Une journaliste baptise son nouveau bureau

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«Il a souvent bossĂ© sur les frontiĂšres», se rappelle BenoĂźt, l'un de ses amis contactĂ© par le Parisien. Et c'est justement Ă  la frontiĂšre entre l'Irak et la Turquie que Loup Bureau, un jeune journaliste indĂ©pendant, a Ă©tĂ© interpellĂ© le 26 juillet par les autoritĂ©s turques . Le jour de son arrestation, les policiers turcs trouvent une photo de lui posant avec des combattants kurdes du YPG, une organisation considĂ©rĂ©e comme terroriste par Ankara et proche du PKK. La photo a Ă©tĂ© prise en 2013 lors d'un reportage en Syrie sur les soldats anti-Daech. Pour ce reportage, diffusĂ© par TV5 Monde Ă  l'Ă©poque, Loup Bureau, filme notamment des portraits d'Abdullah Öcalan, patron du Parti des travailleurs leadeur de la cause kurde incarcĂ©rĂ© en Turquie. C'est suffisant pour les autoritĂ©s turques : le baroudeur de 27 ans est incarcĂ©rĂ© et mis en examen par un juge qui le soupçonne d'appartenance «à une organisation terroriste armĂ©e». Une Ă©tape douloureuse dans le parcours de ce jeune journaliste engagĂ© qui a su concilier travail de terrain et Ă©tudes en journalisme depuis le dĂ©but de sa carriĂšre. Originaire d'Orvault, dans la banlieue de Nantes (Loire-Atlantique), Loup Bureau commence par un BTS audiovisuel Ă  Montaigu (VendĂ©e). Loup, «c'est d'abord un technicien, un professionnel de l'image», dĂ©crit son ami BenoĂźt. En tĂ©moignent les reportages photos rĂ©alisĂ©s au Pakistan ou en Syrie et diffusĂ©s sur son blog . En 2011, Loup rentre Ă  l'IUT de Lannion pour une licence professionnelle en audiovisuel. C'est lĂ  qu'il rencontre une bonne partie du comitĂ© de soutien formĂ© aujourd'hui pour rĂ©clamer sa libĂ©ration.
Les amis il va maintenant falloir se mobiliser pour obtenir la libération de Loup Bureau, ancien camarade à l'IUT de journalisme de Lannion. https://t.co/kduooghlpv

DĂ©jĂ  Ă  l'Ă©poque, Loup passe pour un pro. «Il revenait tout juste de trois mois en Afghanistan», se rappelle son amie ClĂ©mentine. «On Ă©tait tous complĂštement hallucinĂ©s. Il n'avait rien Ă  faire Ă  l'Ă©cole.» «Nous, jeunes journalistes, ça nous paraissait inaccessible, dangereux. Pour lui, c'Ă©tait normal». Sur son blog, l'aventurier raconte ĂȘtre passĂ© illĂ©galement en Afghanistan depuis le Pakistan car «il existe de nombreuses histoires et reportages qui ne sont pas liĂ©s Ă  la guerre et qu'il est important de documenter».
Tous ses amis dĂ©crivent en effet un journaliste passionnĂ©, qui «refuse de se dĂ©finir comme journaliste de guerre» et «veut redonner la voix Ă  ceux dont les mĂ©dias ne parlent plus». Un objectif qu'il remplit au Caire (Egypte) oĂč BenoĂźt et lui s'installent pour un an en 2013. Venus pour apprendre l'arabe Ă  la fac, les deux copains tombent en pleine destitution du prĂ©sident islamiste Mohamed Morsi. Les deux Français couvrent les manifestations, les violences et vendent leur travail Ă  Slate ou au Huffington Post. Ces situations ne faisaient pas trembler Loup. «C'est lui qui se chargeait de notre sĂ©curitĂ© dans les manifs. Il avait de bons rĂ©flexes et ne prenait pas de risques inutiles», se rassure BenoĂźt, refusant l'idĂ©e que son ami ait pu se mettre volontairement en danger en Turquie. 

