Une japonaise naturelle seule et chaude

Une japonaise naturelle seule et chaude




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Une japonaise naturelle seule et chaude

Au Japon, il y a plus de 3 000 « sources chaudes » ( onsen ) rĂ©parties sur tout le territoire de l’Archipel. Dans l’article qui suit, nous vous proposons une liste des douze meilleures stations thermales Ă©tablie par Matsuda Tadanori, une autoritĂ© mondiale en la matiĂšre, ce qui lui a valu le surnom de « professeur Onsen ». Ces douze sources chaudes se distinguent, entre autres, par la qualitĂ© exceptionnelle de leurs eaux et par leur cadre souvent extraordinaire.




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Les Japonais aiment les sources chaudes depuis toujours Ă  cause de la dĂ©tente qu’elles procurent Ă  la fois au corps et Ă  l’esprit. (Voir Onsen : les bienfaits sĂ©culaires des sources thermales japonaises ). Voici douze des plus remarquables d’entre elles.
Cette station thermale est alimentĂ©e par plusieurs sources Ă  ciel ouvert dont certaines proviennent d’un cratĂšre volcanique spectaculaire – de 450 mĂštres de diamĂštre appelĂ© Jigokudani (la vallĂ©e de l’enfer), un lieu dĂ©sertique d’oĂč s’échappent des vapeurs sulfureuses – et d’un Ă©tang aux eaux boueuses Ôyunuma. Les visiteurs de Noboribetsu onsen ont Ă  leur disposition neuf qualitĂ©s d’eau diffĂ©rentes chargĂ©es pour l’essentiel de soufre, de fer et de diverses sortes de sel. Ils peuvent faire de trĂšs belles promenades dans les alentours ou bien flĂąner, vĂȘtus d’un yukata (kimono traditionnel lĂ©ger en coton), dans les boutiques de souvenirs de cette station thermale oĂč flotte en permanence une odeur de soufre.
Noboribetsu onsen (Photographie avec l’aimable autorisation de l’Office de tourisme de Noboribetsu)
La station thermale de NyĂ»tĂŽ onsen kyĂŽ est situĂ©e dans le parc national Towada Hachimantai, au pied du mont NyĂ»tĂŽ, non loin du fameux lac Tazawa. La riviĂšre Sentatsu serpente Ă  travers une forĂȘt primordiale de hĂȘtres d’oĂč s’échappe de la vapeur produite par les sources thermales. Cette station perdue dans les montagnes est considĂ©rĂ©e comme le dernier des hitĂŽ (litt. « onsen secrets ») du Japon et c’est pourquoi elle a de nombreux adeptes. Elle regroupe sept Ă©tablissements thermaux ayant chacun ses sources propres. Le plus ancien est le Tsuru no yu (Le bain de la grue) dont l’eau a une couleur laiteuse. Les sources chaudes de NyĂ»tĂŽ onsen kyĂŽ contiennent entre autres du soufre et du sulfure d’hydrogĂšne.
Kuroyu onsen de la station thermale de NyĂ»tĂŽ onsen kyĂŽ (Photographie avec l’aimable autorisation de Kuroyu Onsen)
Une petite station thermale situĂ©e sur les pentes du mont Azuma, Ă  750 mĂštres d’altitude. Dix sources chaudes avec un dĂ©bit total de 3 000 litres par minute alimentent les bains avec une eau sulfureuse d’un blanc laiteux considĂ©rĂ©e comme l’une des meilleures du Japon en termes d’efficacitĂ© thĂ©rapeutique. L’eau laiteuse chargĂ©e de soufre de la station donne aussi des rĂ©sultats merveilleux sur la peau.
