Une nuit au bureau

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Une nuit au bureau




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William Thériault La Presse

La police évacue des gens « désespérés » à Laval


Léa Carrier, Frédérik-Xavier Duhamel La Presse

Des réflexes se sont perdus avec la pandémie


Frédérik-Xavier Duhamel La Presse
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Édition du 18 juin 2022,
section ACTUALITÉS , Ă©cran 4

Le temps d’une nuit, La Presse s’est mise dans la peau des voyageurs qui, Ă  moins de 48 heures ouvrables de leur dĂ©part du pays, dĂ©cident d’employer les grands moyens pour faire renouveler leur passeport
On peut observer bon nombre de mines fatiguĂ©es et quelques sourires rĂ©signĂ©s aux abords du bureau des passeports de Saint-Laurent, depuis plusieurs semaines. Ici, des centaines de personnes attendent souvent plus de 40 heures sur leur chaise de camping, sous une couverture ou un impermĂ©able, cafĂ© ou parapluie Ă  la main, dans l’espoir d’obtenir leur passeport.
PrĂšs de 100 personnes patientaient Ă  proximitĂ© du bureau de Service Canada Ă  l’arrivĂ©e de La Presse , jeudi soir vers 21 h. DĂ©jĂ , on pouvait percevoir un singulier mĂ©lange d’irritation et de camaraderie improvisĂ©e.
PrĂ©cisons que ce bureau n’est ouvert que de 8 h 30 Ă  16 h, les jours de semaine. Tous Ă©taient donc prĂȘts Ă  y passer la nuit, adoptant diffĂ©rentes stratĂ©gies. La plupart des voyageurs ont somnolĂ© quelques heures assis sur leur chaise de camping, tandis que certains avaient organisĂ© un relais avec leurs proches pour diviser le temps d’attente. D’autres avaient apportĂ© un chapiteau pour se protĂ©ger des intempĂ©ries, ou sont allĂ©s dormir dans leur voiture pendant que leur conjoint gardait leur place dans la file.
Une mĂšre de trois enfants, assise prĂšs de notre journaliste, a mĂȘme quittĂ© sa chaise entre minuit et 6 h du matin, payant un jeune homme pour qu’il patiente Ă  sa place.
Sur place, la scĂšne est presque surrĂ©aliste : une foule de personnes dont le stress et la fatigue sont bien visibles, installĂ©es dans un campement de fortune. Le tout sans toilettes ni fontaine pour boire de l’eau. Non seulement les gens attendent, mais ils le font Ă  leurs frais : nourriture sur place et journĂ©es de travail manquĂ©es, parfois sans solde. « Le passeport, ce n’est pas un privilĂšge, c’est un droit », dĂ©plorait Axel Lellouche, l’un d’entre eux.
L’écrasante majoritĂ© des personnes sur place avaient entrepris des dĂ©marches dans les derniers mois, pour se faire rĂ©pondre qu’elles devaient se prĂ©senter dans un bureau de Service Canada au maximum 48 heures avant leur dĂ©part.
« Je trouve ça ridicule. » « C’est inconcevable que l’organisation soit aussi mĂ©diocre. » « Une vraie rĂ©publique de bananes. » « Ils nous traitent comme des animaux. » Ce genre de rĂ©pliques a fusĂ© durant toute la nuit.
C’est simple : tous reprochent au gouvernement fĂ©dĂ©ral son manque de prĂ©paration et son incapacitĂ© Ă  mettre en place une solution. L’incomprĂ©hension est gĂ©nĂ©rale quant Ă  la maniĂšre dont les demandes sont traitĂ©es, alors que le problĂšme Ă©tait « prĂ©visible ».
À quel moment sont arrivĂ©s les gens qui occupaient l’avant de la file, durant la nuit de jeudi Ă  vendredi ? Mercredi, Ă  diffĂ©rentes heures de l’aprĂšs-midi ou de la soirĂ©e, rĂ©pondent-ils. Ces personnes ont finalement reçu leur passeport vendredi. En tout, les dĂ©marches en personne peuvent donc s’étaler sur trois jours, alors que Service Canada demande de se prĂ©senter au maximum 48 heures avant son voyage.
