Une nuit entre filles

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Une nuit entre filles
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Attention, escapades exclusivement réservées aux filles ! Pour cette sélection girly , nous avons choisi 6 destinations sur mesure pour une virée entre copines. En bonus, une maison de rêve parfaite pour vous offrir ce break tant attendu avec toutes vos meilleures amies ! Séjour 100 % fashionista ou foodista ? Juste envie de vous retrouver loin du quotidien dans un lieu tranquille pour papoter à l’infini ? A vous de décider !
Au départ, vous aviez bien l’intention d’alterner shopping et visites culturelles… Pourtant, vous risquez bien de ne pas mettre les pieds dans un musée, tant les vitrines de la capitale danoise sont nombreuses et plus tentantes les unes que les autres… Avec une bonne excuse, Strøget, autrement dit l’une des plus longues rues piétonnes du monde : les grands magasins traditionnels (comme Magasin et Illum) succèdent aux boutiques de créateurs et d’artisanat dans un joyeux mélange étourdissant. C’est simple, on ne sait par où commencer !
Juste à côté, changement d’ambiance à Læderstræde au charme tranquille, avec ses jolies boutiques de bijoux, de mode ou de décoration. Si vous aimez chiner, ne manquez pas d’aller faire un tour à Bredgade, bordée de magasins d’antiquités ou au marché aux puces de Ravnsborggade, moins chic mais plus économique. Dans le quartier de Nørrebro, Jægersborggade regorge de brocantes, de magasins de vintage, de cafés branchés et de galeries d’art, l’épicentre du Copenhague bohème cool.
Enfin, si vous tenez absolument à vous cultiver pendant votre séjour, les collections danoises et internationales mode et textile vous attendent au Designmuseum Danmark.
Lézarder sur le sable, faire du surf ou de la voile, se régaler d’excellentes huîtres, la spécialité du coin… « Le Ferret », comme on dit là-bas, a l’esprit côte Ouest, une ambiance bobo-chic qui a tout pour faire craquer les filles. La presqu’île cache de charmants hameaux préservés comme L’Herbe, mais aussi d’immenses plages vivifiantes comme Le Grand Crohot. Là, vous pourrez profiter de l’océan et de la nature à fond : canoë, kitesurf, planche à voile, stand-up paddle ou vélo dans la pinède…
Le Cap-Ferret a l’esprit sportif californien ! Vous pourrez aussi vous amuser à pêcher votre repas. Sinon, allez déguster un plateau de fruits de mer arrosé de vin blanc dans une cabane d’ostréiculteur, face à l’océan. Très connue, l’Île aux Oiseaux est accessible facilement par bateau, mais l’attraction numéro 1 reste la fameuse dune du Pilat, la plus grande dune de sable d’Europe.
Imaginez un paysage de carte postale, situé en partie sur une île du lac de Constance (ici appelé Bodensee), de quoi vous donner des envies d’évasion urgentes ! Montez sur le phare, prenez un bateau ou un ferry pour la ville de Constance, de là vous pourrez admirer des vues spectaculaires sur les vallées voisines et les sommets des Alpes enneigés. Vous pouvez apporter vos vélos ou en louer sur place pour vous balader autour du lac qui s’étend sur 250 kilomètres, quitte à prendre le ferry pour rentrer. Pas question de zapper le parcours dans les arbres du Skywalk Allgäu Naturerlebnispark et s’il vous reste un peu d’énergie, partez en randonnée ou allez faire du ski dans les montagnes suisses/autrichiennes. Elles sont directement accessibles à l’extrémité sud du lac. Après ça, vous aurez bien mérité une pause gourmande dans l’un des restaurants panoramiques qui bordent les rives.
Rien que les stations de métro richement décorées donnent le ton ! La cosmopolite capitale russe est une destination idéale pour les fans de culture. Grâce au mythique théâtre du Bolchoï et à de très nombreux lieux artistiques, la scène moscovite offre quelques uns des meilleurs spectacles de danse, de théâtre, de musique classique et d’opéra au monde. Pour faire votre sélection, renseignez-vous sur la programmation du théâtre d’Art, là où la méthode Actor’s Studio est née, celle du Centre International des Arts de la Scène, du Conservatoire Tchaïkovsky et de sa salle de concerts. La musique live est aussi à l’honneur dans les bars, pubs et clubs partout dans la ville, et gratuitement en plus…
Parmi les sites historiques majeurs, vous devez absolument réserver du temps pour visiter les trois incontournables : le Kremlin, le Musée d’Art Moderne de Moscou (MMOMA) et la Maison Centrale des Artistes (CHA).
