Une française qui aime ça par derrière

Une française qui aime ça par derrière




⚡ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Une française qui aime ça par derrière



France Télévisions




Rédaction Culture




Publié le 26/01/2022 18:59


Mis à jour le 27/01/2022 10:44





























Rebecca Marder est Irène dans "Une jeune fille qui va bien" de Sandrine Kiberlain. (JEROME PREBOIS)




Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.


Saisissez votre adresse mail pour recevoir l’essentiel de l’actualité tous les matins





s'abonner















France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters.
Pour exercer vos droits, contactez-nous.
Notre politique de confidentialité
Contactez-nous







Notre compte Twitter (nouvel onglet)















Notre compte Facebook (nouvel onglet)















Notre compte Instagram (nouvel onglet)















Notre compte Youtube (nouvel onglet)











Sandrine Kiberlain s'est "longtemps cachée derrière ses personnages", mais elle a toujours voulu raconter une histoire. Elle est pour elle "vitale", et elle vient de loin. La comédienne devenue réalisatrice nous a présenté son film "Une jeune fille qui va bien", projeté à Cannes en juillet dernier et en salles ce mercredi. 
C'était au dernier Festival Cannes, le 8 juillet 2021, lors de la soirée de présentation du film de Sandrine Kiberlain, Une jeune fille qui va bien à la Semaine de la critique. La comédienne devenue réalisatrice ne cachait pas son émotion. "Je me suis longtemps cachée derrière des personnages, mais j'ai toujours eu envie de raconter une histoire ", a-t-elle dit.
Ce mercredi 26 janvier, son film sort dans les salles. L'histoire est celle d'Irène, une jeune fille dans la fleur de l'âge, 19 ans. Apprentie comédienne, passionnée et joyeuse. Amoureuse. Mais nous sommes en 1942 à Paris et Irène est juive. Boulimique de la vie, elle ne voit pas l'horreur qui s'abat peu à peu. La comédienne - en instance de départ de la Comédie-Française - Rebecca Marder tient le premier rôle avec brio. A Cannes, nous avons rencontré Sandrine Kiberlain qui nous a parlé de ce beau portrait filmé avec justesse, peu après la projection. Propos recueillis. 
"J'ai eu une histoire qui m'habite depuis très longtemps et qui est devenue vitale à raconter. Et surtout à filmer, car je n'envisageais pas d'autres façons de la raconter. Et à partir du moment où j'ai trouvé l'angle (j'ai eu l'impression que c'était un point de vue nouveau, parce que ça a tellement été raconté l'Occupation), je me suis plongée dans l'écriture et puis c'est devenu une évidence.
Mais je pense que depuis un moment, en regardant les équipes, en travaillant avec de grands metteurs en scène – j'ai été à bonne école – j'avais envie d'être du côté de l'équipe, bien plus que du côté de ceux qui sont filmés, pour expérimenter. Et en particulier du côté de celui qui tient les rênes, qui invente tout, et qui se met à nu. Il y a eu aussi l'idée d'essayer de donner à des acteurs ce qu'on avait pu me donner : la chance d'être regardée, la chance d'être choisie par un metteur en scène, d'être désirée par lui. Et donc de faire naître une actrice comme Rebecca et les autres qui l'entourent".
