Une prof visite son élève
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Publié le
27/11/2017 à 08:55
| Mis à jour le
22/02/2018 à 22:05
Entre prof et élève, le consentement n’existe pas avant 18 ans.
© (MaxxPPP)
Un enseignant de 31 ans est jugé ce lundi en Seine-et-Marne pour avoir entretenu une relation sexuelle avec une jeune fille de 14 ans qui avait été son élève.
L’affaire illustre le débat actuel sur l’âge de consentement minimum à un rapport sexuel , qui sera bientôt créé en France. Lors de la présentation samedi d’un « plan contre les violences sexistes et sexuelles », le président Emmanuel Macron a plaidé pour fixer cet âge à 15 ans .
Macron veut fixer à 15 ans l'âge de consentement sexuel #AFP pic.twitter.com/ZpKwVXerCW
Aujourd’hui, dans le Code pénal, l’atteinte sexuelle, qui recouvre tout acte sexuel entre un adulte et un mineur, est passible de cinq ans d’emprisonnement lorsqu’elle est commise sur un m ineur de moins de 15 ans , une peine pouvant être aggravée lorsque les faits impliquent un adulte ayant autorité comme un parent ou un enseignant .
Ce sera le cas ce lundi devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau, où un professeur de mathématiques comparaîtra pour avoir entretenu pendant plusieurs mois une relation sexuelle avec une collégienne de 14 ans , qui avait été son élève l’an passé.
Une histoire présentée comme « une relation amoureuse » par la jeune fille. Le professeur et l’élève se seraient rapprochés en février dernier, en dialoguant via le réseau social Instagram , et auraient entamé une relation en juin.
« C’est une enfant, une fleur bleue , elle croit au grand amour, il le sait en tant que professeur, il s’est servi de ça pour séduire ma fille » , a déclaré la mère de l’adolescente. « Pour moi, c’est un prédateur sexuel » , a-t-elle ajouté, se disant « très déçue » que l’enquête n’ait pas été approfondie.
L’avocate de l’adolescente, M e Margaux Mazier, a dit regretter qu’il n’y ait pas eu « d’investigation pour savoir si des adultes du collège connaissaient cette situation sans en informer les autorités compétentes, ce qui semble être le cas. » La partie civile demande un supplément d’information , ce qui pourrait conduire au renvoi de l’audience.
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Entre prof et élève, le consentement n’existe pas avant 18 ans.
© (MaxxPPP)
Un enseignant de 31 ans est jugé ce lundi en Seine-et-Marne pour avoir entretenu une relation sexuelle avec une jeune fille de 14 ans qui avait été son élève.
L’affaire illustre le débat actuel sur l’âge de consentement minimum à un rapport sexuel , qui sera bientôt créé en France. Lors de la présentation samedi d’un « plan contre les violences sexistes et sexuelles », le président Emmanuel Macron a plaidé pour fixer cet âge à 15 ans .
Macron veut fixer à 15 ans l'âge de consentement sexuel #AFP pic.twitter.com/ZpKwVXerCW
Aujourd’hui, dans le Code pénal, l’atteinte sexuelle, qui recouvre tout acte sexuel entre un adulte et un mineur, est passible de cinq ans d’emprisonnement lorsqu’elle est commise sur un m ineur de moins de 15 ans , une peine pouvant être aggravée lorsque les faits impliquent un adulte ayant autorité comme un parent ou un enseignant .
Ce sera le cas ce lundi devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau, où un professeur de mathématiques comparaîtra pour avoir entretenu pendant plusieurs mois une relation sexuelle avec une collégienne de 14 ans , qui avait été son élève l’an passé.
Une histoire présentée comme « une relation amoureuse » par la jeune fille. Le professeur et l’élève se seraient rapprochés en février dernier, en dialoguant via le réseau social Instagram , et auraient entamé une relation en juin.
« C’est une enfant, une fleur bleue , elle croit au grand amour, il le sait en tant que professeur, il s’est servi de ça pour séduire ma fille » , a déclaré la mère de l’adolescente. « Pour moi, c’est un prédateur sexuel » , a-t-elle ajouté, se disant « très déçue » que l’enquête n’ait pas été approfondie.
L’avocate de l’adolescente, M e Margaux Mazier, a dit regretter qu’il n’y ait pas eu « d’investigation pour savoir si des adultes du collège connaissaient cette situation sans en informer les autorités compétentes, ce qui semble être le cas. » La partie civile demande un supplément d’information , ce qui pourrait conduire au renvoi de l’audience.
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