Une date Tinder se passe très bien
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Trouver l’amour sur les applis de rencontre telles que Tinder, c’est bien sûr possible. Mais il y a quelques pièges à éviter. Voici donc 8 erreurs à ne pas faire pour mettre toutes les chances de votre côté.
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De nombreux clichés circulent sur les applications de rencontre . On reproche à ces outils d’encourager les rencontres occasionnelles, d’être des tue-l'amour, ou encore de pousser à la frénésie de la "consommation". Pourtant, il est bel et bien possible de trouver l’amour sur Tinder. La preuve, une étude réalisée par l’Université de Genève publiée dans le journal PLOS One a montré que les utilisateur.rice.s des applis de rencontre cherchent des relations sérieuses et engagées.
Voici les 8 erreurs à éviter pour trouver l’amour sur Tinder.
La photo est primordiale puisque c’est la première chose que l’on voit. Votre première photo fait tout, choisissez-la donc avec soin. Un seul conseil : soyez authentique. Si vous avez l’habitude de très peu vous maquiller, ne mettez pas le paquet juste pour votre photo Tinder . Il y a une différence entre faire en sorte que vos selfies soient flatteurs et ne pas être en accord avec vous-même et vos valeurs. N’utilisez pas de photo de groupe comme première photo pour que vos Matchs aient à jouer les Sherlock Holmes pour deviner qui vous êtes. Quant aux photos suivantes, ne les négligez pas non plus. Elles doivent refléter votre personnalité, tout simplement ! Que vous aimiez la musique, le sport, la randonnée ou la cuisine, en montrant vos centres d’intérêt, vos passions et vos goûts sur vos photos, vous attirerez l’œil de personnes qui les partagent. Et vous connaissez le dicton : qui se ressemble s’assemble.
Oui la photo est importante, mais n’oublions pas qu’il n’y a pas que le physique dans la vie. Il est donc primordial de soigner sa bio sur Tinder. La bio, c’est un condensé de votre personnalité. Si vous n’êtes pas à l’aise et manquez d’inspiration, vous pouvez simplement lister les choses que vous aimez ou miser sur l’humour pour séduire . Autre conseil : soyez concis.e, les célibataires sur Tinder n’ont pas vraiment de temps à perdre à lire une biographie de 15 lignes.
N’oubliez pas d’ajouter vos centres d’intérêts et vos passions dans votre bio. Astrologie, jeux vidéos, musique, yoga... Cela vous permettra de trouver des personnes qui partagent les mêmes hobbies.
Tinder est plutôt simple d’utilisation : vous utilisez le Swipe à droite pour liker quelqu’un ou le Swipe à gauche si la personne ne vous plaît pas. Sauf que parfois, on a tendance à tourner les pages très - et trop - vite. Et après avoir swipé 30 profils à gauche, vous venez machinalement de passer à côté du super méga beau-gosse. Pout trouver l’amour sur Tinder , mieux vaut y aller mollo et se mettre au slow dating , en prenant le temps de regarder chaque profil avant de catégoriser l’autre.
Matcher, c’est bien, discuter c’est mieux. N’attendez pas que l’autre fasse toujours le premier pas. Si vous avez matché, c’est que vous vous plaisez, alors n’hésitez pas à engager la discussion ! Votre tout premier message fera la différence et donnera d’emblée une certaine image de vous. Alors autant que ce soit positif !
Nul besoin de raconter votre vie d’entrée de jeu. Mais si vous tenez vraiment à engager la conversation avec un simple "salut", n’hésitez pas à ajouter un petit quelque chose en plus pour ouvrir le dialogue, du genre : "Elles sont cool tes photos, c’était tes dernières vacances ?"
C’est le risque principal sur les applications de rencontre . Le courant passe, la conversation bat son plein... Et là, c’est le drame : vous ne savez plus quoi dire. Pour y remédier et éviter d’en rester là, c’est simple. Posez une question afin de relancer la conversation. Si c’est à vous que l’on pose une question, n’hésitez pas à élaborer vos réponses et éviter les réponses monosyllabiques. N’oubliez pas : vous devez l’intéresser un minimum, vous aussi !
L’idée n’est pas non plus de se lancer dans un interrogatoire. Restez naturel.le, manifestez votre intérêt, discutez, échangez... Et surtout, détendez-vous.
Soyons clair.e.s : il n’y a pas de mal à discuter pendant plusieurs jours. Au contraire, cela veut dire que le feeling passe et c’est bon signe ! Néanmoins, attendre et converser online trop longtemps avant un premier rendez-vous n’est pas l’idéal. Déjà, parce qu’un.e célibataire ne le reste jamais très longtemps et ensuite, parce qu’entrer en phase d’idéalisation peut causer derrière quelques déceptions en plus de vous coller une pression monstre avant une éventuelle rencontre physique .