"Le point de départ a été de parler de la guerre sans la montrer. Je n'avais pas envie de filmer ça. Je trouve que c'est toujours réducteur de montrer. Agnès Varda disait de ne pas montrer, donner envie de voir. Moi j'ai choisi de filmer la joie d'une jeune fille pour raconter le pire si, par hasard, elle devait être fauchée en plein élan. Et c'est en étant attachée à cette jeune fille, en partageant avec elle son âge, sa joie de vivre, son élan, que je voulais filmer aussi cet âge-là : les 19 ans" .
"C'est mon ADN ! Mais j'avais le sentiment que pour mieux parler de tout ça, il ne fallait pas que je parle de moi, moi, moi, vous comprenez ? Je sais de quoi je parle parce que je suis moi-même concernée et je viens de tout ça. Mais j'ai choisi, comme par hasard, de décrire une famille où il y a un père et un frère, alors que moi j'ai une sœur et une mère – mais je n'ai plus de père et pas de frère. Et j'ai choisi de parler d'une fille issue d'une famille juive française et non pas polonaise comme l'était la mienne, pour l'éloigner de ma famille, de moi, pour ne pas les déranger avec ça. Et surtout, dès que j'essayais de ramener les choses à ce que je suis réellement, ça me dérangeait, j'avais l'impression de ne pas être en mesure d'imaginer plus. Donc il fallait que je reste pudique".
"C'est l'âge où tout commence, on ne peut pas présumer une seconde que ça se passe mal, on est dans la découverte de tout. J'ai toujours été émerveillée par cet âge-là, l'ayant vécu d'ailleurs aussi de manière merveilleuse, parce que c'est les débuts de tout pour moi comme actrice. Donc je me suis aussi servie de mon expérience pour inventer Irène, pour la construire, et elle est devenue véritablement passionnée de théâtre. C'est un gros mélange de tout, c'est pourquoi je parle d'une mise à nu du réalisateur" .  
"Les personnages secondaires, et notamment le père et la grand-mère font le lien avec l'extérieur. C'est par eux qu'arrivent les informations. Par eux arrivent la maturité, la responsabilité et la façon dont on vit cette époque. Ce sont des adultes. Et il est plusieurs façons d'être adultes devant de telles responsabilités. On peut se plier aux règles et aux lois et faire ce qu'on nous dit de faire. Ou avoir l'attitude inverse, comme cette femme, la grand-mère, qu'on imagine avoir été une femme très libre et qui a une douleur, un secret".
"Chaque personnage est le symbole d'une attitude. La grand-mère, pour moi, représente la résistance. La voisine, Josiane que joue Florence Viala, représente pour moi les Justes, ceux qui ont dépassé leurs a priori. Puis il y Anthony Bajon qui joue le frère et qui est à ça d'être influencé par ceux qui ont le pouvoir. Toutes ces versions sont celles que j'aurais pu moi vivre. Je ne sais pas : j'aurais été Anthony ? J'aurais été ma grand-mère ? Moi je sais comment ont été mes grands-parents. Je sais que ma grand-mère a dit : on ne va pas à la mairie nous signaler, sinon je saute par la fenêtre – et ça c'est dans le film – ou elle s'est mise toute nue enceinte pour ne pas être arrêtée, ce sont des instincts de vie qui sont fous, qui m'impressionnent au-delà de tout. Mais je ne sais pas de quel côté je serais dans des situations pareilles. Aucun de nous ne peut savoir, c'est une question qui me hante".
