Une jeune religieuse rompt sa promesse à Dieu

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Angélique claqua la porte de la chambre qu’elle occupait au sein de la caserne de l’ordre de la Flamme d’Argent à Tempestia et s’assit rageusement sur son lit.
Se mêlaient en elle des émotions diverses, mais toutes exacerbées… La tristesse, la haine, l’appréhension. Toutes découlaient d’un seul et unique sentiment : le regret. Le regret de n’avoir pas pu l’empêcher, le regret de ne pas avoir été celle à mettre un terme à cette horreur, le regret d’avoir encore une fois échoué à protéger ce qui lui était cher, le regret d’avoir abandonné celle qui l’avait pourtant sauvé des années plus tôt.
– « Mange, ma chérie, ce n’est pas en te laissant mourir de faim que cela changera quoi que ce soit. »
La voix bourrue mais néanmoins bienveillante du comte Auguste Vessali résonna dans la salle alors qu’il s’adressait à sa fille.
Soupirant devant l’absence de réaction d’Angélique, celui-ci continua son repas, non sans lui jeter des coups d’œil fréquents, inquiet.
Bien qu’il savait sa fille attachée au protocole, il savait aussi combien elle ressemblait à sa mère. Fougueuse mais néanmoins affectueuse, du moins jusqu’à ce que la tempête se déchaîne, emportant tout sur son passage dans un torrent de fureur.
C’était avant tout ce qui lui avait plu chez sa femme, ce caractère indomptable, mêlant une bienveillance naturelle et un fort sens de la justice, n’hésitant pas à se salir les mains et à faire entendre sa voix pour défendre ses convictions.
Néanmoins, depuis le décès de celle-ci, une chape de plomb s’était abattu sur les membres de la famille Vessali et Angélique était celle qui en avait souffert le plus.
Depuis des semaines elle s’était murée dans le silence, se nourrissant à peine, éprouvant les plus grandes difficultés à faire son deuil d’une mère avec qui elle avait toujours été très proche, plus proche en tout cas que son jeune frère ne l’avait jamais été.
Alors qu’il était bien en peine de trouver une solution pour aider sa fille à retrouver le sourire éclatant qui lui aillait si bien, c’est un événement inattendu qui vint lui redonner espoir.
Bien qu’ils ne se voyaient que très peu à cause de la distance ainsi que de la dangerosité des routes et n’ayant pu assister à l’enterrement de sa sœur cadette, l’oncle d’Angélique souhaitait néanmoins entreprendre le voyage pour leur présenter un nouveau membre de la famille.
Auguste Vessali espérait que cela donnerait un peu de baume au cœur à sa fille et la ferait sortir de son état.
Frère ainé de la mère d’Angélique, Lucas Castelis avait hérité de la gestion du domaine familial, tandis que sa sœur avait préféré abandonner ses droits de succession et ses titres de noblesse pour mener une vie militaire en s’engageant au sein de l’armée royale.
Combattant pour le Roi Deremis au cours d’un conflit aussi bref que sanglant qui était désormais connu sous le nom de « la révolte des trois comtes », la mère d’Angélique se distingua par ses capacités martiales mais aussi par sa vivacité d’esprit, qui permis à de nombreux innocents de survivre à cet affrontement.
En récompense, elle fût anoblie et le titre de chevalier lui fût décerné, ce qui était pour elle source de fierté, ayant toujours désiré que son rang soit le reflet de ses exploits, non de sa naissance.
Les récits des aventures de sa mère emplissaient toujours Angélique de fierté et elle ne cessait de répéter qu’un jour, elle aussi accomplirait des exploits dignes d’être reconnus afin que ses parents soient fiers d’elle, quand bien même ces derniers lui rétorquaient qu’elle n’avait pas besoin d’accomplir quoi que ce soit pour qu’ils soient fiers de leur fille.
Ayant réussi à la convaincre d’avaler quelques bouchées, à défaut d’avoir réussi à lui faire prononcer le moindre mot, les membres de la famille Vessali se préparèrent à accueillir leurs invités.
Après plusieurs heures, ceux-ci arrivèrent enfin et ne cachèrent pas leur soulagement d’être enfin rendus à destination, goûtant ainsi à nouveau au plaisir de marcher.
Alors que les invités étaient conduits dans la demeure afin de prendre leurs aises dans le salon familial en compagnie des Vessali, c’est une Angélique aux yeux vides et au visage fermé qu’ils aperçurent en retrait, immobile sur l’un des fauteuils.
Les époux Castelis furent choqués par l’absence d’émotion sur le visage de la jeune fille, elle qui était d’ordinaire si vivante et si joyeuse, comme leur en témoignaient les lettres échangées entre les deux familles.
