Une mexicaine exhibant son anus

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Une mexicaine exhibant son anus
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Une sénatrice mexicaine qui a montré par erreur sa poitrine lors d'une vidéo-conférence est aujourd'hui la cible de nombreux commentaires désobligeants sur les réseaux sociaux.
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Les vidéo-conférences ne sont pas toujours une partie de plaisir. Il n'est pas rare de voir une personne oublier de couper son micro, ou, plus rarement, sa webcam. Une mésaventure qui ne porte généralement pas à conséquence, sauf dans certains cas, comme l'a appris à ses dépends Martha Lucia Micher, une sénatrice mexicaine de 66 ans.
En pleine réunion sur le coronavirus, la sénatrice a en effet oublié d'éteindre sa caméra au moment de retirer son haut, comme le rapporte The Sun. Des images surprenantes qui ont été rapidement partagées sur les réseaux sociaux. AprÚs avoir présenté ses excuses, la sénatrice a également tenu à se défendre, notamment des commentaires abjects dont elle a été la cible. "Je n'ai pas honte d'avoir montré une partie de mon intimité par accident, car c'est exactement la notion qu'une femme n'est "que son corps" que j'ai toujours essayé de combattre" , a-t-elle expliqué.
"Je suis une femme de 66 ans qui a donné le sein à quatre enfants. Trois d'entre eux sont aujourd'hui des hommes professionnels et responsables et je suis fiÚre du corps qui les a nourris" , a-t-elle conclu.
De nombreux collÚgues ont pris la défense de la sénatrice, estimant que la violence dont elle est victime ne peut pas rester impunie.
https://twitter.com/TotusNoticias/status/1266754111246041088

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Etre nu, est-ce bon pour la santĂ© ? PrĂȘter des vertus bienfaisantes et curatives Ă  la nature
 Rien de nouveau depuis l'AntiquitĂ©. Mais c'est en Allemagne au XIXe siĂšcle que le mouvement « moderne » dĂ©marre en rĂ©action Ă  la sociĂ©tĂ© urbaine et industrielle. En France, cela commence Ă  Montalivet avec le couple Lecocq, marquĂ© par les mouvements sociaux de 1936. Albert (nĂ© en 1905) avait dĂ©couvert les vertus curatives de la « gymnitĂ© », une autre façon de nommer le nu intĂ©gral, en soignant une tuberculose osseuse par des cures de bains de soleil Ă  Berck. Dans une France pudibonde, seul Montalivet accepte en 1950 son projet d'implantation d'un camp familial, le CHM (Centre hĂ©liomarin de Montalivet). Ce qui dĂ©clenchera une violente campagne et le suicide du maire du village, Jean Monget. D'esprit hygiĂ©niste, on milite au dĂ©part contre le tabac, l'alcool, et la consommation de viande. Les bijoux sont interdits ainsi que tout signe permettant de se dĂ©marquer du groupe. Le soir, le survĂȘtement bleu, le mĂȘme pour tous, est obligatoire. En 1969, Ă  la mort d'Albert, qui fut vendeur de voitures, journaliste et masseur, les rĂšgles s'assouplissent. Les vĂ©gĂ©tariens nus qui tenaient les boutiques sont remplacĂ©s par des commerçants habillĂ©s. Bureau de tabac, cave Ă  vin, boucherie font leur apparition. La gestion de bon pĂšre de famille des bĂ©nĂ©voles est confiĂ©e Ă  la Soc-nat (SociĂ©tĂ© de financement des centres de nature), qui cherche Ă  rĂ©aliser des profits et voit ses actions flamber. N'ayant cessĂ© de grossir, le camp constellĂ© de tentes, mobile homes et bungalows occupe dĂ©sormais 200 hectares. Une petite ville Ă  la campagne. Toujours montrĂ© en exemple, le CHM a fait des Ă©mules. Avec ses cent quinze centres de vacances reconnus par la FĂ©dĂ©ration française du naturisme (FFN), et ses deux millions de pratiquants, la France est le pays leader du naturisme en Europe. Christiane Lecocq se rend encore tous les Ă©tĂ©s au CHM. Elle a 102 ans. Mise Ă  jour : Christiane Lecocq est dĂ©cĂ©dĂ©e le 24 dĂ©cembre 2014 , Ă  l'Ăąge de 103 ans.