Au nord du Portugal, cette superbe région est réputée pour ses caves et ses vignobles, parmi les meilleurs du pays. Avis aux épicuriennes qui savent profiter de la vie : ici, vous pourrez pique-niquer au milieu des vignes en vous régalant de produits du terroir ou déjeuner tranquillement dans un bon restaurant avec vue extraordinaire sur la vallée. De nombreux domaines viticoles ouvrent leurs portes pour des dégustations de vins, parfois accompagnées de repas gastronomiques. L’occasion de découvrir les délicieuses spécialités locales, huile d’olive, fromages et confitures. Au fil de vos explorations, n’oubliez pas de visiter les quatre jolies villes du Douro qui méritent vraiment le détour : Amarante avec son charmant pont en arc et son centre historique piéton, Lamego, Régua et Pinhão.
Cette villa va vraiment couper le souffle de vos copines ! Une superbe piscine extérieure, un jacuzzi et ne parlons pas des terrasses panoramiques, avec vue à la fois sur les montagnes, la vallée et la mer. Le rêve absolu pour s’offrir une parenthèse ensoleillée entre filles. Confortable avec ses 10 couchages, elle possède une cuisine ouverte et une salle à manger. Dans le séjour, les grands canapés invitent à se prélasser pour bavarder tranquillement jusqu’à pas d’heure. Dehors, on se retrouve sur la grande terrasse aménagée, avec chaises longues et barbecue. Pas vraiment de raison de sortir, mais si l’envie vous en prend, la ville n’est qu’à 10 minutes de marche de Peyia, où vous trouverez boulangerie, commerces, restaurants et bars. En moins d’une heure, vous bronzerez sur les plages de Coral Bay et de Corallia. Et pour faire vraiment la fête toute la nuit, rendez-vous à Paphos, à 15 minutes seulement.


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Doctorant à l’université Jean-Moulin-Lyon-3 et juriste en droit des affaires
Ancien député (Génération.s) de la Loire de 2007 à 2022, expert en politique publique sportive
Culture Cinéma Télévision Livres Musiques Arts Scènes
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« Pour certaines, passer une nuit avec une fille, c’est comme avoir le dernier sac à la mode »
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Multiplication de films sur le sujet, coming out de personnalités en série… Les histoires d’amour entre femmes sortent de l’ombre. De quoi donner des idées et parfois déclencher un passage à l’acte.
Les fantasmes sont revenus à la naissance de son deuxième enfant. Aurélie (certains prénoms ont été modifiés) avait 32 ans et « enfin du temps pour cogiter » . Du temps pour aller au cinéma, voir La Vie d’Adèle notamment. Littéraire, née dans une banlieue ouvrière, comme le personnage principal du film, la jeune femme s’est identifiée, troublée par ces scènes de sexe « magnifiques » . A cette période, son attirance pour les filles, qui lui faisait peur au lycée, a commencé à lui paraître « plutôt cool » , «possible à assumer ». Rien de concret au début – une rêverie à ses heures perdues.
Combien sont-elles, ces jeunes – ou moins jeunes – femmes, à avoir été troublées par le film d’Abdellatif Kechiche ? A avoir senti en elles vaciller une certitude, ressurgir un doute ? Il ne s’agit pas que de La Vie d’Adèle : les débats autour du mariage pour tous, la médiatisation d’histoires au féminin (le mannequin Cara Delevingne, l’actrice Ellen Page…) et la multiplication de films sur le sujet (récemment Carol ou Free Love) ont mis en avant des amours jusqu’ici peu montrées.
Bande-annonce de « La Vie d’Adèle »
Myriam, elle, s’est « autorisé ce désir » après avoir lu Mes mauvaises pensées, de Nina Bouraoui (Stock, 2005). En cure de thalassothérapie. « Ma mère m’avait offert un séjour pour mes 40 ans », dit-elle en souriant, cigarette aux lèvres devant La Mutinerie, bar lesbien du 3 e arrondissement parisien. Mariée, mère de deux enfants, proviseure en grande banlieue, elle n’avait « pas vu le temps filer » . Les questionnements du passé ont ressurgi, et Myriam s’est dit « qu’il était possible d’être une femme bien dans sa peau, jolie, tout en étant attirée par des femmes » .
