Une jeune blonde insatiable
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Une jeune blonde insatiable
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C'est d'ailleurs pour ses raisons que je n'ai pas regardé la série aprÚs avoir vu le premier épisode. En tout cas c'est vraiment un trÚs bon article. Ce serait cool que tu en fasses plus dans ce style sur ton blog !
Merci :), oui c'est prévu, il y aura plus de revus séries et films dans les prochains mois :)
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Bienvenue dans mon univers dĂ©licat et raffinĂ© oĂč je bavarde mode, beautĂ©, lifestyle. Un berceau d'Ă©change chaleureux et bienveillant. Publication tous les mercredis et dimanches.
Publié le
20 janvier 2019
par Blonde and Peonies
Hello tout le monde j'espÚre que vous allez bien, aujourd'hui nous allons parler de la série Netflix Insatiable. J'ai commencé la série il y a un peu plus de deux mois, je ne l'ai pas fini, et je ne la finirai pas. Cette série me dérange profondément et m'a mise mal à l'aise dÚs le début, au bout de trois épisodes, je n'en pouvais plus.
Le problĂšme n'est pas la dĂ©bilitĂ© de la sĂ©rie. Des sĂ©ries des films dĂ©biles j'en ai vu, et j'ai mĂȘme dĂ©jĂ regardĂ© de la tĂ©lĂ© rĂ©alitĂ©, c'est vous dire.
Mais là outre la débilité, l'atmosphÚre de la série est horrible. Je vous laisse d'abord avec la bande annonce.
Désolée, je ne l'ai trouvé qu'en français
Pendant plusieurs années, Patty Bladell a été harcelée, moquée, ignorée et sous-estimée à cause de son apparence physique et de son poids. Un soir, alors qu'elle se défend contre un sans abri qui se moque d'elle, Patty se prend un coup violent au visage et passe plusieurs semaines à l'hÎpital, obligée de se nourrir uniquement de produits liquides, ce qui change fortement son physique.
Aujourd'hui, elle répond aux critÚres de beauté définis par la société, mais Patty n'est pas heureuse et est énervée que les gens changent de comportement avec elle suite à sa perte de poids. Elle décide alors de trouver un moyen de faire payer ceux qui lui ont fait du mal.
Bob Armstrong, un avocat dont le rĂȘve est de coacher des filles pour des concours de beautĂ©, lui trouve du potentiel et dĂ©cide de la prendre sous son aile en tant que cliente pour la faire devenir l'une des reines de beautĂ© du pays. Ce qui ne laisse pas Patty indiffĂ©rente.
NĂ©anmoins, Bob ignore Ă quel point la rage de Patty est profonde : jusqu'oĂč est-elle prĂȘte Ă aller pour se venger et qui va ĂȘtre victime de sa terrible vengeance ? Car pour la jeune fille, la vengeance est un plat qui se mange trĂšs froid.
L'idĂ©e de base aurait pu ne pas ĂȘtre mauvaise. TraitĂ© du sujet de l'obĂ©sitĂ© chez les adolescents, montrer les sĂ©quelles du harcĂšlement subit Ă cause de ça, mĂȘme une fois avoir maigris n'est pas une mauvaise idĂ©e en soi. C'est la tournure sous laquelle la sĂ©rie l'aborde qui n'est pas bonne. Pas bonne du tout.Â
D'autant plus que la série à un casting assez intéressant, avec des acteurs connus voire réputés.
On retrouve Debby Rayan dans La Vie de CroisiĂšre de Zack et Cody (avec Dylan et Cole Sprouse), dans Jessie oĂč elle Ă le rĂŽle principale, mais aussi dans d'autre film de Disney comme 16 vĆux. Elle est donc comme Miley Cyrus (Hannah Montana), Selena Gomez (Les Sorciers de Waverly Place), Demi Lovato (Sonny, Camp Rock) un pur produit de Disney Channel. Et comme nous avons pu le voir avec Miley Cyrus, il n'est pas toujours simple de se dĂ©faire de l'image Disney.
