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Depuis qu’elle est rattachĂ©e Ă  la Russie, la CrimĂ©e a connu bien des amĂ©liorations, ont indiquĂ© des journalistes occidentaux aprĂšs la visite de SĂ©bastopol, jugeant « impressionnant » les travaux du pont qui reliera la pĂ©ninsule Ă  la Russie d’ici 2019.
« La CrimĂ©e est devenue un territoire russe indĂ©pendamment du fait que nous [l’Occident] le voulions ou non. C’est un fait maintenant, une rĂ©alité », a confiĂ© le chef du bureau de Moscou de Deutsche Welle, Jury Rescheto, Ă  RT. Il a saluĂ© les dĂ©veloppements positifs observĂ©s dans la pĂ©ninsule. « Des gens me disent que de nombreuses choses dans leur vie quotidienne se sont amĂ©liorĂ©es », a-t-il indiquĂ©.
Des journalistes amĂ©ricains, britanniques, allemands, sud-corĂ©ens, bulgares, romains et irakiens sont venus en CrimĂ©e Ă  l’invitation du ministĂšre russe des Affaires Ă©trangĂšres. Ils ont parlĂ© aux habitants, aprĂšs quoi certains d’entre eux ont reconnu qu’ils avaient fait le bon choix en se rattachant Ă  la Russie.
Ainsi, le chef du bureau de Moscou de KBS (SystĂšme audiovisuel corĂ©en) a confiĂ© Ă  RT que lorsqu’il a « demandĂ© au peuple crimĂ©en s’ils avaient votĂ© pour joindre la Russie, nombreux d’entre eux ont rĂ©pondu oui », et quand il leur a demandĂ© « s’ils regrettaient leur dĂ©cision, ils ont dit non ».
Les journalistes corĂ©ens ont aussi fait remarquer que la situation dans la pĂ©ninsule est maintenant calme et paisible, ajoutant qu’ils s’y sentaient en sĂ©curitĂ©. Nombreux sont ceux qui ont exprimĂ© leur admiration du pont de 19 kilomĂštres qui est actuellement en construction.
Quand il sera fini, il reliera la CrimĂ©e Ă  la rĂ©gion de Krasnodar et deviendra l’un des ponts les plus longs de Russie. Corey Flintoff de la NPR (National Public Radio), basĂ© Ă  Washington, a qualifiĂ© le pont de CrimĂ©e d’ « ingĂ©nierie Ă©tonnante ». « Des choses complexes ont Ă©tĂ© faites ici. Je suis trĂšs intĂ©ressĂ© de voir comment cela a Ă©tĂ© menĂ©.
Le projet dĂ©ploie tellement de temps et d’énergie pour rĂ©aliser quelque chose qui n’a encore jamais Ă©tĂ© fait avec succĂšs dans cette partie du monde auparavant », a soulignĂ© le journaliste amĂ©ricain, enthousiaste. Pour les journalistes, il Ă©tait aussi curieux d’observer la vie quotidienne des citoyens lambda de CrimĂ©e.
« Il est intĂ©ressant pour l’Europe de voir comment les gens vivent ici en rĂ©alitĂ©, quelle est l’infrastructure », a conclu un correspondant de TV Romania, Liviu Iurea. La pĂ©ninsule de CrimĂ©e est devenue une rĂ©gion russe Ă  la suite d’un rĂ©fĂ©rendum populaire tenu le 16 mars 2014, oĂč plus de 96% des habitants se sont prononcĂ©s pour quitter l’Ukraine et rejoindre Ă  la Russie, aprĂšs le coup d’Etat de fĂ©vrier 2014 et l’arrivĂ©e au pouvoir Ă  Kiev de nouvelles autoritĂ©s. 
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Nathalie Ouvaroff
— 21 juin 2011 à 0h00
11 fĂ©vrier 2010. Des jeunes Russes lancent du toit verglacĂ© d’un immeuble une de leur camarade sur un siĂšge de fortune reliĂ© Ă  un Ă©lastique. AprĂšs un suspense de quelques secondes ponctuĂ© de cris d’effroi, la jeune fille atterrit sur la neige dans un immense Ă©clat de rire.
La vidĂ©o de l’«exploit» filmĂ©e Ă  l’aide d’un tĂ©lĂ©phone portable est publiĂ©e sur YouTube, histoire de faire partager leur Ă©motion.