« Ça s’apprend de faire l’amour entre femmes. Les gestes, les attitudes, tout est différent. » Lucile
Depuis, la proviseure a décidé de divorcer. C’est à l’occasion d’un passage à Paris, où elle a rendez-vous avec son avocat, qu’elle franchit la porte de La Mut’, comme disent les deux étudiantes qui lui proposent un billard. Myriam n’a pas encore essayé avec une femme, elle est « work in progress » , répète-t-elle, mais elle déplore déjà la difficulté à trouver des lieux de rencontre pour les femmes de son âge. « C’est une vraie démarche », c onfirme Camille, 37 ans, qui a passé un an « dans le milieu lesbien » : « On se fait rarement draguer par une femme au quotidien, il faut se rendre dans quelques bars, ou sur des sites de rencontre. Ce n’est pas toujours simple. »
Pourtant, le nombre de femmes ayant une expérience sexuelle au moins une fois dans leur vie avec une autre femme ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, près de 7 % des 25-50 ans déclarent avoir essayé, selon l’étude des parcours individuels et conjugaux INED-Insee. Elles étaient 3 % en 1992 et 4 % en 2006. Désormais, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à déclarer avoir couché avec une personne de même sexe, alors que, jusqu’à présent, elles se disaient être seulement « attirées » . Pour Wilfried Rault, sociologue à l’INED, ces pratiques sont à la fois plus nombreuses et plus déclarées – on assume davantage d’en parler. Pour une même raison : l’environnement est « moins hostile à l’homosexualité ».
Camille, longs cheveux blonds sur tenue noire, n’a pas attendu la sortie de La Vie d’Adèle ou de La Belle Saison . Encore moins le coming out bi de people. Il y a vingt ans, alors qu’elle était au lycée, la Bordelaise s’est passionnée pour Orlando , de Virginia Woolf, qui raconte l’histoire d’un jeune lord androgyne s’affranchissant « des barrières du genre » . Un roman paru en… 1928. « Une révélation » , confie Camille, devenue éditrice. Mais sans la « drague offensive » d’une collègue, elle n’aurait jamais imaginé « sauter le pas » .
Lucile ne croit pas plus que la visibilité accrue des amours féminines change grand-chose. Critique de cinéma, elle n’a pas été bouleversée par un film en particulier, « qui aurait tout déclenché » , mais par « une rencontre » , « avec une vraie lesbienne » . La précision a son importance. « Ça s’apprend de faire l’amour entre femmes. Les gestes, les attitudes, tout est différent » , explique la trentenaire. Elle met d’ailleurs en garde : « Les magazines féminins disent qu’il faut avoir couché avec une femme pour ne pas avoir raté sa vie, mais ça relève du fantasme porno, du cliché hétéro. Des gamines peuvent se faire du mal en faisant ça. La sexualité entre filles n’est pas plus douce ou moins intrusive, pas du tout ! » La jeune femme a déjà vécu des expériences avec des femmes hétéros, sous le regard d’hommes excités, et elle conseille de « s’arrêter dès qu’on ne le sent pas. Ça peut être au premier baiser » .
« La relation me donnait une place qui ne me convenait pas. Je n’étais plus la seule à détenir la féminité. J’avais envie d’être la fille, je crois. » Camille, 37 ans
Lucile a vécu une double vie pendant six mois : d’un côté avec son mari, de l’autre avec sa nouvelle compagne, dans deux villes différentes, tous les protagonistes étant au courant. « Ils se sont même rencontrés, raconte-t-elle , ça se passait très bien. » La jeune femme a fini par quitter son amie, a eu un deuxième enfant, mais a compris que, pour elle, « ce n’était pas un fantasme ni pour faire plaisir à quelqu’un » , qu’ « émotionnellement, ça collait des deux côtés » . Elle en a conclu que le terme de « bisexuelle » lui convenait pour définir à la fois ses vies sexuelle et sentimentale. En matière de sexualité, la majorité des psys distinguent les « pratiques » de l’ « orientation » : une femme peut ne se sentir bien qu’avec des hommes, se définir ainsi comme hétérosexuelle, tout en ayant des rapports avec des femmes. Elle peut éprouver des sentiments pour les hommes comme pour les femmes mais décider de n’avoir de relations sexuelles qu’avec les uns ou les autres.
