Une femme européenne dans les bois

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Une femme européenne dans les bois


Publié le 28/03/2015 à 14h32




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Une prostituée traverse la rue au Bois de Boulogne le 6 juin 2011 à Paris © Bertrand Langlois AFP/Archives


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Elles s'appellent Kimberley, Nathalia ou Kenza. Viennent d' Equateur , de Roumanie ou d' Algérie . Fragiles silhouettes ou fortes carrures, elles arpentent la nuit les allées du Bois de Boulogne, souvent dans l'insécurité, dans l'attente du client.
Les visites sont rares en ce jeudi soir. Sous les arbres, un groupe d'Equatoriennes transgenres est en pleine discussion. L'une d'elles a été agressée il y a quelque temps par de jeunes gens qui lui ont ouvert l'arcade sourcilière avec une bouteille. "Ça va mieux, dit-elle, le médecin m'a donné une pommade". Mais elle n'a pas porté plainte. Pas toujours facile, quand on est transgenre, d'avoir une oreille attentive de la police.
Plus loin, Carla et Kimberley, Equatoriennes aux longs cheveux blonds, se réchauffent dans leur camionnette où elles ont installé un chauffage.
Bas rouges et grandes bottes blanches vernies, Kimberley est ennuyée. Arrêtée par la police "avec un petit peu de cocaïne", elle a écopé d'une amende, mais ne sait pas comment payer et s'inquiète que cela puisse la pénaliser quand elle se rendra en juin à la préfecture pour son titre de séjour.
Beaucoup sont étrangères, chaque nationalité a son secteur. Souvent sans-papiers, isolées, la plupart sont victimes de réseaux.
Près d'un arrêt de bus, Nathalia, petite blonde décolorée aux sourcils noirs, surveille les alentours, l'air fébrile. Polonaise, elle est en France depuis cinq mois mais parle quatre langues, dit-elle, car elle a "beaucoup voyagé".
Nathalia préfère travailler au Bois, "même si c'est dangereux", plutôt qu'à Bruxelles. "Là-bas, il y a trop de filles", dit-elle. Les filles de l'Est sont régulièrement déplacées par leurs proxénètes dans toute l' Europe pour échapper aux contrôles, expliquent les associations.
Plus exubérantes, Kenza et Dalila chantonnent. Ces transgenres algériennes, aux longues jambes perchées sur des talons hauts, affichent leur désinvolture comme une carapace. L'une des leurs a été agressée à coups de pierres il y a quelques semaines par des jeunes en voiture. "Ça arrive, on a l'habitude", rétorque Kenza, en se remaquillant.
Presque cachée à la lisière des arbres, Manuela est plus réservée. Cette Dominicaine au visage fin, en jean et parka noire, raconte dans un bon français qu'elle a été violée, il y a cinq ans. L'agresseur a été arrêté, l'affaire va aller aux assises, se réjouit-elle, tout en s'inquiétant de la procédure.
Pour se renseigner, peut-être se rendra-t-elle auprès d'une des associations qui maraudent régulièrement dans le Bois et sur tous les lieux de prostitution de la capitale. Qu'elles soient partisanes de l'abolition de la prostitution (Mouvement du Nid, etc.), ou non (Bus des femmes, Médecins du Monde, etc.), toutes cherchent à créer du lien avec ces femmes précarisées et exploitées.
"Cela passe d'abord par une aide matérielle", explique Eve, volontaire en service civique au Mouvement du Nid. Dans le local parisien de l'association, qui propose cours de français, soutien psychologique, aide juridique, la majorité des femmes qui viennent sont nigérianes, bulgares, roumaines, albanaises.
"Lors des maraudes, on distribue des cartes avec nos coordonnées. Les proxénètes observent, mais on peut s'approcher, discuter avec elles", explique Guillaume, bénévole de 31 ans.
Elles viennent d'abord pour les démarches administratives (droit au séjour, couverture maladie), puis peu à peu "une relation de confiance se crée", ajoute Dounia, une autre bénévole de 19 ans.
Becky, 29 ans, un nouveau-né dans les bras, est venue chercher un peu d'aide et prendre un café. "Quand je suis venue, je n'avais pas d'argent, ils m'ont donné des vêtements, ils m'ont parlé, ils m'ont rendu confiance en moi", explique cette Nigériane, qui a quitté la "Madame" (proxénète nigériane) qui l'exploitait.
"J'avais une dette de 55.000 euros, j'en ai payé 35.000, mais je ne pouvais plus continuer", explique cette ancienne prostituée de Versailles. Je devais lui verser chaque semaine 1.000 euros. Elle m'a menacée avec un prêtre vaudou, moi je l'ai menacée de tout dire à la police".
"Cela prend du temps car elles se font une carapace, disent que tout va bien. Puis peu à peu, elles se livrent", explique Dounia, bouleversée par "la violence qu'elles peuvent subir. Ici, on entend des choses très choquantes".
28/03/2015 14:31:38 - Paris (AFP) - Par Cécile AZZARO - © 2015 AFP

