Une exploration sexuelle

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Une exploration sexuelle
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Aujourd’hui Ă  On SEXplique ça, on aborde le thĂšme de l’exploitation sexuelle, car c’est une problĂ©matique qui est plus prĂ©sente qu’on le pense! MalgrĂ© le tabou qui persiste autour de l’exploitation sexuelle dans notre sociĂ©tĂ© (surtout auprĂšs de mineurs), il faut en parler.

Qu’est-ce que c’est exactement?
L’exploitation sexuelle est une forme de violence sexuelle. On en parle juste ICI . On parle plus prĂ©cisĂ©ment d’exploitation sexuelle (chez les mineurs) lorsqu’un enfant ou un adolescent est utilisĂ© par une autre personne (du mĂȘme Ăąge, plus ĂągĂ©e, ou mĂȘme un adulte) Ă  des fins sexuelles et commerciales. Ça comprend donc la participation Ă  la prostitution, Ă  la distribution, Ă  la possession et production de pornographie juvĂ©nile (les nudes en font partie!) , Ă  l’esclavage sexuel, au tourisme sexuel, etc.
Il est important de comprendre qu’il n’y a pas d’ñge pour ĂȘtre victime d’exploitation sexuelle ou pour exploiter quelqu’un. Ça peut arriver Ă  n’importe qui, peu importe le moment de sa vie. C’est pourquoi il faut apprendre Ă  reconnaĂźtre les signes ou comment fonctionne l’exploitation sexuelle et aussi savoir oĂč aller chercher de l’aide.
Ça ressemble Ă  quoi de l’exploitation sexuelle? Et bien, c’est assez difficile Ă  dĂ©celer, parce que le tout est souvent passĂ© sous silence. Les victimes, plus souvent qu’autrement sont manipulĂ©es : chantage, menaces, la force physique, isolement, violence psychologique
 Bref, la victime est entraĂźnĂ©e dans ce processus sans mĂȘme s’en rendre compte, la plupart du temps. Il n’y a pas de «mode d’emploi» pour entraĂźner quelqu’un dans la prostitution ou dans la pornographie juvĂ©nile, mais souvent la victime se fait promettre plusieurs rĂ©compenses comme des biens matĂ©riels (bijoux, vĂȘtements, chaussures
), de l’argent, de la drogue ou bien un sentiment de protection et de sĂ©curitĂ© en Ă©change de services sexuels ou mĂȘme de performances sexuelles (photos ou vidĂ©os intimes et Ă©rotiques avec des mineurs) Ă  des fins commerciales. Il faut saisir que l’exploitation sexuelle relĂšve d’une dynamique de pouvoir et de violence entre la victime et la personne qui l’exploite. L’exploitation et la violence sexuelle rĂ©ussit Ă  s’immiscer sournoisement dans plusieurs types de relations : ça peut ĂȘtre dans un couple, dans une relation amicale, dans une situation de dĂ©pendance, dans une situation oĂč quelqu’un abuse de son pouvoir, etc. La personne qui exploite peut aussi faire partie d’un rĂ©seau oĂč d’autres personnes se partagent les gains que la victime leur permet d’obtenir ce qu’on appelle couramment les gangs de rue ou le crime organisĂ©.
La plupart du temps, la personne qui exploite n’est pas un pur inconnu : il s’agit d’une personne qu’on connaĂźt et en qui on a confiance. La manipulation est leur art de prĂ©dilection. Pourtant, plusieurs consĂ©quences nĂ©gatives ressortent de l’exploitation sexuelle, que ce soit chez la victime ou chez la personne qui exploite.
Ces effets peuvent ĂȘtre immĂ©diats ou se faire ressentir plus tard, voire mĂȘme des annĂ©es aprĂšs avoir subi ce genre de chose. Certaines personnes vivent longtemps avec ce type de secret et dĂ©cident d’entamer des dĂ©marches thĂ©rapeutiques ou judiciaires plusieurs annĂ©es plus tard : on les appelle les survivant(e)s. Il existe des groupes de soutien pour ces survivant(e)s de l’industrie du sexe, car rĂšgle gĂ©nĂ©rale, ce type d’industrie marque notre ĂȘtre de façon permanente. Bref, tout ça pour imager que les consĂ©quences de l’exploitation sexuelle sont nombreuses et peuvent se manifester n’importe quand chez la victime. Il ne faut donc pas hĂ©siter Ă  aller chercher de l’aide.