Benoßt dépeint «un professionnel trÚs traditionnel, presque idéaliste, avec un cÎté journaliste des années 80, ». Mais avec «un vrai respect pour le métier». A tel point que le reporter intÚgre une troisiÚme formation, à l'Institut des Hautes études des communications sociales (IHECS) de Bruxelles (Belgique), pour «se donner les moyens de pratiquer le métier au mieux».

Durant ses études à Bruxelles, Loup et trois camarades portent un projet de documentaire. Baptisé «Les Enfants de Maïdan», le film, primé par l'IHECS et diffusé en août par la télé locale bruxelloise, veut redonner la parole aux activistes du conflit en Ukraine. Tatyana, l'une de ses complices sur le projet, garde un souvenir de Loup se battant et maintenant ses positions face au jury. Il leur était reproché de ne pas montrer suffisamment la guerre dans ce documentaire qui braque entre autres les projecteurs sur une clinique qui recevait les blessés du front. L'audacieux aurait lancé aux jurés : «Mais pour vous, c'est quoi le front, si c'est pas ça ? »
Loup devait achever son cursus universitaire le 5 septembre prochain, lors de sa soutenance de mĂ©moire Ă  Bruxelles. Mais l'Ă©tudiant risque de ne pas honorer ce rendez-vous. Il est dĂ©tenu depuis 30 jours Ă  la prison de Sirnak dans le sud-est de la Turquie. LIRE AUSSI > Macron demande Ă  Erdogan le «retour en France» du journaliste Loup Bureau Toutes les deux semaines, il peut passer un coup de fil Ă  son pĂšre LoĂŻc, qui se bat en France afin que la classe politique française se mobilise pour la libĂ©ration de son fils. Le 12 aoĂ»t dernier, LoĂŻc Bureau confiait son inquiĂ©tude Ă  l'Ă©coute de la «voix atone» de Loup : «Sa petite sƓur ne l'a pas reconnu. Il doit passer comme nous par des hauts et des bas». Depuis, les autoritĂ©s de sa prison ont autorisĂ© des agents consulaires français Ă  lui remettre des magazines et des livres comme «Crimes et condiments» de FrĂ©dĂ©ric Lenormand et une biographie de Louis de FunĂšs. De quoi faire patienter le jeune dĂ©tenu qui n'a d'autre solution que d'attendre son procĂšs. Sauf si les lourdes charges sont abandonnĂ©es

«Il s'agit d'une arrestation politique et c'est donc au politique de régler cette situation» Reporters sans frontiÚres (RSF) et le comité de soutien pour Loup Bureau ont dévoilé une banderole sur le parvis de la mairie du IVe arrondissement montrant une photo du jeune homme accompagnée du slogan «Libérez Loup Bureau». «Il s'agit d'une arrestation politique et c'est donc aux politiques de régler cette situation. Dans ce rapport de force nous en appelons aux bonnes volontés, quelles qu'elles soient », a déclaré le maire de l'arrondissement, Christophe Girard. Loïc Bureau, reçu par le maire, s'est interrogé sur le «silence» général de la classe politique française «en dehors du président de la République», qui s'est entretenu au téléphone le 15 août dernier avec Recep Tayyip Erdogan, le président turc. La pétition en faveur de la libération du journaliste a réuni ce jeudi plus de 27000 signatures.
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France Télévisions




RĂ©daction Culture




Publié le 02/03/2021 15:42


Mis Ă  jour le 06/03/2021 16:09





























Portrait de la journaliste et Ă©crivaine Florence Aubenas en juin 2018 (PATRICE NORMAND / ÉDITIONS DE L'OLIVIER)




