Une brune vraiment bouillante

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Une brune vraiment bouillante


lectures Les chroniques de Tana la guérisseuse : 1. Le secret






Auteur
Mendalla



Date de publication
Mercredi à 00:59



Temps de lecture
25 minutes à lire

En vedette


« Oben !! » s’écria t-elle, mais elle réalisa que son mari n'était pas à ses côtés.​
« Vous vous levez tôt, » commenta t-il.​
« Vous aussi... J’ai fait un rêve terrible. Quelque chose de la guerre. »​
« Pareil. Sauf que je ne peux pas blâmer la guerre. »​
« Étrange. L’armée était-elle dirigée par une femme ? »​
« Elle ressemblait à Tana, Oben. Je pense... Je pense qu’elle allait me tuer. C’est là que je me suis réveillé . »​
« Narla avait le même rêve, » déclara Oben.​
« J’ai entendu Astan en parler également. »​
« Je sais. Elle m’a dit qu’Astan croyait qu’il y avait un vent mauvais qui soufflait; que quelque chose de sombre arrivait . »​
« Votre beau-frère est toujours un peu abattu, » remarqua Oben en riant, « Mais il est étrange que tant d’entre nous aient ces rêves. »​
« Une guérisseuse peut comprendre les rêves. Je voulais aller voir Tana aujourd’hui mais après le rêve d'hier soir... »​
« Je pense que vous devriez quand même la voir. Je ne crois pas que Tana va réellement mener l’Armée de la Nuit dans la vallée. Mais cela doit signifier quelque chose, cependant. »​
« Tana ! » lança Mirena après avoir frappé plusieurs fois à la porte sans obtenir de réponse.​
« Je devrais vraiment avoir un âne ou quelque chose pour faire ça, » dit-elle, « Mais enfin, cela me garde forte. »​
« Déménagez en ville et vous pourrez alors avoir plus de confort. »​
« Je préfère être ici seule. C’est un labeur difficile, mais cela me laisse beaucoup de temps pour étudier et pratiquer. »​
« Je suppose , » dit Mirena, « J’espère que je ne vous dérange pas. J’ai un problème et je voudrais vous en entretenir. »​
« Entrez. Je vais nous faire du thé, ça vous ira ? »​
« Alors q u’est-ce qui vous amène ici, Mirena ? »​
« Des rêves, guérisseuse. Mon mari, moi-même, ma sœur et son mari, nous avons tous des rêves étranges et terribles. Presque tout le monde à Olsham à qui j’en ai parlé en a eu. »​
« Rêves de l’armée de la nuit ? » Demanda Tana.​
« Vous savez ? Les avez-vous aussi ? »​
« T ana, dans le mien... dans le mien, vous dirigiez l’armée. Et vous alliez me tuer. »​
« Je dirigeais aussi l’armée dans le mien. »​
« Qu’est-ce qui nous arrive, Tana ? Est-ce que du mal arrive ? »​
« Je ne sais pas. J’ai perdu ma maison pendant la guerre, alors j’ai pensé que mes rêves n’étaient peut-être que ces vieilles terreurs qui revenaient. Mais vous n’étiez pas impliqué, n’est-ce pas ? »​
« Non. Ma sœur non plus. Oben, mon mari, était dans l’armée de l’Alliance d'ailleurs. il a même combattu à Tan Kolar. »​
« D’où vient l’armée dans vos rêves ? »​
« De l'Ouest. Certaines fois, je marche le long de la route près des Portes quand ils attaquent. »​
« Peut-être devrais-je aller à l’Ouest et enquêter. Si c’était juste moi, je pourrais laisser les choses ainsi. Mais si de tels rêves nous hantent tous ici à Olsham, alors cela pourrait bien être le présage d’un malheur. »​
« Mon mari peut venir avec vous. Il a toujours son épée. »​
« Je devrais y aller seule et ne pas le prendre de vous. Et je peux prendre soin de moi. »​
« Il connaît quelqu’un avec des chevaux. Peut-être qu’il peut en obtenir quelques-uns. Cela accélérerait votre voyage, n’est-ce pas ? »​
