Une longue nuit pour Lisey

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Une longue nuit pour Lisey
Publié par CineChronicle le 12 mai 2021


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Julianne moore – Lisey’s Story – Stephen King
Le maĂźtre de l’horreur a dĂ©cidĂ© de prendre les choses en main. AprĂšs moult adaptations de ses Ɠuvres, Stephen King n’a pas voulu partager son roman prĂ©fĂ©rĂ© et officie comme scĂ©nariste de la sĂ©rie. « Lisey’s Story signifie beaucoup pour moi parce que c’est celle que je prĂ©fĂšre », a dĂ©clarĂ© l’auteur en dĂ©but d’annĂ©e lors du panel Television Critics Association Awards de la sĂ©rie. « C’est une histoire sur l’amour, le mariage et l’élan crĂ©atif, avec en plus un mĂ©chant qui dĂ©chire. Mon idĂ©e est d’ĂȘtre Ă  fond dans la mesure du possible
 C’est un projet passionnel. ».
Deux ans aprĂšs la mort de son mari, le romancier Scott Landon, Lisey Landon entreprend une chasse au trĂ©sor oĂč passĂ©, prĂ©sent et une autre rĂ©alitĂ© font surface. De plus, la veuve attire l’attention d‘un dangereux harceleur qui ne compte pas la laisser respirer.
Cette minisĂ©rie en huit Ă©pisodes est l’adaptation de son roman Ă©ponyme rĂ©compensĂ© du prix Bram Stocker et sorti en 2006. Lisey’s Story est rĂ©alisĂ©e par le Chilien Pablo LarraĂ­n, un choix adoubĂ© par Stephen King en personne. « Il a beaucoup d’idĂ©es qui ne s’écartent pas de la ligne de fond de l’histoire, mais qui sont de belles choses visuelles, avec beaucoup d’énergie impliquĂ©e » , a-t-il racontĂ© au Washington Post . « C’est comme avoir une meilleure perception de la profondeur, car je suis comme un Ɠil et il est l’autre Ɠil. ».
Le scĂ©nariste a d’ailleurs expliquĂ© qu’il laissait carte blanche au rĂ©alisateur de Neruda ou plus rĂ©cemment Ema sur la forme du rĂ©cit. « Si vous voulez vraiment rĂ©ussir dans ce domaine, prenez des gens dont vous savez qu’ils sont talentueux et dites ensuite : “Ok, je vais prendre du recul. Je ne vais pas regarder par-dessus votre Ă©paule et tripoter vos affaires. Allez-y et faites ce que vous savez faire” ».
Au vu des premiĂšres images de la bande annonce rĂ©vĂ©lĂ©e par Appel TV+, Pablo LarraĂ­n semble avoir bien compris les attentes de son scĂ©nariste avec des ambiances bien distinctes. Plusieurs valeurs de plan, des palettes de couleur diffĂ©rentes selon la temporalitĂ© et la rĂ©alitĂ©, une lumiĂšre proche de l’imaginaire des livres de Stephen King, Lisey’s Story promet sur le plan visuel.
Quant au casting, Julianne Moore incarne dans la sĂ©rie la veuve Lisey Landon. L’actrice retrouve une atmosphĂšre dĂ©jĂ  connue aprĂšs l’horreur d’ Hannibal et son personnage tourmentĂ© de Still Alice . Dans le rĂŽle du regrettĂ© Scott Landon, Clive Owen est de retour dans une sĂ©rie pour la seconde fois en 2021 aprĂšs la troisiĂšme saison d’ American Crime Story disponible prochainement. De son cĂŽtĂ©, l’acteur Dane DeHaan rĂ©vĂ©lĂ© dans Chronicle ou encore A Cure for Life interprĂšte Jim Dooley, le dangereux harceleur. À leurs cĂŽtĂ©s, on retrouve Joan Allen ( Nixon ), Ron Cephas Jones ( This Is Us ), Jennifer Jason Leigh ( Les Huit Salopards ) ou encore Sung Kang ( Fast and Furious ).
Lisey’s Story, composĂ©e de huit Ă©pisodes, sera diffusĂ©e dĂšs le 4 juin sur la plateforme de streaming Apple TV+.
L’acteur de 79 ans retrouve le scĂ©nariste des Affranchis et s’associe au rĂ©alisateur de Rain Man, Barry Levinson, pour un
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À l’occasion du Festival international du film de Locarno oĂč il devrait recevoir le prix du Meilleur producteur indĂ©pendant, Jason
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En salle le 17 août 2022, avec : Raffiella Chapman, Eddie Marsan, Rosy McEwen, Richard Brake, Melanie Gaydos, Edmund Dehn, Matvej Buravkov,