Ils interrogèrent du regard le père d’Angélique, requérant son approbation pour ce qui semblait avoir été convenu.
Ce dernier hocha la tête avec appréhension et la comtesse Castelis s’approcha de la jeune fille, son nourrisson dans les bras, avant de s’agenouiller devant celle-ci.
– « Angélique, je te présente ta cousine, Evangeline. »
Dès qu’Angélique posa les yeux sur celle-ci, alors âgée d’à peine quelques mois, le mur de tristesse qui lui recouvrait les yeux vola en éclat.
A peine la prit-elle dans ses bras que la jeune Castelis entreprit de jouer avec les mèches blondes d’Angélique comme le faisait sa mère, ce qui déverrouilla l’étau enfermant le cœur de cette dernière, la faisant fondre en larmes et par la même occasion, débuter son deuil.
Angélique jura alors qu’elle ferait tout pour protéger ce petit être, ce qui forgea un lien profond entre les deux cousines.
Désormais âgée de 6 ans, Evangeline trépignait d’impatience. Sa cousine devait arriver d’une minute à l’autre et elle ne tenait plus en place.
Presque un an qu’elle ne l’avait pas vue et elle avait hâte d’exiger de savoir pourquoi.
Si seulement elles pouvaient se voir plus souvent…
Mais son entraînement pour devenir chevalier était très prenant, bien que ce n’était pas du tout une excuse valable aux yeux de la jeune Castelis, bien sûr.
Alertée par le bruit d’un carrosse arrivant devant le manoir, Evangeline couru jusqu’à l’entrée pour être la première à accueillir sa cousine, tentant de dissimuler son impatience et sa joie derrière un masque de froideur qui n’abusa personne.
Tandis que les Vessali descendaient du carrosse qui les avait amené jusque là, Evangeline se rendit compte que seuls deux membres de la famille étaient présents. Et sa cousine ne semblait pas en faire partie.
Un air de déception passa immédiatement sur son visage tandis que le patriarche des Vessali s’approchait d’elle.
– « Je suis désolé. J’ai bien tenté de convaincre Angélique en lui disant que tu serais déçue de ne pas la voir avec nous, mais elle n’a rien voulu savoir ».
Ne voulant en aucun cas montrer qu’elle était triste, Evangeline réagit immédiatement.
– « Ce n’est pas grave, je ne l’attendais pas particulièrement de toute façon. »
La jeune fille tourna les talons sur le champ et rentra dans le manoir familial tandis que l’ensemble des adultes présents arboraient tous un sourire narquois, ne croyant pas un mot des dernières paroles de celle-ci.
A peine eut-elle mis un pied dans la bâtisse qu’elle se précipita vers sa chambre, bien décidée à ne plus en sortir, à la fois triste, vexée et déçue.
– « Je m’en fiche de toute façon et… »
La jeune fille marmonnait tandis que les larmes lui montaient aux yeux et que sa gorge se serrait, ouvrant la porte de sa chambre, pour tomber nez à nez avec une silhouette portant une armure immaculée, une magnifique chevelure blonde tombant dans le dos.
Se retournant, celle-ci s’adresse à la jeune fille.
– « Alors comme ça, tu t’en fiche de me voir ? »
Comme choquée par cette soudaine apparition, Evangeline fixa pendant de longues secondes sa cousine avant de hurler de joie et de se jeter dans ses bras.
Tandis que les deux cousines fêtaient leurs retrouvailles et qu’Angélique promettait de se faire pardonner pour cette petite farce en échange d’une promenade sur son destrier, les adultes des deux familles passèrent la tête et regardèrent cette scène attendrissante avec une joie non-dissimulée.
Elle avait pourtant sollicité les plus hautes instances de l’ordre afin d’être assignée sur cette mission.
Les rumeurs les plus folles et les plus sordides couraient à propos du manoir des Castelis et elle enrageait d’être volontairement mise de côté.
Certains disaient qu’ils voulaient avant tout la préserver. D’autres qu’elle était directement concernée et qu’ils ne pouvaient prendre le risque d’échouer au moment fatidique.
Mais ils ne comprenaient pas. Bien sûr qu’elle était concernée et c’est justement pour cela qu’elle devait en être.
Elle avait prié l’ensemble du Panthéon de la guider, mais n’avait reçu aucune réponse et c’est le cœur lourd d’appréhension qu’elle avait vu plusieurs de ses camarades franchir les portes du monastère pour aller remplir leur mission.