« Ce serait le cas. Mais cela nous obligerait à rester sur la route et nous pourrions avoir besoin de la quitter. Vraiment c'est mieux pour moi d’y aller seule. »​
« D’accord. Bonne chance. J’espère que vous trouverez ce qui nous hante. »​
« Qu'ils meurent ! » cria Artanna, tout en préparant son épée.​
« Tu ne passeras pas, monstre , » gronda-t-il, puis il enfonça sa lame dans Artanna.​
« Mirena m’a dit votre plan. Vous ne pouvez pas le faire seule, guérisseuse, » dit-il, « Une lame peut être nécessaire. »​
« Est-ce charmé ? » demanda-t-elle.​
« Béni par la prêtresse de ma division. Une acolyte du Denith Lorn, » affirma Oben.​
« Vous pouvez donc nous défendre si nous rencontrons des soldats de la Nuit. Alors c’est probablement mieux que vous veniez avec moi. »​
« Allons-y alors ! » déclara t-elle.​
« C’est elle, » cria une femme, « La méchante femme qui dirige l’Armée de la Nuit. »​
« Mais où est son armée ? » demanda un autre.​
« Peut-être qu’ils sont encore à venir. Chassez-la avant qu’elle ne puisse les déchaîner sur nous, » proclama un troisième.​
« Qui es-tu ? Pourquoi es-tu avec elle ? » cria quelqu’un.​
« Je suis Oben Nysler, un sergent de l’Alliance. J’ai combattu l’Armée de la Nuit devant les murs de Tan Kolar. Cette femme est Tana, la guérisseuse d’Olsham. Nous sommes en voyage pour trouver la source des ténèbres qui ont corrompu nos rêves. »​
« Vous les avez aussi ? Les rêves de la horde de monstres détruisant la vallée ? » demanda l’un d’eux.​
« Oui. Tout comme la guérisseuse. Et elle ne sait pas pourquoi elle y figure en si en bonne place. Et la réponse semble se trouver à l’Ouest, au-delà des portes de la vallée. »​
« Que se passe-t-il ici ? Nous avons des invités et vous les accueillez avec des fourches ? » rugit-il.​
« Mais c’est elle Maître Lond ! Elle dirige l’armée des ténèbres dans nos rêves. Je l’ai vu te tuer dans l’un des miens, » plaida l’un de ceux qui portait une fourche.​
« Oben est un soldat de la guerre. Pensez-vous qu’un tel homme accompagnerait une femme venant nous détruire ? »​
« Non, Maître. Je suppose que non, » dit le jeune homme, la tête baissée.​
« Heureux de vous revoir Oben. Vous dites que cette femme est une guérisseuse ? »​
« Elle l'est Lond. Pendant près d’une décennie, Tana a vécu dans les bois près d’Olsham et a aidé nos malades et nos blessés. »​
« Nous avons perdu notre guérisseuse. Nous pensons que les rêves l’ont rendue folle. Personne ne l’a vue depuis quelques jours. »​
« Peut-être que je peux vous aider pendant que je suis ici , » offrit immédiatement Tana, « Y a-t-il des malades à soigner ? »​
« Un couple, » répondit Lond, « Y a-t-il quelque chose que vous puissiez faire pour nous aider au sujet des rêves ? Beaucoup d’entre nous sont épuisés par manque de sommeil. »​
« Ils sont donc plus sévères ici. Preuve que la source de nos ennuis se trouve dans cette direction , » dit Oben.​
« Si je peux trouver les herbes dont j’ai besoin, je peux vous montrer comment préparer un décoction qui devrait vous aider à dormir , » déclara Tana, « Pouvez-vous m’emmener chez votre guérisseuse pour que je puisse voir si elle les possède ? Il se fait tard pour aller les chercher dans les bois. »​
« Je vais vous emmener. Et j’ai une chambre à l’arrière de ma maison où vous pouvez dormir. Si le sommeil vous est possible. »​