Alyssa Milano fait partie de mes actrices préférée, et je vous avoue que lorsque je l'ai vu dans la série je me suis un peu demandé ce qu'elle foutait là . Elle a déjà une longue carriÚre avec de bon film et de trÚs bonne série comme Madame est Servie ou Charmed. Je trouve qu'elle ne va pas du tout avec la série.
On ne va pas se mentir, si Christopher Gorham est dans cette série, c'est parce qu'il est beau gosse et qu'il fait l'atout charme, car là on est bien loin d'Ugly Betty.
Dans la série, vous retrouverez aussi Dallas Roberts, que l'on peu apercevoir dans The Walking Dead, The Good Wife, Unforgettable.
Le casting n'est pas mauvais, mais le jeu d'acteur lui l'est, et ces acteurs, ne vont tous simplement pas ensemble. Mais le problĂšme majeur n'est pas lĂ .Â
PremiÚrement, le faux corps censé représenter Patty lorsqu'elle était obÚse... ce n'est absolument pas réaliste en fait. Le corps d'une personne obÚse ne ressemble pas à ça et c'est le meilleur moyen de faire croire aux adolescents parfois juste un peu rond, que leur corps ressemble à ça, alors que pas du tout.
Ensuite, pourquoi gagné un concours de beauté serait pour elle la meilleure vengeance envers ses détracteurs ? Ce n'est pas réaliste, surtout lorsqu'on connait les dessous de certain de ces concours et notamment aux Etats-Unis, aprÚs ce n'est pas non plus impossible, Miss France 2019, Miss Tahiti en est la preuve. Je pense qu'il y a d'autre moyen de prendre sa revanche.
Cette sĂ©rie met beaucoup trop en avant l'idĂ©e qu'ĂȘtre beau c'est ĂȘtre maigre, que ce soit Ă travers Patty ou Bob. D'autant plus que Patty Ă 16 ans et est un personnage auquel il est trĂšs facile de s'identifier, surtout lorsqu'on est une jeune fille et encore plus lorsqu'on est mal dans sa peau. La sĂ©rie fait de plus beaucoup rĂ©fĂ©rence Ă l'alcool comme moyen exutoire, ce qui n'est pas franchement une bonne idĂ©e et au sexe comme d'un moyen d'obtenir quelque chose. Patty montre ses seins pour obtenir quelque chose dans une supĂ©rette, veut coucher avec celui qui l'a traitĂ© de grosse pour se venger... C'est dĂ©jĂ assez mal sain.
Et pour finir, on assiste à la banalisation de la pédophilie. Il est vrai certes que Bob n'est pas sexuellement attiré par les adolescentes de la série, mais elle, elle le sont par lui et il ne sent rends pas compte. Il se retrouve alors dans des situation trÚs ambiguë d'un point de vue extérieure, aprÚs qu'il ait été accusé de pédophilie par la mÚre d'une de ses pouliches. Elle cherche par ailleurs à prouver que le comportement de Bob avec les jeunes filles n'est pas normal et bien souvent un élément extérieure lui donne raison. La vision de Bob sur ces adolescentes reste malsaine bien qu'elle soit de son coté sans arriÚre penser. La série met en avant l'idée qu'une relation entre un homme d'une quarantaine d'année et une fille mineur de 16 ans ne serait pas si dérangeant que ça. J'avoue qu'au début, j'ai cru que Bob était gay, avant de voir qu'il était marié au personnage d'Alyssa Milano. Mais s'il avait été gay, les événements et éléments qui banalise une certaine forme de pédophilie aurait sûrement été atténué.
Il est recommandé de prendre la série au second degrés et qu'il s'agit d'une satire social, personnellement je n'y arrive pas, c'est bien trop malaisant. De plus la série n'a vraiment aucun sens. La série à été trÚs mal accueillie par la presse, un peu mieux pas les téléspectateurs, mais reste assez polémique. Les personnages sont superficiels et dans les deux sens du termes. A noté qu'une saison 2 est prévue en 2019. Elle est également déconseillée au moins de 16 ans.
Je ne compte pas terminé la série, je suis bien trop mal à l'aise quand je la regarde. J'espÚre que cette revue vous aura plu, n'hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous pensez de cette série si vous l'avez déjà vu, à vous abonnez à la newsletter, à bientÎt.
