Une pipe tout le long

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Une pipe tout le long


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Les expressions françaises décortiquées
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Cette expression est une dĂ©formation rĂ©cente de "faire une pipe", par combinaison avec "tailler une plume" qui a la mĂȘme signification.

Les premiers usages vérifiés de "faire une pipe" ne datent que de la premiÚre moitié du XXe siÚcle, chez les prostituées, l'expression "faire un pompier" étant usuelle auparavant.

Alors pourquoi cette nouvelle expression ?
Au début du XXe siÚcle, les fumeurs du peuple se roulaient leur cigarette, les cigarettes manufacturées apparues à la fin du siÚcle précédent étant réservées aux personnes de la haute société et aux femmes. Ils disaient alors qu'ils "s'en roulaient une" ou "se faisaient une pipe" (si la cigarette s'appelait aussi la 'pipe' en argot, ce serait parce que la quantité de tabac nécessaire pour fabriquer la cigarette était à peu prÚs équivalente à celle utilisée pour une pipe).
De lĂ , il est facile d'imaginer que les dames de petite vertu qui faisaient des pompiers Ă  leurs clients, comparaient leurs gestes Ă  ceux que font les fumeurs d'abord mĂ©ticuleusement avec leurs doigts et puis le long de la cigarette avec leur langue avant d'aboutir Ă  une 'pipe' prĂȘte Ă  ĂȘtre fumĂ©e.

Vu qu'il est question de pipe et de fumĂ©e, on ne peut s'empĂȘcher de lier cette expression avec "avaler la fumĂ©e" qui lui est antĂ©rieure (milieu du XIXe siĂšcle) et qui dĂ©signait une fellation complĂšte, avec avalement du sperme.

Les esprits trÚs curieux se demanderont pourquoi on disait aussi "tailler une plume", expression maintenant oubliée ?
D'aprÚs Cellard et Rey dans leur Dictionnaire du français non conventionnel ( ), cela viendrait du fait qu'autrefois, et c'était une tùche plutÎt réservée aux femmes, avant de tailler au canif les plumes d'oie qui servaient à écrire, il fallait en humecter l'extrémité avec la langue.

Et le 'pompier', alors ? me direz-vous, titillé par votre curiosité insatiable.
La mĂȘme source rappelle qu'autrefois, les pompiers alimentaient leurs lances Ă  incendie en activant Ă  la main les pompes de leurs citernes. Ces mouvements de va-et-vient du piston dans le corps de la pompe, rappellent le fait qu'au cours d'une fellation, l'homme se fait 'pomper' par un autre type de va-et-vient, et le tout mĂ©langĂ© Ă  la similitude entre 'pomper' et 'pompier' aurait fait le reste.

Si, par hasard, le mot 'fellation' vous est inconnu, cliquez ici .
Je prĂ©cise quand mĂȘme tout de suite qu'il ne s'agit aucunement d'une cousine de la fĂ©e Clochette ou de la fĂ©e Romone...

Le souteneur de madame s'appelait Pompée ! Sans vouloir me foutre de Germaine, je trouve que faire des pipes pour entretenir un gars qui s'appelle Pompée, c'est un peu de la provocation.
Martin Rolland - La Rouquine

Comment ça ?
Pas un seul commentaire ?
Debout les gars, réveillez-vous, debout les gars, on va y mettre un coup ...
Pan-Hobbes

J’ai appris par la presse que les tailleuses de pipes de Saint-Claude ont eu une prime de 10 % - DĂ©solĂ©

mmm, j’avais entendu à la radio une toute autre explication. Je sais pas si c’est vrai, mais je la trouve plus drîle :
Ca remonte au XIXĂšme siecle, lorsque les hommes allaient voir les prostituĂ©es, leurs petites affaires se dĂ©roulaient la plupart du temps dans un coin obscur du bordel, ou alors dans une petite ruelle sombre. Pour se mĂ©nager quelque peu, ces dames tentaient de profiter de l’absence de lumiĂšre pour tromper leur client en prĂ©fĂ©rant Ă  la pĂ©nĂ©tration l’usage de leur bouche. Lorsque les clients ne s’étaient rendu compte de rien, vĂ©rifiant le dicton "une muceuse en vaut bien une autre", ces filles de peu de vertu se congratulaient en se disant qu’elles avaient bien "pipĂ©" ces pauvres bougres. Le mot pipe est donc Ă  comprendre ici dans le sens de "piper des dĂ©s", c’est Ă  dire de tricher, tromper. M’expression "faire une pipe" renvoie donc Ă  ces prostituĂ©es peu dĂ©vouĂ©es et trompeuses, et non Ă  la pipe Ă  tabac...
Retenez-en ce que vous voulez, je ne sais moi mĂȘme s’il s’agit de lard ou de cochon, mais je trouve ça plus drĂŽle, non ?

