Une déesse indienne couverte de pétales de rose

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Une déesse indienne couverte de pétales de rose


La Rose : du culte d’Aphrodite à celui de la Vierge et de la Mère Marie
Ce n’est pas un hasard si le terme “rose” est peut-être l’un des plus simples : première déclinaison, féminin, se référant à un “nom commun de chose” universellement connu, l’un des rares termes utilisés dans toutes les langues indo-européennes, ce qui a conduit à l’idée d’un substrat commun remontant au quatrième millénaire avant J.-C. Et ce n’est pas tout : dans la langue iranienne originelle, “vareda”, d’où vient le “vard” arménien, signifie simplement “fleur”, c’est-à-dire “la fleur” par excellence. Et il y a deux assonances poétiques : ros, roris en latin signifie rosée, tandis que ros dans l’ancien idiome celtique, que le dialecte piémontais a fidèlement conservé, signifie glacier. En fait, le Mont Rose ne rougit pas plus au coucher du soleil que n’importe quel autre sommet enneigé, mais il a conservé la mémoire de cette ancienne façon de définir les pics de glace.
La rose, donc, la fleur européenne la plus commune, présente avec environ 150 espèces, variétés et hybrides, naît et grandit en association avec l’élément eau dans toute sa plénitude, de la rosée du matin aux glaciers des hauts sommets. Presque en harmonie avec son nom, c’est une plante colonisatrice, c’est-à-dire qu’elle vit aussi dans la roche, le soleil et l’eau lui suffisent, et ce sont ses propres racines qui, peu à peu, créent le sol fertile, qui aide aussi les autres espèces.
En passant de la rose sauvage à la rose cultivée, les soins nécessaires pour une bonne floraison augmentent, mais seulement parce que nous voulons une fleur artificielle, avec une couleur, des dimensions, un parfum différents des originaux… le rosier lui-même, avec ses feuilles rondes typiques et ses épines, reste une plante rustique, qui ne craint pas les rigueurs de l’hiver et enfonce bravement les racines à la recherche d’eau dans la chaleur de l’été.
Le premier à parler naturellement de la rose, ou plutôt de l’huile de rose pour le massage, est Homère dans l’Iliade, canto XXIII, verset 186 : c’est le point culminant de la tragédie, Achille a tué Hector et menace de le jeter aux chiens, mais cela ne se produit pas car :
Ainsi, depuis son apparition, la rose par excellence, c’est-à-dire la rose cultivée, dite à cent pétales (les botanistes n’ont cependant jamais réussi à en compter plus de soixante.) est liée au culte d’Aphrodite, la déesse de l’amour, dont la présence calme les chiens, car avant même de susciter le désir amoureux, elle sait calmer tout type de perturbation chez tout être vivant, y compris la mer.
Selon la plus ancienne légende, Aphrodite Urania est née de l’écume de la mer, sur laquelle elle conserve un pouvoir absolu et vit pour féconder la terre.
Hésiode décrit sa naissance dans la Théogonie : “…dans cette écume (de la mer) une jeune fille fut formée ; elle séjourna d’abord dans la sacrée Cythère, puis s’éloignant de là, elle arriva à Chypre entourée de vagues ; ainsi naquit une déesse pleine de grâce et de charme et autour d’elle poussa de l’herbe sous ses pieds bien faits…”.
Les preuves historiques et archéologiques sont un peu différentes : les Assyriens ont été les premiers à la vénérer, puis elle est arrivée à Paphos, sur l’île de Chypre, qui reste le centre de culte le plus important tout au long de l’Antiquité et à l’Ascalon phénicienne, où, cependant, est confondu avec le culte rendu à Astarté, qui était sacré non pas la rose, mais l’ortie et arrive enfin, presque simultanément, à Athènes et en Palestine.
Homère, cependant, l’appelle la fille de Jupiter, car il existe une autre Aphrodite, fille de Zeus et de Dionée, qui a l’appellation de Pandore parce qu’elle est la Déesse de tous et l’initiatrice de l’amour universel.