Comme Camille, l’éditrice bordelaise, qui a fini par quitter sa copine de bureau après quelques mois de passion. Le désir s’était asséché, les sentiments n’étaient pas là. « La relation me donnait une place qui ne me convenait pas » , constate-t-elle. Camille n’a eu des relations qu’avec des hommes depuis. « Avec elle, je n’étais plus la seule à détenir la féminité, à apporter ce que j’avais à apporter. J’avais envie d’être la fille, je crois. »
Aurélie, elle, n’a pas vraiment eu le temps d’y réfléchir. Troublée par le film d’Abdellatif Kechiche durant son congé maternité, elle s’est confiée à ses amies, et un soir, dans le taxi du retour, l’une d’elles l’a embrassée. Encore plus bouleversée, elle en a parlé à une collègue au bureau. « Elle hésitait à tromper son mec avec un autre, et moi j’avais décidé que je voulais coucher avec une femme… » , raconte la jeune femme, en rouge à lèvres et chemise sagement boutonnée. A l’époque, l’idée devient une obsession et, avec sa collègue, elles s’engrènent à qui mettra son projet à exécution la première. « Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais quand les vacances sont arrivées, nous nous sommes mises à nous draguer, par textos… C’est devenu torride. » Aurélie en est encore tout étonnée. Au retour des congés, elles louent une chambre d’hôtel et passent une nuit « très romantique » . Mais le lendemain, c’est la douche froide.
Son amante « fait comme si de rien n’était », et Aurélie connaît son « premier chagrin d’amour » , elle qui a rencontré son mari au lycée. « Je n’ai pas été jusqu’à envisager de tout plaquer, mais j’en ai bavé », dit-elle . Aujourd’hui, la jeune femme a « pris du recul » . Elle sait qu’elle peut être attirée par des femmes. Elle reconnaît qu’elle peut être « un peu “control freak” » et qu’elle a « eu besoin de mettre du désordre dans une vie très sage » pour réaliser qu’elle était « sûre de [ses] choix » . Myriam, de son côté, n’est pas repassée à La Mutinerie, mais elle compte bien y retourner.
A 19 ans, la tenniswoman Amélie Mauresmo révèle son homosexualité dans Le Figaro .
I Kissed a Girl , single de Katy Perry.
L’actrice Lindsay Lohan, 22 ans, annonce sa relation avec la DJ Samantha Ronson.
« J’aime les femmes » , déclare l’actrice Amber Heard, devenue depuis la compagne de Johnny Depp.
« La Lesbienne invisible », one-woman-show d’Océanerosemarie , qui se joue pendant trois ans.
La série « Orange is the New Black » aux Etats-Unis.
« La Vie d’Adèle : chapitres 1 et 2 » , d’Abdellatif Kechiche.
Adèle Haenel, lors de sa remise du César du meilleur second rôle, remercie sa compagne – « parce que je l’aime ».
Chaleur humaine , album de Christine and the Queens, qui se définit comme « pansexuelle » .
Delphine Rafferty, 32 ans, mannequin pour la marque Koché
Pendant une soirée de la Fashion Week, une fille mignonne au look super hétéro s’assied à côté de moi et me dit : « Il est joli ton manteau… Givenchy ? » Suivi d’un « toi aussi, t’es jolie ». Elle me fait du rentre dedans comme un mec. On finit par passer la nuit ensemble. Le lendemain, je n’en ai aucun doute : elle ne me rappellera pas, je ne l’intéresse pas réellement, elle ne veut pas sortir avec une fille. D’ailleurs, elle a sûrement un mec. Ce qu’elle voulait, c’est une histoire à raconter à ses copines, ce nouveau statut social un peu coquin… Tout le monde nous a vues partir ensemble.
Une question tourne en boucle dans ma tête : « Si ce soir-là, j’avais porté une grosse chemise à carreaux et un pantalon treillis, tu m’aurais parlé ? » La réponse est non, bien sûr. Se taper une meuf oui, mais pas n’importe laquelle. Il lui fallait une lesbienne fashion, qui rentre dans des canons de mode, avec un physique androgyne et des sapes de marque. Un logo couvert de logos, voilà ce qu’elle voulait.
« Dans tous les castings, je vois des filles qui me ressemblent, des garçons manqués au crâne rasé, soudain devenues des canons de beauté. »
Pour ces filles, ce n’est pas la sexualité avec une autre femme qui les intéresse. Le sexe avec une fille, ce n’est pas une fin mais un moyen. Ce n’est pas une question de désir mais d’image. Passer la nuit avec une fille, c’est comme avoir le dernier sac à la mode. Tu veux surtout que tout le monde sache que tu as réussi à l’avoir.
Comment je le sais ? C’est environ la dixième fois qu’une expérience du genre m’arrive en un an. Un effet de tendance assez hallucinant. La série télé américaine « The L Word » avait glamourisé le phénomène, l’avait rendu moins « ghettoïque ». Mais aujourd’hui, le milieu de la mode s’est soudain accaparé de cette esthétique queer : dans tous les castings, je vois des filles qui me ressemblent, des garçons manqués au crâne rasé, soudain devenues des canons de beauté.
Il y a un peu plus d’un an, j’ai
De la défonce et des gros noirs
Baise langoureuse monde crescendo
Chienne blonde adore se faire enculer

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