Une colombienne bien prise

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Une colombienne bien prise
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Clément Mathieu

16/11/2020 à 22:30 , Mis à jour le 15/06/2022 à 18:07



La catastrophe d'Armero en Colombie, le 13 novembre 1985.


© Jacques Langevin / Getty Images



La catastrophe d'Armero en Colombie, le 13 novembre 1985.


© Pool BOUVET/DUCLOS/HIRES / Getty Images



La catastrophe d'Armero en Colombie, le 13 novembre 1985.


© Pool BOUVET/DUCLOS/HIRES / Getty Images



La catastrophe d'Armero en Colombie, le 13 novembre 1985.


© Bernard Diederich / Getty Images



« …Dimanche après-midi alors qu'il survolait une fois de plus l’immense fleuve de boue, c'est le miracle. Croyant photographier le cadavre d'un enfant, il se rend compte que le petit corps remue. Jorge fond en larmes et indique au pilote le point d'où on pourra jeter une échelle de corde pour descendre le sauver. Quand Guillermo, 4 ans, est hissé dans l'appareil Jorge ne laisse à personne d'autre que lui-même le soin de le réchauffer dans ses bras. A quelques heures près, Guillermo allait mourir. Autre miracle: Il a retrouvé ses parents. » - Paris Match n°1905, 29 novembre 1995


© EL TIEMPO COLOMBIE/SIPA



« Soudain, dans l'hélicoptère, un cri: “Stop, j'ai vu un enfant bouger”. C'est Jorge Varga, photographe d'El Tiempo, le plus grand journal colombien, qui a hurlé. Depuis quatre jours, il est sur le terrain accomplissant son devoir de professionnel. Face à l'implacable adversité qui frappe des milliers d'innocents, il amasse des documents qui empêcheront que ce drame ne tourne simplement à la statistique froide et déshumanisée. Comme tous ses camarades qui vivent la tragédie en première ligne, il a été brisé par la mort de la petite Omayra… » - Paris Match n°1905, 29 novembre 1995


© EL TIEMPO/SIPA



La catastrophe d'Armero en Colombie, le 13 novembre 1985.


© Chip HIRES / Getty Images



La catastrophe d'Armero en Colombie, le 13 novembre 1985.


© Pool BOUVET/DUCLOS/HIRES / Getty Images



La catastrophe d'Armero en Colombie, le 13 novembre 1985.


© Michel du Cille/AP/SIPA



La catastrophe d'Armero en Colombie, le 13 novembre 1985.


© Robert Nickelsberg / Getty Images



La catastrophe d'Armero en Colombie, le 13 novembre 1985.


© Pool BOUVET/DUCLOS/HIRES / Getty Images



« Quand, enfin, on la repère, jeudi après-midi, il y a vingt heures qu'Omayra attend. Elle a d'abord réussi à dégager un de ses bras. Et c'est un volontaire, Jairo, venu de Mariquita, qui voit ce bras d'enfant sortant des décombres. » - Paris Match n°1905, 29 novembre 1995


© Tom Landers / Boston Globe / Getty Images



« La petite fille est prisonnière des ruines de sa maison, jambes bloquées par une dalle de ciment tombée du toit. Les efforts des sauveteurs pour déblayer autour d'elle font appel d'eau. Bientôt, Omayra est immergée jusqu'au cou. Bientôt, la boue liquide sur laquelle flottent des grains de café arrive au ras de sa bouche. » - Paris Match n°1905, 29 novembre 1995


© Tom Landers / Boston Globe / Getty Images



« Visage marqué par l'épuisement, elle fait front. Elle dit “oui monsieur, non monsieur”, tente de coopérer avec les sauveteurs qui, pour tout secours, ne peuvent d'abord que lui passer sous les bras une chambre à air. » - Paris Match n°1905, 29 novembre 1995


© Jacques Langevin / Getty Images



« Très vite, on comprend qu'il faut une рomрe hydraulique pour évacuer l'eau. L'engin n'arrivera que le samedi matin. Les premiers mots d'Omayra aux secouristes avaient été: “Je voudrais pouvoir sortir, J'ai déjà manqué l'école” » - Paris Match n°1905, 29 novembre 1995


© Jacques Langevin / Getty Images



« De sa main droite, elle s'accroche à une poutre que les sauveteurs ont placée au-dessus d'elle. Mais ses forces déclinent. On lui demande: “Est-ce que tu peux attraper le bâton avec la main gauche ? Non répond-elle, je ne peux pas l'attraper”. Les sauveteurs, bouleversés, font tout ce qu'ils peuvent pour elle. » - Paris Match n°1905, 29 novembre 1995


