Une chambre noir pour trouver des bite noire
đ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI đđ»đđ»đđ»
Une chambre noir pour trouver des bite noire
Wenn Ergebnisse zur automatischen VervollstÀndigung angezeigt werden, verwenden die Pfeile nach oben und unten, um sie dir anzusehen und sie auszuwÀhlen. Nutzer von GerÀten mit Touchscreen können die Ergebnisse durch Antippen oder mit Streichgesten durchsuchen.
Une chambre noire pour des nuits blanches
Finde diesen Pin und vieles mehr auf scandinavian interior von Editions de l'Arkhan .
Finde diesen Pin und vieles mehr auf scandinavian interior von Editions de l'Arkhan .
Melde dich an, um Pinterest optimal zu nutzen.
Slate.fr
- The Root
- Slate.com
nous contacter
rédaction slate afrique
rédaction slate france
cv&stages
publicité&partenariats
signaler un abus
nous suivre
twitter
facebook
fil RSS
version mobile
archives
nos amis
Slate.fr
The Root
Slate.com
Upian
Mentions légales - CGU - droit des images - © SlateAfrique
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez lâutilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptĂ©s Ă vos centres dâintĂ©rĂȘts.     En savoir plus...
Grand Baie , câest un peu le Saint-Tropez de lâĂźle Maurice . En prĂšs de 40 ans, ce qui nâĂ©tait autre quâun insignifiant village de pĂȘcheurs est devenu le lieu de villĂ©giature de la bourgeoisie locale. Mais aussi, le temple de la luxure et du libertinage.
Sur les plus de 900.000 touristes (pour 2012, les prĂ©visions sont de 980.000 visiteurs ) qui sĂ©journent dans lâĂźle du sourire chaque annĂ©e, un nombre considĂ©rable se dirige immĂ©diatement vers Grand Baie. A la recherche du soleil, des cocotiers et du sable fin et dorĂ© des plagesâŠ
Grand Baie, situĂ©e Ă lâextrĂȘme-nord de Maurice, attire surtout, parce que, comme nâhĂ©sitera pas Ă vous le dire le premier chauffeur de taxi qui vous conduira Ă votre hĂŽtel, on y trouve tout ce quâon veut. Des plaisirs les plus simples, comme se la couler douce au soleil, aux extravagances les plus folles.
En 2010, un producteur de films X a mĂȘme fait sensation, en vendant lâĂźle comme une vraie destination sexuelle. Il a montĂ© un site Internet dans lequel il met en scĂšne des femmes sexagĂ©naires effectuant des partouzes avec de trĂšs jeunes Mauriciens. Pour des raisons Ă©videntes, nous ne vous redirigerons pas vers le site en question. Toujours est-il que, Ă Maurice, presque tout le monde a toujours niĂ© lâexistence dâune quelconque forme de tourisme sexuel.
Les autoritĂ©s juraient mĂȘme leurs grands dieux quâelles ne savaient pas ce que cela voulait dire. JusquâĂ ce quâun rapport du dĂ©partement dâEtat amĂ©ricain cite le pays comme Ă©tant un lieu dâexploitation de personnes, dont des enfants . AprĂšs ces rĂ©vĂ©lations, le gouvernement mauricien a fait voter une sĂ©rie de lois pour endiguer le phĂ©nomĂšne. Mais cela suppose de rendre plus coercitives les conditions dâentrĂ©e Ă Maurice. Or, le tourisme est, avec la canne Ă sucre, lâautre mamelle de lâĂ©conomie nationale.
Personne, dans la ville du Cap, ne sâen cache. Ni ceux qui dĂ©barquent dâavion avec leur bermuda au ras des cuisses, ni les autoritĂ©s qui font tout pour faciliter lâentrĂ©e aux visiteurs.
