Une chaude prostituée sur le bureau

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Laura, prostituée confinée : « J’ai jamais vu autant de mecs mariés »
Entretien & Photos Benjamin Badache
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« En plein confinement, je ne vais pas faire l’escort le soir et aller bosser dans le médical après. Je prends des risques pour moi, c’est pas grave, mais pour les autres c’est hors de question. » Responsable, Laura a mis de côté son activité d’aide-soignante pour faire face à l’épidémie à sa manière. Escort depuis cinq ans près de Cannes, la jeune femme de 25 ans est passée de deux clients par jour à cinq. A l’origine, elle se prostituait occasionnellement pour arrondir ses fins de mois : « Premier appartement, travail de caissière, c’était pas simple pour se faire plaisir , se souvient-elle. J’ai vu un reportage à la télé sur l’escorting, ils en faisaient presque de la pub ! J’ai tenté et adhéré. Faut être forte mentalement mais tu te fais de l’argent facilement .»
Aujourd’hui, si elle a choisi de concentrer son activité sur la prostitution, ce n’est pas par choix. Elle loge dans un hôtel qui ne propose plus de tarif à la nuit pour limiter les va-et-vient. Résultat, elle doit payer 900 euros par mois pour une chambre, sa seule solution de logement : « Tant que le confinement dure, je ne peux pas m’arrêter. J’ai appelé la préfecture, la mairie et des assistantes sociales mais rien à faire. J’ai dû sortir deux loyers en quelques jours. » Un confinement qui bouleverse son quotidien mais aussi son activité. La situation inédite du pays se ressent particulièrement dans la chambre à coucher. Encore plus sur l’oreiller d’une escort, où les hommes se confessent librement.
La France est confinée – tu arrives malgré tout à avoir des clients ? Laura : Quand Macron a annoncé le confinement, j’ai totalement paniqué. J’en rigolais avec un pote en lui demandant si Macron allait faire quelque-chose pour les escort-girl. Pour moi, c’était fini, plus personne n’allait venir.
Mais… Mais dès le lendemain, j’étais rassurée. Les hommes viennent quand même, c’est pas ça qui les bloque. Il y a peut-être un peu moins de demande mais j’ai encore suffisamment de clients. Ce matin, un ouvrier d’un chantier du coin a passé sa pose déjeuner avec moi. La seule différence depuis le début du confinement, c’est le couvre-feu ( interdiction de sortir entre 22h et 5h depuis le 22 mars pour certaines communes d’Alpes-Maritimes, ndlr ). Plus de personne ont peut de sortir, j’ai des clients qui me demandent de passer la nuit chez moi et d’autres qui restent debout jusqu’à 5 heures du mat’ pour vite s’échapper et venir me rejoindre. Ils ont plus peur de l’amende que du virus.
Ce sont surtout des habitués ? Ah non au contraire ! Je vois beaucoup plus de personnes qui viennent pour la première fois. On sent qu’ils sont débutants : ils débarquent, gênés, et rapidement, ils me disent que c’est leur première fois avec une escort, ils ne savent pas trop comment faire. Avec le confinement, ils ne trouvent pas d’autres moyens pour coucher. La plupart sont jeunes d’ailleurs, beaucoup ont moins de 30 ans. Tu sens qu’ils s’ennuient et qu’ils ne savent pas quoi faire. Ils zonent sur internet, vont sur les sites et se décident à rencontrer leur première escort.
A part les jeunes, tu vois d’autres profils ? Les jeunes ça me frappe parce que j’ai l’habitude d’avoir des hommes plus âgés. Mais depuis le début du confinement, ce qui saute aux yeux c’est les hommes mariés. J’ai jamais vu autant de mecs mariés, j’en ai énormément. Tout à l’heure, sur le site, un type m’a contacté pour venir me voir, son pseudo : « Je la supporte plus, envie de baiser ». Il m’expliquait être enfermé avec sa femme depuis une semaine, il n’en pouvait plus. Le type était à bout !
Donc pour toi, ils ne seraient pas venus si nous n’étions pas dans une période si exceptionnelle… Non clairement pas. Je ressens vraiment le côté exceptionnel de la situation, les gens reconsidèrent leur quotidien. Un homme marié ne peut plus aller voir sa maitresse et n’a plus le bureau pour s’aérer l’esprit. Il se retrouve enfermé avec une femme qu’il ne désire plus et des enfants qu’il supporte difficilement. La réciproque peut-être vraie. Chacun prend le temps de se questionner sur sa vie, son job, son quotidien et ses désirs.
Sur ses désirs ? L’ennui permet de faire le point, d’explorer. Dès la première semaine de confinement, j’ai reçu une femme, chose qui ne m’arrive jamais. Je ne suis pas lesbienne mais pour moi c’est plus tranquille donc tout bénef’. Elle était mariée, 48 ans, sans aucune expérience avec les femmes. Elle a profité de cette période pour assouvir un désir de longue date.  
Le climat en France est assez anxiogène. Est-ce que ça créé d’autres envies, des demandes particulières chez tes clients ? Les plus âgées me demandent parfois de faire un strip tease pendant qu’ils se caressent pour éviter les contacts. Hier, j’en ai reçu un en porte-jarretelles et pareil, il s’est touché en me regardant mais il portait un masque. C’est un peu étrange mais bon… A part ça, aucune nouvelle pratique. Pas d’exutoire ni de rapports plus passionnés, ça reste très routinier.
En terme d’hygiène, tu remarques une attention particulière chez tes clients ? Pas du tout dans l’ensemble, les mecs arrivent, ne se lavent pas forcément les mains. Ils s’en foutent ! Je propose toujours ma salle de bain, s’ils veulent se rafraichir et prendre une douche. Très peu le font, la plupart repartent sans se poser de question.
Et toi, tu adaptes tes prestations pour limiter les risques ? De base, l’hygiène est ultra importante dans mon métier. Je me lavais déjà avant et après chaque rapport, donc ça change pas grand chose pour moi. Au lit, même avant l’épidémie je n’embrassais pas, sauf en cas de bon feeling. Là, j’embrasse pas du tout mais pour le reste… tout est permis. Je ne pense pas limiter les dégâts en arrêtant certaines positions. Je sais que je prends des risques mais faut bien que je gagne ma vie donc je le fais à fond.
T’es du genre à discuter avec tes clients ? Carrément ! Je suis pas dans l’abatage, à enchainer les clients toute la journée en regardant ma montre. Pour certains, une heure c’est une heure. Mais quand ça se passe bien, je ne suis pas à la minute, ça m’arrive même de prendre des verres après.
Vous parlez du Coronavirus ? Ah oui ils m’en parlent. Je les entends se plaindre : les flics sont partout, c’est impossible de sortir, les rues sont vides, ils s’ennuient à mourir chez eux. Mais les mecs sont chez moi, une escorte ! Et après, ils rentrent à la maison retrouver leur femme, leurs enfants alors qu’ils savent bien que je vois du monde… Déjà de base, sans le virus, les mecs mariés qui viennent ça me dégoute… Mais là, c’est carrément dangereux pour leur famille. Parce qu’en rentrant à la maison, je ne les imagine pas dire à leur femme qu’ils reviennent de chez leur escort adorée.
Tu les aides à s’échapper de chez eux ? Je leur donne des idées. Par exemple, il y a un gros supermarché à côté de chez moi donc je leur conseille de dire qu’ils vont chercher des cartouches d’encre ou des trucs qu’on ne trouve pas partout. Au final, j’en vois pas mal se déplacer sans attestation. En journée, j’ai des clients de toutes les villes du coin, jusqu’à 15-20 kilomètres. En revanche le soir, c’est quasiment que des locaux.
J’imagine que d’autres clients respectent le confinement tout de même… Oui quelques-uns m’ont prévenu de leur absence le temps du confinement. J’ai notamment un client, et il n’est pas le seul, qui veut juste ma compagnie. Pas de sexe, on ne se voit jamais dans ma chambre. On va plutôt boire des verres, déjeuner ensemble, faire des balades. Lui je sais que je ne le reverrai pas avant la fin de cette histoire.
Ton boulot parait relativement bouleversé. Tu retiens quoi de tout ça ? À part le fait que les mecs mariés me dégoutent encore plus ? Je reste une femme avant tout, voir ces pères de famille se précipiter dans mes bras parce qu’ils sont enfermés avec leur femme, ça ne donne pas envie de croire en l’amour. Au-delà de ça, je suis convaincu de vouloir arrêter. La période me montre qu’on est totalement seules pour s’assumer. J’ai quand même failli me retrouver à la rue en quelques jours… En plus, impossible d’aller voir des amies qui sont confinées ensemble, je dois satisfaire ces messieurs pour payer mon loyer. Ma famille, c’est pareil. Ils ne savent pas ce que je fais mais mon père est malade, je ne peux pas prendre le risque d’aller leur rendre visite. Je me dis que ce confinement aura eu du positif pour moi. Entre tous ces comportements et la précarité du taffe qui saute aux yeux, j’ai envie de reprendre une vie normale.
Technikart magazine
9, rue Mandar 75002 Paris

