Une dispute familiale résolue

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Une dispute familiale résolue




Croire


Lexique




Se libérer des conflits familiaux






Propos recueillis par Évelyne Montigny- Article paru dans "Cahiers croire" ,



le 29/01/2013 à 11:55




Modifié le 28/08/2020 à 08:33







Famille


Guérison





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Comment faire pour se libérer des liens familiaux douloureux qui perdurent? Croire a rencontré la psychothérapeute-psychanalyste Nicole Prieur, auteur de "Petits règlements de compte en famille" (Albin Michel).

Nicole Prieur: Envers et contre tout, la famille reste un lieu de repères, dans une société où tous les autres repères se diluent. La corde familiale est constituée de plusieurs fils, dont l’un nous relie à notre enfance, qu’il nous est souvent agréable d’évoquer. Et puis, nous devons la vie à nos parents! C’est rassurant de savoir que l’on est la résultante d’une histoire familiale. Savoir d’où l’on vient ancre notre existence. Dans les fêtes de famille, où parfois nous hésitons à nous rendre, c’est ce lien de filiation que l’on vient tester. Refuser d’y participer, c’est s’exclure, et refuser de les organiser, c’est bien souvent perdre le lien.
N. P.: Il y a dans le lien familial tout un jeu d’attentes inconscientes qui font que l’on peut faire du mal à l’autre, même si l’affection est profonde. Un parent peut ainsi blesser son enfant avec les meilleurs sentiments du monde. Le "C’est pour ton bien!"tombe quelquefois très mal. Surtout quand il s’agit d’orienter l’enfant vers les études que l’on souhaite ou de disqualifier le sentiment amoureux d’un jeune… Les adultes amènent alors l’enfant ou le jeune là où il ne veut pas aller, et le blessent parfois très profondément.
N.P.: Personnellement, je pense, comme le disait Lévinas, que nous sommes responsables, au-delà de nos intentions, des conséquences de nos actes et de nos paroles. Nous sommes tout aussi responsables de leurs effets secondaires, même inimaginables. Alors, comment faire? En anticipant les conséquences de nos actes et de nos paroles. Par exemple, systématiquement, avant d’agir ou de dire quelque chose qui va à l’encontre d’un désir, il faudrait se poser la question: «Qu’est-ce que ce que je m’apprête à dire ou à faire risque-t-il d’avoir comme conséquence?» Cela diminue les risques de blessure.
N. P.: Le premier pas est de prendre conscience que l’on a une part active dans la construction du lien avec son parent, une certaine responsabilité. Mais il arrive que l’enfant, devenu adulte, se heurte à un mur de silence et attende indéfiniment que le parent lui apporte ce qu’il ne lui a pas donné quand il était jeune. Pour guérir, l’adulte doit décider de renoncer à cette attente et accepter une fois pour toutes la réalité de ses parents en se disant: «Je n’ai pas eu de bons parents. Je n’ai pas eu ce que j’attendais, mais je sais qu’il n’y a que moi qui puisse me l’apporter.» Cette décision met en mouvement une dynamique nouvelle.
N. P.: Les fêtes de famille mettent en évidence l’étendue des comptes non réglés. Les mêmes scénarios s’y reproduisent toujours parce que chacun reste dans son rôle. Notre personnalité est faite d’une mosaïque d’identités hétérogènes que l’on gère successivement: au bureau, je mets en valeur mon identité de professionnelle, à la maison mon identité de mère de famille, etc. Or les réunions de famille font vibrer simultanément plusieurs de ces identités. Quand on se retrouve en même temps avec son frère, sa belle-mère, sa grand-mère, son compagnon, nos identités de sœur, belle-fille, petite-fille, épouse, réagissent chacune avec ses désirs, blessures ou insatisfactions. Cela crée des tensions intérieures qui nous rendent plus vulnérables. Alors, pour peu que mon père m’ignore ou que mon frère me fasse une réflexion aigre-douce, ma souffrance ancienne non résolue resurgit avec force! Mais les fêtes ne sont pas le meilleur moment pour régler ses comptes. C’est plutôt celui d’une prise de conscience et de la nécessité d’un cheminement intérieur.
