Une jeune bondage et masqué

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Une jeune bondage et masqué
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Le masque, moteur de fantasmes sexuels à travers les âges


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Publié le 30 juin 2020 à 11h37 Mis à jour
le 17 mars 2021 à 16h05

Transgressif en ce qu’il annule l’identité, le masque peuple les fantasmes fétichistes comme les imaginaires artistiques… bien avant d’envahir nos visages.
Elle entre dans le métro, revêt son masque sanitaire, se sent soudain prise d’une envie frénétique de se déshabiller, là, devant tous·tes ces inconnu·es. L’histoire est décrite dans un magazine féminin, c’est le rêve récurrent d’une femme durant le confinement. La particularité de la situation, ce qui la libère de ses inhibitions, réside, précise-t-elle dans le fait de mettre son masque. L’anonymat et son champ des possibles.
Ces derniers mois, un peu partout dans le monde, nous nous sommes retrouvé·es à interagir à travers un bout de tissu. Une situation inédite, qui bouleverse les rapports sociaux et libère certain·es de leurs fantasmes les plus inavouables. Conçu pour nous protéger mais entrainant de facto l’impossibilité d’être identifié·es, le masque sanitaire a ainsi gardé, malgré sa dimension anxiogène, un potentiel érotique.
“Le rouge à lèvres, inutile derrière le masque, deviendra-t-il le nouvel objet d’érotisation ?, s’interroge la journaliste Marie-France Bazzo dans un article pour le magazine québécois L’A ct ualité. Dissimulée, la bouche deviendra-t-elle le nouvel interdit, la partie du corps la plus convoitée ?” Le masque, nouveau cache-sexe.
Au-delà des clichés bondage, le masque renvoie à un imaginaire riche, varié, nourri des plus grandes œuvres d’art
Une photo potache circule aussi depuis quelques mois sur les réseaux sociaux : une infirmière sublime pose en petite tenue dans une chambre d’hôpital, masque chirurgical assorti à ses sous-vêtements. “Pour le personnel soignant uniquement”, est-il indiqué en légende. Le “trois-pièces” (culotte-soutien-gorge-masque) fait aussi fureur désormais sur le Net. Fétichisme de la marchandise, aurait dit Marx.
Et fétichisme sexuel tout court : il n’a pas fallu attendre la pandémie pour que l’accessoire soit prisé pour toutes sortes d’ébats. “It’s time / For sex / With strangers, chante Marianne Faithfull en 2002, And maybe sex with someone else.” Au-delà de la pacotille et des clichés bondage, le masque renvoie à un imaginaire riche, varié, nourri des plus grandes œuvres d’art. A l’infirmière bonnasse de la photo précédemment citée, on préfère ainsi celle du tableau de Richard Prince, utilisé par Sonic Youth pour son album Sonic Nurse (2004).
Le masque, dans sa dimension précisément érotique, est l’origine même de l’art chez les Grecs. A la naissance de la tragédie, il y a Dionysos. On le reconnaît à sa coiffure démesurée, ses sourcils arqués, ses yeux écarquillés. Le dieu du vin, du théâtre et des extases est toujours représenté par un masque. Il se manifeste lors desdionysies, ces fêtes données en son honneur.
Au cours des premières manifestations de ces drôles de happenings, en Grèce pré-antique, les participants montaient sur scène parés de masques. Ils se mettaient à grimacer de façon exagérée puis se livraient à toutes sortes d’ébats sexuels. Masque, art, orgie et comédie furent ainsi intrinsèquement lié∙es dès les origines. Sans oublier la musique, toujours présente dans ces raves antiques, avec l’indispensable flûte de Pan, satyre mi-homme mi-bouc.
Les choses se calment un peu sous l’Empire romain, où le même mot, persona , renvoie au masque du comédien autant qu’à la personne. L’individu se doit de porter un masque, mais un masque social, il lui faut tenir son rôle en société.
Le masque est ensuite voué aux gémonies par la tradition judéo-chrétienne. Synonyme de toutes les dissimulations, transgressions, hérésies, associé au désordre, à la lâcheté, à l’anarchie. “Le visage, c’est le Christ” , rappelle Gilles Deleuze dans Mille Plateaux (1980). Un outil de contrôle patriarcal, étatique et puritain, contre lequel le philosophe prône diverses techniques de “dévisagéification”, notamment à travers l’art, afin de retrouver notre devenir-animal.