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Publié le 02/08/13 mis à jour le 08/12/20
Un naufrage, la vieillesse ? La bonne blague. A 91 ans, Jacqueline se porte comme un charme. Tous les ans, de juin à septembre, elle quitte la région parisienne pour venir ici sous les pins du Médoc, se ressourcer dans un dénuement volontaire. Elle refuse l'électricité que ses voisins adoptent les uns aprÚs les autres. Jacqueline n'est pas contre le progrÚs : le soir, elle s'éclaire à la bougie, mais aussi avec des lampes solaires qui se rechargent sur la table du jardin. « Surtout ne lùchez pas votre truc » , lui répÚte son médecin. Elle n'en a pas l'intention. Son truc ? Le naturisme. A l'exception de son bob, d'une chaßne en or et de sa montre, Jacqueline est entiÚrement nue. Nous aussi d'ailleurs. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
Nous sommes au CHM (Centre hĂ©liomarin de Montalivet), le bastion historique, considĂ©rĂ© comme le modĂšle international du naturisme familial. On s'Ă©tonne donc de dĂ©couvrir une campagne d'affichage dans l'enceinte du camp. Elle encourage les pratiquants
 Ă  se dĂ©shabiller. Aussi surprenant que d'expliquer Ă  des vĂ©gĂ©tariens qu'il vaut mieux Ă©viter de manger de la viande. « Vivons nature, vivons nu ! » , dĂ©crĂšte l'affiche. « Pourquoi te rhabiller, tu es au CHM
 » , encourage cette autre. « Comme nous, adopte la CHM attitude ! » Ou encore : « Respectons nos valeurs » 

Sous les pins du Médoc, le Centre héliomarin de Montalivet est le bastion historique du naturisme français depuis les années 50. © Rodolphe Escher
« Mon Dieu, comment a-t-on pu en arriver là ? », se désole-t-elle. Trop, c'est trop. Avec Gilles, le kinésithérapeute du CHM, la retraitée a décidé de grossir les rangs de la conspiration cherchant à bouter l'ennemi hors du CHM ou, mieux encore, à le convertir à la philosophie des pÚres fondateurs. C'est l'installation de bornes Wi-Fi qui a déclenché les hostilités. « La goutte d'eau » , considÚre Jacqueline.
Dans son secteur de « Californie », lĂ  oĂč furent plantĂ©es, en 1950, Ă  la crĂ©ation du camp, les tentes des pionniers, et construits les premiers bungalows, on s'est mobilisĂ© pour empĂȘcher leur implantation. Et ça a marchĂ©. Il suffit de jeter un coup d'Ɠil sur le plan du CHM pour le constater. Celui-ci est constellĂ© de bornes, symbolisĂ©es par des petits nuages roses, sauf dans la zone des irrĂ©ductibles. Soit un tiers du camp. Une victoire. Mais jusqu'Ă  quand parviendra-t-on Ă  rĂ©sister ? « Ils vont finir par nous mettre en l'air ce petit paradis », s'inquiĂšte Jacqueline.
L'endroit est en effet magique avec ses plages à perte de vue, ses dunes, ses pinÚdes. Rien à voir avec ce que Jacqueline a connu lors de son premier séjour, en 1955. Au départ, ce camp, situé à quelques kilomÚtres du village de Montalivet, était un terrain dévasté par les incendies. Un désert de sable et de cendre.
Pendant des annĂ©es, il a fallu nettoyer, enlever les barbelĂ©s et les munitions allemandes, vestiges de la guerre, planter ces pins, ces chĂȘnes, et toutes ces espĂšces vĂ©gĂ©tales qui paraissent aujourd'hui dater de la nuit des temps. Tout s'est fait grĂące Ă  la sueur des bĂ©nĂ©voles. Les conditions Ă©taient spartiates. WC collectifs, approvisionnement d'eau avec des bidons en attendant son tour Ă  la seule pompe branchĂ©e directement sur la nappe phrĂ©atique.
« C'Ă©tait extraordinaire. On Ă©tait tous solidaires, et qu'est-ce qu'on s'amusait ! » , se souvient Jacqueline. Natation, volley-ball et barbecues collectifs
 Sans oublier les cours de yoga ou de dessin au fusain. Sur le thĂšme du nu bien sĂ»r – l'atelier existe toujours – avec l'embarras du choix pour les modĂšles. Chaque soir, les naturistes montaient des spectacles sur la scĂšne d'« Oboulaba », qui sert aujourd'hui aux projections de cinĂ©ma.
Eclaireur de l'Ă©volution des mentalitĂ©s, le mouvement prĂŽne l'Ă©ducation sexuelle, le droit au plaisir des femmes bien avant Mai 68, ou s'engage dans le combat Ă©cologique. La nuditĂ© y est obligatoire. Ceux qui s'y refusent – rĂ©guliĂšrement, des « textiles » parviennent Ă  se faufiler entre les mailles du filet – sont expulsĂ©s sans autre forme de procĂšs.