En salle depuis le 10 août 2022, avec Daniel Kaluuya, Keke Palmer, Steven Yeun, Brandon Perea, Michael Wincott, Wrenn Schmidt, Keith David

En salle depuis le 27 juillet 2022 avec Tim Roth, Albertine Kotting McMillan, Charlotte Gainsbourg, Samuel Bottomley, Godriyah Faoziati, Ely Guerra,

Diffusée sur Amazon Prime Video, du 3 juin au 8 juillet 2022, avec Karl Urban, Jack Quaid, Laz Alonso, Tomer Kapon, Karen Fukuhara, Antony Starr,

En salle le 3 août 2022, avec Brad Pitt, Joey King, Aaron Taylor-Johnson, Brian Tyree Henry, Andrew Koji, Hiroyuki Sanada, Michael Shannon


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LES MINIONS 2 : IL ETAIT UNE FOIS GRU


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Ecrit par Raphael Nieuwjaer 10 septembre 2021 mai 9th, 2022 Actualités

Cahiers du Cinéma / Actualités / Histoire de Lisey (2021) de Stephen King et Pablo Larraín


Page : 50
Auteur(s) Raphael Nieuwjaer




17 août 2022
Dellamorte Dellamore de Michele Soavi (1993) – DVD



17 août 2022
À l’école de la pratique – Journal



9 août 2022
Uri Zohar, nouveau et sensible – Journal

Publié le 10 septembre 2021 par Raphael Nieuwjaer
À l’heure oĂč la critique est suspectĂ©e de gĂącher films et sĂ©ries en les dĂ©crivant, le gĂ©nĂ©rique conçu par Karin Fong et Osbert Parker offre une Ă©lĂ©gante et audacieuse condensation des huit Ă©pisodes Ă  venir. Davantage qu’une atmosphĂšre ou un concept, il traduit visuellement le nƓud principal du rĂ©cit, au point d’en suggĂ©rer la logique et le terme.

