Une chatte rosée qui ne laisse pas indifférent
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Une chatte rosée qui ne laisse pas indifférent
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Voilà une publicité qu’une amie m’a envoyée en me disant qu’elle était vraiment triste et qu’il fallait absolument que je la voie. Contrairement à elle, la pub m’a laissé perplexe, voire mal à l’aise. Avant même de commencer, je vous demanderais d’aller visionner la pub.
En partant, la situation délicate interpelle les sentiments du téléspectateur. On peut visionner un genre de montage de la vie de fiston avec le père qui joue toujours les dures. Tout ça est tourné de façon très dramatique, avec des plans qui démontrent la distance entre le père et le fils, mais aussi d’autres éléments comme la photo de la mère défunte ou du babillard à photos du fils. Ajoutons à tout cela une musique extrêmement nostalgique. Tous ces éléments nous amènent en moins d’une minute à créer des liens très forts avec les personnages. J’ai trouvé que pour une simple publicité, la crédibilité était beaucoup plus présente que ce qu’on est habitué de voir. Et vient le fameux accident ! La rapidité à laquelle elle survient vient rappeler au téléspectateur la fragilité de sa propre vie. On utilise ici la mort, et non la vie, pour nous interpeller. Le père réalisant son absence illustre chacun d’entre nous qui ne prenons pas toujours le temps d’être là pour nos proches.
Je trouve déplorable que l’on utilise ce genre de procédé dans un pub d’assurance vie. On devrait promouvoir la vie et non la mort dans ce genre de business. Je reste à la fois choqué et fasciné par la stratégie utilisée pour en venir créer une telle ambiance et réussir à séduire le téléspectateur. L’esthétisme, les effets spéciaux, le scénario, les personnages, le montage, tout est bien accordé. Cela dit, j’ai trouvé que l’on jouait beaucoup trop avec les sentiments, à un point tel point que l’on oublie presque le but du commercial. La publicité réussit à attirer l’attention du public avant même de lui présenter un produit. On reste attentif du début à la fin sans trop savoir ce qu’on essaie de nous vendre et quand le produit est annoncé, on est déjà assez émotionnellement labouré pour mieux digérer sa présentation.
Je crois qu’il faut se méfier de ce genre de publicité, car elle nous rend beaucoup plus passifs au message publicitaire envoyé. En étant charmé par son côté dramatique, le téléspectateur délaisse ses défenses et a beaucoup plus de chance d’être en accord avec la pub.
En passant, allez voir les autres pubs de la même compagnie sur Youtube, toutes aussi tragiques les unes que les autres.
DeviantART lundi 8 octobre 2007 Dans "Billets"
Crash – un film de Paul Haggis vendredi 12 octobre 2007 Dans "Billets"
Commentaire sur l’actualité lundi 8 octobre 2007 Avec 1 commentaire
~ par remiadamricher sur lundi 29 octobre 2007.
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On a beau être prévenu, il y a comme une appréhension avant de franchir le pas. On s’attarde dans le hall du Pavillon populaire. On feuillette les brochures. On lit avec attention les trois panneaux d’explications des commissaires. On se rassure sur l’objet de la visite : « C’est ce système de propagande dévastatrice que cette exposition entend démonter pour mieux la dénoncer », nous explique-t-on.
On ne se jette pas comme ça dans la galerie de portraits du monstre. Car c’est bien de cela qu’il s’agit dans toutes les salles du rez-de-chaussée du Pavillon populaire : 240 portraits d’Adolf Hitler. Sous tous les angles. En gros plan ou mêlé à la foule. En voiture, à la montagne. Et toujours, la mèche noire tombante, la moustache dans l’alignement du nez. Il ne s’agit là que d’un simple échantillon des 12 000 clichés d’Heinrich Hoffmann, qui avait réussi à s’imposer comme le photographe officiel du Führer en 1924. Membre de la garde rapprochée d’Adolf Hitler, il a en fait été l’artisan servile de la transformation de l’artiste raté en tribun maléfique, responsable de l’extermination des Juifs d’Europe.
