Une orge métissée

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Une orge métissée

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BIEN MANGER À PARIS #76 — Restaurants, épiceries, cavistes, pâtisseries, bars à cocktails… Notre critique culinaire et notre critique bar distribuent les « T ». Cette semaine au banc d’essai : Manon Fleury au Perchoir Ménilmontant, Sequoia Rooftop Bar, Horizontal et Tamam Kitchen.
Un potager de Manon Fleury au Perchoir.
Photo : PAULINE GOUABLIN pour Télérama
On l’avait appréciée au Mermoz et on se languissait de retrouver cette jeune cheffe en sa demeure. Après deux années mouvementées, pas facile de trouver un restaurant ou de s’installer à Paris… En attendant, Manon Fleury a cédé aux sirènes du pop-up : pendant six mois, elle officie au Perchoir, au sixième étage d’un immeuble, garantissant une vue magnifique sur Paris au soleil couchant. Les temps que cette chronique paraisse, le menu aura avec force évolué, raccourcissant les asperges et les fraises pour les courgettes, les tomas et d’autres fruits rouges. Car les végétaux sont ici dominants, souvent accentués par des céréales variées et des assaisonnements herbacés délicats. Les oignons nouveaux sont offerts grâce au croquant de l’orge perlé et à la suavité de l’huile parfumée au géranium rosat; un condiment de graines de courge épatant réveille le concombre; La lotte se drape dans une feuille de blette pour cuire en douceur et s’oindre d’huile au parfum de feuille de figuier à soucoupe avec une exquise brioche aux blés anciens : faire du goût avec peu, tirer au mieux profit de la saison et du moment, voilà un bon joli credo qui s’applique tous les soirs sur le fil du rasoir.
14, rue Crespin-du-Gast, 11e. du mon oh viens 19h00-22h00 Menu unique 95 €. Bœuf. obligatoire sur leperchoir.fr.
Photo : TheTravelBuds pour Télérama
Situé au pied de l’hôtel Kimpton St Honoré, splendide décor Art Nouveau, avec une façade en métal turquoise, construit en 1917 pour moderniser la Samaritaine de Luxe. Pour accéder au graal, le faut d’abord s’inscrire sur une liste d’attente. On patiente le temps d’une balade dans le quartier, puis, arrivé sur le toit de l’hôtel, on débouche sur un belvédère urbain que surplombe la capitale. La tour Eiffel à l’air d’une fusée prête au décollage, la tour Montparnasse, d’un monolithe noir, et la colonne de la place Vendôme nous fait de l’œil. Une fois assis sur des coussins top confort, entourés de verdure et de miroirs géants reflétant ce décor de dingue, on se dit qu’en plus de s’en prendre plein les mirettes on dégourdirait bien les papilles. Et ça tombe bien : la carte des cocktails comprend de nombreuses recettes sans alcool goûteuses et équilibrées, ainsi que des créations qui vous font décoller, comme ce My Taï (bourbon Woodford, chartreuse jaune, cointreau, sirop d’orgeat, citron vert) qui joue bien ils sont rôle. Les prix sont ceux d’un hôtel de luxe, mais la clientèle n’est pas snob, ni le service. Un petit plaisir d’été. En route et roulez !
27-29, bd des Capucines, 2e. Tlj. 17:00-0:00 (les jours de beau temps). Cocktail 16-21 €, vin au verre 11-14 €.
Avec sa façade bleu paon et son enseigne proclamant « artisan quebaïste » , ce kebab fut la montée, sur les réseaux sociaux, des internautes pointant du doigt la gentrification du centre de Montreuil. Pas de bol : les fondateurs sont tous deux montreuillois de naissance (et fiers de l’être) et se révèlent de vrais passionnés de ce sandwich qui s’acclimate à toutes les contrées. Ici, la viande de veau est marinée par leurs soins, et la broche tourne à l’horizontale. Trois variations sur le même thème kebabien compliquent le choix : Un classique qui a fait ses preuves, avec salade, oignon et choux ; le berlinois, plein de poivron, de carotte, de courgette et d’autres légumes marinés, ainsi qu’une bonne dos de feta émiettee ; ou le kebab de saison (à l’occurrence, estivale, avec tomate, olives et chèvre). Préférez la version avec un pain moelleux artisanal plutôt que la galette — hélas industrielle — et ne pas bouder son plaisir : c’est généreux, salé, grassouillet sans excès et servi avec de très bonnes frites maison. Du joli travail à prix raisonnable.
19 rue de l’Eglise Montreuil. du mon oh sam. 11h30-14h30 et 18h30-22h Formules 11-14 €. Option végé.
Une cuisine ouverte sur une petite salle tout en longueur, des livres de cuisine sur le yaourt ou sur le piment caches sur une étagère, des effluves d’épices chatouillant les narines, et déjà deux tables d’habitués en train de tartiner leur tapenade à la figue : bienvenue dans le royaume de Nurdane Bourcier, globe-croqueuse qu’a traîné ses casseroles du Moyen-Orient en Amazonie. Ses flâneries culinaires sont dirigées dans sa courte carte, créative et métissée. Rafraîchissant, concombre à la myrtille et au sumac ose parer d’une touche de saule à la fraise, tandis que les aubergines se roulent de plaisir dans une farce faite de feta, de pignons de pin et de menthe. Pour continuer, un gigot d’agneau tendrement confit pendant des heures ou un saumon d’Isigny mariné avec lentilles et betteraves font voir la vie en rose. L’abricot poché dans un sirop de verveine s’alanguit sur une tartelette de kadaïf croustillant, réunissant Orient et Occident en une cuillère : une géopoétique de l’assiette sacrément fabriquée, à arroser d’une jolie sélection de quilles nature. Une adresse antideprime où la chaleur humaine le dispute à la qualité des plats !
46 rue Didot, 14e. Du mer. oh sam. 12h00-14h00 et 19h30-22h30. Menus midi 19 €, menus soir 32 €. Réservation conseillée.
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Dans le document Histoire de la gastronomie québécoise : l’émergence d’une identité culinaire
(Page 30-33)



