoir un certain écho. Je reste persuadée que la baisse des entrées n'est pas une fatalité et qu'il faut se battre pour sauver les salles. C'est d'abord à nous, réalisateurs, de lutter contre la passivité de certains. L'état a bien réussi à sauver les librairies, pourquoi pas les cinémas ? On parle de culture, non ? La salle est le dernier espace de liberté, pour nous, réalisateurs...
Je ne sais pas, j'ai eu un sursaut, une prise de conscience sûrement. J'ai compris qu'il fallait s'unir et, par ailleurs continuer à se battre. En espérant des jours meilleurs... Je sais par ailleurs que je n'aurais jamais pu faire un film comme La Petite Bande sur une plateforme.
Le cinéma est mieux géré et, surtout, les investissements sont partagés. Il y a plusieurs financiers, publics comme privés. Ce partage est, pour nous, réalisateurs, l'assurance d'avoir le final cut et, du coup, de proposer un point de vue unique sur une histoire. N'importe quel film tourné pour une plateforme est calibré, il faut absolument accrocher le spectateur dans les cinq premières minutes pour éviter qu'il ne zappe.
Attention, ce n'est pas un film sur l'écologie même si le sujet est très présent. Ce récit est avant tout l'histoire d'un combat. Cette bande de gamins est rattrapée par la beauté de la nature et décide de donner un sens à leur geste, de se construire un idéal. Disons que la nature n'y est pas pour rien mais je vois d'abord le film comme une fable sur la joie et le bonheur d'être ensemble. Cette véritable petite bande apprend à vivre ensemble et à donner du sens à leur acte. Dans le film, il est également question du passage à l'acte et comment on y arrive.
Évidemment. J'ai grandi à Santo-Pietro-di-Venaco avec toute cette puissance de la nature autour de moi. J'allais en forêt, je me baignais dans le Vecchio ou dans la Restonica. J'ai écrit cette histoire avec mes souvenirs d'enfance. J'ai rédigé certains passages en fermant les yeux.
Non. Vraiment pas. Mais à force de décrire les endroits, les paysages que je voulais filmer, à mon producteur, il a fini par dire : mais il y a tout ça en Corse ! Alors, même si les coûts de production sont supérieurs à un tournage sur le continent, on a fait le choix de venir ici. Je n'ai jamais insisté sur le côté "nustrale". J'ai tenu à filmer le territoire sans trop "corsiser" les personnages parce que, oui, je pense que cette aventure pourrait se passer n'importe où, tant que la nature est présente.
C'est la première fois que je dirige des enfants et je peux vous dire que c'est très difficile. Ça demande beaucoup d'énergie. J'ai passé un temps fou à les ramener à la concentration. Mais au final, ça reste une expérience vraiment magnifique.
Oui, il y a beaucoup de moi et de mon enfance ici, sur l'île. J'ai grandi et je suis souvent revenu en Corse mais j'ai aussi beaucoup bougé avec mes parents. Du coup, je pense que je suis vite devenu un enfant solitaire. Un peu comme Aimé. Plus globalement, j'ai mis une part de moi dans chacun d'eux. Quand tu écris, tes personnages se nourrissent de ton vécu. Et puis, d'individus, ils se sont trouvés et sont devenus une troupe, une bande. C'est ce qui m'intéressait.
Oui, cet acte militant m'a énormément marqué même si j'étais tout jeune. Quand le commando s'en est pris au navire italien qui déversait les produits toxiques, je les voyais un peu comme des Robin des bois. Je me souviens très bien qu'avec les copains, on était comme des dingues que ça se passe ici, sur notre île. On en était même un peu fier.
Je connais bien Pierre, nous sommes amis mais nous n'avions jamais travaillé ensemble. J'ai commencé le film avec un autre compositeur et, lui comme moi, nous n'étions pas satisfaits du résultat alors, j'ai alors immédiatement pensé à Pierre.
Ça a été comme une évidence. Il a aidé le film à se faire en apportant quelque chose d'épique dans ses compositions. Il a tout de suite pris au sérieux l'aventure de cette petite bande et sa musique a donné du souffle à l'ensemble. Je suis très content du résultat et très heureux que Pierre m'accompagne sur la tournée.
* La Petite Bande en avant-première, samedi 9 à 21 heures à L'Ellipse d'Ajaccio, dimanche 10 à 20 h 30 au Galaxy de Lecci et lundi 11 à 20 h 30 au Régent de Bastia
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« L’université et ses enseignants ont une responsabilité envers l’histoire » Une interview avec le réalisateur Bertrand Tavernier au sujet de l’actrice Lillian Gish et du réalisateur D.W. Griffith La Bowling Green State University supprime le nom de la célèbre actrice de son cinéma.