Toute personne qui souhaite entreprendre une thĂ©rapie pour se sortir de ce cercle vicieux doit ĂȘtre prise en considĂ©ration. Le geste de la personne qui exploite n’est pas excusable, mais il faut l’inciter Ă  s’aider et Ă  se prendre en main afin de ne plus rĂ©pĂ©ter ce genre de choses dans le futur.
L’exploitation sexuelle est une infraction au code criminel. On ne doit pas prendre ça Ă  la lĂ©gĂšre.
Comment reconnaütre une situation d’exploitation sexuelle?
Il peut y avoir certains signes «sexuels» autant chez la victime que l’agresseur qui exploite, c’est-Ă -dire :
Et pourquoi les victimes ne dĂ©noncent-elles pas leur situation? Pourquoi pas juste s’enfuir?
Plusieurs raisons font en sorte que la violence reste cachĂ©e. Il faut comprendre que le simple fait de reconnaĂźtre avec Ă©tĂ© victime d’une forme de violence sexuelle peut ĂȘtre lourd de consĂ©quences. Dans certains cas, la victime peut ĂȘtre trop jeune ou avoir un dĂ©veloppement psychosocial plus faible pour comprendre ce qui lui arrive. D’autres fois, la victime se sent impuissante et ne perçoit mĂȘme pas la lumiĂšre au bout du tunnel : elle se sent prisonniĂšre ou craint des reprĂ©sailles envers elle ou ses proches si elle dĂ©nonce son proxĂ©nĂšte (appelĂ© pimp, souteneur ou maquereau) . La peur l’empĂȘche d’appeler Ă  l’aide. La victime peut aussi ĂȘtre en position de dĂ©pendance face Ă  la personne qui l’exploite : dĂ©pendance financiĂšre, dĂ©pendance affective, dĂ©pendance Ă  des substances
 Bref, la problĂ©matique de l’exploitation sexuelle est un cycle de violence trĂšs difficile Ă  briser. C’est pourquoi il ne faut pas hĂ©siter Ă  aller chercher de l’aide auprĂšs d’organismes et de professionnels comme les sexologues et les psychothĂ©rapeutes! lorsqu’on en ressent le besoin. Il ne faut pas hĂ©siter Ă  dĂ©noncer s’il nous arrive de voir une situation d’exploitation sexuelle. On peut le faire en ligne de façon anonyme ou bien appeler directement la police, le 9-1-1 ou la DPJ directement si on suspecte quelque chose. De nos jours, plusieurs signes se font ressentir sur les rĂ©seaux sociaux. C’est d’ailleurs pourquoi il faut garder l’oeil ouvert et rester critique : leurrer quelqu’un pour l’embarquer dans un rĂ©seau d’exploitation sexuelle demeure une arme de prĂ©dilection pour les recruteurs. Il peut arriver qu’on soit tĂ©moin d’exploitation sexuelle, que ce soit Ă  l’école, au travail, sur internet
 Il faut rester vigilant! Si jamais vous ĂȘtes tĂ©moin de ce genre de situation, par exemple :
le 9-1-1 ou la DPJ pour un signalement immĂ©diat ou pour toute situation d’urgence
www.cyberaide.ca pour faire un signalement en tout confidentialité et en ligne
www.aidezmoisvp.ca pour bloquer la propagation de photos et de vidéos à caractÚre sexuel 
www.jeunessejecoute.ca pour parler avec des intervenants sur leur ligne d’écoute 24/7
www.kinsa.net pour les enfants victimes d’exploitation ou de violence sexuelle
http://www.lacles.org pour les survivants de l’industrie sexuelle
http://cidslaval.com/cids-cisd pour les délinquants sexuels voulant entreprendre une thérapie
www.opsq.org pour trouver un(e) sexologue
www.cavac.qc.ca pour le Centre d’Aide aux Victimes d’Actes Criminels
Cet article s’inspire des deux publications gouvernementales suivantes :

L'expĂ©rience sur le sexe et la violence, appelĂ©e "le radeau de l'amour" ou "le radeau de la passion", ne s'est pas dĂ©roulĂ©e comme l'avait prĂ©vu son crĂ©ateur. Il avait l'intention d'Ă©tudier les comportements violents et sexuels des ĂȘtres humains dans des conditions d'enfermement et a trouvĂ© quelque chose de diffĂ©rent.