Bonjour et bienvenue Ă  toi que je ne connais pas encore ! Ils Ă©taient bien ignorants ces pauvres mĂąles en mal de coĂŻt, et je te trouve bien acide quand tu traites les dames en question de peu dĂ©vouĂ©es. Il me semble que les hommes appellent cette pratique "une gĂąterie", ce qui me paraĂźt bien exprimer (si j’ose dire) le cadeau qu’ils estiment recevoir quand on la leur prodigue, et qui ne vaut que si le plaisir en est partagĂ©.

Hautement improbable cette explication ! MĂȘme en l’absence totale de lumiĂšre, un homme ne peut ignorer oĂč il met ... les pieds. J’ai beau imaginer, je dirai mĂȘme plus,fantasmer, on ne me fera pas prendre (l’absence d’) une vessie pour une (absence de) lanterne !
Non, ce qui m’interpelle plutĂŽt, c’est le fait que l’on parle de pipe et non de cigarette : une fois celle-lĂ  bien roulĂ©e il me paraĂźt assez naturel de la lĂ©cher soigeusement pour la terminer ; mais lĂ©cher une pipe ? En sucer ou mĂȘme tĂȘter l’extrĂ©mitĂ© peut-ĂȘtre ? En lĂ©cher le tuyau ou pire le fourneau ? Non vraiment, je ne le sens pas.
Je sais qu’en matiĂšre de sexualitĂ© la crĂ©ativitĂ© n’a pas de limites ; alors laissons tailler les plumes, polir le chinois, ou faire des pompiers, mais arrĂȘtons les pipes car je suis allergique Ă  la fumĂ©e.
Quant à savoir si l’explication "c’est du lard ou du cochon", mon opinion est faite : ce n’est pas de l’Art c’est du Cochon.

Amusant "jaipatouvu" la premiÚre chute "je suis allergique à la fumée" si elle est involontaire, puisque "avaler la fumée" signifie tout ingurgiter pour la "pipeuse" ou le "pipeur" selon les goûts.
Tout nouveau touriste sur ce site trĂšs cul-turel et pas mal torchĂ©... j’ai proposĂ© de combler une lacune sur le sujet: Angleterre: "To blow a man". LĂ -bas, elles ou ils ne se contentent pas de rouler Ă  gauche ou de marcher Ă  contrario des non-insulaires, ILS SOUFFLENT! Pierre Perret aurait pu mettre ça dans ses chansons: les "Rosbeefs ils l’ont en ballon plus ou moins dirigeable, comme en 40!
Sans vouloir faire du chauvinisme, on appelle aussi cette gĂąterie, une "trompette de Toulouse" (j’ai oubliĂ© le nom de l’auteur, mais je suis de lĂ -bas) Quant aux cochons, ne pas ignorer que leur zizi, comme leur queue, est en spirale... J’ai vu ça un jour dans une revue "leste" oĂč une dame en taillait une Ă  une usine Ă  jambons pour les besoins des cochons qui lisent ça, et des Ă©diteurs sans scrupules.

On ne dit plus un aveugle, mais un non-voyant
On ne dit plus un sourd, mais un mal-entendant.
Comment appelle-t-on une femme qui refuse de pratiquer un fellation ?
Une non-d’une-pipe !!!!!!!!!!!!!!!!!

Certes certes... pour autant, la notion de plaisir ne devient-elle pas quelque peu secondaire, pour lors que le "cadeau" est tarifé..? Zorro aussi, oui oui...

Bien d’accord avec Momolala, d’oĂč l’intĂ©rĂȘt (avec un ĂȘtre aimĂ©) d’un vibrant 69 !

bien vu l’ami!voici une version que donne "claude Duneton"dans la puce a l’oreille.je cite de mĂ©moire,fin 19em dĂ©but xx siecle quand un bourgeois(nouveau riche)allait dans les tripots pour jouer,souvent aux dĂ©s ,ceux ci perdaient presque tout leur blĂ©s,a cause des dĂ©s pipĂ©s(truquer)a la sortie ils ne restaient presque rien.ont disait alors qu’il c’etaient fait piperQu’a ce faire sucer,pomper etc,car ils n’avaient plus de blĂ© pour monter avec une dame,a dĂ©faut une gaterie faisait l’affaire.salut a tous

Sauf que, dans la version de 2002 de son ouvrage, Duneton, dont beaucoup disent qu’il y a du bon et du nettement plus douteux dans ses explications, passe complùtement cette version sous silence.
Peut-ĂȘtre parce qu’elle est un tantinet capillotractĂ©e et attestĂ©e par rien du tout ?

Je crois surtout qu’on ne l’appelle pas!

Je voudrais qu’on m’aide Ă  comprendre pourquoi les japonais ont associĂ© le nom de Clinton Ă  cette expression.