Le concept de double est commun à la mythologie grecque, il suffit de penser à Hélène de Troie, aux jumeaux Paris-Cassandre, à la relation ambiguë entre Apollon au soleil et Dionysos la nuit… en réalité, il s’agit d’illustrer la duplicité qui réside en chacun de nous, les faces opposées d’une même puissance.
“Aphrodite, dit un fragment de Sophocle, n’est pas Aphrodite seule, elle a plusieurs noms : elle est la mort, elle est la force, elle est la frénésie furieuse, elle est le désir, elle est le gémissement…”
À Rome, avant que l’expansion territoriale ne fasse connaître les splendeurs de l’Orient, “Vénus” était même un esprit asexué, qui fécondait et protégeait les jardins. Au centre du jardin, qui pour les Romains se trouvait à l’intérieur de la maison, on avait planté en son honneur un grand laurier, une roseraie, puis de la menthe, du myrte et du romarin ; on croyait qu’au milieu d’eux vivaient pendant la journée les “lares familiae”, c’est-à-dire les divinités tutélaires de la maison, qui sortaient dans le jardin à l’aube et revenaient dans leurs statues au coucher du soleil.
Plus tard, la Vénus impériale hérite pleinement des attributs de son ancêtre grec, mais elle est toujours plus étroitement liée à la rose cultivée et aux valeurs de la fécondité domestique qu’à la libido proprement dite.
En quoi consistait son culte ? Probablement dans l’exercice de la danse, une forme très semblable à la danse du ventre actuelle, et dans l’apprentissage des secrets du sexe, qui était rituellement pratiqué en plein air ; certainement toute sorte de sacrifice sanglant était exclue parce que la Déesse avait en horreur le sang, son autel n’avait jamais été profané par la mort et on dit que dans ses jardins n’a jamais volé aucun insecte molestant.
Malheureusement, ce ne sont que des légendes, car la mer d’où est née la belle déesse est très agitée et le temple de Paphos a été détruit plusieurs fois par des tremblements de terre, de sorte qu’aujourd’hui il n’y a plus de découvertes suffisantes pour une reconstruction exacte des cérémonies.
Pour une description précise des jardins d’Aphrodite, il faut attendre le sixième siècle avant Jésus-Christ. C. avec les paroles intemporelles de Sappho, la poétesse grecque qui dirigeait un thiasos, relié précisément au sanctuaire de la Déesse par un jardin sacré :
Peu de gens savent, en effet, que le pommier, l’un des membres les plus connus de la famille des roses, était sacré pour la déesse et que son fruit était même considéré comme une épiphanie. Dans le jardin de Sappho, cependant, il y avait aussi une grenade, qui aurait été plantée par Aphrodite elle-même, puis du cerfeuil, du mélilot, du fenouil, de la sauge et des violettes.
La violette est, en effet, associée à la rose dans la confection des couronnes et est déjà mentionnée par Pindar (Dithyrambus II v.24-25) d’où, et non d’une image réelle, Leopardi a tiré la célèbre “petite femme qui vient de la campagne avec un bouquet de roses et de violettes”, également parce que dans nos climats les violettes fleurissent de février à début mars, tandis que les roses doivent attendre jusqu’à fin mai.
Au Ve siècle, Hérode parle déjà de la rose à cent pétales comme d’une fleur commune et raconte qu’elle était cultivée avec succès dans les jardins du mythique roi Midas, en Macédoine. Les “Géorgiques” de Nicandre complètent la nouvelle en disant qu’elle trouve son origine sur le mont Bermios, dans le Caucase oriental, où les familles grecques, au printemps et en automne, faisaient des sorties pour se procurer des boutures. En fait, aujourd’hui encore, au Kurdistan, cette rose pousse de manière absolument sauvage. De là, elle a pénétré en Asie Mineure puis en Grèce d’une part, et en Mésopotamie, Syrie et Palestine d’autre part.
Pour en revenir à notre roi Midas, Hérodote nous raconte qu’il quitta bientôt la cité de son père et s’installa en Thrace, puis en Edonie et en Emazonie, toujours avec ses roses sous le bras, jusqu’à installer sa propre résidence et surtout ses prestigieux jardins au pied du mont Bermios… et là, historiographie et légende se rejoignent.