Deux marionnettes surgissent de l’obscuritĂ©, un homme et une femme. Elles se regardent et s’étreignent, avant que l’une ne s’effeuille littĂ©ralement dans les bras de l’autre. L’écrivain Scott Landon (Clive Owen) disparaĂźt Ă  travers les pages de ses livres, avant que sa compagne Lisey (Julianne Moore) ne se libĂšre des fils qui la mouvaient. Des motifs significatifs s’égrĂšnent (un visage jaillissant d’un miroir aqueux, une lumiĂšre tournoyante, une pelle Ă  l’acier Ă©tincelant, le reflet de la lune sur la mer), au point que l’Ɠuvre transparaĂźt presque entiĂšrement, mais comme en songe. À sa façon, cette prĂ©figuration ajoute une strate, ou un lieu, Ă  ce qui se dĂ©veloppera comme un Rubik’s Cube mĂ©moriel, une enquĂȘte intime oĂč le passĂ© et l’imaginaire ne cessent de se brancher au prĂ©sent.
Dans le premier plan, les fils du pantin se sont muĂ©s en cordes de balançoire. Enfant, Lisey y oscille avec un air de douce mĂ©lancolie. C’est encore dans cette posture qu’on la dĂ©couvre adulte, entourĂ©e par l’éclat mordorĂ© des feuilles d’automne. Son Ă©poux, Ă©crivain Ă  succĂšs, est mort, et la nature elle-mĂȘme semble s’ĂȘtre accordĂ©e Ă  son humeur. Elle flotte bientĂŽt parmi les nĂ©nuphars telle OphĂ©lie, avant qu’une succession d’images ne nous fasse glisser de la naissance de l’amour Ă  une tentative d’assassinat contre Landon, dĂ©jouĂ©e par Lisey d’un vigoureux coup de pelle. Le tressage du sentimental et du macabre se poursuivra tout au long de la sĂ©rie, l’irruption d’un fanatique de l’écrivain venant perturber le temps du deuil. Si ce personnage, caractĂ©risĂ© comme mille psychopathes avant lui par un dĂ©tail incongru (il fait du yoyo), est l’occasion de bien des complaisances, il radicalise aussi ce qui travaille la fiction : quelle place exactement Lisey occupe-t-elle dans l’Ɠuvre et la vie de son mari ?
L’auto-rĂ©fĂ©rentialitĂ© est suffisamment insistante pour que le spectateur imagine ce qu’il y a de personnel dans cette interrogation. Stephen King, qui supervise l’adaptation, ne s’en est de fait jamais cachĂ©. Mais c’est lĂ  l’un des paradoxes : si l’histoire est celle de Lisey, le personnage fĂ©minin n’existe jamais qu’à travers les expĂ©riences partagĂ©es avec Landon. Et Landon lui-mĂȘme, par-delĂ  la mort, continue Ă  Ă©crire cette relation par l’entremise d’une chasse au trĂ©sor dont l’enjeu n’est autre que de remonter Ă  la source de son inspiration. D’oĂč la position Ă©trange de Julianne Moore, point de raccord entre les Ă©poques plutĂŽt que corps agissant, trop longtemps condamnĂ©e Ă  arborer une mine contrite ou absorbĂ©e. S’il y a peut-ĂȘtre lĂ  le constat d’un vampirisme de la crĂ©ation, celui-ci est Ă  ce point intĂ©grĂ© que la sĂ©rie Ă©choue Ă  en montrer les ambivalences, privilĂ©giant une vision naĂŻvement romantique. Quand in fine un fragment de l’enfance de Lisey se rĂ©vĂšle, comme un retour Ă  une origine possible, il s’avĂšre trop tĂ©nu pour Ă©mouvoir.
Histoire de Lisey pĂątit en ce sens d’une insurmontable contradiction. Le monde imaginaire de « Na’ya Lune » dont Scott Landon est le Virgile, et que l’hĂ©roĂŻne apprend Ă  connaĂźtre, n’est pas le domaine rĂ©servĂ© des artistes. En tant que lieu du sublime et de la terreur, cette forĂȘt artificielle, et l’impressionnant Golem de souffrances qui l’habite, figurent quelque chose de plus primitif et impersonnel. Mais tout, dans la trajectoire des personnages comme dans la direction artistique, embaume d’une volontĂ© de maĂźtrise qui placent l’auteur King et son avatar dans une position dĂ©finitivement Ă  part – la mise en scĂšne de Pablo LarraĂ­n accentuant ce cĂŽtĂ© excessivement retors. Le jeu des reprises et variations, de l’hĂŽtel de Shining Ă  la tyrannie du fan de Misery , invite encore Ă  une lecture en circuit clos. Par-delĂ  ce cas particulier, il y a peut-ĂȘtre aussi un fait de production. La « mini-sĂ©rie » devient en effet le terrain privilĂ©giĂ© de la guerre de prestige que se livrent les plateformes. Moins contraignante en termes d’engagement que la sĂ©rie, plus longue et donc potentiellement plus « ambitieuse » que le film standard, elle semble inciter, malgrĂ© son nom, Ă  la boursouflure et au super-auteurisme (voir The Underground Railroad de Barry Jenkins, Cahiers n° 778 ). Histoire de Lisey en est, hĂ©las, la dĂ©monstration Ă©clatante.