Ici, le touriste vient, bien sĂ»r, dĂ©couvrir les charmes de la nature et la beautĂ© du paysage. Mais certains viennent, aussi, goĂ»ter aux plaisirs de la chair, masculine de prĂ©fĂ©rence. La plupart des guides touristiques vous lâindiqueront, Le Cap est une destination privilĂ©giĂ©e pour les homosexuels, dans un continent oĂč lâaffaire est encore considĂ©rablement taboue.
Et il faut dire que les ingrĂ©dients sont rĂ©unis: une nature luxuriante, un climat mĂ©diterranĂ©en, une forte population gay locale (et souvent trĂšs jeune), et une lĂ©gislation qui nâinterdit plus lâ homosexualitĂ© depuis la nouvelle Constitution de 1996 qui a suivi la fin de lâapartheid.
De fait, aujourdâhui, nâimporte quel gay un peu branchĂ© vivant en Occident, vous dira que San Francisco, Miami, Sydney, Berlin ou Amsterdam ne font plus tellement rĂȘver. Lâexotisme se trouve au en Afrique du Sud . Bilan, sur les 1,5 million de touristes qui affluent chaque annĂ©e dans la ville, 15% sont homosexuels, fait savoir le Cape Town Tourism . Ce qui les attire, ce sont les corps musculeux des «locaux», comme les appellent tous ceux qui dĂ©barquent. Lesquels locaux donnent dâailleurs toutes ses couleurs au quartier gai du Cap.Â
En rĂ©alitĂ©, les gays sont partout dans la ville, et bien entendu lâinĂ©vitable prostitution qui va avec. A tel point que, dans son Rapport mondial sur lâexploitation sexuelle , la Fondation Scelles (qui lutte depuis 1993 contre la prostitution et le proxĂ©nĂ©tisme) a placĂ© Le Cap dans sa liste des endroits Ă surveiller de prĂšs. Mais, ce sont surtout les possibilitĂ©s de faire du naturisme dans la ville, et donc en Afrique, qui font fantasmer les visiteurs.
Beaucoup aussi, viennent tenter de voir, mais sans trop sâaventurer dans les profondeurs du continent «si l'homosexualitĂ© en Afrique noire est un mythe ou une rĂ©alité», comme le fait observer le sociologue camerounais Charles Gueboguo , spĂ©cialiste de la question homosexuelle en Afrique.
Il y a encore une dizaine dâannĂ©es, cela se murmurait seulement. Aujourdâhui, le phĂ©nomĂšne a pris des proportions telles que, sur place, plus personne ne semble sâen offusquer.
Banjul, la capitale de la Gambie , pays minuscule coincé entre le Sénégal et la Guinée Bissau , est devenue une destination de choix pour les amateurs de mineurs. Mais, plus spécifiquement encore, pour les amatrices occidentales de trÚs jeunes éphÚbes noirs.
Câest le quotidien britannique The Guardian qui dĂ©crivait le phĂ©nomĂšne dans un reportage marquĂ© par des dĂ©tails et des tĂ©moignages pour le moins Ă©tonnants.
Des femmes, entre 45 et 60 ans, venues tout spĂ©cialement des Pays-Bas, de la Belgique, de Suisse, du Royaume-Uni, et parfois de la France, Ă la recherche de plaisirs interdits⊠avec de jeunes garçons. Sous la chaleur torride des plages gambiennes, on peut les voir se faire appliquer de la crĂšme solaire par des adolescents. LĂ -bas, on les appelle les « Marie-Claire » , un surnom quâelles assument sans aucun Ă©tat dâĂąme. Dâautant plus que ceux pour qui elles viennent en nombre dans le pays ont lâair consentants.
En effet, plus de 50% de la population gambienne a moins de 18 ans. Soit, Ă peu prĂšs 750.000 personnes. Et, tous ces jeunes sont frappĂ©s par un chĂŽmage massif et une grande pauvretĂ© des familles. Alors, quand ils ne rĂŽdent pas aux abords des hĂŽtels Ă touristes, ils se prĂ©cipitent, la nuit tombĂ©e, Ă Â SĂ©nĂ©gambia , tout juste Ă lâentrĂ©e de Banjul.