Publié dans
Cultures
Ambitieuse parisienne de 24 ans, Ă©tudiante en Droit Ă l'UPEC, Paris XII. Ăprise de poĂ©sie et de thĂ©Ăątre. Avec un Ă©trange engouement pour le XIXe siĂšcle, les chĂąteaux et NapolĂ©on PassionnĂ©e par la mode et le maquillage. Ăperdument amoureuse.
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Carine, 28 ans, est juriste Ă La Rochelle. Une nuit, il y a trois ans, dans le train qui lâemmenait vers Nice, elle a rencontrĂ© un inconnu. Elle se souvient de ce moment de bonheur, Ă©trange et salvateur... Â
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CâĂ©tait la fin du printemps, il y a trois ans, je terminais mon cursus de droit. Je venais de passer des semaines Ă broyer du noir en pensant que jamais je nâarriverais Ă boucler mon mĂ©moire. Je ne sortais plus, je mâenfonçais dans une dĂ©prime stĂ©rile. Mes amis me disaient : « Allez, sors, dĂ©tends-toi, aie des aventures dâun soir, ça te fera du bien », mais je nâen ressentais ni lâenvie ni mĂȘme le besoin. JusquâĂ ce matin de mai oĂč jâai dĂ©cidĂ© de partir chez une tante qui vit seule Ă Nice et qui mâaccueille quand je me sens du vague Ă lâĂąme. Jâemportais mes livres et mon ordinateur dans lâespoir que lâair de la MĂ©diterranĂ©e me sortirait peut-ĂȘtre du marasme. Jâachetai une place dans le train de nuit pour le soir mĂȘme. Il nây avait pas dâarrĂȘt jusquâĂ Nice, la destination finale. Je me suis installĂ©e dans un compartiment vide, bien heureuse de pouvoir ĂȘtre tranquille, et je me suis Ă©talĂ©e, jâai sorti mon ordinateur, mes dossiers, mes bouquins. JâĂ©tais contente dâĂȘtre dans cet espace nouveau oĂč personne ne viendrait me dĂ©ranger, oĂč le tĂ©lĂ©phone ne passait pas. Je me suis mĂȘme dit : « Je voudrais rester lĂ des jours et des jours. »
Au bout dâune heure, un jeune homme en uniforme de contrĂŽleur est venu me demander de lui montrer mon billet. Il a juste demandĂ© si je partais en vacances et, quand il a vu mon fatras, il sâest ravisĂ© : « Non, visiblement, vous nâĂȘtes pas en vacances, vous avez du travail. » Jâai, Ă ce moment-lĂ , aperçu un visage doux et calme, rien de lâattitude habituelle du dragueur insistant ni du contrĂŽleur de train un peu terne. Et, sans me troubler, je me suis remise Ă travailler. Un moment plus tard, il est revenu me demander si je voulais boire quelque chose, il a commencĂ© par me proposer un jus de fruits, un verre de vin, une biĂšre, une vodka. Je trouvais ses propositions trĂšs inhabituelles, mais sans plus. Chaque fois, je faisais non de la tĂȘte, sans vraiment lever les yeux de mon Ă©cran. Puis il sâest assis sur la banquette en face de moi, et il a dit : « Et un cĂąlin, est-ce que vous voulez un cĂąlin ? »
Et lĂ , je ne sais pas ce qui mâa pris, en le regardant Ă peine, jâai dit oui. Un oui qui mâest sorti du coeur. Il sâest approchĂ©, mâa embrassĂ©e trĂšs doucement. CâĂ©tait la premiĂšre fois de ma vie que je donnais un baiser Ă un parfait inconnu. Il mâa juste glissĂ© quâil avait 26 ans et quâil Ă©tait contrĂŽleur pour arrondir ses fins de mois. Je trouvais son contact agrĂ©able mais, dans le baiser, je ne pourrais mĂȘme pas dire que je le voyais vraiment. Je sentais des lĂšvres douces, un souffle caressant, rien de plus. A aucun moment je nâai eu peur de lui alors que nous Ă©tions seuls dans un train presque vide qui filait dans la nuit au beau milieu de la France. A lâextĂ©rieur du compartiment, on entendait des va-et-vient, mais rien de rassurant en cas de danger. Nous nâavons pas parlĂ©, Ă peine quelques mots, je lui ai murmurĂ© mon prĂ©nom. « Carine, a-t-il rĂ©pĂ©tĂ©, Carine a besoin dâun cĂąlin. » Je ne lui ai mĂȘme pas demandĂ© comment il sâappelait, et, chaque fois quâil sâapprĂȘtait Ă me dire quelque chose de lui, je posais un doigt sur ses lĂšvres en chuchotant : « Je ne veux pas savoir. »