Vers minuit, le sommeil a gagnĂ© le petit Ă©cosystĂšme du bureau des passeports. Au petit matin, la plupart des voyageurs dormaient, certains pianotaient sur leur tĂ©lĂ©phone, d’autres discutaient Ă  voix basse. C’est un peu avant le lever du soleil, vers 5 h, que la file a pratiquement doublĂ© de longueur. Elle faisait quelques centaines de mĂštres, s’étalant devant une dizaine de commerces voisins.
Vers 7 h, vendredi matin, rares Ă©taient ceux qui dormaient encore. Le rĂ©veil a donnĂ© lieu Ă  un mĂ©lange de confusion, d’angoisse et de frustration.
À l’extĂ©rieur, Ă  peine quatre ou cinq employĂ©s. Pour poser une question, il faut patienter dans une file diffĂ©rente, sans qu’il y ait aucune indication. Cinquante personnes dont le nom avait Ă©tĂ© notĂ© sur une liste de prioritĂ© vers 14 h jeudi, Ă  l’approche des orages qui ont secouĂ© MontrĂ©al, sont aussi revenues Ă  l’avant de la file. Au total, plus de 250 voyageurs Ă©taient prĂ©sents vendredi matin.
« Nous sommes dĂ©bordĂ©s », est venue annoncer une employĂ©e Ă  l’entrĂ©e du bureau, vers 10 h. « C’était 48 heures, mais on ne pourra pas servir tout le monde. Donc maintenant, c’est seulement 24 heures [avant le dĂ©part du Canada] aujourd’hui. »
Virginie ClĂ©roux, qui Ă©tait arrivĂ©e vers 20 h jeudi soir, devait partir en Floride lundi. Elle a commencĂ© ses dĂ©marches au mois d’avril, mais a Ă©tĂ© obligĂ©e par Service Canada Ă  venir renouveler le passeport de ses trois enfants quelques jours avant son dĂ©part. MalgrĂ© sa patience, elle n’a pas pu passer.
« Je ne sais pas comment on peut obtenir un passeport en ce moment. » Comme plusieurs dizaines de personnes qui se trouvaient derriÚre elle, elle a dû reporter son voyage.
Proportion des demandeurs attendus qui ont entrepris les démarches nécessaires au renouvellement de leurs documents officiels pendant la pandémie
Source : Emploi et Développement social Canada
Des personnes qui campaient devant un bureau de Service Canada Ă  Laval pour renouveler leur passeport ont Ă©tĂ© expulsĂ©es des lieux, vendredi, par la police. Un constat d’infraction a Ă©tĂ© remis. Des gens qui attendaient depuis des heures n’en reviennent pas d’ĂȘtre repartis les mains vides.
Vers 8 h 45, le bureau des passeports fĂ©dĂ©raux situĂ© dans le centre commercial MĂ©ga Centre Notre-Dame, sur l’autoroute Chomedey, a demandĂ© l’assistance du Service de police de Laval (SPL) pour Ă©vacuer les lieux.
La file d’attente faisait le tour du bĂątiment. Or, le bureau n’acceptait que les personnes qui venaient chercher un passeport prĂȘt, celles qui partaient en voyage dans les 24 prochaines heures et celles qui avaient un rendez-vous.
« Les gens Ă©taient agressifs, irrespectueux et coupaient la file », indique l’agente du SPL Erika Landry.
Un constat d’infraction a Ă©tĂ© remis pour flĂąnage. Vers midi, le calme Ă©tait revenu sur les lieux.
Certaines personnes avaient passĂ© deux nuits dehors et bravĂ© l’orage de jeudi soir dans l’espoir de faire renouveler leur passeport. Elles ont dĂ» partir les mains vides. « C’est inconcevable », dĂ©plore Carole Fafard, qui est arrivĂ©e sur les lieux au moment de l’intervention policiĂšre. Elle estime avoir vu « environ huit voitures de police ».