"Les comédiens, il faut les aimer, c'est ce que j'ai appris avec les metteurs en scène qui ont fait de moi une bonne actrice. Evidemment, il faut tomber sur une perle, la sauvegarder et puis si possible la magnifier. Il est tellement fragile l'acteur sur un film. Comme ça, d'un claquement de doigts [Sandrine Kiberlain ajoute le geste à la parole], on peut briser un acteur. Il suffit de chuchoter derrière son dos on a l'impression qu'on dit du mal de lui, il perd complètement confiance, il ne plus rien donner, c'est très facile. Il faut donner confiance aux acteurs, dire qu'on les aime, moi je les aime tous, je leur ai dit tous les jours : je vous ai choisis parce que vous êtes uniques".
"Il y a des façons de les emmener vers le personnage qui sont différentes pour chacun. Comme j'ai eu affaire à des metteurs en scène différents avec moi, là j'ai eu affaire à des comédiens différents, auxquels il faut s'adapter. Il y en a qui ont besoin de beaucoup d'informations, d'autres de très peu. Avec Rebecca Marder, on a la même attitude, de se lancer dans l'action. Mais il faut trouver la bonne formule, une sorte de formule magique qui fait qu'on est en connexion".
"Il y a des musiques qui sont arrivées pendant l'écriture. La première est Love letters (The Metronomy) qui est très contemporaine. Je tenais à ce que le film n'ait pas une forme de reconstitution historique, je tenais à ce qu'il y ait des contradictions, des choses qui jouent un peu avec les spectateurs aussi sur la question : est-ce qu'on ne parle pas un peu d'aujourd'hui aussi ? Aujourd'hui, ça peut arriver à tout le monde, n'importe quand, n'importe où, on le vit à un degré différent, mais la vie nous surprend et va nous surprendre encore, on ne sait pas, on ne sait rien, ça peut basculer demain".
"Les musiques font donc partie, comme des personnages en plus, de cette façon de ne pas vouloir marquer l'époque. On est dans cette époque mais on est avec la jeunesse globale. J'ai pensé au Bataclan pendant que je faisais le film, j'ai pensé à aujourd'hui, à ce qui se passe ailleurs, en ce moment dans le monde. Parmi les musiques, il y a Que reste-t-il de nos amours ?, qui a été créé en 42, interprétée ici autrement dans un truc limite fanfare qui fait penser plus à la jeunesse et qui vient contrarier la beauté de la chanson. Et il y a aussi un morceau de Tom Waits qui raconte l'élan amoureux, mais nous ramène aussi à aujourd'hui."
Prolongez votre lecture autour de ce sujet
Culture d'été. "Nope" : la terreur vient du ciel
Le phénomène "One Piece" débarque dans les salles de cinéma, pour le plus grand plaisir de fans parfois survoltés
"One Piece Film - Red" de Goro Taniguchi, un film rythmé et explosif inspiré du célèbre manga d'Eiichiro Oda
"Prey" : les guerriers amérindiens héros du nouveau film Disney +, préquel de "Predator"
"Bullet Train" : Brad Pitt entre humour et cascades dans un blockbuster déjanté
Franceinfo sélectionne chaque jour des contenus issus de médias audiovisuels publics européens, membres de l’Eurovision. Ces contenus sont publiés en anglais ou en français.
Soyez alerté (e) en temps réel avec l'application franceinfo :