Takayu onsen (Photographie avec l’aimable autorisation de l’Office de tourisme de Takayu onsen)
Quand il s’est rendu Ă  Kusatsu onsen, Erwin von BĂ€lz (1849-1913) – un mĂ©decin allemand ayant sĂ©journĂ© de 1876 Ă  1906 au Japon oĂč il est considĂ©rĂ© comme le fondateur de la recherche scientifique sur les onsen – a Ă©tĂ© stupĂ©fait par les qualitĂ©s thĂ©rapeutiques de ses sources chaudes. À tel point qu’il a qualifiĂ© leurs effets de « mystĂ©rieux ». La grande attraction de cette station thermale, c’est Yubatake (le champ de l’eau chaude) d’oĂč jaillissent 4 000 litres d’eau brĂ»lante acide par minute. Kusatsu onsen compte au total dix-huit Ă©tablissements de bains, ce qui ne laisse que l’embarras du choix aux visiteurs.
Le « champ de l’eau chaude » de Kusatsu onsen (Photographie avec l’aimable autorisation de l’Office de tourisme de Kusatsu onsen)
Les origines de cette station thermale remontent au dĂ©but de la pĂ©riode de Heian (794-1185), il y a quelque douze siĂšcles. Depuis, elle n’a pas cessĂ© d’attirer les amateurs de onsen Ă  cause des propriĂ©tĂ©s antioxydantes de ses eaux chaudes chargĂ©es de soufre. On peut y admirer entre autres une magnifique auberge datant de l’époque d’Edo (1603-1868). La plupart des bains des Ă©tablissements thermaux de Okushiobara sont alimentĂ©s directement par une source.
Un bain en plein air de l’auberge Shimofujiya (Photographie avec l’aimable autorisation de Shimofujiya)
Avec ses rues bordĂ©es d’auberges et de boutiques de souvenirs, le village de Nozawa permet de se faire une idĂ©e de ce Ă  quoi devaient ressembler les onsen du temps jadis. Il abrite treize bains en plein air dont l’accĂšs est gratuit. Nozawa onsen compte plus de trente sources thermales d’oĂč jaillit naturellement une eau trĂšs riche en soufre.
Un bain de l’auberge Sakaya (Photographie avec l’aimable autorisation de Ryokan Sakaya)
Okuhida onsen gĂŽ est composĂ© de cinq villages nichĂ©s en plein cƓur des Alpes japonaises, au pied d’une sĂ©rie de sommets de quelque 3 000 mĂštres de hauteur. Le paysage est d’une beautĂ© saisissante. Chaque village dispose d’un bain en plein air ( roten buro ) rempli d’une eau thermale transparente, oĂč l’on peut s’adonner Ă  la balnĂ©othĂ©rapie tout en contemplant le cadre sauvage magnifique dans lequel il s’inscrit.
Un bain en plein air de l’auberge Yarimikan (Photographie avec l’aimable autorisation de Yarimikan)
Cette station thermale se trouve dans la pĂ©ninsule de Kii, au cƓur d’une zone montagneuse oĂč l’on peut voir d’épais nuages de vapeur flotter entre les sommets. Toutes les auberges disposent de bains alimentĂ©s directement par une source chaude. Totsukawa onsen est l’une des stations thermales les plus difficiles d’accĂšs du Japon, mais les amateurs de sources chaudes n’hĂ©sitent pas Ă  faire le voyage pour bĂ©nĂ©ficier des propriĂ©tĂ©s remarquables de ses eaux alcalinisantes riches en bicarbonate de sodium.
Tawarayama onsen a l’apparence typique des stations thermales spĂ©cialisĂ©es dans les cures de longue durĂ©e. La rue principale est bordĂ©e d’auberges en bois Ă  un ou deux Ă©tages dont aucune ne dispose de sources chaudes Ă  titre privĂ©. Les visiteurs vont se baigner dans les deux bains publics de Tawarayama et c’est pourquoi on les voit dĂ©ambuler dans les rues pavĂ©es du village en yukata et en geta (socques de bois). Les eaux alcalines de la station sont rĂ©putĂ©es pour leurs propriĂ©tĂ©s antioxydantes et leur efficacitĂ© contre les rhumatismes.
La station Tawarayama onsen (Photographie avec l’aimable autorisation de Tawarayama Onsen S.N.C.)
