Une pénétration de visite
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Une pénétration de visite
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La stratégie de pénétration permet à l’entreprise d’entrer sur un marché en se donnant toutes les clés pour réussir.
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Pour pénétrer un marché, soit qu’il soit inaccessible soit qu’il soit saturé par l’offre, il faut développer une stratégie de pénétration efficace. La politique de prix doit en être le cœur et s’effectue à l’inverse de la stratégie d’écrémage .
Quand une entreprise développe un nouveau produit, elle doit à tout prix rentabiliser ses investissements par une mise sur le marché réussie . Pour que le produit pénètre efficacement et rapidement le marché visé, opter pour des prix bas est la meilleure solution . Cette politique de prix casse le marché le temps de s’installer durablement dans le segment de vente quitte à être revue à la hausse par la suite, une fois la fidélisation des clients acquise. Cette stratégie ne peut être appliquée qu’après des études de marché poussées et un marketing mix 4P affûté en adéquation avec un business model équilibré.
Dans le secteur ultra concurrentiel et saturé des opérateurs de téléphonie mobile, le lancement de Sosh est un exemple typique de stratégie de pénétration réussie .
En concurrence féroce avec l’opérateur à bas coûts Free, l’opérateur historique Orange (ex France Télécom) lance en 2011 sa filiale Sosh. Il s’agit de casser les prix en limitant au maximum les services additionnels qui sont les plus coûteux pour une entreprise, au premier desquels le service client. Sosh fournit du réseau et de la bande passante, c’est tout. Tous les services supplémentaires sont facturés aux clients.
Orange, propriétaire du réseau télécom français, se permet de vendre à un prix plus bas l’accès au réseau de haute qualité à une clientèle ciblée . Axé sur les jeunes urbains, les millénales et générations y et z, ce cœur de cible ultra-connecté a des besoins en services additionnels moins forts que ses aînés. Sosh mise alors sur l’instauration d’une communauté d’entraide entre les clients de l’opérateur ce qui réduit d’autant plus les coûts induits par des services après-vente et autres.
La campagne de lancement de Sosh a été marquée par un marketing intense et ultra-ciblé ayant bien intégré les codes culturels des générations y et z : logo jeune, couleurs flashy, musique urbaine pop, street-wear… Ce marketing réussi dans les médias classiques (télévision, radio, magazine) s’est accompagné de partenariats avec d’autres marques destinées à ce public jeune.
La rentabilité de Sosh tient dans le volume de ses ventes. De 2011 à 2016, le nombre de clients de Sosh a atteint les 3 millions d’abonnés ! La faible marge obtenue sur chaque client par Sosh est compensée par le très fort volume d’utilisateurs . L’entreprise peut ainsi développer sa gamme de prestations tout en restant fidèle à son modèle économique historique : des prix bas pour des services minimums.
D’abord limitée à la téléphonie, Sosh colle au plus près des attentes de ses clients, friands de fibre, de SMS et de 4G. La gamme des offres Sosh s’étale ainsi de 4.99 euros pour le forfait mensuel de base à 24.99 euros pour le triple play et 29.99 euros pour le quadruple play. Ce sont les offres les plus basses du marché de la téléphonie française avec la qualité Orange garantie.
Les coûts demeurent bas et rentables pour la filiale, car celle-ci dépend des infrastructures de la maison-mère . Il n’y a pas de boutiques physiques, tout se passe en ligne. Cette contrainte du tout numérique qui permet à la stratégie de pénétration de marché d’être transformée en avantage concurrentiel pérenne laisse aussi de côté une importante clientèle potentielle qui a besoin de services plus nombreux et tangibles (boutiques, dépannage, etc.).
Franck Ibled, fondateur de 3 starts-ups, vous partage son expérience : ✔ stratégie et plan d’action ✔ organisation et process ✔ recherche de financement, levée de fonds
« Des conseils aux entrepreneurs par un entrepreneur »
Avec le cas de Sosh, il est évident que l’étude de marché revêt une importance capitale dans la création d’entreprise , le choix de stratégie et le développement de l’activité. En effet, en étudiant attentivement les caractéristiques de la clientèle visée, ses habitudes de consommation, son âge, ses revenus, son mode de vie, etc. l’entreprise a pu se démarquer efficacement de la concurrence en proposant une offre très ajustée aux attentes des consommateurs. C’est l’étude de marché qui a guidé toute la politique commerciale de la marque.
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Parce que la porte est close et qu’on y parle de sexe, les consultations chez un sexologue suscitent parfois des fantasmes . Qu’allait-on entendre dans ces conversations secrètes ? Quelles déviations improbables ? Quels scénarios échevelés ? Rien de tout ça.