Ce quartier chaud, Ă la pĂ©riphĂ©rie est de la capitale, est le temple de la drague. Les quinquagĂ©naires blanches viennent y faire leur marchĂ© du sexe. Et les jeunes pubĂšres le savent, qui exhibent leur corps et rivalisent de dĂ©hanchements pour sĂ©duire des femmes souvent plus ĂągĂ©es quâeux de trente ans.
Eux aussi ont un surnom, ce sont les « bumsters » . Ces gigolos, rapporte une étude de lâUnicef, trouvent dâailleurs trĂšs chic dâĂȘtre vus avec des blanches.
Pourtant, explique le journal suisse Lâhebdo , les vraies affaires entre les «Marie-Claire» et les «bumsters» se dĂ©roulent un peu loin, dans des appartements ou des maisons de location, afin de ne pas sâattirer les foudres des gĂ©rants dâhĂŽtels, dont un grand nombre commence Ă sâorganiser pour lutter contre le phĂ©nomĂšne des «Marie-Claire» .
Mais cela nâa pas lâair de dĂ©courager celles-ci. Non seulement beaucoup dâentre elles bĂ©nĂ©ficient de la complicitĂ© de la police, indique encore Lâhebdo, mais en plus, elles savent quâelles peuvent compter sur des proies malheureusement faciles.
Bienvenue à Saly , station balnéaire située à environ 90 km de Dakar, la capitale sénégalaise. HÎtels de luxe, clubs et restos chics, plages de sable fin, bungalows au toit de paille...
La station passe pour ĂȘtre le lieu de villĂ©giature le plus sĂ©duisant dâAfrique de lâOuest. Mais Saly est aussi et surtout la capitale du tourisme sexuel au SĂ©nĂ©gal .
Le célÚbre guide français du Routard, il y a quelques années, décrivait ainsi froidement ce petit village chaud de la commune de Mbour :
«Saly est le point de ralliement des Occidentaux vieillissants qui souhaitent goûter aux charmes de jeunes Sénégalais(es), pas toujours majeur(e)s.»
Ici, des jeunes filles Ă peine sorties de lâadolescence rivalisent dâingĂ©niositĂ© pour approcher les touristes blancs, tandis que les jeunes hommes exhibent fiĂšrement leur forte musculature sur la plage, histoire de pouvoir offrir leurs services Ă des dames ĂągĂ©es⊠ou Ă des messieurs.
Cela conduit souvent Ă des situations bien dramatiques. Comme lâhistoire de cette Française de 65 ans qui se suicide dans sa chambre dâhĂŽtel en consommant une forte dose dâinsecticide, aprĂšs sâĂȘtre fait dĂ©pouiller de tous ses biens par un jeune garçon. Ou comme celle de ces quatre Français condamnĂ©s de deux Ă dix ans de prison pour pĂ©dophilie.
Selon le magazine L'Express, qui rapportait la nouvelle il y a quelques temps, l'un dâeux avait attirĂ© une fillette de 10 ans, vendeuse de cacahuĂštes sur la plage de Saly, avec un billet de 1000 francs CFA (1,50 euro) et lui avait ensuite fait perdre sa virginitĂ©.
Le phĂ©nomĂšne a pris une telle ampleur quâune ONG de lutte contre la pĂ©dophilie, Avenir de lâenfant , sâest crĂ©Ă©e en 2002 pour «briser lâomerta et faire se dĂ©lier les langues» .Â
Un peu comme pour oublier les stigmates de la guerre qui lâa longtemps minĂ©, lâ Ouganda a mis en place une politique touristique pour le moins agressive. Kampala, la capitale, est ainsi progressivement devenue une destination populaire.
La ville accueille nombre de touristes, des Occidentaux pour la plupart, qui, la nuit tombĂ©e, prennent dâassaut les bars, discothĂšques et hĂŽtels qui pullulent dans la ville.