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Le dernier livre de Florence Aubenas est une minutieuse enquĂȘte sur un crime rĂ©el et mystĂ©rieux mettant en scĂšne un acteur marginalisĂ© et une postiĂšre maniaco-dĂ©pressive, racontĂ©e comme un polar.
L'inconnu de la poste , paru le 11 fĂ©vrier aux Ă©ditions de L'Olivier est l'histoire vraie d'un crime , celui de Catherine Burgod, assassinĂ©e de 28 coups de couteaux le matin du 19 dĂ©cembre 2008 dans le bureau de poste du village de montagne de MontrĂ©al-la-Cluse, oĂč elle travaillait. Grand reporter au Monde, autrice de La mĂ©prise : l'affaire d'Outreau (Seuil 2005) et Le quai OuistrĂ©am (L'Olivier, 2010), Florence Aubenas a rencontrĂ© la plupart des protagonistes et enquĂȘtĂ© pendant sept ans pour dĂ©cortiquer les faits de cette affaire, avant de composer ce rĂ©cit, qui se lit comme un roman policier. 
L'histoire commence par la description majestueuse du décor de ce petit village du Haut-Bugey, en surplomb du lac Nantua, planté "au milieu des à-pics" . Autrefois "étape en vogue sur la route de GenÚve ou de l'Italie" , le lac et ses villages environnants ont souffert de la construction dans les années 70 de l'autoroute, et du contournement. Aujourd'hui, dans la région que l'on appelle désormais la "Plastic Valley" , ce sont les usines de plastique qui font vivre la population locale. Florence Aubenas note aussi que ce coin d'une beauté sauvage se situe sur la route des trafics de drogue, "pile entre Lyon et la Suisse".
Une fois le dĂ©cor campĂ©, Florence Aubenas nous prĂ©sente les personnages. Elle commence par une esquisse de GĂ©rald Thomassin, le suspect numĂ©ro un. Un peu plus d'un an avant le meurtre, il a dĂ©barquĂ© Ă  moto et avec son amie Corinne dans le camping de Nantua, "coquet chapeau de feutre, des gants et un manteau mi-long, en cuir noir" . L'homme n'est pas venu en vacances, personne d'ailleurs ne l'a jamais vu dans l'eau, "ni mĂȘme en maillot de bain" . Sans doute un marginal, pense-t-on dans le village.
Ils débarquent dans les campagnes maintenant, moins que dans les grandes villes, bien sûr, mais on en voit passer au bord du lac