En Occident, le masque s’est ainsi inscrit dans un imaginaire nourri de peurs, de tabous, de légendes. Mille et un fantasmes y furent associés, du criminel au diable en passant par… la femme. Créature fausse, trouble par excellence, celle-ci aurait pour caractéristique, dans la vision hétéro-patriarcale longtemps dominante, de dissimuler ce qu’elle pense, ce qu’elle ressent, ce qu’elle désire. Une sorcière en puissance. “La femme, une énigme, dit Freud, un continent noir…”
A commencer par la Joconde et son sourire équivoque, qu’elle porte à merveille, comme un masque. Dans La Femme au masque de Lorenzo Lippi (1650), une jeune femme tient un masque façon commedia dell’arte dans sa main droite et, dans la gauche, une grenade, symbole de fécondité depuis la Haute Antiquité. Titre original du tableau : L’Allégorie de la simulation … Simulation sexuelle, bien sûr.
N’est-ce pas d’ailleurs une obsession des hommes, cette capacité des femmes à feindre l’orgasme ? Dans la Venise glorieuse de la Renaissance, les femmes portaient la moretta , un type de masque qui leur était exclusivement réservé. Au cœur de certains tableaux de Pietro Longhi ou de Johann Tischbein, ronds, noirs, ces masques de velours contrebalançaient le reste du corps, très dénudé à cette époque libertine.
Le “décolleté alla veneziana ” laisse alors apparaître les seins, dans des étoffes transparentes. Caché derrière la moretta , le visage n’en devient que plus désirable, mystérieux, trésor à démasquer, car miroir de la vie intime, des sentiments. La femme, étrange objet du désir.
C’est aussi ce qui obsède le héros de Lost Highway de David Lynch (1997) : que ressent vraiment sa femme pour lui ? Dans la scène traumatique où ils font l’amour en ouverture du film, Bill Pullman essaye de percer son épouse à nu en la regardant droit dans les yeux. Un moment de grâce qui se conclut par un échec, une coupure de communication entre les deux amants et une éjaculation précoce, soulignée explicitement par la mise en scène. Puis, effroyable, le visage de Patricia Arquette se transforme en quelque chose d’autre, un autre visage flétri s’y superpose, symptôme de la schizophrénie du héros.
Comment ne pas y voir aussi le masque de la Gorgone, admirablement déconstruit par Hélène Cixous dans son essai Le Rire de la Méduse (2010) ? L’archétype féminin lié à cette figure mythologique, ce monstre qu’on ne saurait regarder en face, au risque d’être pétrifié.
Une fois dépassé ce female gaze qui paralyse, retour au male gaze avec Eros qui rejoint Psyché au milieu de la nuit dans sa chambre. Il lui demande de ne jamais chercher à connaître son identité, et elle n’en apprécie que davantage ses étreintes… Un thème que Cocteau revisite dans son adaptation de La Belle et la Bête (1946), où Belle est attirée par cet animal qu’elle ne peut voir. Un animal sauvage, attirant parce qu’il incarne le danger. Le masque attire donc parce qu’il représente la tentation du mal. “Le côté obscur de la force” …
Dans le chef-d’oeuvre de Stanley Kubrick, Eyes Wide Shut (1999), le masque est d’abord la promesse d’un monde d’inconnu.es et de fantasmes où tombent les tabous.Puis il se révèle synonyme de malheur, voire de malédiction. Dans cette orgie baroque qui fascine Tom Cruise un soir, il est ainsi associé au vice et à un monde parallèle auquel le héros ne peut plus échapper.
Même son propre masque, acheté en cachette de sa femme, le poursuit. Il n’arrive pas à planquer dans leur appartement et il ressurgira à la fin du film, posé par son épouse, à côté d’elle, sur son oreiller. Ce sont, là encore, les fantasmes de la femme qui déclenchent tout.
