Une petite pipe les mains dans le dos

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Une petite pipe les mains dans le dos
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Publié le 14/08/2010 à 17:19 par leslivresacqt

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leslivresacqt
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les livres Ă  cqt, c'est comme a. christi, mais avec des avions et de l'Ă©rotisme en plus

Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
16.06.2010
DerniĂšre mise Ă  jour :
10.12.2010








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MichĂšle nous rappelle qu’elle doit partir Ă  9 heures pour ĂȘtre Ă  paris vers midi, et commencer la compĂ©tition dans l’aprĂšs midi. AprĂšs l’histoire d’hier Nicole ne veut pas rester toute seule, Eric travaille le samedi. Je dis Ă  MichĂšle que si elle veut je resterais ici, mais elle m’assure qu’on se dĂ©brouillera sur place.
A 9 heures, Nicole, MichĂšle, et moi, direction paris enfin, la rĂ©gion parisienne, le stade se trouve du cote d’Evry, pas loin d’Orly. On arrive Ă  l’hĂŽtel, que la fĂ©dĂ©ration a rĂ©servĂ© pour les compĂ©titeurs, Ă  11 heures et demi. Le gars de l’accueil se dĂ©merde avec un autre compĂ©titeur pour faire un changement de piaule de derniĂšre minute. Il nous attribue une chambre Ă©quipĂ©e d’un lit d’appoint pour Nicole. MichĂšle qui est venue dĂ©jĂ  plusieurs fois, nous emmĂšne dans un restau, pas loin de lĂ  et on se fait une petite bouffe. Sauf MichĂšle, qui en vue de l’épreuve de cet aprĂšs midi se contente d’une salade. Retour dans la piaule aprĂšs le repas, MichĂšle prĂ©pare son sac, et c’est lĂ  que je m’aperçois qu’elle est en fait ceinture noire, deuxiĂšme dan. Elle ne me l’avait jamais prĂ©cisĂ©, en tout cas, ça explique mieux pourquoi elle me fout IPPON si facilement.
L’heure est arrivĂ©e, direction le stade couvert oĂč se dĂ©roule la compĂ©tition, MichĂšle montre patte blanche, nous entrons et nous nous sĂ©parons. MichĂšle file vers les vestiaires pour se changer, je l’embrasse et la rassure :
« Je sais que tu es la plus forte, n’aie pas peur ma chĂ©rie fais toi plaisir, et Ă  nous aussi, avec ta fille on te soutient »
Nicole et moi, nous nous dirigeons vers les tribunes. Les combats se succĂšdent, d’abord les plus jeunes et les plus lĂ©gers, et enfin la catĂ©gorie senior. le premier combat oppose MichĂšle Ă  une femme, qui mesure 8 Ă  10 centimĂštres de plus qu’elle, MichĂšle a du mal Ă  placer ses mains, mais quand elle trouve la solution, çà va trĂšs vite, une planchette japonaise ( TOMOE NAGE ) , avec une projection d’anthologie , et la grande bringue est immĂ©diatement dĂ©clarĂ©e IPPON sans appel. MichĂšle, Nicole et moi on exulte, MichĂšle repart direction les vestiaires, et quelques minutes plus tard nous rejoint sur les gradins. Nous assistons encore Ă  quelques Ă©changes et direction l’hĂŽtel, aujourd’hui c’est fini pour MichĂšle. Demain elle doit assurer le combat qui lui accordera son troisiĂšme dan, et ça elle nous l’avait cachĂ©, cette femme me surprend toujours, Nicole est aussi surprise que moi.
Pour le diner, mĂȘme restau qu’à midi, MichĂšle nous raconte un peu comment se passe la progression dans le judo, je te le dis ce n’est pas simple.
Elle ne veut pas se coucher trop tard, alors Ă  neuf heures on rentre Ă  l’hĂŽtel. MichĂšle monte se coucher, Nicole et moi restons dans le salon au rez-de-chaussĂ©e, oĂč se trouve une tĂ©lĂ©vision. A 23 heures Nicole veut aller se pieuter, je lui dis de se coucher dans le lit avec sa mĂšre, moi je prendrais le lit d’appoint, je lui fais un bisou, et pour me faire chier elle me mord l’oreille.