GĂ©rald Thomassin n'est pas un marginal comme les autres. Il aime dire haut et fort qu'il est acteur. "Ses histoires s'Ă©tirent, filandreuses, pleines de dĂ©tails enchevĂȘtrĂ©s. Il est mĂȘme question d'un CĂ©sar du jeune espoir qu'il aurait gagnĂ© au dĂ©but de sa carriĂšre". 
La journaliste poursuit avec la victime, Catherine Burgod, employée du petit bureau de poste de Montréal-la-Cluse. La quarantaine, tempérament solaire, mais avec "des jours sans" , elle est la fille unique d'un notable local, adjoint à la mairie. Son petit bureau de poste est devenu le lieu de rendez-vous avec ses amies, un petit groupe de femmes du village qui se connaissent depuis l'enfance et se retrouvent presque chaque matin pour "refaire le monde" . L'année qui précÚde le meurtre, le divorce difficile de Catherine Burgod d'avec son mari jaloux, et sa dépression, sont devenus les sujets de toutes les conversations de la "bande de la poste" .
Entre-temps GĂ©rald Thomassin s'est installĂ© Ă  MontrĂ©al-la-Cluse dans un petit appartement qu'il a baptisĂ© "la Grotte" situĂ© juste en face du bureau de poste, et traĂźne ses guĂȘtres avec deux autres "marginaux", Tintin et Rambouille, qui partagent canettes de biĂšres et doses d'hĂ©roĂŻne. Thomassin, lui, est passĂ© au Subutex.
Quand le corps ensanglantĂ© de la postiĂšre est retrouvĂ© le matin du 19 dĂ©cembre 2008, les soupçons se portent d'abord sur l'ex-mari, puis rapidement sur GĂ©rald Thomassin, qui sait si bien mimer l'attaque au couteau de la postiĂšre
 Il faudra pourtant prĂšs de dix ans avant qu'un nouvel Ă©lĂ©ment rebatte les cartes de cette mystĂ©rieuse affaire, à laquelle s'est ajoutĂ©e un ultime coup de thĂ©Ăątre survenu en aoĂ»t 2020.
Le dernier livre de Florence Aubenas, construit exclusivement avec des éléments de la réalité, se dévore comme un polar. La journaliste ne laisse aucun détail de cÎté, et se les accapare pour construire un récit palpitant comme un Simenon. Si la réalité dépasse parfois la fiction, c'est la plume de Florence Aubenas qui transfigure ici le fait divers en intrigue aux allures romanesques. La journaliste hisse les protagonistes de l'affaire - Gérald Thomassin et sa gueule d'ange fracassée ou Catherine Burgod, à l'ùme complexe - au rang de personnages à la stature stendhalienne. La journaliste ne néglige pas non plus ses personnages/protagonistes secondaires, du pÚre de la victime, à son avocat, en passant par les acolytes de Thomassin. 
Le décor, le contexte social, le quotidien anodin de la population de ce coin reculé, dans lequel surgit l'inimaginable, est décrit avec une précision maniaque, donnant au récit une épaisseur universelle. Et c'est aussi le portrait d'une certaine France, celle des campagnes abandonnées, que dessine Florence Aubenas à travers le récit de ce fait divers.
A partir des faits, la journaliste recompose tous les ressorts d'une dramaturgie de fiction : l'ambiance, les sentiments des personnages, le suspense. En ouvrant la boßte à outils littéraires, elle déploie son récit en phrases courtes, dégotant toujours le mot juste, l'image qui frappe, pour dire la torpeur, le désespoir, la colÚre, ou tout simplement l'ennui.
Dans la salle de repos, les minutes fondent doucement dans les tasses à café
Roman journalistique ou enquĂȘte littĂ©raire ? Avec ce nouveau livre, Florence Aubenas explore Ă  sa maniĂšre, brillante, le "Nouveau journalisme", genre ainsi baptisĂ© par Tom Wolfe, l'auteur du BĂ»cher des vanitĂ©s , en 1973, portĂ© notamment par des Ă©crivains amĂ©ricains comme Joan Didion, Truman Capote, ou encore Norman Mailer. Un genre dĂ©fini par Wolfe comme une "investigation artistique" , se donnant pour objectif de conjuguer rigueur journalistique et ambition littĂ©raire. Florence Aubenas coche ici les deux cases, haut la main.
L'inconnu de la poste , de Florence Aubenas (L'Olivier – 236 pages – 19 €) 
