Une novice du mûr à trou

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Une novice du mûr à trou





août 17, 2022


L'OLIVIER








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Contrairement à la plupart des races d’oliviers présentes en France, est un arbre de grande taille. Pour nos anciens, il fallait le laisser se développer à son aise et la taille se limitait à un éclaircissement qu’on ne faisait qu’à contrecoeur lorsqu’il devenait indispensable. L’huile était le principal revenu financier de la famille, la dimension des olives importait peu. Les maladies étaient subies comme un fléau de Dieu. On considérait comme naturelle une production quasiment inexistante un an sur deux. Certains arbres dépassaient allègrement les quinze mètres de hauteurs et, pour sa récolte, deux hommes y passaient la journée dans des conditions de sécurité qui feraient aujourd’hui les délices d’un juge d’instruction.
De nos jours, l’olive salée est de meilleur rapport que l’huile et donc son calibre est de première importance. Grâce au progrès de la science, l’origine des maladies est mieux connue. L’impacte direct de la taille sur la production de l’arbre et l’alternance de sa fructification ont été étudiés plus objectivement. Chez l’olivier, c’est sur le bois de deux ans qu’apparaissent les fruits. Une taille de fructification réussie sera donc un subtil équilibre entre l’élimination des branches âgées pour favoriser la repousse et la conservation de ces mêmes branches qui porteront les rameaux de l’année suivante.
Enfin, le coût de la main d’oeuvre est devenu tel que l’oléiculteur français doit être autonome s’il veut survivre. Pour toutes ces raisons, la taille en « gobelet » fait aujourd’hui la quasi-unanimité.
Quatre bonnes raisons ont conduit à ce choix de forme :
– Elle permet un meilleur ensoleillement de toutes les parties de l’arbre et son aération. Ce qui ne convient pas à la plupart des parasites et maladies qui préfèrent une atmosphère humide et sombre.
– Elle permet un travaille plus aisé, que se soit pour les traitements sanitaires, la taille ou la récolte.
– Elle permet, en ce qui concerne la masse végétale de l’arbre, de compenser en largeur ce qu’il aura perdu en hauteur.
– Elle permet de rapprocher du tronc toutes les branches fructifères, ce qui a un impacte directe sur le calibre des olives.
La meilleure période pour la taille de l’olivier est la fin de l’hiver, mars ou avril selon l’altitude. Plus tôt, elle poussera l’arbre à accélérer sa mise en végétation et les fragiles pousses nouvelles ne supporteront pas les dernières gelées hivernales. Plus tard, elle constituera un choc pendant cette même phase de pleine végétation. Dans les deux cas, elle constituera une perte d’énergie au moment où l’olivier en a le plus besoin.
Lorsqu’il a contracté le virus de l’oléiculture et qu’il a acquis une oliveraie ou hérité de celle de ses grands-parents, le débutant se retrouve un jour, une tronçonneuse à la main, au pied d’un de ces géants qui pendant des décennies a du lutter seul contre les baragnes (ronces), ++++(genets), ++++ (chênes verts) et autre +++++( chèvrefeuille).
L’écorce, parfois depuis la base jusqu’au plus haut des branches maîtresses part en lambeau et découvre des zones de pourriture souvent assez sévères. L’intérieur de l’arbre est une jungle de branches sèches avec, de-ci de-là un rameau encore vivant mais aux feuilles malades. Près de la base du tronc, quelques branches semblent en meilleure santé et portent même des fruits. L’arbre, à la recherche de la lumière, a poussé de manière déséquilibrée, généralement dans le sens de la pente s’il est planté sur des restanques comme c’est souvent le cas chez nous. Tout autour de lui, une dizaine de rejets, dont certains ont presque la taille d’un arbre adulte, forment une petite forêt.