« Oben, je suis désolé d’avoir essayé de vous empêcher de venir. Vous m’avez probablement sauvé aujourd’hui. Merci. »​
« C’est bon. Je comprends que vous vouliez faire les choses vous-même. Je peux aussi être comme ça parfois. »​
« Même éveillée, je me sens étrange, Oben. Je crains ce qui m’attend. »​
« Peut-être que c’est votre présence dans les rêves qui rend les choses plus perturbantes pour vous , » pensa Oben.​
« Je ne me sens pas plus différente ici que chez moi. Peut-être un peu mal à l'aise mais c’est probablement l’inquiétude et l’hostilité des villageois qui déteignent sur moi. »​
« Le monde doit brûler, ma princesse, » grogna son père en lui passant l’épée, « Fais-le brûler pour moi. »​
« Vous avez l’air comme hanté, Tana, » dit-il, « peut-être auriez vous dû boire un peu de votre propre thé. Cela a semblé m'aider. »​
« J'en ai bu aussi, » répondit doucement Tana, son esprit toujours dans ses rêves.​
« Le meilleur sommeil que j’ai eu depuis des jours, » déclara l’un d'eux.​
« Peut-être que ma mort au bout de leurs fourches aurait été ce qui était le mieux, » pensa Tana en retournant à Oben et aux chevaux.​
« Il y a assez de place pour nous deux, mais les quartiers seront un peu proches, » déclara t-il lorsque la tente fût prête.​
« Pour une nuit, ça devrait aller, » répondit la guérisseuse, « j’ai un repas qui est prêt. Ce n’est pas chic mais cela devrait convenir. »​
« Guérisseuse ? Ça va ? » demanda-t-il doucement.​
« Mon armée m’appelle, » répondit-elle, la voix étouffée et tendue.​
« Non. Non, elle m'appelle. J’aimerais que ce ne soit qu'un rêve mais elle m'appelle. » ​
« Vous étiez à Tan Kolar. Comment le Seigneur de la Nuit est-il mort ? » Demanda Tana, son regard toujours tourné vers l'Ouest.​
« Personne ne le sait vraiment. Le palais a pris feu avant même que nous ayons surpassé l’armée. Il y a des histoires, bien sûr, d’un héros ou d’un autre qui serit entré à l’intérieur. Aucune d’entre elles ne m’a jamais semblé vraies. D’autres disent que le Seigneur de la Nuit a engendré sa propre mort, qu’un être surnaturel qu’il avait réduit en esclavage ou emprisonné s’était libéré. »​
« Et si je vous disais que le Seigneur de la Nuit a été assassiné. Et que le tueur était sa propre fille. »​
« Le Seigneur de la Nuit n’a pas eu d’enfants que nous connaissions. Pas même une épouse pour les porter. »​
« Il l’a bien cachée. Et puis c'est elle qui s’est cachée. La fille s’appelait Artanna. Sa mère était captive, volée à son peuple et maltraitée horriblement jusqu’à ce qu’elle donne naissance à l’enfant, puis elle fut éliminée avec brutalité. Le Seigneur de la Nuit voulait qu’Artanna commande son armée, dirige Tan Kolar et qu'elle poursuive la guerre si quelque chose lui arrivait. »​
« Où avez-vous appris tout cela ? Ce n’est nulle part dans les chansons et les histoires de cette guerre. »​
« Oben, je suis Artanna. Après avoir tué mon père, j’ai fui Tan Kolar. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec cet endroit, cette armée ou lui. »​
« Après avoir erré pendant un certain temps, j’ai étudié les arts de la guérison et j’ai pris une nouvelle identité. J’espérais que cela me permettrait d’échapper à mon passé. Peut-être que guérir les gens annulerait même une partie du mal que mon père avait infligé. »​
« Il reste toujours quelque chose. Sa mort n’a pas brisé le Pacte de Tan Kolar, la source de son pouvoir sur les esprits sombres, comme je le croyais. Ils viennent me chercher, m’appelant à prendre sa place. »​