"Le matelas dĂ©foncĂ© et puant se fait tiĂšde de sous leurs corps. Tout ce dĂ©lie. Le sol lui-mĂȘme paraĂźt plus souple. Thomassin a pris son Subutex, il est reparti en boucle sur lui-mĂȘme, le seul Ă  parler. C’est souvent le cas. Sa voix monte, forte, il doit ĂȘtre en train de geindre sur ses malheurs avec Corinne, sa compagne. Ils n’arrĂȘtent pas de se sĂ©parer. Tintin gueule un bon coup pour le faire taire. Quelques rĂ©pliques s’échangent entre eux, mais faiblement, comme des coups de poings en fin de match entre combattants fourbus. Un brouillard montĂ© des sapins stationne au-dessus deux. Tintin demande s’il reste de la biĂšre. Jour aprĂšs jour, il ne se lasse pas de regarder l’acteur enfiler ses gants en cuir noir et son chapeau de feutre pour aller chercher ses quelques sous de tabac au PMU, annonçant d’un air affairĂ© : « Je vais en ville. ». Il l'Ă©coute dĂ©vider interminablement sa vie, avec sa tchatche de parisien parachutĂ© en pleine montagne, dans ce pays de taiseux. Au dĂ©but, il se sentait flattĂ© d’ĂȘtre dans ses confidences. Il a fini par remarquer que Thomassin servait les mĂȘmes Ă  tous, jusqu’à ce douanier suisse qui les avait contrĂŽlĂ©s un jour oĂč ils Ă©taient partis Ă  GenĂšve acheter de l’hĂ©roĂŻne aux vendeurs blacks devant la gare. Au poste frontiĂšre, Thomassin avait commencĂ© Ă  raconter ses films, l’alcool, Tout y passait, y compris les femmes. « J’en ai eu 57, sept prostituĂ©es », il avait prĂ©cisĂ©. On n'arrivait plus Ă  lui rabattre le caquet. « Ce con va nous faire arrĂȘter », avait pensĂ© Tintin. Le douanier excĂ©dĂ© les avait laissĂ©s filer. Rien qu’à y penser, Tintin se marre tout seul. Lui ne s'est jamais Ă©loignĂ© longtemps de MontrĂ©al, sauf une fois Ă  Dijon, pour une cure antialcoolique. Pendant une semaine, il avait Ă  peine osĂ© se risquer hors de sa chambre. À la ferme de Beauregard, les trois finissent par s'Ă©brouer et redescendre dans le vieux village. Ils font halte un moment chez Thomassin. Venue en visite, Corinne avait trouvĂ© l’appartement moche, petit, humide, sentant le renfermĂ©. Le surnom « la Grotte » s’était imposĂ© de lui-mĂȘme. Thomassin, lui, en Ă©tait plutĂŽt fier, il l'a Ă©crit Ă  un ami : « J’ai grandi dans plein d’endroits assez diffĂ©rents, hardcore tu vois. LĂ , je me suis mis dans une petite rue pĂ©pĂšre, il y a une fontaine, une belle Ă©glise, un cimetiĂšre et des maisons autour, pas des immeubles ou un quartier dĂ©gueulasse –excuse du terme– comme on n’en connaĂźt. Je suis au calme enfin. »"  
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Publié
le 22/06/2022 Ă  10:16 , Mis Ă  jour le 22/06/2022 Ă  20:05
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INFO LE FIGARO- Ce trimestriel édité par 360 Business Media, vendu 9 euros, sort ce jeudi 23 juin. Il sera tiré à 50.000 exemplaires.
Le patron de Forbes France, Dominique Busso, s'est lancĂ© un nouveau dĂ©fi: crĂ©er son premier magazine, dans une pĂ©riode oĂč la presse Ă©crite affronte une envolĂ©e sans prĂ©cĂ©dent des prix du papier. BaptisĂ©e ONIRIQ , ce nouveau magazine trimestriel sur l'univers du luxe, vendu 9 euros pour 196 pages (Ă©ditĂ© par 360 Business Media), sort ce jeudi 23 juin. Il sera tirĂ© Ă  50.000 exemplaires, dont la moitiĂ© sera disponible en kiosque. Les autres exemplaires seront distribuĂ©s Ă  la clientĂšle de diffĂ©rents palaces français, comme le Plaza AthĂ©nĂ©e Ă  Paris ou l'hĂŽtel Martinez Ă  Cannes.
« Je voulais un magazine papier généraliste autour de l'excellence qui s'adresse aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Dans ce contexte de pénurie, nous nous sommes assurés d'avoir des stocks nécessaires de papier de haute qualité. Le paramÚtre de la hausse des prix m'effraye un peu moins, puisque ONIRIQ est un trimestriel », explique Dominique Busso .
La rédaction du magazine est composée d'une dizaine de journalistes. Et des contributeurs réguliers, à l'image de Frédéric Taddeï, Daniela Lumbroso et Ariel Wizman, viendront apporter leur expertise au sein des trois grandes rubriques du magazine: Luxe, Art et Voluptés. Dans le premier numéro, les lecteurs pourront retrouver un entretien exclusif avec l'actrice Alice Taglioni (en couverture du magazine), des reportages sur des lieux habituellement inaccessibles au grand public, comme la Villa italienne Cagni Troubetzkoy. «Notre magazine s'adresse notamment aux lecteurs de Forbes de tout ùge, q
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