L’expĂ©rience surprenante du parc des rats
Genovés, S. (1991). Expedición a la violencia (Vol. 453). Fondo De Cultura Economica USA.
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DerniĂšre mise Ă  jour : 31 mai, 2020
Santiago GenovĂ©s Ă©tait un espagnol qui a dĂ» Ă©migrer au Mexique Ă  l’ñge de 15 ans, fuyant la guerre civile dans son pays . Il est devenu anthropologue et, avec son collĂšgue norvĂ©gien Thor Heyerdahl, il a conçu un test cĂ©lĂšbre que beaucoup considĂ©raient comme une expĂ©rience sexuelle. Pour autant, si c’était bien le cas, l’expĂ©rience, “le radeau du sexe”, n’avait pas la forme que beaucoup lui donnaient.
GenovĂ©s a toujours eu un intĂ©rĂȘt particulier pour l’exploration du comportement humain , en particulier en ce qui concerne la violence. C’est la violence qui l’a fait sortir de son pays natal et c’est aussi la violence qu’il a trouvĂ©e en novembre 1972, lorsque l’avion dans lequel il voyageait a Ă©tĂ© dĂ©tournĂ© par un groupe radical.
C’est prĂ©cisĂ©ment cette sĂ©questration qui lui a donnĂ© l’idĂ©e de mener une expĂ©rience sur le sexe et la violence : “le radeau du sexe”. Chez les animaux, le sexe et la violence vont de pair. La mĂȘme chose se produirait-elle chez l’homme ? Si oui, comment le prouver ?
Deux ans avant cet Ă©vĂ©nement, GenovĂ©s, en compagnie de Thor Heyerdahl, s’était embarquĂ© pour un voyage d’Afrique en AmĂ©rique, dans des bateaux faits de jonques de papyrus. Il voulait prouver que les Africains auraient pu arriver en AmĂ©rique comme Colomb. L’important n’était pas cela, mais il a dĂ©couvert que la vie en haute mer est un cadre parfait pour observer en dĂ©tail le comportement humain.
Cette expĂ©rience, ainsi que sa sĂ©questration dans un avion, ont fini par façonner son intention de crĂ©er une sorte de laboratoire pour mieux comprendre le comportement humain. Ce qu’il a proposĂ©, c’est de concevoir un scĂ©nario parfaitement adaptĂ© au conflit . C’était aussi une expĂ©rience sur le sexe, basĂ©e sur l’hypothĂšse que le comportement humain, comme le comportement animal, associe sexe et violence.
C’est finalement l’idĂ©e de construire un petit bateau, avec un confort minimal et trĂšs peu d’espace, qui est nĂ©e . Il embarquerait un groupe de volontaires, qui devraient naviguer pendant 101 jours consĂ©cutifs, sans droit Ă  l’avarie. GenovĂ©s Ă©tait chargĂ© de choisir les plus chanceux et faisait tout ce qui Ă©tait en son pouvoir qu’ils puissent ĂȘtre compatibles les uns avec les autres.
Le petit bateau a quittĂ© les Ăźles Canaries pour Cozumel, au Mexique. Les volontaires Ă©taient six femmes et quatre hommes. GenovĂ©s a donnĂ© aux femmes les rĂŽles d’autoritĂ© sur le voyage et a relĂ©guĂ© les hommes Ă  des mĂ©tiers mineurs . Il pensait qu’il y aurait de plus grandes sources de friction .
La vĂ©ritĂ© est que la presse a commencĂ© Ă  spĂ©culer sur l’expĂ©rience, puisque GenovĂ©s n’a pas donnĂ© de dĂ©tails sur ce qu’il proposait. Cacher ses objectifs Ă©tait essentiel pour permettre aux comportements d’émerger spontanĂ©ment. La presse s’est donc attaquĂ©e Ă  ce “laboratoire humain” Ă  titre d’expĂ©rience uniquement sexuelle.