Beaucoup parmi eux viennent en Ouganda non pas pour les charmes du pays âqui croupit dans une pauvretĂ© endĂ©mique (35% des Ougandais vivent en-dessous du seuil de pauvretĂ©)â, mais plutĂŽt pour les charmes des jeunes Ougandaises, le plus souvent Ă peine sorties de lâadolescence.
Des statistiques estiment à plusieurs centaines de milliers le nombre de victimes du tourisme sexuel, dont une part considérable sont des enfants.
A lâexception de lâest du territoire, lâOuganda est un pays relativement sĂ»r pour les touristes sexuels, qui nâhĂ©sitent pas Ă vanter Kampala comme LA destination incontournable.
Ceux-ci ont dâailleurs ouvert un blog oĂč ils dĂ©crivent leurs «souvenirs de voyage» et Ă©changent des informations sur le physique des Ougandaises, les lieux oĂč les trouver, le prix Ă payer, ainsi que sur la meilleure façon de les appĂąter.
Les plus aventureux osent mĂȘme publier quelques photos montrant leurs rapports sexuels avec ces jeunes femmes.
Un blog ouvert depuis 2004, sans que les auteurs soient vraiment inquiétés par les autorités. En 2009, le Parlement ougandais a pourtant adopté une loi criminalisant le tourisme sexuel et la pédophilie.
La police a pris lâhabitude depuis quelques temps dâeffectuer des descentes le long de la cĂŽte Ă Mombasa, une ville portuaire situĂ©e Ă 440 km au sud-est de Nairobi, la capitale du Kenya .
A chaque intervention, les personnes interpelĂ©es se rĂ©vĂšlent ĂȘtre des mineurs. Ici, les travailleuses du sexe sont en majoritĂ© des adolescentes. Des jeunes filles qui se lancent dans le commerce de leur corps pour fuir la pauvretĂ©.
Leur cible privilĂ©giĂ©e ce sont les touristes, qui viennent principalement des Etats-Unis, de Suisse, de SuĂšde, de NorvĂšge ou dâAllemagne.
Sur la plage de Mombasa, ces jeunes filles dĂ©filent sous le nez des wazungu (hommes blancs), qui nâont alors que lâembarras du choix.
Une de ces jeunes filles a récemment déclaré au magazine du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires des Nations unies, Irin News :
«Ma mÚre est veuve et a perdu les deux mains quand elle travaillait dans une aciérie de Mombasa, ce qui me force à faire ce que je fais.»
Avant dâajouter tout de mĂȘme que la plupart de ses clients prĂ©fĂšrent des relations sexuelles non protĂ©gĂ©es.
Les autoritĂ©s, aidĂ©es par des ONG, traquent les touristes sexuels, mĂȘme sâil est encore difficile dâestimer lâampleur du phĂ©nomĂšne.
Cependant, une Ă©tude conjointe du gouvernement kĂ©nyan et du Fonds des Nations unies pour lâenfance (Unicef) publiĂ©e en 2006 faisait savoir que jusquâĂ 30% des adolescentes des villes cĂŽtiĂšres du Kenya se livrent au commerce du sexe.
Et le Code de conduite pour la protection des enfants contre lâexploitation sexuelle dans lâindustrie du voyage et du tourisme, adoptĂ© en 2004, semble toujours ne faire peur Ă personne. Ni aux pĂ©dotouristes, ni Ă leurs victimes.
Tous ceux qui ont eu lâoccasion de visiter la ville sâaccordent Ă le dire: avec sa mĂ©dina, sa marina, sa plage, son parc animalier, et ses centaines d'hĂŽtels, Hammamet est une vraie usine Ă touristes.
TrĂšs frĂ©quentĂ©e lâĂ©tĂ© par une clientĂšle venant majoritairement dâEurope de lâEst, la station attire forcĂ©ment par le charme luxuriant de ses plages, son cosmopolitisme et lâexubĂ©rance des soirĂ©es quâelle propose, le plus souvent animĂ©es par les meilleurs DJ.