Le nom de Beppu est Ă  lui seul synonyme de onsen dans la mesure oĂč cette station thermale compte pas moins de 2 846 sources chaudes, un chiffre record pour le Japon. Chacune de ces sources a ses particularitĂ©s tant du point de vue du cadre oĂč elle jaillit que de la qualitĂ© de ses eaux. Certaines sont remarquables par leur beautĂ© spectaculaire – notamment les « huit enfers » oĂč il est impossible de se baigner en raison de la tempĂ©rature extrĂȘmement Ă©levĂ©e de l’eau – et d’autres par leurs propriĂ©tĂ©s thĂ©rapeutiques. Beppu est Ă©galement cĂ©lĂšbre pour ses petits bains municipaux situĂ©s Ă  proximitĂ© de la gare. C’est l’endroit idĂ©al pour tous ceux qui ont envie de dĂ©couvrir les multiples facettes des sources chaudes japonaises dans un contexte urbain.
Le bain municipal Takegawara Onsen (Photographie avec l’aimable autorisation du Service tourisme de la Ville de Beppu)
Nagayu onsen est rĂ©putĂ©e non seulement pour ses eaux thermales hautement acides mais aussi pour les propriĂ©tĂ©s mĂ©dicinales de son eau minĂ©rale gazeuse buvable. Les sources de Nagayu sont si riches en minĂ©raux que certains n’ont pas hĂ©sitĂ© Ă  dire qu’elles sont aussi bĂ©nĂ©fiques qu’une cure de lĂ©gumes. Les bains des Ă©tablissement thermaux de la station sont tous directement alimentĂ©s par une source. C’est l’un des meilleurs onsen du Japon pour faire une cure thermale dans la plus pure tradition.
Une source de Nagayu onsen (Photographie avec l’aimable autorisation de Maruchî Ryokan)
Cette station thermale se trouve au pied du versant ouest du mont KujĂ», dans l’étroite vallĂ©e boisĂ©e de la riviĂšre Tanohara. Elle regroupe une trentaine d’auberges et de bains publics. Elle permet de se faire une idĂ©e de la beautĂ© du Japon de jadis. Les habitants du lieu ont tout fait pour conserver Ă  Kurokawa onsen son cachet de petit village vouĂ© Ă  la balnĂ©othĂ©rapie, nichĂ© en pleine nature. Ils ont ainsi rĂ©ussi Ă  attirer une clientĂšle d’amateurs de onsen qui viennent non seulement du Japon mais aussi du monde entier.
Un bain en plein air de l’auberge Yamamizuki (Photographie avec l’aimable autorisation de Yamamizuki)
(Photo de titre : le bain en plein air de Takayu onsen. Avec l’aimable autorisation de l’Office de tourisme de Takayu onsen)

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NĂ© en 1949. Docteur en mĂ©decine. Docteur Ăšs lettres. Professeur au dĂ©partement du tourisme de l’UniversitĂ© internationale de Sapporo. SpĂ©cialiste des sources thermales, un domaine oĂč il est mondialement connu, ce qui lui a valu le surnom de « professeur Onsen ». Matsuda Tadanori a Ă©tudiĂ© plus de 4 700 sources thermales au Japon et Ă  l’étranger. Il continue Ă  effectuer des recherches sur les bienfaits de la balnĂ©othĂ©rapie sur la santĂ© notamment en matiĂšre de prĂ©vention. Auteur de divers ouvrages dont OnsenkyĂŽju no onsen seminaa (Les sources thermales — sĂ©minaire du professeur Onsen), Onsen ryoku (Le pouvoir des onsen ), et Onsen techĂŽ (Le cahier des onsen ).