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DÃ?BORAH, 25 ans, n'oubliera sans doute jamais cette terrible soirée du 7 février 2000. Ce soir-là, cette jeune hôtesse du centre commercial Créteil Soleil (Val-de-Marne) a été kidnappée par un inconnu à la sortie de son travail. Son agresseur, armé d'un couteau et d'un pistolet à gaz, l'a ensuite conduite dans les bois de la Grange, à Yerres, avant de la frapper et de la violer. Aujourd'hui, Déborah va de nouveau devoir affronter une autre épreuve. A partir de ce matin, Kameldine, 31 ans, l'homme qui lui a fait subir ce calvaire, comparaît jusqu'à lundi soir devant la cour d'assises de l'Essonne, à Evry. Déjà condamné à des peines de prison, il risque cette fois la perpétuité. Pour Déborah, le cauchemar débute sur le parking du centre commercial Créteil Soleil. Il est 19 h 30. La jeune femme quitte son travail et monte dans sa Fiat. Brusquement, la portière s'ouvre. Kameldine, qui brandit une arme ainsi qu'un couteau à large lame, grimpe et exige aussitôt de l'argent. Déborah lui donne les 40 F qu'elle possède dans son porte-monnaie.
Il découpe ses vêtements avec un couteau
Là, pendant près d'une demi-heure, la victime tente d'amadouer son agresseur, qui lui assure qu'il s'est évadé de prison et qu'il a déjà tué plusieurs personnes. En vain. Kameldine lui attache les mains et les pieds avec du ruban adhésif jaune. Allongée sur la banquette arrière, les yeux bandés et la bouche bâillonnée, la malheureuse réalise avec terreur que l'inconnu n'entend pas en rester là. Au volant de la Fiat de sa victime, Kameldine roule pendant une quinzaine de kilomètres et s'arrête dans les bois de Yerres. Contrainte de suivre son bourreau, Déborah doit marcher dans la forêt. Soudain, l'homme l'oblige à s'allonger par terre et commence à découper ses vêtements avec son couteau. Un instant, la jeune femme croit pouvoir échapper à son funeste sort. Courageusement, elle arrache le pistolet de la poche de Kameldine, actionne la détente à plusieurs reprises mais aucun coup de feu ne part. Furieux, son assaillant frappe à plusieurs reprises sa proie avant de la violer. Ensuite, il abandonne la jeune femme, gisant à moitié nue sur le sol glacial, et remonte dans la Fiat. Direction Trouville (Calvados). Aux enquêteurs, Kameldine expliquera qu'il voulait voir la mer. Ce n'est que vers 22 heures que Déborah pourra enfin pousser les portes du poste de police le plus proche. Dès le lendemain, la Fiat est retrouvée sur le parking de Créteil Soleil. Vide. Après une minutieuse enquête, les policiers de la PJ d'Evry ont réussi au bout d'un mois à identifier et arrêter Kameldine. Grâce au portrait-robot dressé par la victime, un armurier du centre commercial a reconnu l'homme qui lui avait acheté un pistolet à gaz, deux jours avant le viol. Interpellé, Kameldine a tout avoué.
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Publié le 18/08/08 à 00h00
— Mis à jour le 18/08/08 à 20h04



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Culture La vidéo érotique dans les bois