Nous sommes aux environs du cinquième siècle avant Jésus-Christ. Bientôt, la grande poussée de la colonisation hellénique a amené la rose dans toute la Méditerranée, supplantant rapidement, ou du moins mettant au second plan, les autres plus anciennes fleurs sacrées : le lys et la fleur de lotus. Liée, comme nous l’avons dit, au culte de Vénus, déesse de la fertilité et de l’eau, la rose était largement utilisée dans son culte et liée dès le début à l’amour et au bien-être compris presque dans le sens moderne, c’est-à-dire comme des biens en soi et pas seulement pour obtenir la fertilité.
À cette “modernité” de la rose, il faut ajouter son “port arbustif” qui la rend plus facile à cultiver et plus apte que le lys et le lotus à être tressée en couronne, grands protagonistes des cultes anciens, ainsi que sa couleur extraordinaire. En effet, si l’on en croit les Grecs, l’églantine était blanche et rose pâle, alors que la merveilleuse couleur rouge rubis est un attribut naturel de l’églantine.
Deux mille cinq cents ans de culture, suivis de périodes de reboisement, comme le Moyen Âge, et d’intenses mouvements de population, invasions ou colonisations, ont compliqué ce schéma initial… même s’il en était ainsi, et qu’aujourd’hui les roses existent dans toutes les couleurs, et que même les anciens Romains ne faisaient aucune distinction, si ce n’est celle entre roses sauvages et roses cultivées.
A l’origine, cependant, il devait y avoir quelque chose de vrai et il semblait naturel de penser que la couleur rouge, si nouvelle sur les autels après la blancheur des lys et du lotus, était donnée par le sang de la Déesse ou de son amant, Adonis.
L’histoire est bien connue : Adonis était un dieu oriental selon les uns, un beau jeune homme selon les autres, disputé entre Aphrodite et Sémélé et donc contraint par Jupiter à se partager entre elles. Mars, cependant, jaloux, dressa contre lui un sanglier et ici les avis sont partagés, car certains disent que Vénus le cacha dans un buisson de roses sauvages, blanches, qui devinrent rouges avec le sang du jeune homme, d’autres qu’elle-même, accourue à la rescousse, fut prise dans un buisson de roses, les teintant, tandis qu’Adonis, à terre, se nourrissait de ses anémones sanguines.
En tout cas, les fleurs, jusqu’alors confites, ont tiré leur couleur de ce malheur. Roses blanches, roses rouges, roses roses… quelque peu négligées, ces dernières, jamais mentionnées, ont donc pénétré en Grande-Grèce et sont remontées rapidement la péninsule, s’acclimatant si bien en Sicile, que la légende des origines siciliennes est née, tandis que dans les jardins de Paestum, elles ont été soumises à une véritable et appropriée culture intensive, incluant l’astuce de les garder à l’abri du vent et de les arroser avec de l’eau chaude afin d’obtenir une floraison hivernale.
Lorsque même les jardins de Paestum ne fournissaient plus de roses, on en importait d’Égypte, où le lotus était alors complètement négligé au profit de ce dernier.
Pline a été le premier à décrire avec force détails la culture de la rose, conseillant de recourir au bouturage car le semis traditionnel demande trop de temps ; nous connaissons aujourd’hui plusieurs espèces : Campania, Prenesto, Mileto, Trachinia Alabanda produisent des fleurs aux nuances et aux parfums légèrement différents et il n’y a que l’embarras du choix. Pline évoque également l’habitude d’ériger de curieuses palissades de roses sauvages plantées dans deux sillons côte à côte, au centre desquels est placé un filet d’osier bien tressé pour permettre aux jeunes plants de grimper. Pline recommande vivement l’utilisation de ces palissades, affirmant que même le feu ne peut les détruire. Cette affirmation est en soi un peu exagérée, mais elle est en quelque sorte étayée par une utilisation similaire de l’aubépine par les jardiniers transalpins et par la croyance médiévale selon laquelle de telles barrières naturelles éloignaient les mauvais esprits… Probablement la résistance naturelle de la barrière d’épines était-elle combinée au “pouvoir” que l’on prêtait à la plante.