À travers les meilleures sources thermales du Japon [22] : Hanamaki et les bains incontournables d’Iwate
À travers les meilleures sources thermales du Japon [21] : le bain de jouvence de Furîfushi, à Aomori
Prenez des bains chauds, pas seulement des douches ! Les bienfaits sur la santé confirmés par un chercheur japonais
À travers les meilleures sources thermales du Japon [20] : les eaux prĂ©historiques d’Arima, Ă  Kobe
À travers les meilleures sources thermales du Japon [19] : Suzume-no-yu, à Kumamoto
À travers les meilleures sources thermales du Japon [18] : Yamanaka, à Ishikawa
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Le Japon serait le seul pays au monde dont les habitants prennent quotidiennement ou presque un bain chaud. Et si l’Archipel est connu comme l’un des pays possĂ©dant la plus longue espĂ©rance de vie, des Ă©tudes ont liĂ© cette longĂ©vitĂ© des Japonais Ă  la pratique des bains. Un chercheur livre ses rĂ©sultats de vingt ans de recherches sur le sujet et nous explique la meilleure façon de prendre un bain pour en faire ressortir tous ses bienfaits.




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Pour autant que je sache, dans aucun autre pays au monde ou presque, une trĂšs grande majoritĂ© de citoyens a l’habitude de se dĂ©lasser dans une baignoire chaude quasi quotidiennement. En Europe et en AmĂ©rique du Nord, seuls 10 % de la population prend des bains, la majoritĂ© se contente d’une douche. Les proportions s’inversent au Japon : moins de 10 % des Japonais se contentent de la douche en toutes saisons.
Cela fait vingt ans que j’étudie le fait de prendre des bains chauds en tant qu’élĂ©ment du mode de vie, d’un point de vue mĂ©dical. Des chercheurs du monde entier publient chaque annĂ©e de nombreuses Ă©tudes sur la pratique des exercices physiques, les habitudes diĂ©tĂ©tiques, ou le sommeil. Or, la pratique constante du bain et de son influence sur la santĂ© ne donne quasiment lieu Ă  aucun rapport (en dehors du Japon). Tout simplement parce que cette pratique n’existe pas dans les autres pays.
Ce qu’on appelle « prendre un bain », ou o-furo au Japon, c’est se mettre en entier dans l’eau chaude d’une cuve (une baignoire haute). Selon une enquĂȘte d’opinion de l’agence de presse Jiji Press sur la pratique des bains publiĂ©e en 2004, 80 Ă  90 % des personnes interrogĂ©es dĂ©claraient aimer prendre un bain. Cela peut s’expliquer par le fait que le pays bĂ©nĂ©ficie d’un contexte thermal naturel trĂšs riche qui leur permet de remplir de grandes baignoires.
MalgrĂ© la superficie limitĂ©e du pays, le Japon possĂšde 27 000 sources thermales, appelĂ©es onsen en japonais. Les pays les plus riches en onsen en Europe ou en AmĂ©rique du Nord n’en comptent qu’environ 200. L’ordre de grandeur est donc tout Ă  fait diffĂ©rent. C’est ce qui a permis depuis les temps les plus reculĂ©s de se procurer facilement de l’eau chaude en abondance et de maintenir une pratique active et gĂ©nĂ©ralisĂ©e du bain. C’est ainsi qu’il y a 1 300 ans, comme il est rapportĂ© dans le Nihon shoki (Chroniques du Japon), l’empereur se prĂ©lassait dĂ©jĂ  dans les sources thermales.
Ce n’est Ă©videmment que depuis quelques dizaines d’annĂ©es que l’eau chaude s’écoule partout en tournant un simple robinet. Il est probable qu’aux temps oĂč l’eau courante n’existait pas, dans la plupart des rĂ©gions sans sources thermales il Ă©tait beaucoup plus difficile de trouver de l’eau, et que la coutume de prendre des bains n’existait pas parmi les classes de gens ordinaires.
On peut Ă©galement dire que l’attrait des Japonais pour les bains a des origines religieuses. Le bouddhisme, qui est prĂ©sent au Japon depuis le VI e siĂšcle, possĂšde la notion de seyoku , qui signifie ouvrir des bains publics pour les malades et les nĂ©cessiteux. Il est remarquable Ă  ce propos que la plus ancienne baignoire du Japon soit celle du temple TĂŽdai-ji Ă  Nara, cĂ©lĂšbre pour sa statue du Grand Bouddha .