Vers 1 heure du matin je monte me zoner, une fois dans le lit , il fait trop chaud et je n’arrĂȘte pas de tourner et virer, si bien qu’au bout d’une demi heure, je me lĂšve, j’enfile un short et retourne en bas ou il fait un peu plus frais.
En cette Ă©poque lointaine, la tĂ©lĂ©vision cesse d’émettre quoi que ce soit vers 23 heures. Ce qui fait que dans le salon je ne peux que feuilleter quelques revues qui trainent sur les fauteuils. J’entends la radio du cotĂ© de l’accueil, je me dirige vers le comptoir, Ă  la place du gars qui Ă©tait lĂ  ce matin il y a maintenant une dame, d’une soixantaine d’annĂ©es, aux cheveux abondants et blancs, enchignonnĂ©s trĂšs haut. En me voyant arriver, elle engage la conversation :
« Alors mon garçon, il fait trop chaud pour dormir ? »
J’acquiesce, elle se renseigne ensuite pour savoir dans quelle chambre je suis. Elle me demande alors si je suis le mari de Nicole, la fille de MichĂšle qu’elle connait depuis plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ , puisqu’elle descend ici avec sa gosse Ă  chaque compĂ©tition. Je lui raconte que je suis un copain de la « gosse » venu lĂ  par pure amitiĂ©.
A son air dubitatif je comprends que je ne suis pas vraiment sur de l’avoir convaincu. Je lui demande si elle a des journaux ou des bouquins pour passer le temps, en attendant le sommeil. Elle me dĂ©signe un gros paquet, sur une Ă©tagĂšre basse dans sa loge :
« Tiens venez voir là dedans, si quelque chose peut vous intéresser »
Elle m’ouvre la porte d’accùs à son office.
Pendant que je trie un peu le paquet de bouquins, la dame me demande ce que je fais dans la vie. Apprenant que je suis militaire elle affirme :
« Oh ben les militaires, c’est des petits dĂ©lurĂ©s çà ! Et puis c’est bien musclĂ© de partout normalement »
Comme je lui tourne le dos je n’ai pas vu arriver la main qui accompagnait la fin de sa phrase. Et puis l’aurais-je vu, qu’aurais-je pu y changer ? Toujours est-il que je me retrouve avec une main en exploration derriĂšre ma jambe, trĂšs haut de ma jambe, Ă  tel point mĂȘme que je sens des doigts fouineurs et impatients sur mes bijoux de famille. BientĂŽt les deux joyaux de la couronne, sont en entier dans la main de la dame. Je me suis redressĂ©, mais ça n’empĂȘche la main de s’insĂ©rer un peu plus haut le long de la hampe, ce qui attire de la dame des compliments :
« Eh ben dis donc ça ne met longtemps pour bander ces petites choses la, et puis dure comme du bois en plus hein ! »
Je pivote pour faire face, la dame nullement dĂ©contenancĂ©e par le mouvement, rĂ©introduit sa main, par le dessus du short, Ă©jectĂ©e par le demi-tour. Obligeant de fait, celui-ci (le short) Ă  descendre Ă  hauteur de mes genoux, dĂ©couvrant devant ces yeux le service trois piĂšces en entier, elle s’empresse de glouper le morceau le plus consistant.