Reconnaissons-le : inquiet avant de venir, d'autant que les blagues plus ou moins légÚres de notre entourage ne facilitaient pas les choses, il nous a fallu mobiliser toute notre conscience professionnelle pour réaliser ce reportage dans le plus simple appareil. Comme pour entrer dans l'eau froide de la cÎte du Médoc, on a dû opérer en plusieurs temps, en commençant par la plage. Là, pas question de tergiverser, un garde, nu à l'intérieur d'une guérite, veille à ce que personne ne parcoure habillé le chemin de planches bordé de barriÚres en bois. Nudité obligatoire, tout comme dans les deux piscines du centre. Fastoche.
DeuxiĂšme Ă©tape, rester nu dans le camp. Moins Ă©vident, alors on s'est promenĂ© Ă  bicyclette. JuchĂ© sur la selle protĂ©gĂ©e par une serviette, cela permet de garder une distance. De prendre un peu de hauteur. Une bicyclette, ça habille, malgrĂ© tout. Il faut savoir s'en sĂ©parer pour marcher les fesses Ă  l'air. A ce stade, on est prĂȘt pour le grand saut : faire ses courses au supermarchĂ© du centre commercial – Ă©quipĂ© d'une poste, d'un salon de coiffure, d'un quincaillier, d'un libraire et de restaurants – sans vĂȘtements. LĂ , plus question de remettre le moindre morceau de tissu. Ça y est. Le pas est franchi entre le nudisme et le naturisme. Et, franchement, l'aventure mĂ©rite d'ĂȘtre vĂ©cue.
On comprend mieux ce qu'explique Jacqueline : les vertus insoupçonnĂ©es de la nuditĂ©. On se sent vulnĂ©rable, fragile, Ă  poil au sens propre du terme, et l'agressivitĂ© n'est plus de mise. C'est de la pure magie. En une petite semaine, on n'a pas notĂ© ne serait-ce qu'une pointe d'agacement entre les vacanciers, une dizaine de milliers de personnes tout de mĂȘme. Les voitures roulent au pas, comme sur des Ɠufs, prenant garde aux vĂ©los et aux piĂ©tons. Il rĂšgne ici une civilitĂ© inimaginable ailleurs. Des codes non Ă©crits mais Ă©vidents sont respectĂ©s. Le regard ne dĂ©taille pas. Il est horizontal, direct.
L'an passĂ©, un homme exhibant des piercings provocants sur son sexe a Ă©tĂ© expulsĂ©. Un autre prenant des photos sur la plage, et s'intĂ©ressant d'un peu trop prĂšs aux enfants, Ă©galement. Chez les naturistes, on ne rigole pas avec la pudeur. Mais visiblement, les incidents sont rares. Le respect des autres est une valeur cardinale. Jacqueline, d'ailleurs, reconnaĂźt que son CHM reste un endroit de rĂȘve. Mais « l'Ă©quilibre fragile peut basculer Ă  tout moment . Nos valeurs sont menacĂ©es ».
La campagne d'affichage rappelle que les responsables du camp en sont conscients. Mais faire comprendre aux « clients » la menace qui pÚse sur ces fameuses « valeurs » n'est pas chose aisée. Elles ne s'expliquent pas, elles se vivent. Car si la nudité favorise une harmonie collective, elle permet aussi d'entrer en osmose avec la nature, avec une sorte de paradis perdu, inscrit quelque part dans notre mémoire profonde. Encore faut-il s'en donner les moyens.
En la matiĂšre, Jacqueline, ancienne secrĂ©taire de direction et mĂšre de deux enfants, est une sage. Ses partis pris comme son refus d'installer l'Ă©lectricitĂ©, avec son « cortĂšge de maux modernes » , comme la tĂ©lĂ©vision, peuvent prĂȘter Ă  sourire
 Un peu ringard, ce refus du confort minimum ? Pas si sĂ»r : « Le soir, avec mes bougies et mes lampes Ă  pĂ©trole, je suis en contact avec la nuit, le bruit du vent. Le matin, ce sont les ­oiseaux, les Ă©cureuils, la lumiĂšre. C'est d'un tonique extraordinaire. Je me recharge. »
Et ces maudites ondes Wi-Fi contre lesquelles elle se bat sont un vĂ©ritable danger public. Pas seulement en raison de leur nocivitĂ©, mais surtout car elles empĂȘchent par dĂ©finition de se dĂ©connecter. Le vrai secret du naturisme. « Je ne comprends pas : les gens fuient la ville, et ils s'empressent de la reconstruire
 le bonheur, ici, c'est de se couper de tout. Ils ne savent pas ce qu'ils perdent Ă  ne pas tout lĂącher pour s'imprĂ©gner totalement de ce lieu paradisiaque. » Parole d'une « ancienne » aux modernes.
Les Naturistes , de Marc Bordigoni, Ă©d. du Cavalier Bleu, collection « IdĂ©es reçues », 125 p., 9,95 €.
Histoire de Montalivet et des naturistes du MĂ©doc , de Marc-Alain Descamps, Ă©d. Publimag, 15 €.
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