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Salim Belghache |


5 juin 2021


Salim Belghache |


5 juin 2021


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AprĂšs la rĂ©ussite artistique Servant de M. Night Shyamalan ou l' incroyable uchronie spatiale For All Mankind , la plateforme Apple TV+ semblait vouloir revenir en force avec une sĂ©rie adaptĂ©e d’un roman de Stephen King . Histoire de Lisey ( Lisey’s Story en anglais) a Ă©tĂ© l’occasion pour Pablo LarraĂ­n Ă  la rĂ©alisation et J.J. Abrams Ă  la production de collaborer avec le maĂźtre de l’horreur. Attention mini-spoilers !
L’élĂ©gance du gĂ©nĂ©rique faisant l’apologie du ventriloquisme du dimanche est au-delĂ  de sa qualitĂ© visuelle, une porte d’entrĂ©e effective au monde de Lisey's Story . On aperçoit les reproductions en marionnettes de Lisey ( Julianne Moore ) et Scott Landon ( Clive Owen ), collĂ©s ensemble jusqu’à ce que Scott soit aspirĂ© par une lumiĂšre, laissant au passage plusieurs pages de manuscrit signĂ©es par Stephen King. Lisey se trouve donc seule et le titre de la sĂ©rie suspendu grĂące Ă  des fils tenus par des mains en bois pour conclure ce gĂ©nĂ©rique explicite.
Cette entrĂ©e en matiĂšre maligne met en exergue les qualitĂ©s intrinsĂšques de la sĂ©rie. Elle profite d’un cĂŽtĂ© du talent littĂ©raire de Stephen King. De l'autre, elle jouit de la virtuositĂ© de son rĂ©alisateur, le Chilien Pablo LarraĂ­n ( Neruda , Ema ). Au-delĂ  de la beautĂ© plastique, c’est une mise en abyme ingĂ©nieuse de la mystification de l’auteur de fiction qui doit gĂ©rer tout un monde et des personnages . L’autre subtilitĂ© qu’apporte le gĂ©nĂ©rique est au niveau de l’intrigue de ce couple sĂ©parĂ© par la mort (et par un autre monde), qui est ainsi rĂ©sumĂ©e d’entrĂ©e par l’image et non pas par des dialogues.
Outre cette ambiguĂŻtĂ© autour de la passerelle entre les deux formes d’art (littĂ©raire et audiovisuel), la richesse de son univers fait en sorte que la sĂ©rie gravite autour de plusieurs genres qui apportent Ă  la sĂ©rie un cachet supplĂ©mentaire. Entre l’expression du deuil Ă  travers le drame amoureux et la mise en lumiĂšre d’un monde fantastique accompagnĂ© d’un petit brin d’épouvante, Lisey's Story est une sĂ©rie intrigante dans son processus.
Pour rappel, la sĂ©rie s'attarde sur Lisey Landon, femme de l'Ă©crivain Scott Landon dĂ©cĂ©dé deux ans plus tĂŽt. À la suite de plusieurs Ă©vĂ©nements troublants dont la folie de sa soeur Amanda et la venue de Jim Dooley, un fan dangereux obsĂ©dĂ© par l'oeuvre de son mari, Lisey va devoir plonger dans son passĂ© et dĂ©couvrir la face cachĂ©e de son mari et le monde terrible de Boo Y'a Moon.
Et mine de rien, ces aller-retour permanents entre diffĂ©rents genres semblent avoir Ă©tĂ© une parfaite occasion pour Pablo LarraĂ­n de questionner toutes les ressources de mise en scĂšne Ă  sa disposition pour nous plonger dans ces mondes disparates. Un peu comme un David Lynch en grande forme, Pablo LarraĂ­n a fait travailler ses mĂ©ninges, bien aidĂ© par le talentueux Darius Khondji (directeur de la photographie de Seven , Uncut Gems ou encore The Lost City of Z ) et une direction artistique au meilleur de sa forme, pour crĂ©er l’inattendu Ă  chaque nouvelle sĂ©quence. On retiendra notamment, les nombreuses incursions dans le second monde fantastique, mais Ă©galement la dĂ©formation de la rĂ©alitĂ© dans les flashbacks de Lisey, incarnĂ©e magnifiquement par Julianne Moore (Ă©galement productrice exĂ©cutive sur la sĂ©rie).
C'est pour l'instant intrigant, mais...
Cependant, si l’élĂ©gance de la mise en scĂšne accompagne le tout avec une grande adresse, elle ne comble pas une narration trop longue et parfois trop complexe Ă  suivre pour le spectateur. Bien que la composition des acteurs soit au rendez-vous, l'agencement de ces huit Ă©pisodes de Histoire de Lisey est assez frustrant Ă  cause d’ un manque de rythme critique devant l’amplitude d'un rĂ©cit bien trop ambitieux . Ce qui en soi est assez prĂ©occupant surtout quand l’ambiance inquiĂ©tante tombe grandement Ă  plat. D’autant plus qu’elle est ĂŽ combien importante lorsque nous plongeons dans le monde fictif de Boo’Ya Moon.
La discontinuitĂ© des espaces, mais Ă©galement du rĂ©cit, forme tout l’intĂ©rĂȘt de la sĂ©rie sans pour autant briller et Histoire de Lisey n’échappe pas Ă  d’autres petits Ă©cueils. En effet, malgrĂ© le surplus d'esthĂ©tisme de Pablo LarraĂ­n, la place prĂ©dominante du jeu de piste mĂ©moriel de Stephen King fait du tort Ă  ce beau projet pour la plateforme Apple TV+.
L’étude psychologique des origines de Scott Landon est la vĂ©ritable impasse de la sĂ©rie qui juxtapose bon nombre de clichĂ©s, au dĂ©triment de Lisey, plus complexe et moins caricaturale.
"J'aime beaucoup le bruit de l'eau..."
Effectivement, le modĂšle dans lequel s’engouffre Histoire de Lisey , se voulant formellement audacieux et en mĂȘme temps voulant rĂ©pondre aux excĂšs de la rĂ©solution de l’intrigue, rend finalement l’ensemble fastidieux et sans Ă©paisseur. Quitte Ă  partir sur un postulat de dĂ©part d’un rendement infĂ©rieur, les outils du thriller froid, teintĂ© d’épouvante n’auraient pas fait de mal Ă  la sĂ©rie qui s'engouffre dans un tropisme psychologique.
Vus les Ă©pisodes 6 et 7 prenants, qui s’intĂ©ressent davantage au personnage principal, la sĂ©rie se dĂ©complexifie et amorce une efficacitĂ© bien plus apprĂ©ciable. Enfin, le rĂ©alisateur chilien parvient alors Ă  lĂącher la pression lorsque Jim Dooley ( Dane DeHaan ) entre dans la maison de Lisey. En vue de se dĂ©barrasser de cette figure d’incel - aka cĂ©libataire involontaire qui dĂ©teste les femmes -, Lisey et ses soeurs Amanda ( Joan Allen ) et Darla ( Jennifer Jason Leigh ) dans une forme de rĂ©bellion fĂ©minine tendent un piĂšge Ă  ce fan obsĂ©dĂ© par Scott Landon. La violence de la scĂšne et l'utilisation de chaque dĂ©tail, dont la lampe en forme de phare, sont une belle immersion Ă  ce qu'aurait pu ĂȘtre Histoire de Lisey .
Jennifer Jason Leigh en soeur un peu folle
Cette atmosphĂšre de thriller fait beaucoup de bien et arrive en fin de compte Ă  crĂ©er une tension chez le spectateur grĂące Ă  des enjeux clairs. Simplement, et c’est assez dommage de le dire, cette ambiance arrive aprĂšs tant de pĂ©ripĂ©ties que ressentir ses sensations fortes Ă  ce moment-lĂ  est tardif et semble presque superflu.
Dans ces conditions, le retour de Pablo Larrain sur le terrain de la mĂ©moire de l’ĂȘtre aimĂ© et la rĂ©solution du deuil depuis Jackie n’est finalement pas la plus grande rĂ©ussite de sa carriĂšre et a certainement Ă©tĂ© avortĂ© par des fils narratifs un peu trop tendus.
Les deux premiers épisodes d'Histoire de Lisey sont disponibles sur la plateforme Apple TV+ depuis le 4 juin 2021. Un nouvel épisode chaque vendredi.
MalgrĂ© une excellente direction artistique, l'Ă©criture de Stephen King et la rĂ©alisation de Pablo LarraĂ­n ne parviennent pas Ă  nous maintenir en Ă©veil jusqu'au bout. Alors qu'elle aurait trĂšs bien pu ĂȘtre une sĂ©rie majeure de l'annĂ©e 2021, Histoire de Lisey n'est finalement qu'un petit pĂ©tard mouillĂ©, sans grande saveur et Ă  consommer avec modĂ©ration.