Ne fermez pas la porte à certaines rencontres uniquement parce qu’elles ne correspondent pas - a priori - à vos attentes. Toutes les histoires d’amour ne commencent pas par un coup de foudre et certaines relations improbables peuvent réserver de bonnes surprises. Prenez le temps de la découverte et de l’apprivoisement.
Assurez-vous que vous désirez la même chose que la personne avec qui vous avez matché car le but n’est pas non plus de perdre votre temps. "Je cherche une relation sérieuse " ou "je veux rencontrer quelqu’un" : posez vos intentions. Cela vous évitera d’être déçu.e après le premier rendez-vous lorsque votre crush vous dira qu’il ne cherche rien de sérieux.
Il est tout à fait possible de passer d’un plan cul à une relation amoureuse stable et durable. Mais mieux vaut être aligné.e.s dès le départ sur vos attentes pour éviter une peine de cœur.
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Liam Smyth, résident de Cabot Ward à Bristol en Angleterre, a monté une page gofundme pour solliciter une collecte de fonds afin de faire remplacer sa fenêtre. En 2 jours, il a récolté plus de 10 fois l’objectif de départ grâce à son histoire incroyable (vraiment, on se demande s’il ne l’a pas inventée juste pour s’offrir une nouvelle fenêtre, voire une salle de bain complète). Tout a commencé avec un date Tinder , chez Nandos. Laissons ensuite la parole à Liam : “Nous avons passé une agréable soirée en très bonne compagnie. Après le repas, nous sommes allé chez moi pour regarder un documentaire sur la scientologie accompagné d’une bouteille de vin. Après une heure de Louis Theroux and chill, mon date a eu besoin d’utiliser les toilettes.” (Vous vous en doutez, c’est là que ça commence mal.) “Elle est revenue avec un air de panique dans le regard et m’a dit qu’elle avait quelque chose à m’avouer. ‘Je suis allé faire caca dans tes toilettes’ m’a-t-elle dit ‘et la chasse ne voulait pas se tirer. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça mais j’ai paniqué’ a-t-elle continué ‘je me suis penché dans les toilettes, j’ai emballé le truc dans des mouchoirs en papier et je l’ai jeté par la fenêtre’.” (GLOUPS.) “Vous comprendrez que je me suis senti inquiet et je lui ai dit qu’on irait dehors pour récupérer le caca de la honte, le mettre à la poubelle puis prétendre que toute l’histoire n’était jamais arrivée. Malheureusement, à cause d’un défaut de construction de ma maison, la fenêtre des toilettes ne s’ouvre pas sur le jardin mais sur un interstice d’à peu près 45 cm, séparé du monde extérieur par une autre fenêtre à double vitrage. C’est dans cette quatrième dimension que mon date avait jeté son caca.” Liam Smyth a même fourni des photos de la fenêtre pour illustrer le dilemme :
A priori, la seule solution était donc de casser la fenêtre pour récupérer l’objet du délit. Mais la demoiselle a une autre idée :
“Gymnaste amateur, elle était convaincue de pouvoir se glisser entre les fenêtres et sortir la crotte, en utilisant la technique éprouvée du “sac à l’envers en gant”. Malheureusement elle n’a pas pu l’atteindre. Elle s’est penchée davantage et a eu le même problème. J’ai accepté de lui faire la courte échelle pour lui permettre de passer pardessus la fenêtre. Elle a grimpé la tête la première à la recherche de son propre étron, s’est engouffrée davantage derrière la fenêtre, a emballé le truc, me l’a passé pour qu’il termine dans les toilettes d’où il venait. Elle m’a ensuite demandé de l’aide pour repasser de l’autre côté de la fenêtre. J’ai attrapé sa taille et j’ai tiré. Mais elle était coincée, bien coincée. On a essayé comme on a pu mais c’était impossible de la sortir de la fenêtre. Elle était vraiment bloquée la tête en bas dans cet espace.”
Liam a également fourni une photo pour mettre en image le côté tragicomique de la situation.
“Malheureusement pour mon date, je n’ai vu qu'une seule façon de sortir de cette impasse. Elle avait la tête en bas entre ces deux fenêtres depuis 15 minutes et j’ai commencé à être inquiet pour sa santé. J’ai appelé les pompiers.” Les pompiers sont venus, ont démonté la fenêtre et sauvé la jeune fille. Tout est bien qui finit bien, reste plus qu’à changer la lucarne et à vivre avec la honte de cette histoire qui a fait le tour du monde en moins de 48 heures…
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Quand le feu ne prend plus. | Pablo Martinez via Unsplash
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Audrey Parmentier
— 18 septembre 2020 à 7h00
Paloma* se cache derrière sa bonne humeur. Sourire aux lèvres, elle se perd parfois dans la chronologie de ses dates Tinder qu'elle qualifie de «désastreux». Les prénoms des hommes se cognent plusieurs fois entre eux. Abîmée psychologiquement à la suite d'une rupture douloureuse, elle s'est inscrite sur l'application au début de l'été.