Au début du film, Nicole Kidman raconte à son mari son désir fou pour un type croisé un jour, cet officier qui hante ses nuits. Le vrai fantasme de Tom Cruise, ce n’est donc pas la bacchanale masquée, mais ce film en noir et blanc du pilote baisant sa femme qu’il ressasse obsessionnellement. Mécanisme compulsif de la jalousie, renforcé par cet autre rêve qu’elle lui décrit, ce gang bang avec “des tas d’hommes inconnus, dit-elle, tellement d’hommes, je ne sais pas combien ils étaient, et je baisais avec eux” .
Le fantasme de l’anonymat se double ici d’un fantasme de la multitude, le rêve de Kidman renvoyant, comme par effet de miroir, à l’orgie d’où revient son mari. Les deux se superposent, voilà pourquoi il pleure en voyant ce masque, posé à sa place, dans leur lit. Il comprend qu’il est lui-même à l’origine de son malheur.
L’érotisme masqué d’ Eyes Wide Shut est devenu tellement culte qu’il a inspiré un nombre incalculable de scènes avatars, plus ou moins réussies. C’est le fil rouge, dans une version soft, de l’insipide Cinquante nuances plus sombres (Jane Foley, 2017), qui n’ose pas grand-chose, si ce n’est ce bal masqué sage et prude. Quand il revient chez lui, le couple hétéro, blanc, riche et quadragénaire enlève le masque pour s’abandonner à ses ébats. Et revenir, au bout du compte, à l’ordre hétérosexuel, monogame et marital.
Le masque, comme les menottes, ils les ressortiront pour redonner un peu de feu à leur couple, dans des scènes dignes des pires téléfilms érotiques de M6. Ce fantasme du masque peut ainsi véhiculer quelque chose de petit-bourgeois, voire d’élitiste, fétichisme des happy few capables d’organiser leurs petites sauteries costumées. Il faut pousser le curseur un peu plus loin, pour libérer son potentiel transgressif.
Artiste iconoclaste, Tom Banwell a récemment fait équipe avec le photographe Topher Adam pour Adventure Seekers Fantastique une série de photos sublimes sur ses masques à gaz. Des scènes BDSM qui renvoient à un certain cinéma d’épouvante et de science-fiction (La Mouche) , dans lequel des monstres extraterrestres copulent comme des insectes pour manger les humains. Le fétiche serait, selon Freud, le substitut du pénis manquant de la femme.
A cette interprétation phallocentrée, on préfère, comme le note justement Pat Gatsby au sujet des œuvres d’Adam & Banwell, celle élaborée par la psychanalyste Melanie Klein, du nourrisson et de la mère ogresse. Si, comme l’indique le Petit Robert , le fétichisme est “une perversion sexuelle incitant l’individu à rechercher une satisfaction par le contact ou la vue de certains objets normalement dénués de signification érotique” , le masque à gaz en est, tout comme le masque anti-Covid de la femme interviewée dans le magazine féminin, un excellent exemple.
Les portraits représentés ici ne sont d’ailleurs pas de la pure fiction : ils s’inspirent des nombreux masques à gaz que l’on peut trouver, ici ou là, dans des boutiques spécialisées. Ils “permettent, explique Gatsby, à un certain nombre d’hommes et de femmes d’explorer des territoires sexuels où le trash, la violence, le malaise contribuent à enquêter sur les limites de leur corps. Des aventuriers et aventurières du sexe, qui aiment dépasser leurs limites et les interdits… et qui affirment que pratiquer le BDSM c’est y trouver une liberté et, par ricochet, celle des autres” …
Une adepte s’exprime ainsi sur le site : “Je pratique souvent le self-bondage, au sol ou sur une croix de saint André. Je suis alors totalement nue et ne porte qu’un gros collier de fer, une guêpière en latex noire, des cuissardes en latex, et un magnifique masque à gaz de Tom. Je me suis préalablement fixé un double gode (anal et vaginal) sur une tige reliée en T à mes chevilles. Sous la chaleur des spots, je transpire abondamment. Le masque à gaz est un élément déterminant car j’entends ma respiration dans le tuyau et imagine que s’il se bouchait… je mourrais, suffoquant dans des successions d’orgasmes extraordinaires.”
Ces expériences limites ne sont pas toutes aussi heureuses. Elles peuvent se faire sordides, glauques comme dans la scène de viol de Pulp Fiction (Tarantino, 1994), avec son cultissime Gimp, personnage en combinaison latex totale, incognito, ricanant de voir un caïd se faire sodomiser sous les regards effrayés de Bruce Willis.