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Lorsqu'il s'agit de sexe, certaines personnes sont prêtes à tout pour assouvir leurs fantasmes. La preuve avec ce couple qui était en pleine action dans la piscine d'un hôtel. Une vidéo que nous proposons de retrouver sur notre site Non Stop Zapping.http://www.non-stop-zapping.com/actu/divers/un-couple-en-pleins-ebats-sexuels-se-fait-surprendre-video-50943


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Cet article date de plus de quatre ans.



Publié le 10/11/2017 10:33


Mis à jour le 10/11/2017 10:35



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Des mineures enrôlées comme prostituées dans certaines banlieues françaises... Pour "Complément d'enquête", Rola Tarsissi a rencontré Lucille et Sophie, 17 et 16 ans. L'une est proxénète, l'autre prostituée. Dans cet extrait, la seconde confie ses impressions.
En France, entre 5 000 et 8 000 mineures se prostitueraient, selon les estimations. Un fléau qui n'existait pas il y a encore cinq ans. Dans cet extrait d'un numéro de "Complément d'enquête" sur les nouveaux trafics d'êtres humains, une jeune fille confie s'être prostituée jusqu'en janvier 2017 sur le site Vivastreet . 
"Je pouvais gagner jusqu'à 20 000 euros par mois", explique Sophie, 16 ans, qui dit avoir "fait ça pendant deux mois et demi, trois mois" – peut-être davantage, selon sa copine Lucille, qui jouait, elle, le rôle de la proxénète. Elle n'appelait pas ça de la prostitution, elle disait "je vais bosser". 
Sophie ne semple pas avoir conscience de ses actes. Elle montre sans difficulté la photo aguicheuse qu'elle avait postée sur la Toile. La première fois qu'elle a "fait ça" pour de l'argent, qu'a-t-elle ressenti ? "Je sais pas comment décrire, en fait, sur l'instant… C'était bizarre… Genre tu te dis 'ah ouais… je me suis donnée pour de l'argent'. Après, tu vois les sous, tu te dis que c'est des sous rapides à se faire. Mais c'est pas facile. Parce que tu te donnes." 
Extrait de "Dealers d'adolescentes", un reportage diffusé dans "Complément d'enquête" le 9 novembre 2017.
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