Dans les jardins domestiques de la Rome antique, en tout cas, à côté de la rose, on cultivait le lys, déjà sacré à Junon pour être issu de son lait et donc considéré comme ayant de grands pouvoirs de guérison et de restauration, le pavot, qui reste au contraire lié à Vénus parce qu’il est la fleur de l’oubli, le bleuet et, bien sûr, le myrte, que Dionysos, aux Enfers, avait utilisé pour racheter sa propre mère et qui, depuis, avait gagné la “licence” de fleur matrimoniale, conservée avec ténacité jusqu’à toute la Renaissance.
Tout d’abord tisser des couronnes, don de Janus aux hommes, dont l’usage rituel était strictement réglementé, il semble que même à l’époque républicaine son usage profane était interdit : elles ne servaient qu’à honorer les dieux et à célébrer les mariages.
L’utilisation des couronnes de roses n’était cependant pas réservée à Vénus : on en trouve trace dans les rituels de Cérès, dans la fête du printemps dédiée à Flore, dans les processions et lors des banquets dionysiaques. C’est aussi parce qu’on croyait que le parfum des roses combattait efficacement les vapeurs d’alcool, et ici nous devons ajuster la gamme des luxes prétendument déraisonnables de la latinité tardive et prendre en considération le fait que peut-être les principes de l’actuelle thérapie de Bach avaient été intuitionnés et que des couronnes, des colliers et des lits entiers de roses étaient faits pour inhaler pleinement le parfum balsamique.
La rose, en effet, est un excellent tonique et astringent ; aujourd’hui encore, sa valeur est reconnue dans le traitement des hémorragies, de la consomption et des tumeurs cutanées. Dans l’Antiquité, l’huile de rose était utilisée à la fois pour embaumer les morts (comme le raconte Homère dans l’Iliade) et pour polir le bois précieux avec lequel de nombreuses idoles étaient construites. Pour l’obtenir, des roseaux aromatiques étaient bouillis dans de l’huile d’olive, bien secoués et versés sur des pétales de rose correctement séchés. On l’a laissé infuser pendant un jour et une nuit, puis on l’a filtré, en le conservant dans des bocaux principalement graissés au miel.
Le vin et le miel de rose étaient obtenus de manière similaire ; Hippocrate préférait toutefois presser le jus des pétales frais directement dans le miel, puis l’exposer au soleil pendant une quarantaine de jours.
Les pétales séchés servaient à fabriquer une poudre déodorante appelée “diapasma”, qui était utilisée comme talc après un bain chaud et avant un bain froid. Pline nous parle d’un parfum obtenu en mélangeant, toujours dans de l’huile d’olive, des fleurs de rose, du safran cinabre et du jonc déodorant… en réalité il ne s’agissait pas d’un parfum, mais d’une pommade parfumée, en effet, les essences n’étaient pas encore distillées.
En cuisine, les salades de roses étaient largement utilisées, notamment comme “intermezzo” entre un plat et un autre lorsqu’il y avait trop à boire ; le pâté de roses était également très populaire.
En fait, au début, certains luxes étaient un peu limités, pas d’exposition de couronnes, pas de lit de roses et même quelques critiques à l’égard de l’habitude d’orner les tombes de fleurs, car, comme le fait remarquer Minuzio Felice avec acuité, “si les morts sont en paix, ils ne savent pas quoi en faire, et s’ils sont damnés, ils ne peuvent pas se réjouir”, mais comme, malgré la montée du christianisme, la rose était encore tonique, astringente et stimulante, elle fut cultivée dans tous les cloîtres, et un capitulaire de Charlemagne imposa son soin également aux villas privées. Plus ou moins à cette époque, sa culture se répand également en Angleterre et en Allemagne, avec un assez bon succès, malgré les rigueurs du climat. N’oublions pas, en effet, que le cloître a répandu dans toute l’Europe l’usage romain du jardin central à la maison, dans lequel les murs et les colonnades constituent une protection naturelle efficace pour les plantes pendant la mauvaise saison.