L’erreur du novice est de penser que ses premières récoltes seront plus abondantes s’il conserve le maximum de branches et qu’il pourra toujours éliminer les plus mauvaises les années suivantes. Ce n’est que plus tard qu’il se rendra compte avec quelle rapidité un olivier bien aéré, dans un sol fertile, produit de grosses branches saines qui porteront de belles grappes de magnifiques olives. A l’opposé, après le passage de certains prétendus experts, ce même olivier, avec son tronc coupé à un mètre de hauteur et sans aucune branche, ressemblera à une borne kilométrique. Comme en toute chose, le juste milieu est le meilleur des choix.
Le premier choix à faire est de décider s’il faut garder l’arbre lui-même ou l’éliminer au profit d’un de ses rejets. Si le tronc a perdu son écorce sur plus d’un tiers de sa circonférence et si la pourriture l’a attaqué gravement, il vaut mieux le couper au pied.
Dans ce cas, le deuxième choix important est celui du rejet à conserver. Selon la taille des rejets, disons moins de 10 cm de diamètre à la base du tronc, il faudra en conserver de 3 à 4, espacés de 2 à 3 mètres, afin de choisir le plus beau quelques années plus tard. A ce moment là et étant donné la dimension qu’atteignent les Cailletiers , nous ne conseillons pas de les conserver tous comme cela se fait souvent en Provence. D’une part, la souche principale sera plus difficile à éliminer et le travail du sol s’en trouvera compliqué ; d’autre part, il sera impossible d’adopter la taille en gobelet qui, disons le encore, est la plus appropriée
Selon la dimension des rejets conservés, une taille de formation devra être effectuée. (Voir chapitre : Taille de formation . L’emplacement de l’heureux élu par rapport aux autres oliviers est d’importance capitale. Il faudra estimer son développement futur afin qu’il ne gène pas ses voisins, qu’il respecte l’alignement général de la plantation et ne complique pas le travail du sol. En quatre années, si la terre est travaillée et fumée correctement, profitant pour lui tout seul d’un vaste réseau de racines bien établi, il devrait donner déjà une belle récolte
Nous avons donc décidé, avec un pincement au coeur, d’éliminer l’olivier principal. L’abattage d’un arbre de 10 mètres de haut est une opération dangereuse qui a coûté la vie à plus d’un oléiculteur. Il ne tombera jamais là où vous l’avez décidé et, s’il ne vous envoie pas à l’hôpital, il endommagera un arbre voisin ou le plus beau rejet que vous vouliez garder. Le mieux est d’abord d’éclaircir l’intérieur de l’olivier avec une scie ou un sécateur puis de débiter une à une les branches maîtresses. Tout cela bien sur, en étant équipé d’un harnais de sécurité. Lorsqu’il ne restera plus qu’un tronc de hauteur raisonnable, il vous suffira de faire une encoche du coté ou vous voulez le voir tomber puis de couper 10 cm plus bas de l’autre coté.
Heureusement, vous n’avez pas été obligé d’en arriver à ces extrémités. Lors du débroussaillage, tel un explorateur devant un temple Maya, vous avez découvert un olivier sain, à l’écorce soudée au tronc et aux branches bien vivantes.
La première opération à faire est donc d’éliminer tous les rejets puis d’éclaircir à la scie et au sécateur tout l’intérieur de l’arbre sans toucher encore aux branches maîtresses. Descendez au sol, reculez-vous et levez les yeux. Vous devriez voir à peu près cela :
Tournez autour et repérez les branches à conserver pour arriver à ceci :
Elles devront être au nombre de 4 à 8 selon la dimension de l’arbre, former un angle qui ne soit pas inférieur à 45 degrés par rapport au tronc et, si possible avoir leur point d’attache légèrement décalé. En effet, cela renforce leur résistance à l’arrachement en cas de coup de vent, de neige abondante ou (on peut rêver) de récolte miraculeuse. De plus, cela facilitera l’escalade lorsque vous n’aurez plus vingt ans. La hauteur de ces charpentières par rapport au sol sera encore un choix délicat qui engagera l’avenir. Trop hautes, elles rendront l’entretien de l’olivier plus difficile.