Située à une soixantaine de kilomÚtres au sud de Tunis, la capitale, c'est l'une des principales stations balnéaires de la Tunisie .
Hammamet, câest aussi ces cabarets surchauffĂ©s oĂč les Ă©trangers peuvent venir admirer les danseuses du ventre. Mais la ville est surtout une destination rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre un vĂ©ritable lieu de dĂ©bauche.
Partout, on peut croiser des prostituĂ©es qui semblent nâavoir aucun mal Ă offrir leurs charmes Ă des touristes.
Et sur les plages, de trĂšs jeunes gens tiennent compagnie Ă des vieux messieurs souvent bedonnants ou Ă des femmes dâun Ăąge assez avancĂ©. On peut les voir aussi dans certains restaurants huppĂ©s de la ville, quand ils ne les accompagnent pas tout simplement sur les petites plages privĂ©es naturistes que compte Hammamet.
En Afrique du Nord, la station balnéaire est devenue, depuis plusieurs années, une destination de choix pour les touristes sexuels.
Le soleil, la douceur du climat et surtout lâassurance de mettre la main sur des proies faciles, les encourage Ă revenir parfois plusieurs fois par an. Pourtant, il continue de rĂ©gner comme une sorte dâomerta sur la question.
Tout le monde est au courant, mais presque personne n'en parle. Ni les autorités, ni les populations locales.
DĂšs la tombĂ©e de la nuit et loin du tumulte des plages, le cĆur de Kribi bat au Carrefour KinguĂš.
A ce croisement de rues, se sont installés les principaux bars et cabarets ainsi que les plus grands restaurants qui rythment les soirées de cette petite ville de 50.000 habitants, située sur la cÎte atlantique, à quelques 200 km au sud de Douala, la capitale économique du Cameroun .
Cette petite station balnĂ©aire, avec ses plages de sable fin dorĂ©, ses cocotiers, ses bungalows et ses coins sauvages, est un peu pompeusement appelĂ©e la «CĂŽte dâAzur du Cameroun».
Câest ici que se dĂ©versent chaque annĂ©e, surtout entre novembre et janvier, plusieurs centaines de milliers de touristes. Et pratiquement tous Ă la recherche de ce que Kribi offre de plus exotique en plus de son cadre paradisiaque: ses jolies filles et ses jeunes Ă©phĂšbes.
Cependant, malgrĂ© le pipeline entre le Tchad et le Cameroun qui traverse la ville, malgrĂ© les travaux dâagrandissement du vieil aĂ©roport, malgrĂ© le projet de construction dâun port en eau profonde , le chĂŽmage est accablant et le tourisme sexuel a le vent en poupe.
Ici, pour les touristes gĂ©nĂ©ralement en provenance de France ou des Etats-Unis, le bonheur ne coĂ»te quâune petite misĂšre: 10.000 francs CFA (15 euros) pour un Ă©change avec une jeune Kribienne âquand ils ne dĂ©boursent pas 60.000 francs CFA (90 euros) pour faire venir un mineur dans leur chambre, avec la complicitĂ© des vigiles des hĂŽtels. Ces chiffres ont Ă©tĂ© rapportĂ©s il y a quelques temps par le journal camerounais Le Messager.
Pour lâheure, les autoritĂ©s ferment les yeux et prĂ©fĂšrent parler de simple prostitution. MĂȘme si elles ont fait adopter en 2007 une charte contre le tourisme sexuel, signĂ©e par tous les acteurs de la filiĂšre touristique.
LâĂ©crivain AmĂ©ly James Koh-Bela , grande militante pour les droits des femmes et la protection des mineurs dĂ©crit bien le problĂšme du tourisme sexuel au Cameroun, dans son ouvrage Mon combat contre la prostitution :
«Des jeunes filles postĂ©es aux abords des grands hĂŽtels et restaurants frĂ©quentĂ©s par les EuropĂ©ens, des femmes quinquagĂ©naires qui dĂ©ferlent Ă Kribi pour trouver des petits jeunes ou des enfants livrĂ©s comme des colis dans la chambre dâĂ©trangers avec la complicitĂ© du personnel hĂŽtelier.»