Il existe Ă©galement mĂȘme un sĂ»tra vantant les mĂ©rites du bain. Ce qui explique que la coutume s’est rĂ©pandue et s’est transmise de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, toujours accompagnĂ©e de cette image d’une « bonne action ».
Cette habitude de prendre un bain est profondĂ©ment enracinĂ©e dans la vie quotidienne des Japonais, mais le lien entre cette coutume et ses bĂ©nĂ©fices sur la santĂ© n’a Ă©tĂ© Ă©clairci que rĂ©cemment. Dans une Ă©tude que j’ai menĂ©e conjointement avec l’UniversitĂ© de Chiba en 2018, nous avons suivi pendant trois ans 14 000 personnes ĂągĂ©es sur une pĂ©riode de trois ans. Il est apparu que les personnes ĂągĂ©es qui prenaient un bain quotidien avaient 30 % de risques en moins de tomber dans une situation qui nĂ©cessite une prise en charge de longue durĂ©e par rapport Ă  celles qui prenaient un bain moins de deux fois par semaine. Cette Ă©tude a fait apparaĂźtre que les effets des bains sur la santĂ© Ă©taient beaucoup plus importants que l’on ne l’imaginait.
D’autre part, une Ă©quipe de chercheurs de l’UniversitĂ© d’Osaka a menĂ© une enquĂȘte au long cours auprĂšs de 30 000 adultes sur une pĂ©riode d’environ 20 ans. Des tests Ă©pidĂ©miologiques ont montrĂ© que les personnes qui avaient l’habitude de prendre un bain quotidien rĂ©duisaient leur risque d’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral et d’accident cardiaque de prĂšs de 30 % par rapport Ă  ceux qui prenaient un bain moins de deux fois par semaine. Il est de plus en plus probable que la santĂ© et la longĂ©vitĂ© observĂ©e des Japonais soit favorisĂ©e par la pratique du bain.
Les principaux effets médicaux du bain sont :
Certes, il existe aussi un effet hygiĂ©nique, mais je ne le prends pas en considĂ©ration ici car il n’a rien de particulier au bain, la douche possĂšde cet effet aussi bien. Les trois effets retenus ci-dessus peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme spĂ©cifiques Ă  la pratique du bain.
L’action thermique est celle causĂ©e par l’eau chaude sur le corps. Pour que cette action soit effective, il faut que le corps soit plongĂ© dans une eau Ă  une tempĂ©rature lĂ©gĂšrement supĂ©rieure Ă  la tempĂ©rature du corps, c’est-Ă -dire Ă  partir de 38°C. PlongĂ©s dans une eau Ă  cette tempĂ©rature, les vaisseaux se dilatent, amĂ©liorant le flux sanguin. Le sang transporte l’oxygĂšne et les nutriments vers les 37 000 milliards de cellules qui composent vraisemblablement notre corps, et rĂ©cupĂšre au retour le dioxyde de carbone et les dĂ©chets Ă  Ă©liminer. Le sentiment de fraĂźcheur et de de relĂšvement de la fatigue qui vous prend dans le bain serait dĂ» Ă  l’amĂ©lioration de la circulation sanguine.
L’effet thermique soulage aussi la douleur. Lorsque le corps est modĂ©rĂ©ment rĂ©chauffĂ©, l’irritabilitĂ© des nerfs est neutralisĂ©e, ce qui fait baisser les douleurs chroniques comme les maux de dos et les Ă©paules raides. En outre, du fait que les articulations sont principalement enrobĂ©es d’une protĂ©ine, le collagĂšne, celles-ci s’assouplissent sous l’effet thermique de la hausse modĂ©rĂ©e de tempĂ©rature. Les douleurs articulaires sont grandement adoucies. Il faut ajouter Ă  cela un effet bĂ©nĂ©fique sur la qualitĂ© du sommeil en se baignant une ou deux heures avant de se coucher. La chute de tempĂ©rature quelques temps aprĂšs le bain sera en effet plus prononcĂ©e, invitant Ă  un sommeil plus profond.