© Pool BOUVET/DUCLOS/HIRES / Getty Images



« Lorsque le vendredi en fin d'après-midi, il y a une alerte, on annonce, à tort, une nouvelle coulée de boue-tout le monde s'enfuit, sauf eux. Jairo, le jeune homme qui l'a découverte, passe la nuit de jeudi et celle de vendredi dans l'eau, contre la petite fille, pour la réchauffer. Il chante avec elle des comptines, surtout El pollitos, qu'elle aime bien. » - Paris Match n°1905, 29 novembre 1995


© Pool BOUVET/DUCLOS/HIRES / Getty Images



« La moto-pompe a été amenée par hélicoptère de Bogota, à l'aube du troisième jour. Avant, plusieurs fois, les secouristes de la Croix-Rouge colombienne ont plongé dans l'eau boueuse. En vain. Omayra s'affaiblit de plus en plus. Elle a, devant les caméras de télévision, parlé à sa mère qui, le soir de la tragédie, était à Bogota. “Maman, si tu m'écoutes, et je crois que oui, ces gens vont m'aider pour que je puisse marcher. Prle pour que je puisse marcher Maman, je t'aime beaucoup”. » - Paris Match n°1905, 29 novembre 1995


© Pool BOUVET/DUCLOS/HIRES / Getty Images



« Omayra s'est attachée à ceux qui luttent avec elle pour sa vie. “Allez vous reposer un moment, leur dit-elle. Et puis vous reviendrez me sortir”. Mais les secours médicaux et le dévouement des volontaires demeurent vains. Les doigts d'Omayra, déjà, ne peuvent plus serrer la main du secouriste qui tente de lui communiquer son énergie. » - Paris Match n°1905, 29 novembre 1995


© Pool BOUVET/DUCLOS/HIRES / Getty Images



« Contre Omayra quelque part dans la boue, il y a le cadavre de sa tante Yineth, qui a vécu jusqu'au jeudi matin; celui de son père et celul de sa cousine, un an et demi. Peu à peu, Omayra glisse vers eux. La pompe hydraulique, venue si tard, ne la sauvera pas. » - Paris Match n°1905, 29 novembre 1995


© Langevin Jacques / Getty Images



« Samedi, à 9 heures, l'enfant ferme les yeux. Elle ne les rouvrira plus. Malgré respiration artificielle et massage cardiaque. Un des sauveteurs, bouleversé, perd connaissance. La mort, après soixante heures de combat, a triomphé de l'enfant courageuse. » - Paris Match n°1905, 29 novembre 1995


© Pool BOUVET/DUCLOS/HIRES / Getty Images



Un sauveteur brisé par la mort de la petite Omayra.


© Pool BOUVET/DUCLOS/HIRES / Getty Images


Paris Match n°1905, 29 novembre 1995


Couverture du Paris Match n°1905, daté du 29 novembre 1995



©
Paris Match










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Il y a 35 ans, le monde assistait impuissant à la mort lente d'Omayra Sanchez, 13 ans, prisonnière des débris d'une coulée de boue ... Avec Rétro Match, suivez l’actualité à travers les archives de Paris Match.
Le soir du 13 novembre 1985, le volcan Nevado del Ruiz, «vieux lion endormi» de Colombie, entre en éruption. Sous les nuées ardentes, ses neiges éternelles fondent et forment une gigantesque coulée de boue. Avançant à la vitesse de six mètres par seconde, la vague immense emporte tout ce qu’elle trouve sur son passage : arbres, bâtisses, véhicules, jusqu’à engloutir la vie des 22 000 habitants de la ville d’Armero. 
Parmi eux, la petite Omayra Sanchez, 13 ans. Découverte à l’aube, l’enfant dont seule la tête émerge de l’eau fangeuse, est bloquée par une dalle de béton. Faute de matériel, impossible pour les sauveteurs de la libérer sans la tuer. La jeune fille va agoniser trois jours durant, sous le regard des secours, des journalistes et d'un monde impuissants. Notre reporter Michel Peyrard, envoyé spécial à Armero, en avait livré un récit bouleversant.
Voici le reportage consacré à la tragédie de la ville d’Armero et d’Omayra Sanchez, tel que publié dans Paris Match en 1985…
De notre envoyé spécial Michel Peyrard
La plus longue et la plus injuste des agonies. Sans la vision insoutenable du martyre d'Omayra, le drame d'Armero, la ville engloutie, n'aurait pas eu le même poids. Pendant soixante heures, le monde entier a retenu son souffle, voyant avec horreur à la télévision la petite fille perdre le sien. A travers le calvaire d'une enfant de douze ans, murée dans les décombres d'une ville morte, des centaines de millions d'hommes ont gardé les yeux fixés sur la Colombie. En quelques heures, dans la nuit de mercredi à jeudi
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