« Je ne veux blesser personne, Oben. Je ne veux pas mener l’Armée de la Nuit dans une guerre contre vous. »​
« Et c’est ce qui nous attend ? L’armée attend que vous les meniez, comme dans les rêves ? »​
« C’est ce que je crains. Dans mes cauchemars, les images viennent à moi et me tendent l’épée de mon père. Hier soir, le Seigneur de la Nuit lui-même est apparu. »​
« Tuez-moi, » dit-elle dans un demi murmure, « si je deviens ce que je crains, si je prends la lame de mon père et les commandes de l’Armée de la Nuit, vous devrez me tuer car c’est peut-être le seul moyen de mettre fin au pacte. »​
« Votre épée bénie peut avoir le pouvoir de le faire. En tout cas je l'espère. »​
« J’espère que ce ne sera pas nécessaire. »​
« Mais si c’était le cas, vous devrez le faire, Oben. Je ne veux pas être un monstre et je ne suis pas certaine que mon père ne m’ait laissé le choix. »​
« Le fait que vous puissiez même parler comme ça, que l’idée de diriger cette armée vous fasse pleurer, me suggère que vous n’en êtes pas un de monstre. Peu importe ce que le Seigneur de la Nuit avait l’intention de faire. »​
« Peut-être avez-vous raison. Peut-être que je ne suis pas la fille de mon père comme je le crains. »​
« Venez vous coucher. Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir demain. »​
« Vous avez bien dormi après notre retour au lit ? » demanda Oben quand elle arriva au camp.​
« Si j'’ai mieux dormi ? Eh bien, ce serait exagéré. Mais le fait de vous avoir à proximité m’a réconforté, cependant. Et puis finalement partager la vérité avec quelqu’un m'a aidé , » répondit-elle.​
« Tant mieux. J’ai mieux dormi aussi. »​
« Il y a un chemin qui descend vers la plaine par les chutes , » déclara t-elle, « mais nous devrons laisser les chevaux. C’est trop étroit pour eux par endroits. »​
« Il y a beaucoup de pâturages par ici. Nous pouvons probablement les laisser attachés à un arbre. »​
« Par Denith, » maudit Oben, « Je pensais que nous les avions vaincu à Tan Kolar. »​
« Les corps ont été détruits mais le pacte qui liait les esprits qui les animaient leur a permis de se relever. Ou, peut-être, certains ont été retenus en réserve et n’ont jamais été déployés dans la bataille. »​
« Alors c’est votre armée maintenant ? Vous les mènerez contre nous ? »​
« J’espère que non. J’espère pouvoir rompre le pacte et les renvoyer. »​
« Mais si vous échouez, si vous prenez la place de votre père et amenez cette armée dans la vallée, alors je devrais vous tuer. » Soupira t-il.​
« Oben, peut-être que vous devriez simplement me tuer maintenant. C’est peut-être le moyen le plus sûr de mettre fin au pacte. »​
« Enfoncez votre lame ici. Puis séparez ma tête de mon corps. Cela garantira que je sois parti. »​
« Non. Il y a sûrement un autre moyen. Et si vous tuer maintenant ne rompait pas le pacte ? »​
« C’est aussi ma crainte. Je ne sais pas si j’ai le pouvoir d’y mettre fin même vivante. J’essaierai, mais si j’échoue, ou si je cède et assume le pouvoir de mon père, ma mort sera notre dernier espoir. »​
« Alors je ferai ce que j’ai promis hier soir, Tana , » déclara Oben.​
« C’est votre dernière chance, Oben. Si vous voulez revenir en arrière, c’est maintenant. Une fois que nous aurons atteint le fond, vous ne pourrez peut-être plus te retirer. »​
« Si je dois être votre bourreau, alors je dois venir avec vous. »​