Ne serait-ce pas lui qui s’est fait prendre la main dans le sac avec sa secrĂ©taire sous son beau bureau ovale (avec Monika qui avale :’-)) ) ?

tout a fait d’accord,votre mĂ©moire est tres bonne,car c’est la version la plus vraisemblabe et logique.....un viel amateur de notre belle langue(sans jeu de mot)@+ et tres fidĂšle lecteur de claude duneton,alain rey etc etc

Si elles taillaient le pauvre homme, c’était de la bien mauvaise ouvrage. Et s’il en tombait du coup dans les pommes, comment aurait-t-il pu se rendre compte ?

Avant les années 60, les fumeurs devaient se rouler leur cigarette

1860 ? 1960 ?... les premiÚres cigarettes sont fabriquées - semble-t-il - dÚs 1830...

Sans vouloir me foutre de Germaine

My God !

Ma pauvre Germaine, v’la que notre Godemichou adorĂ© parle de toi, que t’es mĂȘme pas au courant. Que c’est pas une vie, que d’ĂȘtre comtesse sur ce meeeerveilleux site. 😄

Comme toujours, Mîssieur Ubbleu semble bien au courant de l’histoire con-temporaine !!!😉

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sucer - littéralement : évacuer par aspiration

presque itraduisible littéralement, le plus proche :
dénuder le fil à quelqu'un



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7 Présence du fumeur de pipe dans la culture
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Articles détaillés : Narguilé et Bang (pipe) .

↑ (en) « History of Missouri Meerschaum Company | The world's oldest and largest manufacturer of corn cob pipes. | Washington, MO » [ archive ] , sur corncobpipe.com (consultĂ© le 30 mars 2016 )

↑ Antoine Suarez, « Les pipes Ă  fumer de style « africain » sous l’ancien rĂ©gime en Guyane française ( XVII e – XVIII e siĂšcles) », Cahiers LandArc , n o 25,‎ fĂ©vrier 2018 , p. 1-12 ( lire en ligne [ archive ] )

↑ Antoine Suarez, La production artisanale des pipes Ă  tabac locales : typologie et Ă©tude socio-culturelle : Contributions Ă  l'Ă©tude de l'ArchĂ©ologie des Plantations en Guyane Française entre les XVIIe et XVIIIe siĂšcles , UniversitĂ© Paris I - PanthĂ©on Sorbonne - M2 ArchĂ©ologie des AmĂ©riques, 2017 ( lire en ligne [ archive ] )

↑ Constantin Parvulesco, Pipes & Tabacs , Herscher, 2003, pages ?? ( ISBN 978-2-7335-0351-5 )

↑ D'aprùs Constantin Parvulesco, Pipes & Tabacs , Herscher, 2003, pages ??

↑ https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2016-06/referentiel_tabac.pdf [ archive ]

↑ Championnat 2005 à Wervicq-Sud [ archive ]

↑ Championnat 2000 à Lille [ archive ]

↑ « Blatter » [ archive ] , sur www.blatterpipes.com (consultĂ© le 8 avril 2016 )







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La pipe est un objet servant principalement à fumer le tabac mais aussi d'autres substances comme le cannabis , l' opium , le crack ou encore de la méthamphétamine .

Elle est en gĂ©nĂ©ral composĂ©e de deux parties principales : le fourneau (qui contient le tabac) et le tuyau (qui sert Ă  aspirer). La pipe est un objet pouvant avoir des formes trĂšs basiques comme trĂšs Ă©voluĂ©es voire artistiques, et peut ĂȘtre fabriquĂ©e de façon industrielle ou de façon artisanale.

Les pipes peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es dans diffĂ©rents matĂ©riaux. La plupart des pipes de nos jours sont faites en bruyĂšre . Par le passĂ©, les pipes en terre ( argile ) Ă©taient les plus utilisĂ©es. Il en existe aussi en Ă©cume de mer , en porcelaine , en Ă©pi de maĂŻs , en Ă©rable , en cerisier , en olivier , en chĂȘne , en calebasse ou encore en bambou . Il existe Ă©galement des pipes en pierre, en verre et en mĂ©tal (notamment pour la consommation de cannabis).

Les tuyaux de pipe peuvent eux aussi ĂȘtre rĂ©alisĂ©s dans diffĂ©rents matĂ©riaux. Traditionnellement, la corne et l' ambre Ă©taient utilisĂ©es. Aujourd'hui dominent diffĂ©rentes matiĂšres, notamment plastiques : Ă©bonite (et son dĂ©rivĂ© le cumberland), bakĂ©lite , acrylique , ultem , tuskanite 
 Les tuyaux de pipe peuvent aussi ĂȘtre faits de bois ou de bambou.

La matiÚre dans laquelle est faite la pipe a une grande influence sur la méthode de fumage et sur le goût de la fumée qui en résulte.

