Une nouvelle fille dans l'immeuble

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Une nouvelle fille dans l'immeuble


Publié le 21/05/2022 22:03


Mis à jour le 21/05/2022 22:38



N.Perez, G.Darengosse, M.Chambrial G.Le Goff, M.Marini -


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Vendredi 20 mai, une jeune fille s’est retrouvée coincée à l’intérieur d’un ascenseur inondé dans un immeuble récent de Sarcelles (Val-d'Oise). L’explosion d’une canalisation a provoqué une montée des eaux qui aurait pu lui coûter la vie.
Un homme, immergé jusqu’à la taille, tente désespérément d’ouvrir un ascenseur, dans un immeuble à Sarcelles (Val-d-Oise). Sa sœur est enfermée à l’intérieur depuis quarante minutes et l’eau continue de monter. 24 heures après, samedi 21 mai, la jeune étudiante est toujours bouleversée. "À ce moment-là, je pensais au fait que j’allais mourir, au fait que ma famille allait me retrouver morte dans un ascenseur (…). Je serais morte noyée" , témoigne la jeune fille.   
Lorsque l’eau commence à entrer dans l’ascenseur, la jeune fille se filme avec son téléphone portable. Le bouton d’urgence ne répond pas et il n’y a pas de réseau. Alertés par ses cris, ses frères descendent dans le parking, alors inondé, mais ils n’arrivent pas à libérer leur sœur. Les pompiers ont réussi à sauver la jeune femme in extremis. La fratrie vit dans un immeuble neuf occupé depuis sept mois. Les locataires se plaignent de plusieurs malfaçons . 
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Ndèye Anna NDIAYE  |  
Publication 20/09/2016
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Si cela était à refaire, A. Fall n'allait sans doute jamais s'amouracher de M. Diop, une jeune fille qui lui avait été présentée par un de ses amis. Cette dernière qui avait déjà un amant et qui considérait le commerçant comme un second bureau, est, en effet, accusée d'avoir attiré le commerçant dans un immeuble, où il a été agressé sous la menace d'un couteau. Ayant perdu dans cette affaire tous ses biens, il a envoyé en prison la fille et son amant, mais également celui qui avait joué les entremetteurs dans cette relation.
Dans cette affaire, on ne parle pas le même langage. Si du côté du plaignant, on parle d'une agression qui a été savamment orchestrée par celle qu'il considérait comme sa petite-amie, cette dernière et son amant parlent, quant à eux, d'une simulation d'agression, pour mettre la main sur le portable du commerçant qui contenait des photos compromettantes de la jeune fille. 
Seulement, il semble que les choses se sont retournées contre eux, puisque l'affaire qui a été instruite par le commissariat de la Médina, a atterri au tribunal. Dans sa plainte, le commerçant explique que le 29 août dernier, il avait été contacté par la jeune fille M. Diop avec qui il avait rendez-vous dans un immeuble à la rue 9. Une jeune fille qui lui avait été présentée par un de ses amis. Sur indication de la
susnommée, raconte toujours le plaignant, il s'est rendu audit lieu. Seulement, il ignorait que M. Fall, également amant de la jeune fille, l'attendait sur place.
Toutes choses qui font que dès qu'il a ouvert l'appartement en question, il a été accueilli par un violent coup de casque de moto, à la tête. Et avec la violence du coup et l'effet de la surprise, il s'est tout de suite retrouvé à terre. Il raconte également, que son agresseur a sorti un couteau avec lequel, il l'a menacé avant de le déposséder de ses biens. Il s'agit d'un téléphone portable dernier cri, d'une montre de marquee, ainsi que d'une somme de 350 000 francs Cfa que le commerçant avait gardé par devers lui, sans doute, pour mieux appâter sa dulcinée.
Le commerçant aurait menacé de publier les photos nues de la jeune fille
Son forfait accompli, l'amant de la jeune fille a ramassé son casque avant prendre la fuite. Voulant vaille que vaille identifier son agresseur, le commerçant dit avoir accouru vers les escaliers, et c'est là qu'il a vu son agresseur M. Fall enfourcher un scooter qui appartient à celui qui lui avait présenté la jeune fille, en l'occurrence Modou Fall. Tout de suite, il a alors compris que ce dernier était de mèche avec la jeune fille et son amant. C'est d'ailleurs, pourquoi, il a visé dans sa plainte pour association de malfaiteurs, agression à main armée et complicité, la jeune fille et son amant M. Fall, mais encore son ami M. Fall. Ayant le coeur net sur cette agression qui avait l'air d'un guet-apens bien prémédité, le commerçant s'en est ensuite ouvert à l'un de ses collègues commerçants qui connaissait M. Fall, pour avoir travaillé avec lui. D'ailleurs, c'est son collègue qui a joué la médiation, pour récupérer ses 
biens volés. 
Finalement épinglé et interrogé par les enquêteurs, M. Fall a reconnu avoir pris le jour des faits le téléphone, ainsi que son argent et la montre du commerçant. Seulement, il s'est empressé de justifier son acte en déclarant que le commerçant avait pris des photos compromettantes de sa copine M. Diop qu'il menaçait de publier dans les réseaux sociaux. “J'envisageais seulement de les supprimer et c'est face à son refus de me remettre l'appareil qu'on s'est battus avant que les objets cités ne tombent”, a dit l'amant de la jeune fille. Ce dernier a également reconnu qu'au cours de la bagarre, le couteau qu'il détenait est tombé. Un couteau, qu'il avait amené, précise-t-il, juste pour lui faire peur.
Selon lui, en restituant les affaires qu'il avait prises sur le commerçant, il croyait ainsi que cette affaire serait close. Embouchant la même trompette que son amant, M. Diop a avoué que le commerçant
avait des photos compromettantes d'elle où elle était habillée indécemment, mais pas nue. Elle a toutefois nié avoir attiré ce dernier dans l'immeuble où il a été agressé. Quant à M. Fall, celui qui avait joué à l'entremetteur, il a nié les accusations de complicité portées contre lui, déclarant n'être mêlé ni de près ni de loin dans cette affaire. Malgré tout, le trio a été déféré au parquet.



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