Une indienne va dans le ghetto blanc

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Une indienne va dans le ghetto blanc
Publié le 7 févr. 2008 à 1:01 Mis à jour le 6 août 2019 à 0:00
Inflation, hausse des taux d’intĂ©rĂȘt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour Ă©voluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rĂ©daction des Echos est prĂ©cieuse. Chaque jour, nos enquĂȘtes, analyses, chroniques et Ă©dito accompagnent nos abonnĂ©s, les aident Ă  comprendre les changements qui transforment notre monde et les prĂ©parent Ă  prendre les meilleures dĂ©cisions.
Les astronautes de la station spatiale chinoise ont accueilli un nouveau module nommĂ© « Wentian ». C'est le deuxiĂšme engin envoyĂ© par l’agence spatiale chinoise. Il doit permettre Ă  l’Empire du Milieu de mener des expĂ©riences en sciences de la vie et en biotechnologie. Un troisiĂšme module sera lancĂ© en octobre. La station spatiale chinoise devrait ĂȘtre opĂ©rationnelle d’ici la fin de l’annĂ©e.
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Par Julien Damon (sociologue, chroniqueur aux « Echos »)
La comparaison de la « ceinture noire » américaine et de la « ceinture rouge » française est discutable. Aucune ville européenne n'a jamais connu le niveau de concentration de pauvreté et de ségrégation raciale typique des métropoles américaines. Il n'y a probablement pas d'équivalent européen au ghetto américain. Cependant, la situation change. Les villes européennes connaissent les problÚmes qui affectent traditionnellement les villes américaines.
La situation s'est par ailleurs nettement amĂ©liorĂ©e outre-Atlantique. Le nombre de personnes y vivant dans des quartiers de grande pauvretĂ© _ lĂ  oĂč le taux de pauvretĂ© est supĂ©rieur Ă  40 % _ a diminuĂ© de 25 % durant les annĂ©es 1990. De l'autre cĂŽtĂ© _ les Ă©meutes rĂ©centes, tout comme les diffĂ©rents rapports des experts ou des renseignements gĂ©nĂ©raux en tĂ©moignent _ la situation se dĂ©grade en France. En un mot, la sĂ©grĂ©gation s'attĂ©nue aux Etats-Unis ; elle s'accentue en France.
Des quartiers soudés THERE GOES THE NEIGHBORHOOD.
Racial, ethnic anc class tensions in four Chicago neighborhoods and their meaning for America par Willima Julius Wilson et Richard P. Taub New York, Alfred A. Knopf, 2006,
Depuis une trentaine d'années, le grand sociologue noir américain William Julius Wilson s'intéresse à l'« underclass » noire. Relevant l'amélioration relative de la situation des ghettos et déplorant le désinvestissement de l'administration Bush, il est revenu récemment à Chicago, dans quatre quartiers, sur ses terrains d'étude privilégiés.
Partout les Noirs connaissent encore les taux de pauvreté les plus élevés. Ceci s'explique en partie seulement par l'héritage de la ségrégation et de la discrimination, car pour Wilson l'interprétation en termes de race est faible. Les groupes ethniques ne sont pas des entités économiquement et socialement homogÚnes. Au contraire, chez les Noirs, les politiques d'« affirmative action » ont permis l'émergence d'une classe moyenne qui se conduit, à bien des égards, comme les Blancs. Notamment en ce qui concerne le souci de quitter dÚs qu'ils le peuvent les ghettos pour s'installer ailleurs.
Wilson et son collÚgue Richard P. Taub relÚvent la métamorphose des « antagonismes ethniques » avec l'arrivée en masse des Hispaniques. Ils étudient les mécanismes qui conduisent les enclaves noires ou blanches à se vider ou se remplir. Avec des termes qui peuvent choquer en France, ils s'inquiÚtent des conséquences de diverses « invasions ethniques » venant perturber l'équilibre et l'organisation sociale d'un quartier.
Wilson et Taub concluent que les quartiers sont soudĂ©s, Ă  condition d'ĂȘtre en opposition Ă  certaines populations. L'identitĂ© communautaire est en quelque sorte une force et une ressource. Les sociologues notent et dĂ©plorent que les groupes, suivis aujourd'hui en cela par les politiques publiques, se focalisent sur les diffĂ©rences plutĂŽt que sur ce qu'ils ont en commun. Il s'ensuit des « compĂ©titions ethniques » accrues. La grande prĂ©conisation, dans un contexte oĂč huit Noirs sur dix mais seulement trois Blancs sur dix pensent que les pouvoirs publics ne dĂ©pensent pas assez pour les Noirs, est de limiter les programmes ciblĂ©s sur les plus pauvres (c'est-Ă -dire les Noirs). Ce sont les politiques universelles, avec une attention particuliĂšre aux situations les plus difficiles, qui doivent ĂȘtre Ă©tendues.
L'économie souterraine éclairée OFF THE BOOKS.
The underground economy of the urban poor par Sudhir Alladi Venkatesh Cambridge, Harvard University Press, 2006, 448 pages.