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C'est comme Duma key, il ne faut pas l'adapter. Le livre se suffit emplement
En mĂȘme temps JJ Ă  la prod, est ce qu'on devait s'attendre Ă  quelque chose de fou ?
J'avais lu le livre, et ça avait été une grosse déception.
Noooonn ! Encore une adaptation insatisfaisante du King. Et seulement 47% sur metacritic.
Bon je vais acheter le livre pour cet été du coup.

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La sĂ©rie “Histoire de Lisey”, ayant maintenant dĂ©butĂ©, Stephen King participe donc Ă  un lot d’interviews pour promouvoir la nouvelle sĂ©rie.
AprĂšs une premiĂšre rĂ©alisĂ©e la semaine derniĂšre avec le New York Times, c’est au tour du site Wall Street Journal d’en partager une. 
On continue dans la sĂ©rie des interviews promotionnelles pour la nouvelle sĂ©rie “Histoire de Lisey”.
Contrairement Ă  l’interview du site New York Times, que l’on vous a traduit ici , cette interview du Wall Street Journal se trouve derriĂšre un paywall. Son accĂšs n’étant pas gratuit, on ne peut donc pas vous en proposer notre traduction
 mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas vous en proposer une sĂ©lection de morceaux choisis!
L’interview du Wall Street Journal est disponible ici . Comme il
Une blonde avec des petits seins se fait prendre dans toutes les positions
Lesbiennes françaises en lingerie
Une gorge profonde n'est pas suffisante

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