Dans le document Histoire de la gastronomie québécoise : l’émergence d’une identité culinaire
(Page 30-33)





LA RENCONTRE DES CULTURES (Vous êtes ici)



Des durs à cuire



Nulle n’est prophète en son pays







FR

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EN


« Les Amérindiens apprécient tout ce que les Français méprisent et inversement
pour les Français. »86 Voilà qui résume bien la rencontre des deux cultures lorsque les

Yvon Desloges, Op. Cit, À table en Nouvelle-France, p.13-31 et Jean-Marie Francoeur, Genèse de la cuisine
québécoise, Montréal, Fides, 2011, p.215-225

Européens débarquèrent en Amérique. En effet, les traditions culinaires françaises étaient
très anciennes et chaque région était déjà caractérisée par des plats typiques. Mais lorsque
les colons sont arrivés en Nouvelle-France, ils ont dû adapter leurs coutumes aux ressources
alimentaires disponibles. Pendant les premières décennies de la colonie, leur nourriture fut
donc fortement influencée par le climat et les cultures autochtones87. Pour survivre, les
Français ont intégré la courge et la citrouille à leur alimentation. Ils ont eu recours aux
techniques de conservation amérindienne comme le fumage des viandes et des poissons88.
Pendant un certain temps, ils utilisaient même de la farine de maïs, à contrecoeur, pour
pallier au manque de blé. Ils apprirent l'art de transformer la sève en sirop d’érable et
développèrent l’habitude de mélanger du sel à des herbes et à des légumes en prévision des
longs mois d’hiver. Ces herbes salées89

donnaient alors du goût aux aliments. Les premiers
colons ont rapidement assimilé l’essentiel de la cuisine amérindienne pour subsister, mais ne
l’ont pas intégré pour de bon à leurs habitudes culinaires. Ils préféraient de loin perpétuer
leur culture plutôt que de s’associer à celle des « sauvages ». Ils se sont donc appropriés
certains ingrédients autochtones qu’ils apprêtaient à la française, mais lorsque le modèle
culturel français s’est réellement implanté en Nouvelle-France quelques années plus tard, la
plupart des aliments indigènes ont été rejetés.

Dans ses recherches, Michel Lambert a démontré que les Algonquiens ont fait
connaître aux Européens le gibier, les poissons et les fruits de mer, les grenouilles, les
tortues, les escargots et plusieurs légumes comme les têtes-de-violon et les quenouilles,
sans oublier le sirop d’érable, le sirop de bouleau et les petits fruits sauvages. Les Iroquoiens
les ont également initiés à l’usage du maïs, des haricots, des courges, des topinambours et
de l’huile de tournesol90. L’apport culinaire masculin en Nouvelle-France a par ailleurs joué
un rôle important puisque de nombreux jeunes hommes partaient trapper avec les
Amérindiens. Ils accumulaient alors un bagage de connaissances culinaires qu’ils
partageaient ensuite avec leur famille91.