Pour nous soutenir, acceptez les cookies
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Cookies de performances , Cookies strictements néccessaires , Données de géolocalisation précises et identification par analyse du terminal , Publicités et contenu personnalisés, mesure de performance des publicités et du contenu, données d’audience et développement de produit , Stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal
En savoir plus → Refuser Accepter & Fermer









Newsletters
L’Express
Nouvelles vies
Bien-être
Plaisirs







Styles


Bien-être







Publié le
21/04/2018 à 08:00







Styles


Bien-être




Pour suivre l’analyse et le décryptage où que vous soyez
Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement


Offrez gratuitement la lecture de cet article à un proche :


L’article sera disponible à la lecture pour votre bénéficiaire durant les 72h suivant l’envoi de ce formulaire, en cliquant sur le lien reçu par e-mail.


Assurez-vous que la personne à laquelle vous offrez l’article concerné accepte de communiquer son adresse e-mail à L’Express.
Les informations renseignées dans ce formulaire sont destinées au Groupe L’Express pour l’envoi de l’article sélectionné à votre proche, lequel sera informé de votre identité. Pour toute information complémentaire, consulter notre Politique de protection des données .


Vous venez d’offrir à mail@mail.com l’article suivant :


Une erreur est survenue. Veuillez réessayer.

Profitez du 1er mois offert, sans engagement
Profitez du 1er mois offert, sans engagement

Offre Découverte​

1 er mois offert

sans engagement

La pénétration de l'homme par sa partenaire reste un "interdit" bien ancré.
"Mon ex a tellement adoré que nous n'avons fait que ça pendant deux heures. Quand je l'ai recroisé quelques mois plus tard, il m'en a tout de suite reparlé, me disant qu'il y pensait tout le temps et que ça avait été fou ." Naëlle, 29 ans, n'a pas oublié non plus cette fête d'été où, après plusieurs cocktails, ils ont remis le couvert pour une nuit, avec une expérience inédite : c'est elle qui l'a pénétré avec ses doigts. 

Si l'on parle facilement aujourd'hui de tantrisme, polyamour ou sodomie, il est une pratique que l'on avoue moins facilement : la pénétration de l'homme par sa partenaire. Avec un gode, on appelle cela le "pegging" en anglais, "chevillage" en français. Avec des doigts, pas de jargon particulier. Mais dans tous les cas, la chorégraphie classique s'inverse : l'homme est en position passive, tandis que la femme a le contrôle. Selon ses adeptes, cette pratique procure un plaisir physique pour l'un, très psychologique pour l'autre. 

Friand de nouvelles expériences sexuelles, Hugo, 32 ans, assume totalement avoir exploré l e plaisir anal de diverses façons . "Je ne me suis jamais enfermé dans un cadre hétéronormé, témoigne-t-il. J'ai découvert ce plaisir seul et je n'ai pas eu de difficulté à le faire avec des filles. Ça demande un lâcher-prise total et rend les orgasmes plus intenses. Pour moi, le sexe, c'est surtout une affaire de sensations." 

Souvent, les femmes initient la démarche pour donner plus de plaisir à des hommes réticents. Carine, 28 ans, voulait vérifier si ce mystérieux "point P", sorte de point G masculin existait vraiment. "J'étais avec mon copain depuis quatre ans. Lui était plutôt macho. Je savais qu'il ne serait pas facile d'aborder la question. On est partis à la recherche de ce fameux point P, d'abord avec mes doigts, puis avec un gode. Au début il avait des difficultés avec l'idée de se faire pénétrer, c'était une question de fierté. Une fois qu'on a trouvé cette zone de plaisir, c'était comme s'il avait ouvert les yeux. Il était alors bien plus demandeur que moi." 

Romy aussi a mené campagne longtemps avant que son copain ose sauter le cap. "À chaque fois que j'en parlais, il rejetait l'idée, en disant : 'jamais de la vie !'" Il aura fallu du temps et une bonne dose d'alcool pour que, de retour d'une soirée, le couple oublie ces sacro-saints principes. 

"J'ai commencé par une fellation , puis je me suis approchée délicatement du périnée avec ma main. J'ai vu qu'il adorait. Il s'est détendu, pour n'être plus que dans son plaisir. Alors j'ai utilisé du lubrifiant et mon gode vibrant, doucement. Il est entré en transe. Je le masturbais en même temps régulièrement. Il a joui plus intensément que d'habitude. Le lendemain, il a feint de ne se rappeler de rien. Avant d'avouer qu'il avait ressenti une immense vague de plaisir. Jamais il n'avait connu ça." 

Romy pense que le fait de n'avoir pas entièrement délaissé le pénis de son partenaire a été "le secret" de sa réussite. De nombreux hommes sont rebutés à l'idée de la pénétration. Si le rapport ne se concentre pas sur leur pénis, ils se sentent dévirilisés. "Dans les représentations genrées, l'homme se définit autour du pénis, explique le sexologue Philippe Arlin, auteur de Sexuellement incorrect (éd. De la Martinière). Quand les femmes sont curieuses du reste de leur anatomie, elles se font rappeler à l'ordre. Ne pas y faire référence pendant l'acte revient à prétendre qu'il n'en a pas et qu'il n'est pas vraiment un homme." 