Elle avait bien envisagé partir d’elle-même pour les accompagner, mais ses officiers la connaissaient bien et désobéir à un ordre direct lui aurait valu d’être au minimum renvoyée de l’ordre.
Angélique leur avait cependant arraché la promesse d’être présente lors du compte-rendu de l’expédition, ce qu’ils avaient accepté en échange de la promesse qu’elle ne chercherait pas à intervenir.
Chacun avait donc fait un pas vers l’autre et Angélique attendait désormais avec appréhension, la peur rongeant ses entrailles, espérant même secrètement qu’ils échoueraient.
C’était le mot qui la définissait le plus en ce moment.
Assise sur son lit, Angélique ressassait en boucle les derniers mots qu’elles avaient échangé.
La promesse de se revoir très vite, comme à chaque fois qu’elles se séparaient. Les larmes de sa cousine ainsi que les siennes qu’elle essayait tant bien que mal de juguler pour les laisser couler une fois qu’elle était seule.
Elle avait juré de la protéger, juste retour des choses après qu’Evangeline l’ait sorti de sa tristesse et lui ai permis de faire son deuil après la mort de sa mère.
Mais elle avait échoué. Ou plutôt, on l’avait faite échouer. On lui avait interdit de respecter sa promesse en lui faisait croire qu’elle briserait une autre promesse si elle intervenait, celle de ses vœux, celle envers ses frères et sœurs.
Mais où étaient ses frères et sœurs de l’ordre ? Nul n’était venu la soutenir dans cette épreuve, nul n’avait montré la moindre compassion.
Et l’ordre, n’était-il pas censé représenter la justice ? Comment la justice pouvait-elle condamner une innocente, sans même chercher à la sauver ?
De rage, elle jeta à travers la pièce le seul souvenir palpable qui lui restait de sa cousine, un pendentif qu’un de ses camarades lui avait ramené en secret du manoir des Castelis et qui, Angélique s’en rappelait, était son collier préféré, qu’elle-même lui avait offert pour ses 5 ans.
– « Bon sang, elle n’avait que sept ans… » marmonna-t-elle entre deux sanglots.
Epuisée et souhaitait plus que tout mettre de côté la douleur et les regrets, elle s’endormit sans même prendre le temps de retirer son armure, l’inconfort n’étant plus qu’une donnée secondaire dans l’océan tumultueux de ses émotions.
Angélique se réveilla en plein milieu de la nuit, en sueur et l’esprit en lambeaux.
Son rêve avait été d’une intensité qu’elle n’avait jamais ressentie, même du temps de son intronisation en tant que chevalier.
Elle avait rêvé de sa cousine, bien sûr, cela ne l’étonnait guère après ce qu’elle avait vécu.
Ce qui, en revanche, la mettait mal à l’aise, c’était le contenu de ce rêve.
Elle voyait Evangeline l’accuser de l’avoir abandonné, ce à quoi elle rétorquait qu’on ne lui avait pas laissé le choix, entraînant ainsi de nouvelles accusations qui effritaient peu à peu le cœur d’Angélique qui avait eu le plus grand mal à ne pas laisser ses émotions, regrets comme tristesse, la submerger.
Prenant quelques minutes pour se remettre de cette expérience, elle fit le point sur sa situation et pris une résolution. Elle allait trouver ce qui était arrivé à sa cousine et pour cela, elle avait besoin de devenir plus forte.
Or, ce n’est pas dans l’ordre de la Flamme d’Argent qu’elle trouverait ce qu’elle cherchait, enfermés qu’ils étaient dans leur dogme aveugle et restrictif.
Non, il lui faudrait devenir forte par elle-même. Le Panthéon avait ignoré ses appels, elle n’aurait qu’à solliciter d’autres qui seraient prêts à l’écouter.
Mais avant tout elle devait trouver cet homme encapuchonné. Cette silhouette mystérieuse et sans visage qui l’avait accompagné dans son rêve, pour la guider jusqu’à sa cousine.
Qui était-il ? Que lui voulait-il ? Pourquoi était-il dans son rêve et quel était son rapport avec toute cette histoire ? Il lui fallait éclaircir ce mystère. Et elle ne laisserait plus quelqu’un d’autre l’empêcher d’agir.
Emplie d’une nouvelle résolution, elle rassembla ses affaires et alors qu’elle s’apprêtait à quitter les lieux, ramassa le pendentif de sa cousine qu’elle avait rageusement jeté au sol.
Elle le fixa des yeux quelques instants avant de l’attacher autour de son cou et de se diriger vers la sortie.
Angélique claqua la porte de la chambre qu’elle occupait au sein de la caserne de l’ordre de la Flamme d’Argent à Tempestia… Une ultime fois.


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