« Il n’y a pas moyen de parler Ă  quelqu’un, pas moyen de poser des questions. Les policiers arrĂȘtaient des gens dĂ©sespĂ©rĂ©s. C’est absolument scandaleux. »
Aline Beaupere n’en revient pas. « Notre billet d’avion est [samedi], et on n’a pas de passeport », dĂ©plore-t-elle la gorge nouĂ©e. « Ma fille, elle pleurait quand je lui ai dit que je n’avais pas son passeport et qu’elle ne pourrait pas voir ses grands-parents. »
L’infirmiĂšre a envoyĂ© une demande le 4 avril pour renouveler le passeport de sa fille en vue d’aller visiter de la famille en France. À ce moment-lĂ , le dĂ©lai indiquĂ© Ă©tait de seulement 20 jours ouvrables, se souvient-elle, mais ne l’a jamais reçu.
M me Beaupere s’est rĂ©solue en dernier recours Ă  rater le travail pour faire la queue au bureau de Service Canada dĂšs 3 h vendredi matin. Des centaines de personnes campaient dĂ©jĂ  devant elle. Elle a dĂ» rebrousser chemin aprĂšs l’intervention des policiers. « J’ai demandĂ© Ă  la police : “Quand est-ce qu’on peut revenir faire la ligne ?” [
], [un agent] a dit : “Non, personne ne fait la ligne, vous revenez Ă  l’ouverture” », raconte-t-elle, choquĂ©e par ce qu’elle a vĂ©cu.
« J’ai appelĂ© [ma dĂ©putĂ©e fĂ©dĂ©rale] MĂ©lanie Joly au moins trois fois Ă  son bureau [vendredi], j’ai envoyĂ© trois courriels dans la semaine, je n’ai pas eu de rĂ©ponse, dĂ©plore-t-elle. On a rappelĂ© encore 400 fois au numĂ©ro du service des passeports, on a parlĂ© Ă  quelqu’un qui nous a dit : “Moi, je ne peux rien faire.” »
À court de solutions, M me Beaupere compte dĂ©placer son billet pour lundi et revenir camper dĂšs que possible devant le bureau fĂ©dĂ©ral. « Personne ne peut rien faire, mais personne ne nous dit quoi faire », laisse-t-elle tomber.
« Ça fait deux ans que les gens n’ont pas voyagĂ© Ă  l’étranger, ils en ont perdu l’habitude. Ce n’est pas tant qu’ils dĂ©cident de partir Ă  la derniĂšre minute, c’est vraiment qu’ils oublient de vĂ©rifier la date d’expiration de leur passeport. »
PropriĂ©taire de l’agence Vacances Le Faubourg, Ă  Boisbriand, Martine Phaneuf raconte qu’une bonne partie de son travail, ces jours-ci, consiste « à rassurer et Ă  rĂ©conforter les clients ».
Qui sont lĂ©gion. Car trouver un vol, une voiture Ă  louer et tout le reste, c’est beaucoup plus compliquĂ© qu’avant la pandĂ©mie. M me Phaneuf dit donc avoir de nombreux nouveaux clients qui, avant la pandĂ©mie, magasinaient eux-mĂȘmes leur voyage et qui trouvent plus simple, dĂ©sormais, de confier cela Ă  une spĂ©cialiste.
Évidemment, sa premiùre question, c’est de savoir si les gens ont un passeport valide.
« MalgrĂ© cela, encore la semaine derniĂšre, j’ai eu des clients qui ont fait la vĂ©rification trois jours avant le dĂ©part et qui ont eu la mauvaise surprise de se retrouver devant un passeport qui n’était plus valide. »
M me Phaneuf souligne que tous ses clients – mĂȘme ceux qui Ă©taient le plus Ă  la derniĂšre minute – ont finalement rĂ©ussi Ă  avoir leur passeport Ă  temps.
Du 1 er avril 2020 au 31 mars 2021, Service Canada indique avoir délivré 363 000 passeports. Du 1 er avril 2021 au 31 mars 2022, ce nombre est passé à 1 273 000 passeports, dont plus de 960 000 ayant été délivrés entre le 1 er septembre 2021 et le 31 mars 2022. Du 1 er avril 2022 au 16 mai 2022, plus de 360 000 passeports ont été délivrés. La prévision totale pour 2022-2023 est de 3,6 millions à 4,3 millions de demandes de passeport.
Au total, 600 employés supplémentaires ont été embauchés pour répondre à la demande.