Quelques minutes plus tard, nous avions dĂ©fait lâune des couchettes et nous Ă©tions blottis lâun contre lâautre. Et nous avons commencĂ© Ă nous caresser puis, tout en douceur, Ă faire lâamour. Je ne savais pas quâune telle douceur Ă©tait possible entre deux inconnus. Ce nâĂ©tait pas comme au cinĂ©ma oĂč ce genre de situation donne toujours lieu Ă des scĂšnes torrides et sauvages. CâĂ©tait Ă la fois plus modeste et plus Ă©tonnant que cela. CâĂ©tait plutĂŽt comme dans une chanson de Jeanne Moreau : deux inconnus se sont unis dans le train de nuit⊠Ou comme dans une pub : quelques grammes de douceur dans un monde de brutes. Dans la soirĂ©e, un de ses collĂšgues a frappĂ©, est entrĂ©, nous a vus enlacĂ©s, nous a regardĂ©s avec Ă©tonnement puis nous a laissĂ©s. Nous nâavons ressenti ni honte ni gĂȘne, et nous avons repris le fil. Evidemment, un instant, jâai pensĂ© quâil Ă©tait peut ĂȘtre coutumier du fait, quâil joignait lâutile Ă lâagrĂ©able, que ses collĂšgues le savaient et que je nâĂ©tais quâune parmi tant dâautres, mais ça ne mâa ni troublĂ©e ni arrĂȘtĂ©e. Au contraire. Jamais je ne me serais crue capable dâune telle audace moi qui suis plutĂŽt rĂ©servĂ©e dans la vie, une fille sĂ©rieuse, comme on dit, peut-ĂȘtre un peu frileuse. En fait, câest cette audace soudaine qui me plaisait, le sentiment de braver les tabous et les peurs dans lesquelles on Ă©duque les filles.
Plusieurs fois dans la nuit, il sâest rhabillĂ© pour aller sâacquitter de ses tĂąches. Chaque fois, je me disais : « Bon, allez, maintenant, ça suffit, quand il revient, je lui annonce quâon sâen tient là », mais câĂ©tait comme la voix dâune autre et je ne bougeais pas, je me laissais bercer par le roulis du train et la douceur du moment. Et quand il revenait, il reprenait sa place Ă mes cĂŽtĂ©s. Jâai plusieurs fois Ă©prouvĂ© un plaisir intense et profond, une sensation quâon rĂ©serve plutĂŽt aux vraies histoires dâamour. Mais, Ă bien y repenser, je me dis que le plaisir dâune femme est aussi liĂ© Ă lâimage quâelle a dâelle pendant quâelle lâĂ©prouve et jâaimais lâimage de moi qui se profilait pendant ces heures-lĂ .
Au matin, il nâĂ©tait pas frais mais il a remis ses habits de contrĂŽleur, sa casquette vissĂ©e sur la tĂȘte. Il a griffonnĂ© son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone au dos de mon billet. En le regardant faire, je pensais : « Dâhabitude, ce sont les filles qui veulent ça et qui demandent ça, mais, lĂ , ce nâest pas comme dâhabitude. » Ma tante mâattendait sur le quai. Elle mâa vue dĂ©poser un lĂ©ger baiser dâau revoir sur sa joue, lâair juste un peu surpris. « Quelle coĂŻncidence, dis donc ! Câest un ami Ă toi ? â Oui, on peut dire ça comme ça⊠â Et comment sâappelle-t-il ce jeune homme ? â Je ne sais pas, ai-je rĂ©pondu fiĂšrement en jetant mon billet dans la premiĂšre poubelle venue. » Je crois quâe
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