En raison de la forte vague d’immigration française de 1664 à 1674, « on a assisté à
la revanche du goût et des aliments français dans la colonie. »92 L’arrivée massive de colons,

87 Martin Fournier, Jardins et potagers en Nouvelle-France – Joie de vivre et patrimoine culinaire, p.13
88 Ibid, p.14

Michel Lambert, Op.Cit., Histoire de la cuisine familiale du Québec, Vol. I, Ses origines autochtones et
européennes, p.171-172, 221-222

dont les soldats des régiments de Carignan-Sallières, puis les Filles du Roy93, ont permis de
rétablir la suprématie des traditions alimentaires françaises94. La Nouvelle-France était certes
une corne d’abondance, mais ses ressources n’ont servi que de dépannage. Toutefois,
certains produits comme le sucre d’érable ont persisté. Une lettre de la sœur Marie-Andrée
Duplessis datant de 1751, révèle également que les Canadiennes avaient adopté le blé
d’Inde fleuri des Amérindiens, c’est-à-dire du maïs qu’elles faisaient éclater dans la cendre
chaude95 . Le popcorn existait donc bien avant les cinémas ! Quant à l’anguille canadienne,
elle semblait jouir d’une réputation enviable en France grâce aux chroniqueurs qui en
vantaient les qualités96. La morue gaspésienne était également exportée à Paris dès le début
de la colonie97.

En dépit de l’abondance et de la nouveauté, les moeurs alimentaires des Français
n’ont donc pas subi de transformation profonde puisqu’ils ont transplanté leurs cultures et
leur bétail98 en Nouvelle-France. Ils ont introduit sarrasin, seigle, orge, avoine, froment,
vaches et boeufs, porcs, poules, dindes, pigeons, moutons, oie, pois, choux, navets,
oignons, poireaux, oseille, laitue, persil, pommiers, pruniers et poiriers en Amérique99. Il n’y a
que le poisson indigène dont ils se satisfaisaient vraiment en raison du calendrier liturgique.
Cet emprunt renforçait d’ailleurs leur modèle culturel100

. Les échanges se sont donc surtout
faits des Français vers les Amérindiens101. Les Autochtones ont délaissé leurs plats d’écorce
pour les chaudrons de cuivre ou de fer. Ils ont découvert l’eau de vie et commencé à élever
cochons, volaille et bovins. Au début, ils n’appréciaient guère les épices, le sel et les
condiments utilisés par les Européens mais ils les ont progressivement intégrés à leur
cuisine. Le métissage s’est donc manifesté dans un rapport inégal en renforçant le pouvoir
des envahisseurs, ce qui a résulté en une perte culturelle pour les dominés dans un contexte
colonial.

93 La cuisine constitutait une part importante de l’éducation de ces jeunes filles à qui l’on enseignait l’art de vivre et
l’art ménager pour les préparer à être de bonnes mères et de bonnes épouses. Les Filles du Roy, pour la plupart
des orphelines, avaient été envoyées par la France pour se marier, fonder une famille et coloniser le territoire.
94

96 Marc Lafrance et Yvon Desloges, Goûter à l’histoire, p.11
97

Jean-Marie Francoeur, Op.Cit., p.44
98

Marc Lafrance et Yvon Desloges, Op. Cit, p.9
99

100 Yvon Desloges, Op. Cit, À table en Nouvelle-France, p.142
101 Ibid, p.44



Paul-François Sylvestre •
Chroniqueur •
24 avril 2012
Passionné de livres, histoire, culture, voyages...