Quelque temps plus tard, d’autres jeunes jouent les funambules au-dessus d’une forĂȘt sur une planche Ă©troite placĂ©e entre deux pylĂŽnes Ă  plusieurs dizaines de mĂštre d’altitude.
Ces vidĂ©os ont interpellĂ© de nombreux internautes qui se sont demandĂ©s les raisons qui peuvent pousser des jeunes Ă  risquer leur vie pour rien. La rĂ©ponse est Ă  la fois cruelle et simple: par dĂ©sespoir, parce qu’ils n’ont ni idĂ©al ni avenir

En Russie, les jeunes sont les principales victimes d’une politique qui a dĂ©truit le systĂšme de valeurs du rĂ©gime communiste sans ĂȘtre en mesure de les remplacer. Le «culte du veau d’or» et tous ses avatars: capitalisme sauvage, relativisme, immoralisme, corruption gĂ©nĂ©ralisĂ©e se sont imposĂ©s sans difficultĂ© Ă  l’ensemble de la sociĂ©tĂ©, pourrissant la gĂ©nĂ©ration montante.
Lorsqu’on discute avec des Russes ĂągĂ©s de 15 Ă  25 ans, on est frappĂ© par un mĂ©lange de cynisme, de cruautĂ© et de dĂ©sespĂ©rance qui les rend pathĂ©tiques.
Il faut dire que malgrĂ© toutes les belles dĂ©clarations dont nous ont abreuvĂ© Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev, les autoritĂ©s russes n’ont pas pris le temps d’élaborer une politique de la jeunesse, laissant ce soin Ă  des organisations comme Nachi , la jeunesse pro-Poutine, et autres mouvements qui les utilisent contre des espĂšces sonnantes et trĂ©buchantes et la perspective d’un avenir «radieux».
L’an dernier, dans un rapport publiĂ© sur le site du parti Iabloko, Ivan Bolchakov, chargĂ© de la section jeune, fait un constat trĂšs alarmiste sur l’état de la jeunesse vingt ans aprĂšs la chute du rĂ©gime communiste.
Tout d’abord le nombre de jeunes est en nette diminution: selon la fondation fĂ©dĂ©rale pour la protection sociale, ils n’étaient plus que 26,7 millions en 2008 contre 38 millions en 1995.
Cette baisse s’explique en partie par la situation sanitaire de la jeunesse. 75% des adolescents ont des maladies chroniques dĂšs l’ñge de 14 ans, le pourcentage de jeunes en mauvaise santĂ© dans la population estudiantine atteint 90%.
Par ailleurs la jeunesse est touchĂ©e par les flĂ©aux qui minent la sociĂ©tĂ© russe: l’alcoolisme et la toxicomanie. Chaque annĂ©e, l’alcool tue 40.000 jeunes russes. Certes, les autoritĂ©s ont tentĂ© de faire quelque chose; la douma a votĂ© une loi interdisant la vente de boissons alcoolisĂ©es y compris la biĂšre aux mineurs de moins de seize ans. Mais cette initiative s’est heurtĂ©e Ă  la corruption et Ă  l’indiffĂ©rence gĂ©nĂ©ralisĂ©e.
DĂšs le dĂ©but des beaux jours, on rencontre dans les rues de la capitale des jeunes sirotant une canette de biĂšre
 Rares sont les commerçants qui s’intĂ©ressent l’ñge de leurs clients: «Je ne peux pas demander leur passeport Ă  tous les jeunes qui demandent de la biĂšre, je n’en finirais pas, explique Vika, propriĂ©taire d’une petite boutique de produits alimentaires dans le quartier Sokol. C’est aux parents de surveiller leurs enfants, pas Ă  moi.»
Les jeunes Russes ne font pas que boire, ils consomment Ă©galement de la drogue. Sur les six millions de toxicomanes que compte le pays, 80% sont ĂągĂ©s de 11 Ă  24 ans. La toxicomanie s’accompagne d’une progression du sida plus rapide que dans les autres pays du monde. Si les autoritĂ©s ne prennent pas de mesures drastiques dans les dix ans Ă  venir 5,5% de la population sera sĂ©ropositive, assure Serge Elichov dans un article paru dans le journal Narodnaya Russkaya linia.