La vitesse d’exĂ©cution de la dame est tellement Ă©poustouflante que je n’ai mĂȘme pas eu le temps de lui demander son prĂ©nom, et s’il y a quelque chose sur laquelle je suis trĂšs Ă  cheval c’est les conventions. Et me faire sucer par une dame inconnue m’insupporte totalement :
« Mais comment vous appelez vous madame, si je puis me permettre ? »
La dame trÚs urbaine me renseigne immédiatement :
« Je m’appelle Raymonde, mais tu peux me tutoyer mon petit chĂ©ri »
Et elle reprend immĂ©diatement son Ɠuvre, une de ses mains est en exploration du cotĂ© de mon envers, elle se permet mĂȘme de lĂ©gĂšres caresses lĂ©gĂšrement insinĂ©ratives, ce qui est loin de me dĂ©plaire, tant que c’est une dame qui se le permet. Son autre main flatte les deux bonbonniĂšres, et Ă©videmment toutes ces attentions finissent par aboutir Ă  une explosion. Que Raymonde a senti arriver, et elle a enfoui l’obscur objet du dĂ©sir au plus profond de sa gorge, afin certainement que nulle goutte du prĂ©cieux liquide ne
Quelques annĂ©es plus tard lorsque sortit sur les Ă©crans de France, un film au titre Ă©vocateur de « GORGE PROFONDE » les copains s’étonnaient de m’entendre appeler l’actrice « Raymonde » mais ils ne pouvaient savoir.
Raymonde me rend mes affaires toutes propres et bien nettoyĂ©es, avec son petit mouchoir de dentelle. Elle m’aide mĂȘme Ă  remettre mon short :
« Tu devrais mieux dormir maintenant mon lapin, mais si jamais tu es insomniaque n’hĂ©site pas Ă  revenir me voir »
Je lui fais un bisou, ce qui a l’air de lui faire plaisir :
« Bonsoir Raymonde, je te reverrais peut ĂȘtre au petit dĂ©jeuner ? »
Comme c’est elle qui s’occupe des petits dĂ©jeuners, et qu’elle finit vers neuf heures elle me dit que c’est du domaine du possible.
Je remonte dans la chambre, je me jette sur le lit, je casse la gueule Ă  l’oreiller et en moins de 5 minutes j’en Ă©crase, c’est vrai que sans l’aide de Raymonde j’aurais peut ĂȘtre eu du mal Ă  dormir.
A huit heures du matin, avec Nicole qui me fait des pointes sur le ventre, et sa mÚre qui hurle, en chuchotant :
« Nicole foutez la paix à Thierry sinon je vais me fùcher »
Je viens de comprendre que ma grasse-mat est foutue, je chope Nicole par un pied, et la couche en travers de mon ventre :
« MichĂšle s’il te plait, fous moi une fessĂ©e a ta petite punaise, avant que je le fasse moi-mĂȘme »
MichĂšle s’exĂ©cute, mais en fait de fessĂ©e, elle profite du moment pour nous embrasser tous le deux, moi pour me dire bonjour et sa fille par jeu. Bon puisque je suis rĂ©veille, eh bien allons dĂ©jeuner. Dans la salle du petit dĂ©jeuner en bas, ça sent bon le pain frais et le cafĂ©, nous nous asseyons Ă  table avec MichĂšle, pendant que Nicole va commander les petits dejs. Je profite de ce moment matinal pour cĂąliner un peu MichĂšle, qui n’est pas en reste, et me caresse doucement la cuisse.
C’est la voix de Raymonde amenant les pichets de cafĂ© chaud et de lait, suivie et aidĂ©e de Nicole, portant le plateau du pain, des croissants, et des confitures qui nous fait arrĂȘter nos agaceries :
« Alors MichĂšle te voila revenue, elle s’est bien enjolivĂ©e ta fille depuis la derniĂšre fois que je l’avais vue, et tu sais que j’ai passe une partie de la nuit avec ton fiancĂ©, il est bien gentil ton petit gars la »
dit-elle en nous bisant MichĂšle et moi. Elles s’échangent les derniers potins toutes les deux. Il y a 20 ans que Raymonde est gardienne de nuit dans cet Ă©tablissement, et elle a connue MichĂšle depuis cette Ă©poque la, c’est un peu de la famille quoi ! Et je suis content d’en faire partie. MichĂšle nous apprend qu’aprĂšs son examen de ce matin il faudra l’appeler « SAN DAN ».