Ou être tournées en dérision, comme dans En liberté ! de Pierre Salvadori (2017), où les attirails d’une boutique BDSM servent au couple Adèle Haenel-Pio Marmaï pour faire un casse, avec en point d’orgue cette combinaison de Belzébuth aux cornes immenses que revêt le héros du film, si incroyable qu’elle stupéfie, autant qu’elle terrorise, les quidams qui se trouvent sur son chemin.
Un club gay, des garçons s’embrassent, se caressent, se sucent. La moitié d’entre eux porte des masques version bondage ou carnaval. Un jeune éphèbe est au centre des regards, sur la piste de danse, chauffé par trois mecs. Son attention se porte pourtant sur un type qui l’observe d’un coin obscur de la pièce, un homme flanqué d’un masque noir, façon film d’horreur. Une énigme vers laquelle le jeune éphèbe se dirige, irrémédiablement attiré, à mesure qu’elle s’éloigne. Attrait de l’inconnu et du danger, qui le mènera à sa perte.
La scène ouvre Un couteau dans le cœur, le beau long métrage de Yann Gonzalez (2018). Ce masque-là renvoie au cinéma d’épouvante façon Scream, autant qu’à L’Inconnu du lac d’Alain Guiraudie (2012) et aux pornos gays auxquels le film rend hommage, via son héroïne (Vanessa Paradis), productrice de X. Eros et Thanatos mêlés, désir érotique et pulsion de mort se projettent sur ce masque noir, informe, porté par le mystérieux serial killer érotomane comme une métonymie d’un certain cinéma de genre.
C’est, là aussi, le masque qui joue ce rôle fantasmagorique de transformer la violence en désir
De même, dans Elle de Paul Verhoeven (2016, adapté du roman Oh ! de Philippe Djian paru quatre ans plus tôt), cette première scène où un inconnu masqué pénètre dans l’appartement d’une femme, et la viole. Le personnage d’Isabelle Huppert crie, mais ne se débat pas. Elle reste même parfaitement calme après l’agression, comme si elle était étonnée par sa propre réaction. Elle passe ensuite ses coups de fil tranquillement, comme si de rien n’était. Aurait-elle aimé ce qu’il vient de se passer ?
Si elle reçoit ensuite des messages type “J’aime bien le chemisier que tu portes. Sa couleur crème. Mon sperme n’y fera pas de tache” , elle n’en dit toujours rien à personne, invite même le violeur à recommencer. C’est, là aussi, le masque qui joue ce rôle fantasmagorique de transformer la violence en désir. D’ailleurs, ça ne fonctionne pluss, quand, démasqué, il la voit. Il lui faudra revêtir, une dernière fois, sa cagoule pour que l’excitation revienne.
Tel est le danger de ce fétichisme, qui fait aussi son attrait. Et malgré le risque, la violence, tous∙tes semblent y retourner. Un cercle vicieux qui enferme également ses protagonistes dans une forme d’exclusivité : les “non-masqué∙es” ne sauraient comprendre. Ainsi des amours félins, potentiellement violents, entre Batman et Catwoman dans Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012).
L’amour ne saurait exister que sous déguisement, en tenue de superhéros. Elle (Anne Hathaway) revêt d’ailleurs un loup, dans la vraie vie, ce qui lui permet de danser avec Monsieur Wayne, aka Batman. Le masque peut aussi renverser les rôles, et les déterminismes du genre.
Fantasme de démiurge dans La piel que habito de Pedro Almodóvar (2011), le chirurgien incarné par Antonio Banderas transforme, grâce à son bistouri, un jeune homme en sa femme défunte, pour retrouver son visage et son corps. “Donnez un masque à l’homme, et il vous dira la vérité” , disait Oscar Wilde. Outil d’émancipation, le masque libère enfin la parole. C’est celui que revêt l’écrivain pour s’exprimer sous pseudonyme, le côté anonyme de ses écrits les rend d’autant plus attirants, à l’instar du mystère qu’incarna longtemps Pauline Réage, nom de plume de l’autrice d’ Histoire d’O (1954), Dominique Aury.
C’est, enfin, le masque lui-même qui parle, s’adresse au lecteur dans le roman magistral de Yukio Mishima
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