Trop basses, elles gêneront la circulation entre les arbres et ne favoriseront pas l’ensoleillement et l’aération. Un bon compromis serait une hauteur de 1 à 2 mètres. Si le tronc principal est court et se divise rapidement en plusieurs troncs secondaires, l’entretien du sol près de sa souche par des engins mécaniques sera impossible mais ce sera un plaisir de l’escalader. Encore un choix délicat à faire.Les coupes principales devront être faites légèrement en biseau et si possible face au sud de façon à éviter la stagnation de l’eau et la pourriture.
Après avoir bien peser le pour et le contre, il ne vous reste plus qu’à remonter là haut et commencer la taille. Un point important à respecter scrupuleusement est de toujours faire une entaille sous la branche, à l’endroit de la coupe, pour éviter que la branche n’arrache l’écorce lorsqu’elle tombe.
De temps en temps, et lorsque vous avez un doute, n’hésitez pas à redescendre pour avoir une vue de l’arbre dans son ensemble et ce, depuis plusieurs angles. Lorsque vous êtes satisfait de vous, il vous reste à faire une taille de fructification comme décrite dans le chapitre suivant. Les puristes auront préalablement enduit de mastic cicatrisant les surfaces des différentes coupes.
Naturellement, personne ne vous dressera procès verbal si vous ne taillez pas vos Cailletiers en forme de gobelet. D’autres formes sont possibles et vous voudrez peut être faire vos propres expériences. Mais gardez toujours à l’esprit qu’en matière de taille de formation, vos décisions vous engageront pour de longues années.

La taille en étage :
Un ou plusieurs arbres majestueux autour de votre maison, lui donneront un cachet incomparable et le Cailletier est sans doute le meilleur choix. Deux ou trois étages de branches charpentières est la forme la mieux adaptée et facilitera l’escalade, l’entretien, la récolte et la taille.
La taille en cône :
Elle consiste simplement en un tronc unique sur lequel partent plusieurs étages de branches fructifères. Elle est adaptée à des arbres de petite taille et à la récolte mécanique par vibration du tronc. Elle permet une plus grande densité des arbres à l’hectare. Plusieurs expériences sont en cours dans le département.
Nous l’avons déjà dit, l’olivier fructifie uniquement sur le bois de deux ans, c’est à dire sur les rameaux qui se sont développés le printemps précédent. Le jeu consistera donc à favoriser au maximum cette production de rameau en éliminant les branches qui ont déjà produit mais tout en conservant celles qui produiront ces même rameaux l’année suivante.
La taille devra en outre tenir compte de quatre autres facteurs importants :
– Plus la branche est proche du tronc principal et plus les olives qu’elle produira seront belles et abondantes.
– Plus une branche maîtresse est jeune, plus elle est productive. L’idéal étant une branche de 4 à 5 ans.
– Le Cailletier, tel le saule pleureur, a une tendance naturelle à incliner vers le sol ses branches extérieures. Ces branches, qu’on appelle des « pendoulliers » sont productives mais donnent des olives souvent petites et moins saines si elles sont trop touffues et trop éloignées du tronc.
– Tout comme un alpiniste, l’olivier a une obsession : monter toujours plus haut. Il produit chaque année, le plus près possible de son tronc, des gourmands qui monopolisent une grande partie de la sève. Ces gourmands sont à éliminer mais… constitueront les futures branches maîtresses de remplacement.
Vous vous dites certainement que cette taille de fructification s’apparente de plus en plus à la quadrature du cercle. Soyez fiers d’être paysan car c’est le genre de chose qu’un Enarque serait bien incapable de faire puisque tout n’est qu’une question de décisions qui auront un impact direct sur la récolte de plusieurs années.
Idéalement, voici comment se présente une branche avant la récolte.
