Une caméra cachée indienne

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Une caméra cachée indienne
Publié
le 13/06/2014 à 00:00 , Mis à jour le 04/10/2016 à 15:19
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Des cris de femmes qui s’échappent d’une fourgonnette garée en pleine rue. La vidéo tournée en Inde illustre l’indifférence des hommes face à ces crimes.
Une camionnette blanche aux vitres foncées, garée dans une zone reculée de la capitale indienne. De l'intérieur proviennent les hurlements d'une femme mais plusieurs passants et cyclistes ne s'arrêtent pas, certains écoutent puis repartent tranquillement. La scène est montée de toute pièce et filmée par une caméra cachée. Mais l'expérience sociale, postée sur YouTube, illustre une forme d'apathie persistante en Inde envers les violences subies par les femmes. " Il existe encore une large indifférence envers ce qui arrive aux femmes, une insensibilité à cette question, même si les attitudes changent ", a déclaré une militante, Ranjana Kumari à l'AFP. À la fin de la vidéo, un jeune homme tente d'ouvrir le véhicule, visiblement bouleversé par ce qui est en train de s'y produire. Un vieil homme tente également d'agir en tapant la carrosserie avec un bâton. Tandis qu'un troisième passant frappe sur le véhicule.
Vue 1,2 million de fois depuis sa mise en ligne la semaine passée, la vidéo est postée à un moment où les violences sexuelles contre les femmes sont particulièrement condamnées dans le pays. Notamment dans l'État le plus pauvre et le peuplé, celui de l'Uttar Pradesh, au nord, où les agressions sont endémiques. En 2012, 23 569 crimes visant des femmes ont été enregistrées dans la région. Et ces dernières semaines, de nombreuses agressions ont choqué. Fin mai, deux adolescentes de 12 et 14 ans, ont été violées puis pendues à un arbre dans un village de l'État. Cette semaine, trois cas similaires ont été répertoriés, tandis qu'une jeune femme a accusé quatre policiers d'avoir abusé d'elle au commissariat.
Le durcissement des lois décidé après le viol en réunion dans un bus et la mort d'une étudiante à New Delhi fin 2012 n'est pas parvenu à enrayer les agressions sexuelles que subissent les femmes en Inde. Un viol survient toutes les 22 minutes dans le pays, selon les chiffres du gouvernement. Le nouveau premier ministre, Narendra Modi, a annoncé mercredi que l'Inde devait " protéger et respecter les femmes ". Une annonce qui se situe dans le prolongement de son premier discours au parlement où il avait affirmé que " respecter et protéger les femmes devrait être une priorité des 1,25 milliard de personnes de ce pays".
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Viols en Inde : des hommes pris au piège d'une caméra cachée
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Sexe, mensonges et vidéo à l'indienne
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Par Frédéric Bobin (Tunis, correspondant) et Frédéric Bobin
C'est une satanée vidéo. Un DVD salace qui a brisé sa carrière. Abhishek Manu Singhvi a démissionné, le 23 avril, de ses mandats à la tête du Parti du Congrès, au pouvoir à New Delhi. Il en était le porte-parole.
La disgrâce est brutale pour cette figure emblématique de l'élite indienne, fils de diplomate, éduqué à Cambridge, avocat en vue, député du Rajasthan. Une chute précipitée par des images volées par une caméra cachée dans la pénombre de son bureau transformé ce jour-là en garçonnière. Les ébats extraconjugaux ont perforé les réseaux sociaux. Le scandale laisse l'Inde un brin groggy, en proie à un grand malaise. Où passe désormais la frontière entre vie privée et vie publique ? Faut-il policer le cyberespace ? Une voie proprement indienne est-elle possible entre la transparence à l'américaine et le Big Brother à la chinoise ?