Certains hommes trouvent en effet la pratique plus acceptable si elle n'empêche pas leur partenaire de s'occuper de leur pénis. Comme pour rassurer le schéma stéréotypé de l'homme viril dominant. "La pratique avec les doigts peut se faire en même temps que d'autres gâteries", rappelle la directrice de recherche CNRS au Cevipof, Janine Mossuz-Lavau, auteure de L'amour en France , une enquête à paraître aux éditions de la Martinière. 

Ophélie, 29 ans, ne peut envisager d'entrer en son partenaire qu'à certaines conditions. "Ça ne me plairait pas de le pénétrer sans que lui ne me pénètre. Sur l'utilisation d'un godemiché, je ne dis pas 'non' d'office, mais tout dépend du contexte... Je ne me vois pas derrière lui, à quatre pattes, avec un gros truc rose à paillettes." 

Derrière cette peur de perdre son statut, se loge aussi la crainte d'être considéré comme homosexuel. "L'homophobie, ce n'est pas la haine du 'pénétrant', mais celle du passif, de 'l'enculé', continue Philippe Arlin. On déteste les hommes qui ont un pénis et ne s'en servent pas. Avec le plaisir anal, il n'y a pas un homme qui ne va pas se poser des questions sur son homosexualité. Les femmes aussi pensent 'mon mari doit être un peu gay parce qu'il aime bien que je le tripote là'. Nous restons enfermés dans des représentations qui restreignent dramatiquement notre sexualité." 

Quand ses amis faisaient des blagues lourdes aux accents homophobes sur la pénétration, le partenaire de Carine détournait le regard, honteux. "Il n'assumait pas, je voyais qu'il était très gêné ", confie-t-elle. Après leur première fois, Romy a apprécié que son copain ne lui redemande pas explicitement de réitérer l'expérience. "J'aurais trouvé ça un peu gênant qu'il le formule verbalement, je pense que ça ne m'aurait pas plu." Peut-être son plaisir à elle n'aurait-il pas été le même. Durant leurs ébats, la tension de ce non-dit lui laissait une forme de toute puissance : seule elle décidait d'accorder, ou non, ce "bonus de jouissance" à son compagnon. 

C'est le "bon" côté d'un tabou : en transgressant un interdit, l'excitation est plus forte, le plaisir, décuplé. Sans lui, les femmes trouveraient peut-être moins leur compte dans cette pénétration. "J'ai aimé qu'il se laisse faire. Il me touchait à peine et j'avais énormément de plaisir. C'était très psychologique, se rappelle Romy. À la fois un mélange de transgression et de la vue de son plaisir dans un contexte un peu 'hard'." 

Pour Naëlle, cette inversion des rôles a eu un petit goût de revanche sur la relation avec son ex. "C'était un grand mec, beau, un peu macho, qui séduit facilement et dit où, quand, comment. Dans notre relation, c'était plutôt lui le boss. Là, j'avais le pouvoir : il était à ma merci, jambes écartées devant moi, les yeux fermés, en train de jouir comme jamais, dans une forme de don de soi. C'était comme avoir un pouvoir. Après ça, j'ai eu envie de convertir mes partenaires suivants, en leur disant 'si tu me fais confiance et que tu te laisses aller, tu vas forcément aimer'." 

De quoi rapprocher les partenaires et renforcer leurs liens autour du secret . "Je savais qu'il ne le ferait avec personne d'autre, qu'il ne le répéterait pas, assure Naëlle. Ce qu'il se passait, c'était juste entre lui et moi." L'expérience a renforcé la complicité de Romy et son ancien conjoint. "On a passé une barrière de confiance énorme. Ça a ouvert la porte pour tester des trucs sans honte, découvrir son plaisir et celui de l'autre. Avec les copains que j'ai eus ensuite, aucun n'a voulu tester. Et ça me manque." 



tribunedelyon.fr needs to review the security of your connection before
proceeding.

Did you know companies
Une blonde suce pleins de bites et se fait gicler dessus
Petite ado sexy baisée par une bite géante
Profonde anale pour cette brune

Report Page