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Le réalisateur français Bertrand Tavernier est l’une des personnalités les plus remarquables du cinéma des 45 dernières années. En 2003, nous avions écrit que Tavernier faisait partie d’un groupe distingué de réalisateurs contemporains dont les meilleures œuvres étaient « caractérisées par une certaine complexité morale et émotionnelle, des éléments de critique sociale (et d’autocritique) et une véritable sensibilité esthétique. »
J’avais parlé avec lui au téléphone au sujet de la décision de la Bowling Green State University (Ohio) de supprimer de son cinéma le nom de l’actrice légendaire Lillian Gish en raison de sa participation, en 1915, au film déplorablement raciste Naissance d’une nation de D.W. Griffith. Tavernier fut l’un des signataires d’une pétition contre cet acte de censure.
Tavernier n’est pas seulement un réalisateur et auteur distingué de long-métrages, mais aussi un érudit de l’histoire du cinéma et l’auteur de deux livres à ce sujet, l’ouvrage monumental 50 ans de cinéma américain et une collection remarquable d’interviews avec des réalisateurs et scénaristes américains, Amis américains .
Tavernier a fait ses débuts dans l’industrie du cinéma en qualité de réalisateur assistant de Jean-Pierre Melville dans la production de Léon Morin, prêtre (1961). Plus tard, il travaille comme attaché de presse, notamment pour Jean-Luc Godard, et comme critique de cinéma.
Au cours des années 1970 et au début des années 1980, Tavernier réalise plusieurs drames historiques et psychologiques avec le célèbre acteur Philippe Noiret – L’horloger de Saint-Paul (1974), Que la fête commence (1975), Le juge et l’assassin (1976) et le film peut-être le mieux connu sur le plan international, Coup de torchon (1981), basé sur le roman de Jim Thompson 1275 âmes, qui se déroule en 1938 dans l’ouest de l’Afrique colonisé par la France. Dans ces films, Tavernier a montré son souci pour les laissés-pour-compte et généralement pour le côté « non-officiel » de la vie, y compris ses formes les plus extrêmes.
La mort en direct (1980), un film de science-fiction tourné en Ecosse, avec Romy Schneider, Harvey Keitel et Harry Dean Stanton, est placé dans un futur où la mort de maladie est inhabituelle. Un cadre de télévision sans scrupules organise en cachette le tournage des derniers jours d’une femme pour en faire une émission de télé-réalité, un sujet bien en avance sur son temps.
Tavernier a réalisé l’un des films les plus remarquables jamais créés sur le jazz et ses musiciens, Autour de minuit (1986), avec le saxophoniste ténor Dexter Gordon. Le caractère central fictif se base sur plusieurs personnages tourmentés, y compris les légendes de jazz Lester Young et Bud Powell. Le film a été nommé pour deux prix de l’Académie et en a remporté un, ainsi que de nombreuses autres distinctions.
La vie et rien d’autre (1989) est un film difficile et douloureux sur les suites de la Première Guerre mondiale. A la fin de la guerre, des centaines de milliers de soldats sont toujours portés disparus. Le caractère joué par Philippe Noiret a pour tâche de trouver l’identité des soldats morts. Capitaine Conan (1996) a également la guerre comme sujet : un escadron français composé de personnages désespérés est déployé pendant le Première Guerre mondiale comme partie d’une force d’intervention des alliés contre la Révolution russe.
Faisant appel aussi bien à des professionnels qu’à des habitants locaux sans expérience de l’art dramatique, Ça commence aujourd’hui (1999) est la recréation fictive des expériences d’un instituteur principal dans une ville minière misérable du nord de la France. Susan Allan s’est entretenue, pour le WSWS, avec des parents et des instituteurs qui ont apparu dans ce film inhabituel.
Dans une critique publiée sur le WSWS, nous avons expliqué que Laissez-passer (2002) était une histoire de l’industrie cinématographique française pendant la Deuxième Guerre mondiale, lorsque Paris et la France du nord et de l’ouest étaient occupés par les troupes allemandes. Ses personnages principaux étaient des personnes réelles. Le principale souci du film était de présenter ceux qui faisaient preuve d’intégrité et de courage dans des circonstances terriblement difficiles. Tavernier a dit que le film fut créé comme ‘acte d’amitié’, un hommage à ceux qui, dans l’industrie cinématographique, étaient restées fidèles à elles-mêmes. Et il y règne un esprit chaleureux et généreux (de même qu’une touche étonnamment comique).
Le sort du film Dans la brume électrique (2009) peut aider à expliquer pourquoi les œuvres de Tavernier ne sont pas aussi bien connues aux États-Unis qu’elles devraient l’être. Le film, basé sur un livre de l’auteur de romans policiers James Lee Burke, avec Tommy Lee Jones et John Goodman, retrace l’investigation d’un assassinat dans une Louisiane hantée (littéralement) par la Guerre civile et ses suites. Malheureusement, suite à un différend entre Tavernier et le producteur du film, il existe deux versions du film. La version du réalisateur, d’une durée de 117 minutes, sortit en Europe, alors que la version plus courte, abrégée de 15 minutes, sortit directement sur DVD aux États-Unis. Tavernier m’a assuré que la version européenne est préférable – ce dont je n’ai aucun doute – et que « Tommy Lee Jones et John Goodman sont du même avis ». Sa version est disponible sur le site français d’Amazon.