L’éducation Ă©tait orgueil de l’époque soviĂ©tique. Aujourd’hui, alors que, sur le papier, l’école est obligatoire, deux millions d’enfants ne frĂ©quentent pas d’établissements scolaires et l’éducation tend Ă  devenir l’apanage des classes aisĂ©es. La rĂ©forme imaginĂ©e par le ministre de l’Education nationale tendant Ă  diminuer le nombre de matiĂšres obligatoires pour l’examen de fin d’études qui passent de onze Ă  quatre va encore accentuer l’inĂ©galitĂ© des chances entre les jeunes.
Par ailleurs, la situation dans les universitĂ©s, y compris les plus prestigieuses, est catastrophique. «Dans l’enseignement supĂ©rieur tout s’achĂšte et tout se vend (l’examen d’entrĂ©e , les examens de fin d’annĂ©e et bien entendu le diplĂŽme). C’est tout juste si la liste des prix n’est pas affichĂ©e dans le hall» , commente Dacha, 18 ans, Ă©tudiante Ă  l’institut des langues Ă©trangĂšres. Elle ajoute: «Certes dans tous les Ă©tablissements il y a quelques places rĂ©servĂ©es aux jeunes particuliĂšrement brillants et dont les parents ne peuvent pas payer, reste que leur nombre est en nette diminution et qu’à moins d’avoir Ă©tĂ© prix d’excellence pendant toute sa scolaritĂ©, on ne peut Ă©tudier gratuitement.»
Les enquĂȘtes rĂ©alisĂ©es par les diffĂ©rents instituts de sondage aboutissent Ă  des conclusions similaires. L’ensemble de la jeunesse est en proie Ă  un profond malaise existentiel qui participe de la crise systĂ©mique qui affecte l’ensemble de la sociĂ©tĂ© russe.
Les 15-25 ans n’ont pas d’idĂ©al, pas de systĂšme de valeur, ils sont cyniques et ne cachent pas que pour eux la fin justifie les moyens et les biens matĂ©riels sont plus importants que la libertĂ©. Ils veulent de l’argent trĂšs vite et ne sont pas regardants sur les façons de s’en procurer. Trafics, vols, prostitution peu importe du moment qu’on peut acheter le dernier iPhone ou des vĂȘtements de grande marque. Cette ĂąpretĂ© conditionne tous les grands choix, celui de la profession qui pour 60% des jeunes doit ĂȘtre lucrative avant d’ĂȘtre intĂ©ressante, celui du compagnon ou de la compagne
 «Dans les annĂ©es 1990, les Ă©trangers avaient un succĂšs fou en Russie, toutes les jeunes filles se jetaient sur eux. Maintenant, elles s’intĂ©ressent aux Russes, de prĂ©fĂ©rence hommes d’affaires ou fonctionnaires» , raconte Marc, un Français qui vit en Russie depuis plus de vingt ans.
Reste que ce consumĂ©risme Ă  tout crin qui caractĂ©rise la jeunesse russe, loin d’arrĂȘter sa dĂ©socialisation, en accĂ©lĂšre le processus. Certes les jeunes consomment, mais ils vivent en marge, ils ne participent pas Ă  la vie de la citĂ© et nourrissent la plus grande mĂ©fiance tant envers l’église que l’Etat et l’ensemble du monde politique.
Les jeunes sont baptisĂ©s, porte une petite croix par ce que c’est la mode, se disent orthodoxes mais ne respectent ni l’église en tant qu’institution ni le clergĂ©. Le patriarcat a bien essayĂ© de conquĂ©rir la gĂ©nĂ©ration montante allant jusqu’à conseiller aux prĂȘtres d’aller apporter la «bonne parole» pendant les concerts de rock, mais ces efforts, loin de donner les rĂ©sultats escomptĂ©s, ont augmentĂ© l’opposition des jeunes, conscients de faire l’objet d’une tentative de rĂ©cupĂ©ration.
Quant Ă  la dĂ©fiance vis-Ă -vis des partis politiques, commune Ă  bien des jeunes, elle s’explique par les mĂȘmes raisons et ils ont sĂ»rement des raisons d’ĂȘtre mĂ©fiants. Pour preuve les arguments utilisĂ©s par l’organisation pro-Kremlin Nachi pour embrigader les jeunes: «Aujourd’hui tu participes Ă  une manifestation contre la corruption
 Demain tu vas passer des vacances gratuites Ă  Seliger (camps d’étĂ© de la jeunesse pro-Poutine) et tu peux mĂȘme avoir une subvention pour un projet Ă  condition qu’il s’inscrive dans l’idĂ©ologie antifasciste du Kremlin» , peut-on lire sur le site de l’organisation.
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