N. P.: Le couple, s’il forme un cocon rassurant, est vraiment le lieu où l’on peut aider l’autre à solder ses comptes. Mais c’est une démarche exigeante qui demande un authentique travail intérieur de la personne blessée, qui peut être tentée de transposer sur le conjoint ou la conjointe ses attentes impossibles, et parfois mettre l’union en péril. Certains parents demandent à leurs enfants de les aider à régler ce qui pèse, de réparer l’irréparable. Devant ces attentes démesurées, l’enfant n’a d’autre issue que de trahir. Pour échapper à cette emprise, il doit accepter d’être considéré comme traître et déloyal. Par exemple, si ma mère me demande réparation de ce qu’elle n’a pas eu enfant, il me faudra oser ne pas être la petite fille consolante, mais l’adulte qui accompagne. Cette liberté retrouvée est l’antichambre du pardon.
N. P.: Les blessures non résolues appartiennent à l’inconscient de l’histoire familiale. Dans ces transmissions qui se font de génération en génération, il y a des secrets de famille, des non-dits, des "trous de mémoire", c’est-à-dire des ruptures dans les chaînes de transmission à la suite de drames vécus et indicibles. Ce qui est transmis à notre insu, c’est une souffrance qui plane, qui se traduit par les mots, par le silence, les gestes, le corps, le langage analogique, les émotions, les récits, les contes, notre manière d’être, les jeux relationnels. Le corps peut aussi manifester quelque chose de l’inconscient familial.
N. P.: Un psychologue peut aider une personne à comprendre comment s’est installée la mission inconsciente dont elle est porteuse, en déroulant son génogramme (1). Aujourd’hui, avec internet, de nombreuses personnes recherchent confirmation de souffrances familiales enfouies à travers leur arbre généalogique. Mais cette plongée dans ses racines n’est véritablement libératrice que si elle est faite avec un thérapeute, au cours d’un travail qui libère l’inconscient de la personne.
N. P.: La famille reste le premier lieu d’amour. C’est pour cette raison qu’elle est aussi le premier lieu où s’expérimente le sentiment d’injustice (rivalités, disputes entre frères et sœurs) qui engendre la frustration. Et qui dit frustration dit souffrance, blessures. C’est une erreur de dire "Quand on aime, on ne compte pas!"Bien au contraire, plus les liens sont forts, étroits, profonds, plus on tient compte de tout. La famille nous offre son lot de bonheurs mais aussi de souffrances qu’il nous faut dépasser. Chaque étape de la vie nous offre la possibilité de grandir.
Quelles relations avec les beaux-parents ?


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Lorsque vous aidez votre enfant à nommer ses émotions, il se sent écouté et compris. Cela le rassure et facilite la recherche de solution. Cette approche peut aussi aider à diminuer les chicanes.
L’évitement : une mauvaise stratégie
Certains parents qui n’aiment pas les conflits ont tendance à éviter les chicanes. Ainsi, au lieu de les régler, ils passent à un autre sujet ou changent les idées de leur enfant en faisant une autre activité. Un parent peut ainsi laisser tomber sa consigne ou revenir sur sa décision pour éviter un conflit. Par exemple, un parent qui a refusé un dessert au chocolat à son enfant peut finalement le laisser le manger parce que son tout-petit se fâche et qu’il n’a pas le goût de gérer une chicane. Ce n’est toutefois pas une bonne idée. Cette façon de faire démontre à votre enfant qu’il finira par obtenir ce qu’il veut et que les limites n’ont pas à réellement être respectées. L’évitement peut aussi favoriser une accumulation d’émotions désagréables et de frustrations qui peuvent faire éclater un conflit dans une autre situation.


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