La rose rouge, avec le lys, devient partie intégrante du culte marial… mais cela ne suffit pas. La célèbre légende du sang d’Adonis était trop belle pour ne pas s’appliquer également au sang du Christ.
Au cinquième siècle, S. Jérôme a écrit à son ami Eustache : “Le sacrifice d’un cœur pur est un martyre, tout comme l’effusion de sang pour confesser sa foi ; à travers celui-ci s’entremêle une couronne de roses et de violettes, avec la première une couronne de lys” Jérôme, dans une autre lettre, pousse le symbolisme plus loin, associant les veuves aux violettes, les lys aux vierges, les roses aux martyrs…. et d’autre part, Saint Augustin, bien des années auparavant, avait déjà parlé des fleurs vermillon qui couronnaient les martyrs.
Aujourd’hui, nous sommes à mille lieues de ce type de sensibilité et il est nécessaire de prendre un peu de recul pour se rendre compte de ce que devait être le sang dans la mentalité médiévale, voire dans la chrétienté naissante qui avait vu avec horreur la splendeur de Rome d’une part et les exécutions impitoyables des premiers chrétiens d’autre part. La réaction, cependant, ne pouvait pas être un rejet total, étant donné que le Christ, selon l’enseignement apostolique, nous avait rachetés par son propre sang.
Saint Ambroise et Tertullien rejettent donc fièrement les funérailles païennes et l’offrande de fleurs au tombeau, mais ils sont substantiellement liés à une conception sacrée du sang qui confine à la superstition. Ce n’est plus seulement le sang du Christ qui nous a rachetés, mais celui des martyrs, dans un bain purificateur de souffrance, en antithèse des bains purificateurs des païens, qui ne peuvent effacer les péchés.
Dans ce discours ambigu et dangereux, qui ouvre le Moyen Âge à une confrontation continue avec la mort violente et à la relative familiarité avec l’effusion de sang, le concept déjà païen de la rose teintée par le sacrifice d’Adonis acquiert une force et une intensité extraordinaires.
On a beaucoup parlé, peut-être trop, des liens entre le culte du Christ mort et ressuscité et les mythes moyen-orientaux de résurrection liés aux cultes agraires du printemps, avec Attis, Adonis, Osiris… on oublie généralement le mythe germanique de Bälder, le Dieu qui meurt par erreur et ne se relève jamais, sinon pour se venger dans la grande bataille du dernier jour. La sensibilité médiévale, fille d’une société guerrière et nomade, récemment et mal convertie aux valeurs du christianisme, devait être plus proche de la seconde que de la première.
Cela explique peut-être pourquoi le culte de la passion et des plaies du Seigneur transcende abondamment celui de la Résurrection et pourquoi le calendrier chrétien voit, après les fêtes de Pâques, le culte de la souffrance du Christ éternisé et absolutisé, avec un mois de juin dédié au Sacré-Cœur et un mois de juillet dédié au Précieux Sang. Ce n’est pas un hasard si la piété médiévale, qui s’exprime concrètement à travers les grands mouvements des ordres mineurs, sans lesquels l’Église aurait probablement été emportée par les hérésies, met l’accent sur la valeur salvifique de l’acceptation de la souffrance en soi, comme moyen de rédemption personnelle immédiate, indépendamment de l’espérance de la résurrection finale. Saint François propose le culte du Christ crucifié plus intensément que tout autre, au point de produire en lui ces blessures, mais lorsqu’il se rend à Saint Subiaco et qu’en signe de pénitence, selon la suggestion de Saint Benoît, il veut se rouler parmi les épines, celles-ci sont recouvertes de belles roses violettes.
Les fidèles qui n’ont pas atteint ce type d’héroïsme ont cependant dû tirer de son exemple une attitude différente face à la souffrance. Juin et juillet sont encore aujourd’hui les mois les plus difficiles pour les travaux des champs, et à l’époque, ils étaient aussi les plus dangereux pour les incursions militaires, car le beau temps facilitait les voyages par la mer et le franchissement des Alpes. Le mois de juillet, en particulier, est le mois terrible au cours duquel les crois
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