MĂȘme avant la fameuse sortie de lâancien ministre français Luc Ferry Ă la tĂ©lĂ©vision, la ville de Marrakech au Maroc avait la rĂ©putation d'ĂȘtre un haut lieu du libertinage. Une ville oĂč tout semble permis; une ville dont lâimage est, depuis longtemps, associĂ©e au tourisme sexuel et Ă la pĂ©dophilie.
La ville ocre, comme on lâappelle, regorge en effet de tous les exotismes et de tous les plaisirs possibles. Les casinos du complexe hĂŽtelier La Mamounia , les multiples boĂźtes de nuit branchĂ©es de Marrakech , ses riads et ses cabarets oĂč lâon drague Ă tout-va.
Chaque année, ils sont entre 600.000 et un million de touristes (dont une moitié de Français) à assiéger la ville, qui a opté pour un tourisme de luxe. Conséquence, elle accueille essentiellement une clientÚle aisée. Le tourisme représente aujourd'hui 10% du PIB du Maroc.
Les prostituĂ©s, hommes et femmes, ont bien vu la manne et ont eux aussi envahi Marrakech. Mais les touristes, en quĂȘte de chair plus fraĂźche, sâoffrent les services de «rabatteurs» qui les accostent pour leur «livrer» des mineurs.
Il y a quelques années, un reportage de la télévision française évoquait le cas de cette fillette de 8 ans qui avait été «livrée» pour environ 150 euros.
Ce nâest plus un secret pour personne: Ă Marrakech, les enfants sont les doubles victimes du tourisme sexuel. Celles des fameux «rabatteurs» et celles des pĂ©dotouristes.
Des associations se sont engagĂ©es dans la lutte contre ce flĂ©au et ont forcĂ© les autoritĂ©s Ă agir. MĂȘme si, comme l'explique Najat Anwar de lâONG Touche pas Ă mon enfant, les rĂ©sultats sont encore peu satisfaisants:
«Les procédures contre les étrangers restent trÚs rares. Les autorités craignent de porter préjudice au tourisme en ternissant la réputation du pays.»
Lâaccueil est chaleureux pour les touristes, le long du chemin qui va de lâaĂ©roport Ă Ambatoloaka, la station balnĂ©aire de Nosy Be, au nord-ouest de Madagascar . Chaleureux mais dissuasif, au vu des messages qui informent des lourdes peines prĂ©vues en cas dâ «attentat Ă la pudeur» contre des mineurs.
Traduisez: le tourisme sexuel est interdit sur la Grande Ăle et puni dâune amende de 2 Ă 10 millions dâariarys (de 715 Ă 3.500 euros), assortie de 5 Ă 10 ans de prison.
Mais la nuit tombée, la premiÚre destination touristique malgache se transforme en une véritable plaque tournante du commerce du sexe.
Loin des plages de sable fin et des eaux luxuriantes de la mer, les pédotouristes, parmi les 400.000 visiteurs que Madagascar accueille chaque année, vont se fondre avec les habitants de Nosy Be. Une population de quelques 109.000 habitants, essentiellement constituée de jeunes et frappée par la pauvreté et le chÎmage. Acculés par la misÚre, ces jeunes ont entre 15 et 20 ans et affluent à Nosy Be pour «trouver» une Européenne ou un mari blanc .
La prostitution sâest dĂ©veloppĂ©e dans cette Ăźle situĂ©e sur la cĂŽte mozambicaine depuis les premiers grands licenciements provoquĂ©s par les prog
Désespérée se fait enfin baiser la chatte
Un orgasme vaginal Ă en casser les lattes de son sommier
Elle se fait démonter la moule par un pote de passage