Elle devient vite accro, attirée par les icônes de couleurs –des techniques de gamification ou ludification qui poussent la personne à rester connectée. Une dizaine de garçons plus tard, sa conclusion est sans appel: «J'ai l'impression d'être la fille la plus laide de toute la Nouvelle-Aquitaine» , lâche-t-elle en souriant tristement. Sa confiance en elle s'est évaporée aussi vite que les personnes qu'elle a rencontrées.
Son expérience Tinder pousse Paloma à se remettre en question. Si la jeune femme porte seule le poids de la culpabilité, la responsabilité est pourtant partagée. Oui, l'application entretient certains mécanismes encourageant un sentiment de frustration de par son opacité. «Les utilisateurs n'arrivent pas à comprendre le système de Tinder puisqu'il reste très invisible. La plateforme de rencontres n'explicite pas ses choix. Par exemple, on nous montre un partenaire idéal, mais qui fait ces recommandations?» interroge Jessica Pid oux , doctorante en humanités digitales à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
Environ une fois par semaine, Paloma se prend une claque. Un jour, c'est un homme qui drague la serveuse du bar. Un autre, elle s'étrangle lors d'un rendez-vous à la question: «Est-ce que tu es une femme fontaine?» Difficile de savoir si ces rendez-vous se seraient mieux passés en dehors de l'application, mais Jessica Pidoux note quelques différences entre une rencontre classique et un rendez-vous Tinder: «Le volume et la vitesse entrent en jeu.»
L'application nous confronte à tant de personnes différentes qu'il est impossible de toutes les comprendre. «Ce volume important est difficile à gérer. C'est une surcharge cognitive , explique la chercheuse, alors le ghosting permet d'économiser des ressources, mais souvent on n'apprend pas pourquoi on est refusé.»
Marie, la trentaine, n'a jamais vu l'homme avec qui elle avait ressenti «un feeling purement épistolaire».
Pendant plusieurs jours, elle écrit à une personne qu'elle ne rencontrera jamais. Elle pense avoir tissé une relation avec cet inconnu jusqu'à ce qu'il arrête de lui répondre. Marie s'effondre et les questions se bousculent: «Pourquoi condamne-t-il la relation de cette manière? Le rêve est-il déjà terminé?» Le terme est bien choisi, puisque Tinder a créé ici l'illusion d'une histoire d'amour. «On pense se protéger en retardant la rencontre mais ça laisse alors le temps de s'imaginer une relation. On est souvent déçu», estime Jessica Pidoux. Pourtant, l'histoire était bien réelle pour Marie, tout comme le sera sa souffrance.
Tout le monde n'a pas l'occasion d'atteindre l'étape de la relation épistolaire. «Tout ce temps perdu sur Tinder m'a fait beaucoup de mal, les likes étaient quasi inexistants», se souvient Damien. Le jeune homme se sent blessé «pas tant dans l'ego mais plutôt dans la confiance en soi» . Pourtant, en amour, le jeune homme n'a jamais été malheureux. Mais jugé et noté sur son apparence physique, il commence à complexer: «J'en venais à me demander si les chauves avaient un effet repoussoir immédiat.» Lorsqu'on est sur l'application, on accepte d'être réduit·e à une série de critères sur lesquels on va être évalué·e.
«Les gens sont notés à travers des likes collectifs agrégés. En fait, l'évaluation vient des autres utilisateurs, un système encouragé évidemment par Tinder» , observe Jessica Pidoux. En d'autres termes, si on a peu de likes, alors on nous présentera des gens dotés d'une faible cote de popularité. Lorsque les matchs sont rares, l'application n'offre aucune explication rationnelle et laisse ainsi place aux doutes.
Arthur s'est demandé ce qui clochait chez lui. S'il parvient à matcher de temps en temps, il est globalement très insatisfait de l'application. Il constate aussi le décalage qui existe souvent entre deux personnes et cette impression de ne jamais être soi-même: «Un date Tinder, c'est une partie de poker. Quand tu ne connais pas la fille en face de toi, tu ne fais pas tapis. Et parfois, on se retrouve frustrés tous les deux», avoue-t-il.
Lassé, Arthur ne prend plus le temps
Une partie à trois dans les bois en camping
J’ai rencontré une Parisienne mature que j'aime beaucoup
Jaimie, la voleuse, s'allonge sur le bureau pour se faire baiser par le flic