En dĂ©but de semaine, la ministre fĂ©dĂ©rale Karina Gould a avouĂ© qu’Ottawa aurait aimĂ© mieux planifier la reprise, mais qu’il a Ă©tĂ© surpris par l’ampleur de la demande.
Le fĂ©dĂ©ral recommande aux gens d’envoyer maintenant leur demande de 45 Ă  50 jours à l’avance.
« Le personnel des Centres Service Canada partout au pays fait d’immenses efforts afin de s’assurer que tous ceux qui ont des plans de voyage soient priorisĂ©s et reçoivent leur passeport avant la date du dĂ©part, malgrĂ© l’importante hausse du volume des demandes », a indiquĂ© par courriel Marie Terrien, du bureau des relations avec les mĂ©dias d’Emploi et DĂ©veloppement social Canada.
Jacob Charbonneau, PDG de Vol En Retard, note une augmentation des plaintes liées aux vols annulés, retardés ou perturbés de quelque maniÚre.
« C’est sĂ»r qu’au fur et Ă  mesure qu’il y a de plus en plus de capacitĂ© [
] ça augmente le nombre de problĂ©matiques reliĂ©es aux vols », observe M. Charbonneau, dont l’entreprise aide les clients Ă  obtenir une indemnisation auprĂšs des compagnies aĂ©riennes. « Ces temps-ci, ça double quasiment de mois en mois en termes de nombre de plaintes. »
AĂ©roports de MontrĂ©al (ADM) indique que ses donnĂ©es les plus rĂ©centes montrent une reprise d’environ 72 % du transport de passagers par rapport Ă  2019. « Nous sommes toujours Ă  colliger nos donnĂ©es pour le mois de mai, mais nous pouvons estimer une rĂ©cupĂ©ration Ă  prĂšs de 80 % du trafic », prĂ©cise le porte-parole Eric Forest. L’aĂ©roport Pearson de Toronto n’avait pas donnĂ© suite aux demandes de La Presse au moment de publier.
Mais plus que la simple reprise des voyages aĂ©riens, le manque de personnel et certaines restrictions ont contribuĂ© Ă  cette hausse, d’aprĂšs les intervenants consultĂ©s par La Presse .
« Des problĂšmes de personnel au sein des tiers fournisseurs ont nui aux activitĂ©s des aĂ©roports et des transporteurs aĂ©riens », indique Pascale DĂ©ry, porte-parole d’Air Canada.
« De longues pĂ©riodes de traitement aux aĂ©roports, ainsi que d’autres restrictions ont entraĂźnĂ© le retard de vols et parfois mĂȘme des annulations, lesquels peuvent crĂ©er un effet boule de neige sur nos clients. »
— Pascale DĂ©ry, porte-parole d’Air Canada
Air Transat indique simplement qu’« aucune annulation n’est prĂ©vue en raison d’un manque de personnel ».
« Du cĂŽtĂ© de [l’AĂ©roport international MontrĂ©al-Trudeau (YUL)], les dĂ©lais dus Ă  la pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre se ressentent plus particuliĂšrement lors des pĂ©riodes de pointe », prĂ©cise M. Forest. Mais jusqu’à prĂ©sent, « nos partenaires rĂ©ussissent Ă  limiter les temps d’attente et Ă  limiter les impacts pour les passagers », soutient-il.
PrĂšs de 160 vols ont toutefois Ă©tĂ© annulĂ©s « en plus de nombreux retards » jeudi soir en raison de l’orage qui a touchĂ© la rĂ©gion mĂ©tropolitaine.
Des difficultés rencontrées ailleurs dans le monde
Les aĂ©roports canadiens ne sont pas seuls Ă  Ă©prouver des difficultĂ©s. Aux États-Unis, plus de 1500 vols ont Ă©tĂ© annulĂ©s jeudi, l’une des pires vagues d’annulations jusqu’à prĂ©sent, alors que la haute saison des vacances arrive.
Les aĂ©roports de Gatwick, Ă  Londres, et d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas, ont annoncĂ© vouloir limiter le nombre de vols quotidiens cet Ă©tĂ© pour Ă©viter le chaos des derniĂšres semaines provoquĂ© par les nombreuses annulations de vols et la pĂ©nurie de personnel.