Sudhir Alladi Venkatesh, sociologue d'origine indienne formé par Wilson, s'est intéressé à l'économie souterraine dans le ghetto, en y vivant pendant des années. Le résultat de sa fascinante immersion consiste en un portrait, sans misérabilisme, de l'économie et de la vie quotidienne dans des quartiers défavorisés. L'économie souterraine concerne à des degrés divers tous les habitants. Elle va de ce qu'il y a de plus informel à ce qu'il y a de plus criminel.
Venkatesh nous fait vivre à Maquis Park, un quartier noir pauvre du sud de Chicago. L'image globale est celle d'un monde structuré et solidaire de travail irrégulier et non déclaré. Ces activités rassemblent les vendeurs à la sauvette, les femmes qui font le ménage et préparent le repas pour l'hÎpital local, les petits garages qui travestissent et réparent les voitures volées, mais aussi le pasteur qui fait office gracieux de travailleur social, le bar qui loue ses salles afin de faire casino, les chefs de gang qui organisent un salariat illégal de prostitués et de dealers. Tout ce dynamisme, largement illicite, structure l'économie et l'équilibre du ghetto.
La grande leçon de Venkatesh est de rappeler que la vie dans le ghetto repose sur un quotidien, économiquement, socialement, et moralement, trÚs structuré. Qu'il s'agisse de mutualisation des risques, de fixation des prix, ou d'organisation des marchés, les habitants et les gangs font preuve d'une formidable ingéniosité.
Venkatesh décrit précisément les ressources communautaires, familiales et religieuses d'habitants qui ont su adapter leurs modes de consommation, de production et de résolution de conflits. Toute cette activité souterraine, bricolée, n'est pas nécessairement criminelle. Il est en fait difficile d'y distinguer ce qui est régulé, licite, légal. Le ghetto est d'abord un vaste réseau d'échange, de commerce, de trafic, de troc, de petits vols...
Pour Venkatesh, l'Ă©conomie souterraine peut ĂȘtre autant une bouĂ©e de sauvetage qu'un noeud coulant (pour se pendre). Cependant, les habitants n'ont que peu de choix, et peu de perspectives. D'oĂč les appels de Venkatesh et de Wilson Ă  davantage d'interventions publiques en faveur de ces quartiers.
Une politique française inadaptée BADLANDS OF THE REPUBLIC.
Space, politics and urban policy par Mustafa Dikeç Oxford, Blackwell Publishers, 2007, 240 pages.
Mustafa Dikeç, géographe à l'université de Londres, s'est intéressé à la politique de la ville à la française. Curieusement, celle-ci ne concerne ni toute la ville (elle cible les zones en difficultés), ni toutes les villes (car toutes les unités urbaines ne sont pas concernées).
Dikeç souligne la bureaucratisation de cette action publique qui s'est développée depuis une trentaine d'années. Avec une histoire ponctuée d'émeutes urbaines, d'annonces volontaristes (des plans « Marshall »), et de critiques de la Cour des comptes, la politique de la ville a fait l'objet de multiples relances et virages.
Dikeç, aprÚs d'autres observateurs, montre comment progressivement la « banlieue » (pourtant trÚs diverse, et souvent en réalité située en centre-ville) a été érigée en territoire disqualifié. Fin connaisseur des mouvements sociaux issus de ces territoires, il dénonce une certaine « peur de la République » à l'égard de la différence enfermée dans ces espaces singuliers. Avec des développements trÚs peu convaincants sur le « néo-libéralisme » et ses néfastes effets, il cherche à mettre en évidence le glissement sécuritaire d'une intervention publique ne visant plus des quartiers en danger mais des quartiers jugés dangereux.
Affirmant que la révolte de jeunes de ces quartiers est juste, Dikeç fait partie de ces experts qui voient dans les violences urbaines _ en particulier dans les émeutes de l'automne 2005 _ principalement une revendication de reconnaissance. Une thÚse dont on peut se permettre de grandement douter.
Au-delà des débats, l'essentiel est que, avec ces quartiers ghettos, l'idéal américain de « melting pot » et celui d'intégration à la française en prennent pour leur grade. Les ressemblances sont claires, et l'analyse de la débrouillardise économique urbaine dans le ghetto américain montre que les jeunes comme les anciens n'y « glandouillent » pas (comme dirait l'actuelle secrétaire d'Etat à la Ville). Pour autant, les différences demeurent. Tout d'abord, certains ensembles de logement sociaux aux Etats-Unis restent des nids de délinquance avec des meurtres tous les jours, ce qui n'est pas (encore) le cas en France. Il est cependant une autre différence, plus troublante et moins favorable à la France. Si la police n'est jamais véritablement bien vue dans les ghettos américains, il est rare que les services publics, au premier rang desquels les pompiers, y soient directement agressés. Ce n'est pas le cas en France, patrie des services publics...