Nicole en se marrant demande si sa mĂšre aura un dentier a la place de ses dents, je fais immĂ©diatement remarquer Ă  MichĂšle que sa gosse n’a aucun respect envers sa gĂ©nitrice, et qu’il faut la punir sĂ©vĂšrement, ce que je fais immĂ©diatement en claquant, sous la table, le jambon de Nicole qui Ă©tait Ă  cotĂ© de moi.
La cĂ©rĂ©monie du matin se passe trĂšs bien il y a beaucoup plus de monde que hier, et MichĂšle y est particuliĂšrement honorĂ©e, ne serait ce que parce qu’elle obtient aujourd’hui le plus haut grade fĂ©minin en France. Nicole Ă  chaque fois qu’elle le peut place :
Si bien qu’à midi, Ă  la fin de la cĂ©rĂ©monie, ceux qui ne savent pas que Nicole est la fille de MichĂšle se comptent sur le doigt d’une main.
Pendant que nous rentrons Ă  l’hĂŽtel, je raconte Ă  MichĂšle le comportement de sa fille et ça la fait beaucoup rigoler, parce que dans les vestiaires des copines lui ont dĂ©jĂ  racontĂ© la mĂȘme chose. Nicole boude un peu.
Nous arrivons Ă  SAINT DIZIER vers 18 heures, MichĂšle largue sa gosse devant l’appartement, avec les bagages, Et nous, nous allons au garage garer la voiture. J’ouvre le volet, MichĂšle rentre la voiture, je redescends le volet, de l’intĂ©rieur. Il est Ă  peine claquĂ© que MichĂšle se colle contre mon dos :
« Vous avez 5 secondes pour commencer à me violer sauvagement »
C’est 4 secondes de trop, je la plaque, face au volet, je soulùve sa jupe, et extrait mon outillage d’urgence :
« D’abord le viol de « gentleman » mon amour »
J’écarte sa culotte, et investis son intimitĂ© d’un coup d’un seul. J’étais tellement attendu que l’insertion se passe sans problĂšme, je la boute si sauvagement, que son bassin en heurtant le bois du volet du garage le fait vibrer, produisant un coup de canon Ă  chaque fois. Mais pour autant elle ne demande pas grĂące, suppliant mĂȘme encore plus. Je lui susurre Ă  l’oreille :
« Et maintenant mon amour chérie, le viol de voyou »
Je la saisis par les cheveux, l’oblige Ă  s’agenouiller, et Ă  m’ingurgiter jusqu’au fond de la gorge, Ă  plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’elle s’étouffe. Je la mets ensuite en appui facial sur l’aile de la DS, et j’écarte sans mĂ©nagement, ses petites fesses musclĂ©es, de telle maniĂšre qu’elle comprenne bien, qu’elle va ĂȘtre envahie d’une maniĂšre non conventionnelle. Le jour de notre rencontre, je lui avais dĂ©jĂ  fait le coup, mais d’une maniĂšre polie et soft. LĂ  mes deux pouces la forcent dĂ©jĂ  un peu, avant que de lui enfoncer sans autre prĂ©alable l’objet principal, un cri de surprise, et ensuite des gĂ©missements de plaisir, jusqu’à l’explosion finale.
Nous restons quelques instants comme cela, puis je la libÚre de mon poids, la retourne, et la prends dans mes bras :
« Mais tu es folle quelquefois de me provoquer comme çà, heureusement que je sais que tu pourrais te débarrasser de moi à tout moment sinon, je ne sais pas si je le ferais »
MichĂšle m’embrasse gentiment tout en se dĂ©barrassant de sa culotte tombĂ©e sur ses chevilles :
« Fantasmes vous avez entendu parler de fantasmes, espĂšce de voyou d’opĂ©rette »
Voyou d’opĂ©rette, je suis PiquĂ© au vif :
« Oh madame serait mĂ©contente de mes services, elle aurait peut ĂȘtre voulu des coups en plus, ou alors plusieurs opĂ©rateurs ? »
« Mais non mon bourreau chĂ©ri d’amour, allons vite rejoindre Nicole avant qu’elle ne s’inquiĂšte »
Nicole s’est inquiĂ©tĂ©e dĂšs le dĂ©but, et nous apprend que inquiĂšte de ne pas nous voir tout de suite elle Ă©tait venue Ă  notre rencontre, et en entendant les coups de canon contre la porte, elle avait pris peur, jusqu’à ce qu’elle perçoive un gĂ©missement, qui n’était pas semble t’il de douleur :
« Vraiment maman, je n’aurais jamais cru ça de toi, mais je t’aime quand mĂȘme, parce que je suis sure que c’est l’autre dĂ©bauchĂ© qui vous emmĂšne sur la pente savonneuse du vice »
Putain je suis sans voix, et MichÚle qui répond :
« Oh oui ma chĂ©rie, votre maman est complĂštement pervertie par cet ĂȘtre vicieux, et dissolu »
Puis elles éclatent de rire, à mes dépens bien sur.