Les titres des journaux parlaient d’orgies et de toutes sortes de perversions. Ils ont affirmĂ© que GenovĂ©s portait des bikinis sur le bateau. Ils ont commencĂ© Ă  l’appeler “le radeau de la passion”. En rĂ©alitĂ©, le directeur de l’expĂ©rience s’attendait Ă  des comportements sexuels trĂšs Ă©vidents et avait donc choisi des volontaires sexuellement attirants .
Une fois en mer, les choses ne se sont pas passĂ©es comme le directeur de l’expĂ©rience l’avait prĂ©vu. En rĂ©alitĂ©, un seul des voyageurs a commencĂ© Ă  montrer un comportement agressif : Santiago GenovĂ©s lui-mĂȘme, qui a commencĂ© Ă  dĂ©sespĂ©rer quand il a vu qu’aucune de ses hypothĂšses n’était testĂ©e . Au contraire, les volontaires sont parvenus Ă  une coexistence pacifique et harmonieuse.
Bien qu’il y ait eu des relations sexuelles entre certains participants, la situation Ă©tait loin de devenir une expĂ©rience sexuelle. Ce que GenovĂ©s attendait ne se produit pas non plus: que le sexe gĂ©nĂšre de la violence . C’est pourquoi il a lui-mĂȘme commencĂ© Ă  devenir trop intolĂ©rant et est arrivĂ© au port de destination extrĂȘmement bouleversĂ©.
Des annĂ©es plus tard, des bĂ©nĂ©voles se sont rĂ©unis pour parler de l’expĂ©rience. Ils ont dĂ©couvert que tout le monde avait fantasmĂ© sur le meurtre de GenovĂ©s. En rĂ©alitĂ©, certains en sont venus Ă  penser aux meilleures façons de le faire. Personne ne le supportait. Il est devenu si autoritaire qu’il les a tous lassĂ©s. D’autre part, les volontaires ont tissĂ© des liens de solidaritĂ© et d’amitiĂ© intacts depuis le voyage.
La conception de cette expĂ©rience n’était pas vraiment la meilleure. De mĂȘme, cette association mĂ©canique entre le comportement animal et le comportement humain n’était peut-ĂȘtre pas aussi valable. La vĂ©ritĂ©, c’est que c’était une expĂ©rience si singuliĂšre qu’un film intitulĂ© L e Radeau a Ă©tĂ© tournĂ© Ă  ce sujet . Dans ce film, ce curieux Ă©pisode d’anthropologie est racontĂ©.
L'expérience du parc des rats, aussi surprenante puisse-t-elle nous paraßtre, révÚle des faits intéressants sur les mécanismes de dépendance.
DerniĂšre mise Ă  jour : 31 mai, 2020
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Les bons amants sont des explorateurs ! Découvrir son corps et celui de son partenaire, progressivement et dans sa globalité, constituent des atouts majeurs pour vivre un épanouissement sexuel.
Des pratiques en solo Ă  celles en duo , vous trouverez ici des recommandations pour dĂ©velopper la complicitĂ© avec votre corps et votre partenaire. Dans la rubrique des petits plus se retrouve une foule de suggestions pour pimenter votre vie sexuelle. Pour finir, parce que nous sommes tous diffĂ©rents, quelques pistes pour Ă©tablir ses propres limites sans pour autant empĂȘcher une grande variĂ©tĂ© dans ses relations sexuelles.

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“Sexplorations” sur BrutX, le sexe dans tous ses Ă©tats


L’actrice Anne Heche meurt à l'ñge de 53 ans


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Publié le 5 juillet 2021 à 17h00 Mis à jour
le 20 juillet 2021 Ă  1h21

La nouvelle série documentaire de BrutX se déplie en cinq volets, un épisode toutes les deux semaines.
“On a tous en soi la capacitĂ© d’ĂȘtre transcendĂ© par la sexualitĂ© ”. C’est une vingtenaire souriante qui prononce ces mots, dans le deuxiĂšme Ă©pisode de Sexplorations , sĂ©rie documentaire en cinq volets que la nouvelle plateforme BrutX Ă©grĂšne tout au long de l’étĂ©, au rythme pĂ©pĂšre d’un Ă©pisode toutes les deux semaines. Une façon de voir la vie et de penser Ă  nos plaisirs qui, malgrĂ© des dĂ©cennies de libĂ©ration sexuelle supposĂ©e, reste minoritaire. Qui baise vraiment pour explorer ses limites ? Qui prend en charge ses dĂ©sirs d’exploration sans regarder en arriĂšre ? Combien de temps faut-il pour y parvenir ? À travers cinq portraits variĂ©s et plutĂŽt sensibles, AnaĂ«l Dang propose un instantanĂ© souvent passionnant de nos Ă©tats du corps, qui tombe Ă  pic alors que les sens post-confinĂ©s se rĂ©veillent pour de bon.