Bien entendu, ces effets bĂ©nĂ©fiques ne sont pas d’autant plus importants que la tempĂ©rature de l’eau est Ă©levĂ©e. De nombreux tests sur des sujets Japonais ont montrĂ©s qu’à 42°C et au-dessus, le systĂšme nerveux sympathique est fortement stimulĂ©, ce qui rĂ©sulte en une augmentation du rythme cardiaque, augmentation de la pression artĂ©rielle, et plus grande tension musculaire, ce qui n’est Ă©videmment pas le but recherchĂ© par un bain chaud, le premier but du bain Ă©tant de se dĂ©tendre et de se dĂ©barrasser de la fatigue.
C’est dans une eau encore relativement tiĂšde, infĂ©rieure Ă  40°C que le nerf parasympathique est stimulĂ©, provoquant une dĂ©tente musculaire, et un relĂąchement de la tension artĂ©rielle. C’est pourquoi il est recommandĂ© de vous baigner dans une eau Ă  40°C. Toutefois, on dit que le sens de la tempĂ©rature de l’eau varie de 2 Ă  3°C entre les Japonais et les Occidentaux. Une eau Ă  40°C, qui paraĂźt optimale pour les Japonais, pourra paraĂźtre un peu trop chaude pour des Occidentaux.
La flottabilitĂ©, comme son nom l’indique, est l’action de rendre un corps « plus lĂ©ger » dans l’eau. Un corps plongĂ© dans l’eau jusqu’aux Ă©paules possĂšde un poids apparent Ă©quivalent Ă  10 % du poids total hors de l’eau. Autrement dit, une personne de 60 kg hors de l’eau n’aura Ă  soutenir que 6 kg dans l’eau, ce qui fatigue Ă©videmment beaucoup moins les muscles.
L’effet hydrostatique est causĂ© par le resserrement des tissus sous la pression de l’eau du bain. Cela facilite en particulier la remontĂ©e vers le cƓur du sang veineux des membres infĂ©rieurs les plus profondĂ©ment plongĂ©es dans l’eau, ce qui permet une meilleure Ă©limination du sang usĂ© et une meilleure circulation sanguine.
Quelle est maintenant la meilleure façon de prendre un bain pour se maintenir en bonne santé ?
Fondamentalement, il s’agir de remplir une baignoire d’eau Ă  40°C et de s’y plonger jusqu’aux Ă©paules pour une durĂ©e de 10 minutes. Lorsque la transpiration commence Ă  apparaĂźtre sur le front, c’est le signe que le corps est suffisamment rĂ©chauffĂ©. Ne pas rĂ©flĂ©chir Ă  des questions difficiles pendant ce temps. Les pĂ©riodes de stress, comme celle de la crise du coronavirus que nous vivons actuellement sont tout indiquĂ©es pour une bonne relaxation et un bon bain d’eau chaude.
Professeur Ă  la FacultĂ© des sciences humaines de l’UniversitĂ© mĂ©tropolitaine de Tokyo. Docteur en mĂ©decine et spĂ©cialiste des thĂ©rapies par cures thermales. DiplĂŽmĂ© de l’École de mĂ©decine Jichi. AprĂšs avoir travaillĂ© comme professeur agrĂ©gĂ© Ă  l’UniversitĂ© mĂ©dicale de Hamamatsu et professeur Ă  l’UniversitĂ© Daito Bunka, il a pris ses fonctions actuelles en 2015. Reconnu comme Ă©tant un chercheur majeur sur les bains et sources thermales, il fonde sa reconnaissance de l’importance des bains chauds sur son expĂ©rience de thĂ©rapeute auprĂšs de plus de 30 000 personnes ĂągĂ©es.
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