Au mois d’avril de l’an I, la branche qui portait les fruits (No 1) devra être coupée sans hésitation puisque sa remplaçante pour l’an II est déjà là (No 2).
La branche No 3 constituera la branche fructifère de l’an III
Pour la branche No 4 qui sera la fructifère de l’an IV, on choisira soit celle qui est sur la branche No3 si nous sommes encore dans la limite d’atteinte des outils, soit celle qui est plus près du tronc si on veut réduire l’envergure de l’arbre.
Dans tous les cas, les branches qui poussent sur la face intérieure seront supprimées.

Certains gourmands bien placés sur les branches maîtresses seront conservé pour former les futures charpentières. Ils ne seront pas taillés l’année suivante (an II), puis seront éclaircis ensuite (an III et an IV) pour enfin remplacer la branche d’origine (an V). Les autres gourmands seront éliminés. Ceux qui auront repoussé durant le printemps et l’été seront à nouveau coupés avant la récolte de l’an II, sauf celui qui remplacera la charpentière voisine.
Dans la mesure du possible, les branches atteintes de maladies tel que le chancre ou la fumagine seront éliminées. Il est bon, après avoir travaillé sur un arbre atteint, de nettoyer ses outils à l’eau de javel ou tout autre désinfectant pour ne pas contaminer les autres oliviers.

Deux autres règles simples sont encore à respecter durant la taille :
– Toujours couper au ras du point de départ de la branche. Ne laissez pas de moignons disgracieux qui émettront tous les ans des rejets inutiles.
– Les branches ne doivent pas se croiser.
Vous pensez en avoir terminé ?
Et bien non ! Il y a encore un facteur qui compliquera votre travail.
Comme déjà dit précédemment, l’olivier, comme la plupart des végétaux, est en permanence à la recherche de la lumière. Toutes les branches qu’il émettra auront tendance à pousser dans sa direction, c’est à dire là où ses voisines ne la gênent pas et de préférence vers le sud. Si vous voulez avoir de beaux oliviers aux formes harmonieuses, vous devrez vous battre tous les ans pour imposer votre volonté et forcer certaines nouvelles charpentières à se diriger vers le nord. Ne compter pas trop sur l’aide d’une attache qui forcera la branche à s’incliner dans cette direction. Lorsque vous l’enlèverez, vous aurez la surprise de la voir s’avachir lamentablement jusqu’à toucher le sol. Le mieux est de s’armer de patience et chaque année de couper le rameau qui prend la mauvaise direction et qui malheureusement est souvent le plus vigoureux.
Faut-il tailler tous les ans ?
Deux écoles s’affrontent. Pour les partisans d’une taille annuelle, un olivier dans un sol fertile et entretenu, renouvelle assez de bois pour fournir une bonne récolte tous les ans et n’a pas besoin de repos végétatif. La taille, étant plus légère prend moins de temps et les arbres sont en meilleure santé.
Pour les autres, il est préférable de ne tailler que la moitié des oliviers tous les ans, ce qui compense le phénomène d’alternance qu’ils disent inévitable. De plus, les branches étant plus nombreuses au moment de la taille, on a une liberté plus grande dans le choix de celles à éliminer. La récolte est plus abondante puisqu’il y a plus de végétation.
Si une étude sérieuse sur le sujet a été faite, nous aimerions en connaître le résultat. En tout état de cause, un intervalle de deux ans est un maximum entre deux tailles.
Que faire des branches coupées ?