INTERNET Elle est signée Greenpeace...
Ça gémit, ça couine, ça frissonne. Non, ce n’est pas le dernier film de Tabatha Cash mais la campagne de pub, étonnante, pour la sauvegarde des forêts orchestrée par Greenpeace et diffusée sur le Net. 
A l’écran, on voit une séquence érotique tournée en plein milieu des bois, avec, comme personnages principaux, des feuilles qui titillent l’écorce d’un arbre, des branches qui en caressent d’autres, et une forêt entière qui geint de plaisir. Puis, le slogan tombe: «Come together for forests.» Une formule polysémique qui fait mouche puisque, les anglophones le savent, «come» a le même double sens que «venir».
Derrière ce buzz, qui fait déjà plus de 340.000 vus sur YouTube depuis sa mise en ligne, le 1er aout, il y a un homme, Daniel Bird, du service communication de Greenpeace international, déjà auteur d’une parodie, en vidéo, de la pub Dove. 
Ce qui lui a donné l’idée de cette vidéo d’amour végétal? La vidéo faite il y a un an par la Commission européenne pour célébrer le cinéma d’Europe (et dans laquelle s’enchaînaient des scènes – éloquentes – extraites de films).
«On cherchait l’idée d’un clip pour faire parler du commerce illégal du bois, raconte une chargée de communication de Greenpeace interrogée par 20minutes.fr. En septembre, l’Union européenne devra se prononcer sur la nécessité de légiférer ou pas là-dessus. C’est très important, sachant que l’Union européenne est le premier importateur de bois tropical au monde.»

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Enquête L’affaire agite toute une vallée cévenole où des hippies s’étaient installés après 1968. Depuis presque douze ans, une trentenaire connue de tous vit seule dans les montagnes ou en squattant parfois certaines maisons. Faut-il y voir uniquement un cas psychiatrique ou le stade ultime de la « liberté » tant recherchée après Mai 68 ?
Sur la route départementale, le sentier démarre juste dans un tournant. Là, il faut abandonner la voiture. Un muret éboulé, la rivière, trois planches mangées de mousse qui esquissent un pont, et c’est déjà la forêt. On peut continuer à flanc de montagne sans remarquer, à quelques pas du chemin, une bâtisse pas plus grande qu’une cabane, quatre murs nus en pierres sèches qui s’accoudent au rocher. Dans cette vallée des Cévennes, elle est longtemps restée à l’abandon au milieu des châtaigniers et des genêts.
En la voyant, Maud s’est enthousiasmée. Ici, elle pourrait venir s’échapper quelques jours par semaine. Elle ferait pousser des plantes aromatiques et médicinales. Ce serait un abri pour sa fille – sait-on jamais – une enfant de 8 ans. Sur son dos, elle a monté un matelas, un poêle, un baquet pour l’eau, quelques outils. La voilà au paradis. On est en 2017.
Assez vite, Maud a remarqué que du feu avait été fait en son absence. Sa chaise était cassée, ses bougies presque fondues. Puis des objets ont commencé à disparaître, cette grande cape, par exemple, qu’elle aimait tant. Un hiver, elle a découvert l’empreinte de deux pieds nus dans la neige. Pas de doute, quelqu’un visite son « paradis ».
Les gardes du parc national des Cévennes ne se sont pas étonnés. Maud ne savait-elle pas que la forêt était habitée ? Une jeune femme y mène une vie sauvage et solitaire depuis une dizaine d’années. De loin, un chasseur l’a suivie une fois. Il l’a hélée, mais elle a détalé droit devant, face à la pente, impossible à rattraper. Avant que Maud n’achète le « paradis », la Visiteuse le tenait pour son domaine, une de ses cachettes dans les bois.
Maud ne s’est pas inquiétée au début, loin de là. Elle a eu l’impression de comprendre la Visiteuse. Au fond, elles se ressemblent, n’est-ce pas ? Même âge, 35 ans, ou à peu près. Même quête d’apaisement. Même amour de la nature, y compris les toutes petites bêtes. Ce serait une autre elle-même, en somme, mais plus libre, qui aurait osé s’affranchir de la société et de ses lois. Pour ne pas brusquer la Visiteuse, Maud a reculé son projet de plantation, puis raccroché au nez des gendarmes en quête de renseignements.
À certains dîners, on se le promet : on ne parle pas d’elle ce soir. Mais les conversations finissent toujours par l’évoquer. Chez qui est-elle entrée ? Qu’a-t-elle pris ?
Il y a quelques semaines, Maud a trouvé les jouets de sa fille saccagés autour du « paradis ». Des affaires avaient été brûlées, « un carnage » , d’après elle. La nuit, des pas sur le toit l’ont réveillée, un piétinement interminable et fiévreux, presque menaçant, lui a-t-il semblé. Maud a attendu l’aube. Alors, face aux crêtes, dans un soleil tigré par les branches de châtaigniers, elle a hurlé : « Mais qu’est-ce que tu veux ? De quoi tu te venges ? » Quelque part, invisibles, les yeux de la Visiteuse l’observaient, elle en est sûre.
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