Claire, 31 ans, croisée dans la salle d’attente du Dr Gérard Tixier, psychiatre spécialisé en sexologie, pensait, elle aussi, qu’un sexologue était un médecin du plaisir, de la jouissance, du fantasme, une sorte de conseiller particulier. Elle a compris que non. Si elle s’est adressée à un spécialiste, c’est parce qu’elle n’arrivait plus à faire l’amour avec l’homme qu’elle aime, et qu’elle ne peut plus vivre sans faire l’amour. Depuis qu’elle a décidé de se marier et d’avoir des enfants avec Tom, la pénétration est devenue pour elle un vrai supplice , sans cause clinique. Alors, elle cherche des raisons plus profondes.
Dans l’intimité du bureau du Dr Tixier, à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil où il a accepté de nous accueillir, le plus frappant est la détresse. Les patients, en majorité, ont dépassé la quarantaine. Les plus jeunes consultent plutôt en cabinet privé. Les hommes, les femmes, les couples qui viennent ici sont dans une impasse, ils souffrent. Faire l’amour , qui peut paraître si naturel, si évident, ne l’est pas, ou plus, pour eux.
Plusieurs vendredis – jour où il reçoit –, nous les avons écoutés raconter leur désir et leur plaisir perdus. Il est rarement question d’autre chose. Ce n’est pas une consultation de confort, on n’y pratique pas des exercices, on ne compte pas les galipettes. Il y a, chez tous, une nécessité à venir. Dans son petit bureau blanc, le Dr Tixier écoute, prescrit parfois, peut proposer un travail plus long (une sexothérapie) en cabinet privé.
Extraits choisis des petites et grandes misères de la sexualité ordinaire.
Le premier à entrer s'appelle Philippe. Il a 45ans. Il entre parka et sac à dos noirs, s’assied, humble, et s’élance dans un souffle. "Je viens vous voir pour un problème récent de panne sexuelle avec ma compagne, avec qui je vis qui depuis vingt-cinq ans. C’est la première fois. C’est sûrement dû à un état de dépression . Je souhaiterais trouver une solution pour régler ce problème et pour ma cyclothymie, qui brouille ma relation avec mes enfants et ma compagne. Je souhaite ardemment garder leur amour et faire tout ce qui est nécessaire pour me rendre plus rassurant et plus aimant avec eux".
Le médecin prend alors le temps de comprendre :
– "Les pannes, c’est depuis combien de temps ? – Depuis un mois. – Sinon c’est comment, sexuellement, avec votre femme ? – C’est l’harmonie. Je n’ai aucune frustration. Je suis excité par ma femme. Quand il m’arrive de me masturber, c’est en pensant à elle. Je ne suis pas un chaud lapin, mais j’accorde une importance primordiale au sexe. Je suis très tatillon là-dessus. On essaie de pimenter, d’être à l’écoute de l’autre. Je n’arrive pas à compenser ce manque de sexualité par de la tendresse. C’est une langue que je parle mal, et je m’en blâme. – Il s’est passé quelque chose, dernièrement ? – J’ai des problèmes économiques, professionnels, qui me mettent la tête dans le sable et m’assomment".
Philippe souhaite alors "s'en sortir", il fait confiance au Dr Tixier pour la méthode, que ce soit pour les symptômes d'une part et pour le travail de fond, s'il y a, d'autres part. Sa femme est très présente et à l'écoute. Elle lui répète qu'elle sera "toujours là". Il repense alors à un jour où ils ont fait l'amour récemment, dans la salle de bain. "J'ai bandé, je suis arrivé à entrer en elle, mais pas à éjaculer", confie-t-il. Une situation qu'il a mal vécu. "Mon père a eu des problèmes de prostate, j’ai pensé à une maladie", ajoute Philippe.
– "Vous avez dramatisé les choses – Je suis pessimiste de nature"
La semaine suivante, Philippe a entamé une thérapie en consultation privée.
Du rouge bordeaux sur les lèvres, les cheveux lisses, une voix tremble un peu, Brigitte 44 ans dit venir car elle a envie d’en savoir plus sur elle. " Je n’ai pas de sexualité et ça ne me manque pas. Je n’ai aucun désir, pas de besoin. Je suis plus axée sur la tendresse. En fait, j’ai plus d’attirance pour les femmes. Surtout, je veux ne jamais être humiliée. J’ai eu un père violent, qui me frappait et me trouvait tous les défauts. Si je sens la moindre humiliation, je fuis. Les hommes me ramènent à cela", lance-t-elle en préambule, un peu hagarde.