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À propos
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J’ai visité plusieurs coins de l’Amérique du Nord et de l’Amérique centrale, mais l’Amérique du Sud m’était inconnue jusqu’à mon récent voyage au Pérou, que j’ai effectué sous l’égide de Traditours. Avec seize Québécois j’ai exploré pendant deux semaines l’Amazonie, les Andes et les trésors incas, dont le célèbre Machu Picchu.
Le nom Pérou dérive de Birú, dénomination d’un cacique ou chef de royaume. Les premiers documents historiques présentent diverses graphies: Virú, Perú ou Pirú. Le plus ancien document juridique attestant la dénomination Pérou remonte à 1529.
Et d’où vient l’expression «ce n’est pas le Pérou»? Jadis, le Pérou offrait des réserves immenses d’or, d’argent et de cuivre. Les colons espagnols pillèrent ces réserves jusqu’à ne plus laisser que quelques paillettes d’or dans les ruisseaux.
Aujourd’hui, on emploie cette expression pour désigner qu’un gain n’est pas énorme, en référence à cette époque où le pays était un véritable eldorado.
Il y a trois langues officielles: l’espagnol (80%), le quechua (17%) et l’aymara (3%). L’anglais est souvent appris comme langue seconde à l’école secondaire. Notre guide national, Richar Zuniga, et presque tous les guides locaux s’exprimaient très bien en français; ils avaient tous suivi des cours à l’Alliance française.
Après avoir visité Lima, nous avons mis le cap vers l’Amazonie, région qui représente 60% du territoire péruvien, mais dont la population ne dépasse pas 15%. Dans la forêt amazonienne, certains arbres ont d’immenses racines superficielles (leur profondeur atteint un mètre au maximum). J’ai visité une île aux singes: capucins noirs, capucins blancs (qui sont surtout roux) et singes-araignées.
Le Pérou ne connaît que deux saisons: d’avril à octobre, c’est la saison sèche, suivie de la saison des pluies. À certains endroits, au moment du coucher du soleil, on peut passer de 25°C à 5°C en quelques minutes.
C’est seulement à partir de 4000 m d’altitude qu’on peut voir de la neige. Le Pérou ne connaît pas le ski sur neige, mais à Huacachina, certaines dunes de sable atteignent entre 500 et 1000 m. On y effectue des descentes en ski, sandboard ou dune buggy.
Il existe 3000 sortes de pommes de terre au Pérou. Ce sont les Espagnols qui ont introduit le blé, l’avoine, l’orge, les moutons, les chèvres et les vaches.
Les animaux typiques du Pérou sont le lama, l’alpaga, la vigogne et le guanaco. Les Espagnols appelaient ces animaux «les moutons des Andes». On compte 1,5 million de lamas et trois millions d’alpagas.
Les touristes affluent au Pérou pour voir la Vieille Montagne ou Machu Picchu.
Selon certains historiens, cette cité inca du XVe siècle aurait été une des résidences de l’empereur Pachacutec; pour d’autres, il s’agit d’un sanctuaire religieux. Les deux usages ne s’excluent pas forcément. En revanche, les experts ont écarté l’idée d’un ouvrage militaire.
Oubliée pendant des siècles, cette ville sacrée perchée sur un promontoire rocheux est considérée comme une œuvre maîtresse de l’architecture inca. Elle fut dévoilée au monde par l’archéologue américain Hiram Bingham en 1911.
Depuis 1983, le site figure sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO et est connu sous le nom de Sanctuaire historique de Machu Picchu. On estime que 70% du site est original et que le reste est de la restauration.
Environ 2 500 personnes par jour foulent le sol du Machu Picchu et des experts craignent que le site passe bientôt de la catégorie «patrimoine de l’humanité» à la catégorie «monument en danger».
Cet intense trafic et de récents glissements de terrain incitent les experts de l’UNESCO à recommander un maximum de 800 visiteurs par jour.
À 2430 m d’altitude et au milieu d’une forêt tropicale, Machu Picchu a probablement été la création urbaine la plus stupéfiante de l’Empire inca à son apogée: murailles, terrasses et rampes gigantesques sculptent les escarpements rocheux dont elles paraissent être le prolongement.
Cité à vocation religieuse, Machu Picchu est entourée d’une grande muraille défensive. Les édifices facilement identifiables incluent le Temple du Soleil qui enferme en son centre le Rocher Sacré et l’autel, le Temple de la Lune, le Temple du Condor, le Temple aux Trois Fenêtres, une Roche funéraire, le logement du Grand Prêtre, la Maison des Sacerdoces, le palais d’un personnage important et des terrasses agricoles en escalier.
Le site semble avoir été le centre cérémonial et administratif d’une région assez peuplée.
À l’époque, environ un millier de personnes y habitait et elles devaient recourir à l’aide des cités voisines pour s’approvisionner en produits alimentaires.
La surprenante perfection et la beauté des murs des Machu Picchu, construits de manière à ce que chaque pierre s’emboîte l’une dans l’autre sans ciment, ont donné naissance à de nombreux mythes.
Une légende parle d’une plante magique dissolvant la r
Une belle scène de bondage et de BDSM
Elle écarte pour une bite
Je n'arrive pas à y croire

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