Cathline, celle qui prĂŽne donc la transcendance par le cul, bosse en tant que sexologue et fait de ses expĂ©riences un moteur pour son travail. A moins que ce ne soit le contraire, car tout s’interpĂ©nĂštre. En vingt minutes serrĂ©es, la camĂ©ra suit ses conversations professionnelles et intimes, guidĂ©es par l’idĂ©e qu’une parole libre permet d’établir des fondations solides Ă  toute pratique en dehors des clous. Elle Ă©voque notamment sa conception du polyamour, au sens trĂšs large du terme puisque tout cela se terminera par un systĂšme de sextoys connectĂ©s entre son clitoris et le mouvement de l’ocĂ©an, “ mon amant ” comme l’appelle l’intĂ©ressĂ©e, dont la force et l’amplitude infinie lui donnent de puissants orgasmes. 
Chaque Ă©pisode, centrĂ© autour d’un personnage singulier (sauf le dernier, consacrĂ© au trio de jeunes pornographes “En Marche Noire”), met en lumiĂšre la force Ă©clairĂ©e du consentement et la puissance de ce concept quand il s’agit de remettre en cause radicalement le sexe classique. Une vision contemporaine exprimĂ©e par des intervenant·es qui ont choisi de parler Ă  visage dĂ©couvert et s’expriment avec une forme de tranquillitĂ© et de luciditĂ© sur leurs envies. Se dĂ©gage de leurs mots l’idĂ©e que la norme devient une question vite dĂ©risoire, un rĂ©fĂ©rent sans avenir. 
Les un·es et les autres ont construit leurs propres normes, leur espace sans contrainte, mĂȘme quand il s’agit comme Michel, ex-prof d’universitĂ© de 67 ans, de jouer le rĂŽle du soumis face Ă  de jeunes maĂźtresses qui pratiquent avec lui le Shibari, l’art du bondage japonais. Le doc qui lui est consacrĂ© est l’un des plus frontaux visuellement – mĂȘme si la sĂ©rie Ă©vite la pornographie – et se permet une dĂ©construction en rĂšgle de la figure du mĂąle dominant dont la sociĂ©tĂ© peine Ă  se dĂ©barrasser. Visage dĂ©formĂ© par la douleur, peau marquĂ©e par les cordes, Michel n’a aucun problĂšme Ă  expliquer que sa vie est plus douce depuis qu’il pratique le BDSM. 
On peut regretter que Sexplorations ne se donne aucune latitude de format, chaque Ă©pisode Ă©tant bloquĂ© sur une durĂ©e-type alors que certains auraient bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une attention plus dĂ©veloppĂ©e aux dĂ©tails. À partir d’un pitch trĂšs fort – une quinquagĂ©naire libertine juive pratiquante et mĂšre d’un ado qui intervient Ă  l’image -, le troisiĂšme volet intitulé Orgie et prĂ©jugĂ©s se voit contraint Ă  un dĂ©roulĂ© un peu mĂ©canique, voire anecdotique, de l’existence de cette femme qui a littĂ©ralement survĂ©cu en s’adonnant au libertinage, aprĂšs une premiĂšre partie de vie adulte marquĂ©e par l’emprise d’un compagnon violent. C’est en cela que la sĂ©rie se rapproche davantage d’une suite de reportages tĂ©lĂ©s, certes originaux, que du temps et du regard que supposent le documentaire.
Dans ce cadre-lĂ , ce sont les intervenant·es les plus en phase avec l’esthĂ©tique et l’usage des rĂ©seaux sociaux qui se trouvent ĂȘtre les mieux adapté·es au format choisi par le rĂ©alisateur. C’est le cas de l’hĂ©roĂŻne du quatriĂšme Ă©pisode, Bertoulle Beaurebec, femme queer, travailleuse du sex
s'amuser avec un gode ceinture
Une bonne secrétaire se fait baiser
Trio avec son beau fils et un ami

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