Il est Ă  noter que si fumage est le terme employĂ© par la grande majoritĂ© des fumeurs eux-mĂȘmes, le terme retenu par les dictionnaires pour dĂ©signer l'action de fumer est fumerie . Cependant nous emploierons dans cet article le terme le plus en usage.

La variété de bruyÚre Erica arborea est utilisée pour la fabrication des pipes depuis le milieu du XIX e siÚcle . Elle pousse dans le Bassin méditerranéen .

En France , les grands centres de production de pipes en bruyĂšre sont Saint-Claude et Cogolin .

La plupart des pipes vendues aujourd'hui, qu'elles soient artisanales ou industrielles, sont faites en bruyĂšre, ou plus exactement dans le broussin du rhizome de cette plante, qui constitue un matĂ©riau prĂ©sentant de nombreuses qualitĂ©s. PremiĂšrement, il rĂ©siste trĂšs bien au feu et Ă  la chaleur. DeuxiĂšmement, il possĂšde une grande capacitĂ© d'absorption. Dans la nature, le broussin absorbe de grandes quantitĂ©s d'eau qui alimentent la plante durant les pĂ©riodes sĂšches. De la mĂȘme maniĂšre, il peut absorber le liquide rĂ©sultant de la combustion du tabac pendant le fumage. TroisiĂšmement, c'est un bois agrĂ©able Ă  travailler, qui permet la rĂ©alisation de diverses formes de pipes. Pour la fabrication de la pipe en bruyĂšre, le mĂ©tier de maĂźtre-pipier est Ă  rapprocher de celui de tourneur sur bois ou de sabotier .

Une fois la pipe fabriquée, elle peut subir différentes finitions destinées à embellir son aspect extérieur, comme le sablage (on projette dessus du sable qui crée un relief trÚs esthétique) et le vernissage.

Lors de leur rĂ©colte, les broussins de bruyĂšre sont taillĂ©s de deux façons : en Ă©bauchons et en plateaux. L'Ă©bauchon est issu du cƓur du broussin de bruyĂšre, tandis que le plateau est issu de sa partie extĂ©rieure. Ces parties peuvent toutes deux produire de trĂšs belles pipes, bien que les grands maĂźtres pipiers prĂ©fĂšrent le plateau, rĂ©putĂ© pour son grain trĂšs fin.

Dans l' AntiquitĂ© il existait des sortes de pipes en argile oĂč les anciens fumaient le tussilage .

Du XVII e siĂšcle au XIX e siĂšcle , l'immense majoritĂ© des pipes fumĂ©es en Occident Ă©taient faites d' argile ; en français elles sont appelĂ©es pipes en terre. Elles doivent ĂȘtre fabriquĂ©es avec une argile de haute qualitĂ©, fine et claire que l'on appelle ball clay . Une argile de mauvaise qualitĂ© fera une pipe poreuse qui donnera un goĂ»t dĂ©sagrĂ©able au tabac. L'argile est d'abord roulĂ©e Ă  la main. On place dans le rouleau ainsi obtenu une tige mĂ©tallique (pour faire le futur passage de l'air dans le tuyau). Puis la piĂšce est placĂ©e dans un moule en mĂ©tal et passĂ©e sous une presse servant Ă  former la tĂȘte de la pipe. Celle-ci est ensuite signĂ©e par l'artisan, puis on retire la tige mĂ©tallique prĂ©cautionneusement avant de cuire la pipe dans un four entre 900 °C et 1 100 °C . La pipe cuite est mise Ă  refroidir et l'artisan lui enlĂšve ses dĂ©fauts (coulures d'argile, grains
) en la grattant et en la limant Ă  l'aide d'outils spĂ©cifiques. Il peut aussi alĂ©ser le fourneau. La pipe peut ensuite ĂȘtre Ă©maillĂ©e . Le mĂ©tier de fabricant de pipes en terre est trĂšs proche de celui de potier .

Les grands centres de production des pipes en terre Ă©taient la Hollande (notamment la ville de Gouda ) et la Belgique . En France, elles Ă©taient principalement fabriquĂ©es Ă  Dunkerque , Givet (les pipes Gambier ), Charleville , Saint-Malo , Rouen , Onnaing et Saint-Omer . En Irlande on fabriquait des pipes en terre appelĂ©es dĂčidin .

Si l'argile a l'avantage de ne pas craindre la forte chaleur, elle a le désavantage de chauffer rapidement, ce qui rend les pipes en terre délicates à utiliser. Celui qui fume un peu trop vite se brûle facilement les doigts en tenant sa pipe. De plus, les pipes en terre sont fragiles et n'acceptent aucun choc, ce qui nécessite de les transporter dans des étuis protecteurs. Les pipes en terre sont encore utilisées par quelques aficionados, minoritaires dans le monde des fumeurs de pipe, mais
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