Eric en arrivant d’on ne sait oĂč, rĂ©colte une tempĂȘte, qui nous permet Ă  MichĂšle et Ă  moi de nous esbigner tranquillement, pour nous permettre de rester seuls tous les deux. MichĂšle aprĂšs son WE de judo, a besoin de tendresse. Une fois seuls, une longue douche, parsemĂ©e d’instants d’affection touts simples, nous permet de nous gaver d’amour tendre, aprĂšs avoir expĂ©rimentĂ© le cotĂ© noir de la passion.
Nous nous couchons trĂšs tĂŽt, aprĂšs avoir un peu discutĂ©, le sommeil nous gagne. Je me rĂ©veille le premier vers 6 heures du matin, je vais Ă  la cuisine prĂ©parer le cafĂ©, puis ensuite je m’habille pour aller Ă  la boulangerie chercher du pain et des croissants.
Je suis Ă  peine sorti de chez MichĂšle, que deux gendarmes de l’armĂ©e de l’air, m’abordent :
« Vous ĂȘtes bien le caporal chef CQT »
« Vous allez nous suivre, immédiatement, le colonel commandant la base désire vous voir »
J’essaye de leur expliquer que l’on m’attend, et qu’à la limite je voudrais au moins, prĂ©venir de mon absence. Autant pisser dans un violon, le dernier qui a vu un gendarme dĂ©sobĂ©ir Ă  un ordre est passĂ© sur la guillotine en 1789, et son nom n’est pas passĂ© Ă  la postĂ©ritĂ©. Au moment ou la 4l de la gendarmerie dĂ©marre, Eric sort de la maison et me voit partir, je suis rassurĂ© au moins on saura que je ne me suis pas enfui.
Je suis un peu Ă©tonnĂ© en arrivant dans le bureau du colonel, il n’est pas tout seul. Il y lĂ , outre les deux gendarmes qui m’ont convoyĂ©s, 3 autres hommes, je suis Ă  peine entrĂ© que l’un d’entre eux m’apostrophe :
« Jeune homme, nous aimerions que vous nous racontiez votre soirée de vendredi »
Je me doutais un peu de la teneur de l’entretien, mais pas de l’ampleur que celui ci pourrait avoir. Le colonel tout seul, ou seulement les gendarmes m’aurait suffi. Mais ce mec que je n’ai jamais vu ! Ça ne fait rien, il ne veut pas dĂ©voiler ses batteries, alors, je ne me dĂ©monte pas et lui sers le conte de fĂ©e, de la soirĂ©e en boite ennuyeuse, tellement ennuyeuse mĂȘme que nous sommes rentrĂ©s presque immĂ©diatement. L’apostropheur, un grand sec brun au faciĂšs pas marrant, se lĂšve alors :
« Je crois jeune homme, que nous nous sommes mal exprimés, aussi vais je reformuler ma question;
Vendredi soir nous surveillions, avec mon collĂšgue ici prĂ©sent, un individu dangereux qui Ă©tait entrĂ© dans cette boite depuis une dizaine de minutes, lorsque nous vous avons vu arriver et entrer, vos amis d’abord et vous ensuite, exact ? »
« Je note quand mĂȘme monsieur que vous savez un individu dangereux, dans cet Ă©tablissement et malgrĂ© tout, vous laissez des innocents entrer dans le dit Ă©tablissement sans intervenir ! Et en plus, vous me demandez maintenant de vous raconter une histoire dont vous connaissez apparemment les tenants et las aboutissants, si vous avancez masquĂ©, ne vous Ă©tonnez pas si je vous sers de la salade de concombre»