Dans cette affaire, c'est le chauffeur qui a ourdi le complot vengeur. Il y a dans l'histoire un petit côté Le Tigre blanc , ce roman d'Aravind Adiga (Buchet-Chastel, 2008) campant la révolte sociale d'un chauffeur. L'employé ruminait depuis longtemps ses griefs : son salaire était insuffisant, le chien du patron avait mordu sa femme. Il a pris sa revanche en dérobant ces fragments d'intimité, jetés ensuite sur la place publique. La Haute Cour de New Delhi a sommé les chaînes de télé de ne pas en diffuser les images. Les réseaux sociaux se sont moqués de l'injonction.
La vie publique indienne vit désormais à l'heure du sexe, de ses mensonges et de ses vidéos. Les affaires s'enchaînent. En février, deux ministres du gouvernement du Karnataka (sud) ont dû démissionner après avoir été filmés en train de regarder sur un portable un enregistrement pornographique, et ce en plein débat d'Hémicycle. En décembre 2009, le gouverneur de l'Etat d'Andhra Pradesh (sud), Narayan Dutt Tiwari, 86 ans, a lui aussi démissionné après qu'une télé locale a diffusé une vidéo le montrant dans une "position compromettante" - tel est l'euphémisme en vigueur - avec trois jeunes femmes.
La même mésaventure était arrivée huit mois plus tôt à un gourou hindou, le saint-homme Nithyananda. Une chaîne locale avait rendu publiques des images l'exposant dans une "position compro mettante" avec une actrice. Là encore, un chauffeur - prénommé Lenin ! - aurait joué un rôle dans la conspiration. La diffusion de la vidéo a provoqué des violences dans le Tamil Nadu, d'où est originaire le maître mystique. Des foules en colère ont brûlé son effigie.
Certaines affaires se concluent plus tragiquement. En septembre 2011, une infirmière de 36 ans, résidant près de Jodhpur (Rajasthan), disparaissait. L'enquête laisse supposer que Bhanwari Devi a été assassinée, bien que son corps n'ait jamais été retrouvé. Des voyous affiliés à un gang local ont avoué à la police l'avoir tuée sur ordre de deux hommes influents, un ministre du gouvernement du Rajasthan et un élu à l'assemblée locale. Selon cette version, Bhanwari Devi était leur maîtresse. Elle les avait fait filmer à leur insu en "position compromettante" avant de les faire chanter. Elle escomptait une coquette somme de la vidéo. Elle en est morte.
Ce dernier cas est extrême mais illustre une dérive. Le marché de la vidéo compromettante commence à causer bien des dégâts en Inde. "L'âge du ragot sordide est devant nous" , met en garde l'analyste Pratap Bhanu Mehta dans le quotidien Indian-Express . Comment les médias doivent-ils se comporter ? A rebours de la culture anglo-américaine et plutôt en phase avec la française, les Indiens ont toujours pensé que "le personnel n'est pas politique" , précise M. Mehta. "Mais cette digue vient de rompre" , dit-il en citant l'affaire du porte-parole du Congrès forcé à la démission.
L'essor des réseaux sociaux est bien sûr le facteur-clé qui abolit la frontière. "Plus les médias traditionnels demeurent silencieux, plus les médias sociaux s'insurgent" , souligne M. Mehta. C'est précisément ce qui alarme Shoma Chaudhury, rédactrice en chef de Tehelka , magazine qui s'illustre par l'audace de ses investigations. Le fameux "troisième oeil", concept traditionnel de la mythologie hindoue - et apanage du dieu Shiva - s'est "démocratisé" avec la généralisation Facebook et YouTube, écrit-elle dans la dernière édition de l'hebdomadaire.
Le problème, s'inquiète-t-elle, est que "cette technologie n'a ni maître ni gardien" et investit les fonctions de "détective et de juge" . Le troisième oeil s'acquerrait jadis à force de "méditation" . Désormais, il se met au service du "chantage" . Un changement d'ère.
Frédéric Bobin (Tunis, correspondant) et Frédéric Bobin
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