« Au moment oĂč l’on se parle, il serait prĂ©maturĂ© d’envisager cette option », dit toutefois le porte-parole d’ADM. « Nos Ă©quipes Ă©changent quotidiennement avec les transporteurs aĂ©riens et les agences gouvernementales. »
Le retour au travail des employĂ©s non vaccinĂ©s Ă  partir de lundi pourrait attĂ©nuer les problĂšmes que connaissent les plus grandes plaques tournantes du transport aĂ©rien au Canada. Ottawa a annoncĂ© mardi que les employĂ©s fĂ©dĂ©raux n’auraient plus Ă  ĂȘtre entiĂšrement vaccinĂ©s Ă  partir de lundi, levant une obligation imposĂ©e aux compagnies aĂ©riennes, ferroviaires et maritimes en octobre.
— Avec l’Agence France-Presse, La Presse Canadienne et l’Associated Press
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Publié le 18 juil. 2015
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Une nuit sans sommeil peut tomber en pleine semaine de travail. Heureusement, la science vous aide à l’affronter au mieux.

Que ce soit Ă  cause des pleurs du petit dernier des voisins ou d’une soirĂ©e improvisĂ©e qui s’est prolongĂ©e, vous avez passĂ© une nuit blanche. Et vous travaillez le lendemain. Par chance, le New York magazine a dĂ©cidĂ© de vous venir en aide en publiant une sĂ©rie de conseils sous forme de vidĂ©o (en anglais) pour tenir le coup le temps d’une journĂ©e.
Inutile de reprogrammer votre réveil 10 fois de suite. Ces quelques minutes de sommeil supplémentaires ne vont pas vous reposer davantage mais rendre le moment du lever encore plus pénible. Prenez votre courage à deux mains et levez-vous en pensant au café qui vous attend.
Une fois que vous avez rĂ©ussi Ă  vous extraire du lit et Ă  atteindre la cuisine, prenez un petit dĂ©jeuner, mĂȘme si vous n’avez pas faim. Des recherches suggĂšrent que manger au moins une heure aprĂšs le rĂ©veil permet de stimuler nos capacitĂ©s cognitives, rappelle le NY magazine. A Ă©viter : le sucre. Vous risquez d’avoir un coup de barre quelques heures aprĂšs. PrivilĂ©giez les cĂ©rĂ©ales complĂštes et les protĂ©ines.
Si vous buvez du cafĂ©, prenez-en une tasse le matin, une tasse en arrivant au bureau et une tasse aprĂšs le dĂ©jeuner, pas plus, pour ne pas dĂ©passer les doses limites conseillĂ©es. Au lieu de prendre le mĂ©tro pour vous rendre au travail, prenez le vĂ©lo, le bus, le tram ou vos jambes, si le trajet n’est pas trop loin, pour profiter de la lumiĂšre du jour et faire le plein d’énergie.
Une fois au bureau, commencez votre journĂ©e de travail par les tĂąches les plus difficiles car les premiĂšres heures de la journĂ©e sont celles oĂč notre cerveau est le plus alerte. Prenez ensuite un dĂ©jeuner lĂ©ger, sans trop de sucre ni de gras, mais riche en lĂ©gumes et protĂ©ines.
Vous pouvez essayer une recette colombienne qui m’a Ă©tĂ© fortement recommandĂ©e et qui aurait fait ses preuves, le "Caldo de papa", sorte de bouillon de pommes de terre et de coriandre. Faites cuire un kilo de pommes de terre pelĂ©es et coupĂ©es en morceaux dans 10 tasses d’eau. Ajoutez-y une tomate pelĂ©e et sans pĂ©pins, un oignon et un poivron coupĂ©s en morceaux, un peu d’huile, de l’ail et un bouquet de coriandre hachĂ©e finement.
Une fois que les pommes de terre sont cuites, retirez du feu et ajoutez deux Ɠufs Ă  pocher. Attendez quelques minutes et dĂ©gustez immĂ©diatement.
Il ne vous reste qu’à tenir le coup pendant quelques heures de l’aprĂšs-midi. AprĂšs une nuit blanche, le temps de concentration dĂ©passe rarement les 10 minute
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