En 1999, Richard Phillips a réalisé une longue interview circonstanciée avec Tavernier pour le WSWS que je recommande vivement aux lecteurs. Dans une deuxième interview avec Phillips, en 2009, Tavernier a mentionné qu’il avait « admiré ce qu’avait écrit Trotski » et qu’entre 1973 et 1975, il avait été brièvement associé à l’OCI, l’ancienne section française du Comité international de la quatrième internationale.
Comme nous l’avons observé ci-devant, Tavernier est bien informé au sujet du cinéma américain et de plus, dans quelques-unes de ses œuvres, y compris Autour de minuit , Dans la brume électrique ainsi que Mississippi Blues (1983) ̶ un documentaire dans lequel il voyage dans le Mississippi en compagnie de son collègue, le réalisateur Robert Parrish ̶ il a démontré aussi bien sa connaissance de l’histoire américaine qu’une grande sensibilité à la condition des Africains américains et au fléau du racisme.
En 1999, Tavernier a raconté au WSWS les difficultés qu’il avait à trouver le financement pour ses films : Bien qu’Autour de minuit ne fût pas rejeté par le producteur, celui-ci ne trouvait pas de studio. Ils ne voulaient pas d’histoire au sujet du jazz, d’un type noir et en particulier, d’un type noir âgé. »
Lors de cette même conversation, Tavernier parla du défi et du plaisir qu’il avait eu à travailler avec le musicien de jazz expérimenté Dexter Gordon dans la réalisation du film Autour de minuit , musicien souffrant d’un problème d’alcool : « Quand il était ivre, nous ne pouvions pas travailler avec lui, nous arrêtions simplement le tournage. En dépit de ces problèmes, il avait une relation incroyable avec la caméra. C’était comme s’il la sentait, et nous ne faisions jamais plus de trois prises pour une scène. Il avait toujours raison et il avait une qualité que d’autres acteurs n’atteignent parfois qu’en vingt ans. Lorsque le film sortit en Amérique, Marlon Brando envoya une lettre à Dexter, disant que pour la première fois en quinze ans, il avait appris quelque-chose sur l’art dramatique. Dexter m’a lu la lettre au téléphone et dit : ‘avec cela, qui a besoin d’un Oscar ?’ »
Tavernier est certainement quelqu’un avec qui on souhaite discuter de la décision répréhensible de la Bowling Green State University de supprimer le nom de Lillian Gish, tout en gardant ses souvenirs, documents et l’argent qu’elle a légué pour financer une bourse. Tavernier connaît bien sa carrière et celle de son mentor-réalisateur D.W. Griffith.
David Walsh: Quelle fut votre réaction à la décision de supprimer le nom de Lillian Gish du cinéma de la Bowling Green State University ?
Bertrand Tavernier: j’étais très, très choqué quand j’ai appris ce qui s’était passé, parce qu’il me semble qu’il s’agit là d’une capitulation. Prenant cette décision, l’université n’est plus une université. Les enseignants ne sont plus des enseignants. Ils sont là pour nous donner les faits, qu’ils soient à l’aise avec eux ou non, pour nous donner la complexité de la période, et non pas de la période comme elle est vue et remaniée par des gens vivant de nombreuses décennies plus tard, en fonction de ce qu’ils pensent ou de ce que nous pensons aujourd’hui.
Je pense que les universités devraient s’occuper d’écrivains, par exemple, qui soient compliqués, discutables, importants, mais qui écrivent parfois des livres qui soient sujets à caution ou pire. Ils doivent en expliquer le pourquoi et non pas simplement réduire l’œuvre au silence. C’est comme l’adage qui dit qu’il faut tuer le messager lorsque la nouvelle est mauvaise. On n’essaie pas d’apprendre quelle est la nouvelle, ce qui s’est passé en réalité et qui en est responsable, on tue simplement le porteur de la nouvelle. De cette façon on n’aura jamais de problèmes. Mais pas de vie ou d’apprentissage non plus.
Mais supprimer les noms de Lillian et Dorothy Gish – pauvre Dorothy Gish, elle n’avait rien à voir avec Naissance d’une nation !
L'œuvre de D.W. Griffith est un film compliqué, nous devons faire face à sa complexité. C’est un film raciste, sans aucun doute, le point de vue qu’il présente est complètement déformé et loin de la vérité, il est franchement terrible. C’est indéniable. Mais ce n’est pas en supprimant les noms d’acteurs qui ont joué dans ce film qu’on comprend ou s’approche de la période et du film d’une manière utile.
Selon l’université, Lillian Gish était responsable du film. Mais elle était seulement une actrice. Ils doivent pourtant savoir que les acteurs et actrices n’écrivent pas les scénarios, à peu d’exceptions près, ils ne contribuent pas beaucoup au dialogue. Les films sont le médium du réalisateur. Le seul respon
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