« Nous vous saluons, princesse de Tan Kolar. Votre armée se tient prête , » dit la liche du milieu au travers de fines lèvres grises.​
« Ta lame, ma dame, elle descends de ton père , » dit la liche qui la portait.​
« Nous attendons vos ordres Princesse, » dit la première liche.​
« Conduis-nous, Princesse. Dévastons les terres comme nous l’avons fait pour ton père, » ajouta celle qui avait apporté l’épée.​
« Et construisez le Royaume de la Nuit qu’il a promis, » conclut la troisième.​
« Es-tu prête, mon armée ? » lança Tana, (ou était-ce Artanna maintenant ?) puis elle hurla : « Êtes-vous prêt à suivre votre princesse ? »​
« Nous sommes avec toi, Princesse !! »​
« Alors faisons ça ! » lui cria t-elle.​
« Mourir. Mourir et quitter ce monde, » s’écria la guérisseuse.​
« Vous mourez ? » demanda-t-il, inquiet.​
« Non. Je ne pense pas. La guérisseuse est en train de guérir plutôt. »​
« Je me sens tellement vivante maintenant, Oben. Peut-être que la rupture du pacte a aussi libéré mon esprit. »​
« Oui. Je suis faible, mais ça va. »​
« Vous avez probablement besoin de manger. Si votre estomac peut le supporter. »​
« J’ai faim, c’est sûr. Mais nous devons nous éloigner de ce tas de mort qui rouille. »​
« Nous pouvons nous approcher des chutes. C’est là que le sentier commence de toute façon. »​
« Est-ce vraiment fini ? » demanda-t-il.​
« Nous verrons quand nous rêverons ce soir. »​
« Je les ai retrouvés, guérisseuse. Êtes-vous prête à partir ? »​
« Il y a dix ans, quand j’ai vu Tan Kolar brûler, j’ai pensé aussi que le pacte était terminé. »​
« Ils sont tous partis, Tana. Qui d’autre pourrait-il y avoir ? »​
« Je ne sais pas. Mais je ne m’attendais pas aux événements de ces derniers jours, alors je ne me sens pas rassurée », répondit Tana d’une voix calme, « Mais allons-y, Oben. Je veux arriver à Hyrford dès que possible pour m’assurer que tout va bien là-bas. »​
Rendez-vous le 10 Septembre pour découvrir en exclusivité le prochain épisode : ​
Les chroniques de Tana la guérisseuse - Le pouvoir ​

Source

Mendalla
17 Oct 2021
The Healer's Secret
Stories Space


Bonjour. Je suis l'auteur de Les chroniques de Tana la guérisseuse. Je suis Canadien. J'ai étudié le français à l'école mais je ne le parle ni ne l'écris bien.

And with that, I shall switch to my native language. I hope you will forgive me for my lack of French. Not all of Canada is bilingual.

"The Healer's Secret" began as a standalone story based on the idea of a character who was the child of a classic fantasy "Dark Lord" (who became Tana) and an image I had of a woman witnessing the fall of her father's palace. It kind of grew from there and I realized there were more stories I could tell about Tana, so it grew into a trilogy of short stories.

"The Healer's Secret" was awarded a Recommended Read badge on Storiesspace.com when originally published in English.

Hope you enjoy reading about Tana as much as I enjoyed writing about her.

Au revoir et merci.

Bonjour. Je suis l'auteur de Les chroniques de Tana la guérisseuse. Je suis Canadien. J'ai étudié le français à l'école mais je ne le parle ni ne l'écris bien.


et le fait qu'elle en doute elle même laisse supposer qu'elle devra s'y confronter encore !



Auteur
Mendalla


Temps de lecture
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Mise à jour
Mercredi à 00:59



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