JULIEN DAMON Professeur associé à Sciences po (cycle d'urbanisme)
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C'est une agression au motif encore bien flou que tentent d'éclaircir les policiers du commissariat du XVIe arrondissement à Paris.
Vendredi 11 novembre, vers 21 h 40, un couple regagne son domicile, rue de la Faisanderie. Arrivés dans le hall de leur immeuble, les deux compagnons sont surpris par trois hommes, le visage masqué par des foulards. Sans dire un mot, ces derniers aspergent leurs victimes de gaz lacrymogÚne avant de leur porter des coups. Les trois agresseurs finissent par prendre la fuite tandis que les deux victimes, choquées et sonnées, alertent la police.
Les policiers apprennent ensuite que la femme du couple est une actrice indienne — star dans son pays — du nom de Mallika Sherawat. AgĂ©e de 40 ans, la comĂ©dienne, de son vrai nom, Reema Lamba, qui a dĂ©frayĂ© la chronique en Inde pour ses prises de position sur la condition des femmes dans son pays, a aussitĂŽt dĂ©posĂ© plainte. Les investigations sont en cours pour remonter la piste des trois mystĂ©rieux agresseurs.
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Par SudOuest.fr, avec AFP Publié le 29/08/2012 à 14h19 Mis à jour le 29/08/2012 à 17h29
L'objet a été retrouvé sur le glacier des Bossons, prÚs d'un demi-siÚcle aprÚs le crash d'un avion d'Air India, le "Kangchenjunga". Sur le sac, deux inscriptions : "Diplomatic mail" et "Ministry of external affairs"
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Une valise diplomatique indienne a été retrouvée la semaine derniÚre sur le glacier des Bossons , 46 ans aprÚs le crash d'un avion d'Air India, le "Kangchenjunga", sur le Mont-Blanc, a-t-on appris ce mercredi auprÚs d'un des deux alpinistes à l'origine de la découverte. Ce sac en toile de jute, portant les inscriptions "Diplomatic mail" et "Ministry of external affairs", a été découvert mardi 21 août "posé sur le glacier" par Arnaud Christmann, pisteur-secouriste employé à l'office de haute montagne (OHM) de Chamonix (Haute-Savoie), accompagné de son voisin Jules Berger.
"Des touristes étaient venus nous voir la veille à l'OHM pour nous dire qu'ils avaient vu quelque chose qui brillait sur le glacier des Bossons. Ils pensaient qu'il s'agissait de la derniÚre roue du Malabar Princess ", un avion indien qui s'est écrasé le 3 novembre 1950 sur le Mont-Blanc, raconte Arnaud Christmann. Les deux alpinistes décident alors de chausser leurs crampons et de se rendre sur le glacier. "On a trouvé des bouts de carlingue, une chaussure, des cùbles... C'est une vraie déchetterie là-haut", a-t-il poursuivi. Ils mettent aussi la main sur une roue d'avion, et trouvent, vingt mÚtres plus loin, un sac de courrier qui était comme "posé sur le glacier". "A l'intérieur, pas de diamant, pas de lingot d'or, mais du courrier trempé . On a tiré sur une liasse : c'étaient des journaux indiens ", explique Arnaud Christmann.
Le sac contenait aussi un bon de livraison à destination de New York, daté du 22 janvier 1966, soit deux jours avant l'accident du "Kangchenjunga", un Boeing 707, qui effectuait la liaison Bombay-New York, et s'est écrasé sur le Mont-Blanc avec 117 passagers à bord. "On a halluciné car ce n'est pas un genre de découverte trÚs courant. Du courrier va arriver avec 46 ans de retard", a plaisanté Arnaud Christmann.
" Les journaux étaient lisibles mais le sac a été bien malaxé pendant 46 ans", précise-t-il.
Les deux alpinistes ont remis leur trouvaille au peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix, qui devrait remettre ce sac aux autorités diplomatiques indiennes "dans les jours à venir".
Le glacier des Bossons charrie rĂ©guliĂšrement des dĂ©bris des catastrophes aĂ©riennes qu'a connues le Mont-Blanc. En 1975 dĂ©jĂ , le guide de haute montagne Christian Mollier y avait dĂ©couvert le train d'atterrissage du Malabar Princess lors d'une course en montagne. "Dans les annĂ©es 70, on retrouvait des bustes, des mains ou des pieds de passagers car ils Ă©taient conservĂ©s dans la glace. Maintenant, c'est fini", explique-t-il. "Le glacier avance, comme un torrent mais en plus lent : le milieu du glacier va plus vite que les bords. En 50 ou 60 ans, ce qui Ă©tait au sommet du Mont-Blanc est descendu dans la vallĂ©e". En septembre 2008, l'aventurier lyonnais Daniel Roche avait dĂ©couvert et fait hĂ©litreuiller sur le mĂȘme glacier un moteur Ă©quipant le "Malabar Princess". Pratiquement au mĂȘme endroit, il avait aussi retrouvĂ© des coupures de journaux indiens datĂ©es du 23 janvier 1966, la veille du crash du "Kangchenjunga".
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