«Commissaire mon subordonnĂ© a raison, si vous voulez savoir quelque chose de prĂ©cis avec ce militaire, alors posez lui une question prĂ©cise sans tergiverser s’il vous plait »
Commissaire peut ĂȘtre le mec, mais mon colonel n’a pas l’air de le porter dans son cƓur. L’autre sentant qu’il n’est pas en terrain conquis lĂąche du lest :
« Ce que je dĂ©sire vraiment savoir, c’est ce qu’a fait l’individu dĂ©fenestrĂ© ce soir lĂ  pour attirer la ire que je devine »
Là maintenant que l’on me parle gentiment, je veux bien expliquer :
« VoilĂ , cet homme a commis la pire erreur de sa vie en pointant son arme sur une jeune fille qui m’est trĂšs chĂšre,
tout en ayant oubliĂ© d’îter la suretĂ© de son arme, et sans avoir armĂ© son PA.
Et la pire de ces trois erreurs, celle qui lui a valu, l’absorption de son bulletin de naissance, Ă  mon avis c’est le canon de son arme sur la tempe de mon amie »
« Qu’est qui vous fait penser que l’homme est mort, la presse n’en a pas parlé ? »
« PremiĂšrement une de ses burnes a explosĂ©, et ça a du le gĂȘner pour nager
DeuxiĂšmement je ne l’ai pas entendu, ni nager, ni crier »
Le colonel se marre discrĂštement, et je vois mĂȘme un lĂ©ger sourire sur la face du commissaire :
« Vous dĂ©fenestrez le bonhomme, d’accord ! Ensuite, pourquoi sortir et vouloir tuer un autre type dans le parking ? »
Faut vraiment que je lui dise tout à ce mec :
« Le patron de la boite, Ă©tait complĂštement affolĂ© parce qu’il savait que le patron de ce type l’attendait sur le parking. Comme il n’y avait qu’une seule voiture inconnue sur le parking c’était simple. Maintenant, j’attire votre attention sur le fait suivant, avec le PA, et Ă  la distance qui me sĂ©parait du gugusse, hors de sa voiture Ă  ce moment lĂ , si je l’avais voulu, je lui mettais une balle dans l’Ɠil gauche et avant qu’il tombe par terre une autre dans l’Ɠil droit. En fait je lui ai donnĂ© des coups de semonce pour savoir s’il Ă©tait armĂ©, comme il ne semblait pas l’ĂȘtre il ne restait qu’à le laisser partir, ce qu’il a fait, sans demander son reste ! »
Le colonel encore une fois intervient :
« Le caporal chef fait partie de l’équipe de tir de la base, et je sais qu’il est trĂšs prĂ©cis, que ce soit au fusil ou au pistolet »
Le commissaire a l’air satisfait de ce qu’il a entendu :
« Une derniÚre question jeune homme, le pistolet, vous en avez fait quoi ensuite ? »
« Je l’ai envoyĂ© rejoindre son propriĂ©taire »
Un des trois personnages, genre toubib de province en plus intellectuel, qui ne s’était pas manifestĂ© jusqu’à maintenant me demande :
«Il est trĂšs important que vous rĂ©pondiez Ă  la question que je vais vous poser maintenant, d’une maniĂšre spontanĂ©e, et sans aucune rĂ©flexion, vous ĂȘtes prĂȘt ? »
Je ne me suis pas trompĂ© en l’assimilant a un toubib, sauf que ça doit en ĂȘtre
Baisant l'amie de sa femme
Les branlettes sont toujours bien
Gorge profonde jusqu'au bout

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