Intrigué, le médecin tente d'en savoir plus :
– "N’y a-t-il pas des partenaires qui vous aient fait changer d’avis ? – Non. Je suis souvent allée avec des hommes âgés. Ce n’était pas sexuel, ni physique. Je voulais une protection, une épaule pour me reposer un peu. – Sexuellement, ils étaient quand même demandeurs ? – Oui. Et ça finit par me lasser. Ils sont obsédés. Si j’ai un souci et qu’ils ne m’écoutent pas, ça m’insupporte. Un jour, un mec m’a dit : “Tu fais un striptease de larmes…” Aujourd’hui, je suis blindée. J’ai toujours eu le sentiment que la tendresse c’était les femmes, et la pénétration, les hommes. – Vous avez eu plusieurs partenaires. Et maintenant ? – Quand j’ai su qu’il y avait Meetic au féminin, je me suis inscrite et j’ai rencontré des femmes pas mal. Je n’ai pas forcément beaucoup de jouissance, je suis un peu frigide sur les bords.
Sauf que, quand on s'absout des injonctions sexistes, on sait que la frigidité n'existe pas. Brigitte poursuit en expliquant que son désir, quand il est présent, se porte plus volontiers sur les femmes et que question plaisir, elle s'est peut-être "trop" masturbée, rendant la pratique moins excitante.
"On ne peut pas dire que vous soyez satisfaite de votre vie sexuelle", rétorque alors le Dr Tixier. Brigitte qui disait jusqu'alors ne pas aimer le sexe, admet qu'elle ressent finalement un manque mais qu'elle s'est mis des barrières. Elle confie alors au médecin souffrir de solitude et pas qu'au niveau sexuel.
La consultation se termine ainsi et le Dr Tixier propose alors à Brigitte de la suivre et de la revoir la semaine prochaine. Elle accepte, avec espoir.
Les cheveux gris peignés en arrière, bijoux en or, en chemise et veste, David, 60 ans, entre et s’assied. "Mon problème, c’est un manque de libido . Je peux rester pendant deux mois sans rien faire. Ça fait plusieurs années que j'enchaîne ces périodes de disette", lance-t-il. Marié depuis 40 ans, et fidèle à sa femme, Diavid vient consulter car, si le sexe ne lui manque pas vraiment, ce n'est pas la même chose pour sa femme.
Le médecin remonte aux sources de cette scission.
– "Quels ont été les premiers signes ? – Ça s’est espacé, tout simplement… J’ai eu de moins en moins de désir. Mais je n’ai jamais dit que ma femme était moins désirable. – Vous vous êtes dit quoi ? – Que ce n’était pas normal. J’avais 45 ans quand ça a commencé. Je pensais que j’étais fatigué, à cause du travail. Je n’ai pas cherché à voir plus loin. – Elle est à bout, votre femme, non ? – Ces derniers temps, oui. Elle est sur les nerfs. – Sans votre femme, vous auriez fait une croix sur votre sexualité ? – Oui."
Le Dr Tixier décide alors de lui prescrire un bilan hormonal (car David souffre de diabète, de cholestérol et d’ hypertension ) et lui propose de revenir avec sa femme, Agnès. Ce qu'il fait la semaine suivante pour une consultation. Unis, ils s’assoient côte à côte, face au docteur. Agnès est une petite femme fine et vive, avec une coupe au carré noire. Le médecin décide alors de questionner la femme de David.
"– Madame, qu’avez-vous constaté ? – J’ai constaté qu’il n’avait jamais envie. Cela fait maintenant bien dix ans. – (Le docteur, à David) Quand avez-vous eu du désir ?"
Agnès éclate de rire. "Il cherche, le pauvre, il est embêté…", lâche-t-elle. Elle admet alors être assez affectée par ce qui se passe. "J’estime qu’on est encore jeunes, et ça fait partie de la vie. On est ensemble pour le pire et le meilleur. Avant, dès qu’il me regardait, ça montait tout de suite", se souvient-elle. Agnès et David se sont connus alors qu'ils avaient 20 ans, et leurs premiers émois étaient assez... explosifs. Il faisaient l'amour jusqu'à 6 ou 7 fois par nuit, puis la fréquence s'est étiolée. Au fil du temps, ils ne couchaient ensemble qu'une fois par semaine, le week-end.