Les brûler semble être la pratique la plus courante. Le problème est qu’une oliveraie est par définition un endroit planté d’arbres. Malgré toutes les précautions qu’on peut prendre, il arrivera toujours un moment où des flammes trop hautes, poussées par un coup de vent intempestif, iront lécher une branche qui perdra ses feuilles quelques jours plus tard. Tout cela n’est rien comparé aux incendies de forêt qui sont déclenchés pour les mêmes raisons chaque année. D’autre part, si on est un peu négligeant et qu’on tarde trop, on s’aperçoit un beau matin que l’été est arrivé et que Monsieur le préfet nous interdit d’allumer notre feu. Notre belle oliveraie, propre comme un terrain de golf, ressemblera l’automne venu à un terrain vague. Pendant ce temps, tous les parasites, champignons et autres bactéries présents sur les branches malades auront eu le temps de proliférer. Même si vous êtes un oléiculteur sérieux et responsable et que vous faites votre feu en temps et en lieu convenable, vous risquez de vous fâcher avec votre voisin « rurbain » et écologiste qui vous reprochera de ne pas pouvoir respirer sur sa terrasse et de polluer la planète. Enfin si vous-même êtes un vrai écologiste, vous aurez scrupule à, en quelques heures, remplacer par du gaz carbonique tout l’oxygène que vos oliviers auront mis une année à produire.
Toutes ces raisons font que le broyage et le compostage des branches coupées est la meilleure solution pour s’en débarrasser. Mais même s’il n’en fallait qu’une seule, ce sera le fait qu’en une ou deux années, vous aurez à votre disposition une quantité appréciable de bon terreau qui profitera largement à vos oliviers et vous fera faire des économies. Par chance, l’olivier est un des arbres dont la feuille se décompose le plus rapidement. L’inconvénient du compostage est un surcroît de travail, un investissement en matériel non négligeable mais surtout le risque de propager les maladies qu’apporteraient les branches contaminées. Pour éviter cela il faudra que la fermentation soit rapide et complète surtout au début du processus. Il suffira, pour monter en quelques jours la température du compost à plus de 70 degrés de mélanger les végétaux, après les avoir humidifiés raisonnablement, avec un peu de fumier et de rajouter quelques poignées d’engrais azotés.
Disons tout de suite qu’un jeune arbre ne doit pas être taillé avant sa troisième année.
Un tel arbuste, amputé d’une de ses branches, verra son développement gravement retardé et sera plus vulnérable aux maladies. On pourra, la deuxième année couper quelques branches basses qui touchent le sol. Un proverbe dit qu’à cet age là, il vaut mieux l’épandeur que le sécateur
La troisième année, on taillera ces branches basses un peu plus haut afin d’obtenir un tronc d’un mètre de haut qui est l’idéal pour des oliviers en production.
La quatrième année, on pourra commencer à éclaircir l’intérieur de l’arbre et sélectionner les 4 ou 5 futures charpentières. Souvenons-nous bien qu’il faudra choisir ces branches légèrement décalées sur le tronc car si elles étaient toutes au même niveau, nous les découvririons arrachées à la première chute de neige importante ou à la première tempête.
A partir de la quatrième année, la taille de formation deviendra peu à peu une taille de fructification qui, comme nous l’avons déjà vu, est aussi un peu une taille de formation.
Lorsque l’on a coupé un vieil arbre pour le remplacer par un de ses rejets, il reste à faire un des travaux les plus pénibles de l’oléiculture : enlever la souche.
Cette souche, qui avec les racines principales peut atteindre jusqu’à 4 mètres d’envergure, interdit de travailler et de fumer la terre tout autour du nouveau sujet.
Elle l’empêche de former sa propre souche de façon harmonieuse.
En produisant en permanence de nouveaux rejets, elle monopolise une quantité importante de sève.
Elle gène la pose des filets pendant la récolte.
Enfin et surtout, elle risque, en pourrissant, d’apporter le terrible pourridié (voir « Maladies) et d’entraîner son rejeton dans sa mort, si ce n’est de contaminer toute la plantation.
Il faudra bien couper le cordon ombilical un jour
Il ne faut toutefois pas le faire trop tôt pour laisser au jeune rejet le temps de profiter du vaste réseau de racines de son père et de former le sien propre. Lorsqu’il aura 4 à 5 ans et donnera ses premiers fruits, il sera temps de relever ses manches.
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