Devant l’objectif d’Heinrich Hoffmann, Hitler se forge une posture, se modèle. Il filtre les images qui ne lui conviennent pas. Fige ses traits tel qu’il souhaite qu’on l’adule et le craigne. Au fil du parcours de l’exposition, on se surprend à deviner dans quel contexte le prochain cliché à été pris, pour quel support (les portraits d’Hitler étaient notamment distribués dans les paquets de cigarettes). On ricane devant les genoux découverts par la culotte courte de l’uniforme de SA qu’Hitler avait tenté de porter sur une de ses premières séances photo.
De part et d’autres des galeries, comme se répondant, deux films diffusés en continu : Le Dictateur de Chaplin et un discours d’Adolf Hitler. Ce dernier avait travaillé en studio avec Hoffmann sa gestique d’orateur. Se considérant comme le « plus grand comédien d’Europe », il disait : « La conduite des masses est un art, comme dans les autres arts, la virtuosité ne peut s’acquérir que par le travail ». Les 44 photographies issues de ces séances, réunies sur les quatre murs d’une pièce plongée dans la pénombre, font ressurgir le monstre. Encore un peu, et on s’imagine le voir sortir du papier glacé.
L’exposition du Pavillon populaire fait son effet. On en ressort pas tout à fait comme on y est entré. Le livre d’or, installé à la sortie, en témoigne. Les visiteurs y saluent un « admirable travail, dont on sort accablé»,»une exposition utile pour ne jamais oublier», et «un devoir de mémoire cruel, mais nécessaire ».
Auteur
Sujet: Un modèle qui ne laisse pas indifférent... (Lu 792 fois)
newteam1
Hyper actif
Messages: 8 754
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Penn K.
Hyper actif
Messages: 5 148
Sexe:
« Réponse #1 le: mai 07, 2018, 00:10:22 »
Hello newteam, Je ne m'y connais pas du tout en portrait, je trouve le modèle fort agréable mais ça manque un peu d'espace et du coup la main me semble de trop ... Il vaut mieux attendre des avis plus experts
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Papirhino
Super actif
Messages: 531
« Réponse #2 le: mai 07, 2018, 00:14:43 »
Quelle belle maturité à l'apogée de sa beauté!
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SeSy
Pilier du forum
Messages: 13 937
Tout le monde peuvent pas être de Lyon...
« Réponse #3 le: mai 07, 2018, 08:46:06 »
Dommage cette main qui ne semble là que pour servir d'ostensoir au bouchon de carafe avec cette position Le reste me plait beaucoup.
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Nikon Nissoumi
Hyper actif
Messages: 6 967
« Réponse #4 le: mai 07, 2018, 12:01:20 »
Le modèle est joli mais la présence de la main et la pose associée ne font pas tout à fait naturel. Il me semble qu'il aurait fallut cadrer plus large (et verticalement ?) pour inclure une partie du bras afin de ne pas avoir cette sensation que la main est rapportée. Enfin j'ai le sentiment que le visage à reçu un post traitement pas tout à fait maîtrisé qui fait que la granulation n'y est pas en accord avec le reste de celle de l'image. Le résultat c'est à la fois un visage très (trop ?) lisse (manque de modelé, pas une ride) et en même temps granuleux. Assez curieux comme résultat en fait.
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Paradis
Hyper actif
Messages: 7 306
Sauvez un Boeuf - Mangez un Vegan
« Réponse #5 le: mai 07, 2018, 20:39:22 »
Je vais commencer par le négatif, comme ça c'est fait Petit problème de post traitement, comme déjà dis, cette granulation notamment au niveau du bout du nez et du menton, le rendu est un peu bizarre et des noirs aussi un peu trop profonds pour ma part. Pour la main, la position de l'annulaire à l'air un peu trop crispé.... Pour le négatif, j'ai fini... Pour le reste, c'est un pT'1 de bonne photo, le regard est perçant, plein de tendresse et de bienveillance, je dirais presque qu'on ressent de l'amour dans l'image... J'aime beaucoup ce cadrage serré qui renforce encore la puissance du regard. Je dis bravo, superbe portrait.
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Maagma
Pilier du forum
Messages: 13 406
Sexe:
« Réponse #6 le: mai 08, 2018, 07:55:54 »
La position de main ne parait pas naturelle, reste un visage rempli de douceur, de bonté d’âme.
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