"Aujourd’hui, si je le laisse tranquille, il peut s’en passer. Mais on ne va pas rester comme ça, on n’est pas frère et sœur ! On a 60 ans, il y a des gens de 80 ans qui ont des rapports ! Ça lui fait mal que je le dise. Je le touche dans sa virilité. Une fois qu’on est dans l’acte, il est content, mais je n’ai pas tout le temps envie d’aller le chercher", poursuit alors Agnès.
Sans affirmer que la cause n'est que physiologique, le Dr Tixier explique alors au couple que le taux de testostérone de David est faible, probablement du fait de ses traitements. Et l'envie vient (en partie) des hormones, ceci expliquerait peut-être cela. David accepte alors de suivre une supplémentation en testostérone, pour voir.
"Tu te rends compte qu’on n’a pas eu de rapport depuis deux mois ? J’en parle car c’est un problème. Il faut appuyer là où ça fait mal, sinon tu n’as pas de réaction", lance en partant Agnès. Ils repartent donc avec une ordonnance pour David.
"Les femmes sont souvent les instigatrices des consultations, même si on ne voit d’abord que l’homme", explique le Dr Tixier, après leur départ.
Élégante, vêtue tout de beige, ongles taupe glacé, Anne-Lise*, 63 ans, entre dans le bureau, comme surprise de se trouver là et revigorée par son audace. "C’est une amie qui m’a conseillé de venir vous voir. Sans elle, je serais restée dans mon coin, vu mon âge. J’ai 63 ans. Les seules fois où j’ai connu la jouissance, c’était en me masturbant . Jamais avec un homme. Ce matin, j’ai eu une relation avec mon mari, ça m’excite, mais je n’arrive pas à atteindre l’orgasme . Je ne suis jamais satisfaite", débute-t-elle.
Le Dr Tixier cherche alors le fond du problème :
– "Vous avez du désir ? – Plutôt de l’affection que du désir. Je me suis mariée car mon mari est très tendre, très gentil, très serviable. Il s’imagine qu’il me donne tout à fait satisfaction et je ne veux pas lui faire de la peine. Il est très “ clitoridien ”. Quand j’ai un petit soubresaut, il me dit : “Oh, là tu as beaucoup joui.” Mais il ne se passe rien. Comme dirait Brassens : neuf fois sur dix, la femme s’ennuie en baisant. – Qu’est-ce qui vous décide à venir consulter ? – On ne sait jamais, le miracle ! Je sens que je pourrais arriver à avoir du plaisir. – La pénétration vous en procure ? – Non. Lui, c’est la langue. La pénétration ne l’intéresse pas . Et je ne suis pas trop demandeuse, car je trouve déjà le temps long".
Pourtant son mari semble prendre du plaisir, sans pénétration donc. Elle l'aide parfois à atteindre l'orgasme et elle, reste sur sa faim. Le souci, c'est qu'il est très demandeur et qu'Anne-Lise, sans plaisir, a du mal à suivre. Elle se rappelle alors les prémices de sa vie sexuelle, de sa première fois qui ne s'était pas très bien passé. Puis le Dr Tixier lui propose de tester un traitement, pour redoubler de plaisir. Elle accepte, un peu songeuse. "Ça agit dans les vingt-quatre à quarante-huit heures. Mais il y a quand même quelque chose qui vous freine dans votre vie sexuelle, ce n’est pas uniquement le manque de rencontres", lui explique le médecin.
Anne-Lise ne semble pas d’accord. Et repart ravie du médicament. Rêveuse d’un homme tombé du ciel ?
Le Dr Tixier, en aparté, sourit alors. “Un homme clitoridien”, je ne l’avais jamais entendue celle-là !", souffle-t-il.
Témoignages publiés initialement dans le magazine Marie Claire, en février 2012, réédités en juillet 2020 - Auteure initiale du dossier, Marianne Mairesse.
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Rien que de la médecine et de la biologie, mais sous un autre angle
Vous êtes médecins, étudiants en médecine, ou tout simplement internautes . A ce jour, vous êtes plus de trois millions à avoir visionné les images montrant un homme et une femme en train de faire l’amour dans une machine IRM. Les images anatomiques animées, en noir et blanc, de ce couple avaient été vues par deux millions de personnes sur YouTube en juin 2012. On n’arrête pas le progrès !…
Vidéo uniquement accessible sur YouTube via ce lien
Des chercheurs de l’hôpital universitaire de Groningue (Pays-Bas) avaient demandé à un couple de volontaires de rentrer dans l’étroite machine IRM pour se livrer à un rapport sexuel dans la position du missionnaire. Les nombreux clichés ont été juxtaposés afin de réaliser ce qui apparaît être la première vidéo porno médicale.
L’article relatant les résultats de cette imagerie par réso
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