Une brochette de lesbiennes

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Une brochette de lesbiennes


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Mon prĂ©cĂ©dent rĂ©cit LiĂ©e ou le pouvoir de l'ascendant (rĂ©cit lesbien et hĂ©tĂ©ro) devant bientĂŽt se terminer, j'ai dĂ©cidĂ© de vous livrer une nouvelle histoire. Pour ceux qui ont l'habitude de me suivre, sachez que cet Ă©crit sera assez diffĂ©rent du prĂ©cĂ©dent tant par son fond que par sa forme. Ce texte sera Ă©crit Ă  la premiĂšre personne. NĂ©anmoins, ce dernier comportant deux narratrices, j'indiquerai au dĂ©but de chaque chapitre le prĂ©nom de la personne qui prend la parole (- Juliette - ou - Emmy -) Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture Ă  toutes et Ă  tous, et attends avec impatience vos avis ! Becot 😉 ------------------------ Prologue - Juliette - "L'une de mes mains est posĂ©e sur le volant, l'autre caresse ses cheveux. La pluie lĂšche le pare-brise, la nuit est tombĂ©e. Il rit. J'aime son sourire. L'alcool lui fait dire des bĂȘtises. "Je t'aime ! T'es vraiment la plus belle !". Mon cƓur s'emballe, j'aime quand il est si amoureux. Sobre il n'est pas dĂ©monstratif et pourtant je sais pertinemment que ça ne l'empĂȘche pas de m'aimer. Sa main caresse ma cuisse. J'appuie sur le commodo pour passer en pleins phares. Mes yeux observent son visage. Il rit toujours. La voiture d'en face m'Ă©blouie. La pluie accentue la lumiĂšre. J'appuie de nouveau sur le commodo et mes phares se baissent. Mon regard replonge dans le sien. Il est si beau. C’est fou comme je l'aime. Dois-je lui dire maintenant ? Il apprĂ©ciera sĂ»rement plus la nouvelle si j'attends qu'il ait dessaoulĂ© pour lui annoncer. Et puis, je ne sais pas comment on apprend ces choses-lĂ . C'est l'homme que j'aime. Il me rend heureuse. Je suis sĂ»re qu’il fera un bon pĂšre. Ma main glisse dans mon sac Ă  main. Un bruit me fait lever la tĂȘte. Un klaxon. Un coup de volant sur la droite et j'Ă©vite la voiture. Il rit. Ma main retrouve mon sac. J'essaye de l'attraper. Je sais qu'il est lĂ . Je l'y ai dĂ©posĂ© ce matin. Un nouveau bruit. Je relĂšve la tĂȘte. Je roule sur l’accotement. Je redresse le volant. Ma main replonge dans mon sac. Il rit encore. Mes doigts trouvent la boite. Je souris. Je sors le test de mon sac. Je le regarde. Il me sourit. Un bruit. Encore. Un bruit. Une lumiĂšre. Mes yeux sont Ă©blouis. Il cri." - Ahhh ! C'est complĂštement dĂ©boussolĂ©e et en sueur que je me rĂ©veille. Assise dans mon lit, les yeux grands ouverts et mon cƓur qui bat la chamade, j'essaye tant bien que mal de reprendre mes esprits. Ma respiration se coupe tandis que l’angoisse m'envahit. Ma main attrape alors sur le rebord de ma table de chevet le tube de Ventoline et le porte Ă  ma bouche. Une premiĂšre bouffĂ©e, je sens mes poumons se remplir. Une deuxiĂšme et ma respiration reprend. Lentement. Mon rythme cardiaque se stabilise, je reprends le contrĂŽle de moi-mĂȘme. Mes yeux se tournent vers le radio-rĂ©veil qui affiche 3H34. "Non, je ne peux pas l'appeler Ă  cette heure-ci !" me dis-je en moi-mĂȘme. Mais mes doigts ne sont pas de cet avis, ils attrapent mon tĂ©lĂ©phone portable et composent machinalement le numĂ©ro. Depuis le temps, ils le connaissent par cƓur et mĂȘme s'il est enregistrĂ© dans mes contacts, ils continuent d’appuyer frĂ©nĂ©tiquement sur les touches. La tonalitĂ© rĂ©sonne dans mes oreilles et rĂ©veille mes acouphĂšnes. Je passe ma main sur mes yeux afin de les frotter et ainsi complĂštement me rĂ©veiller. Rapidement, un petit cliqueti se fait entendre et Sarah demande d'une voix endormie : - Allo ? - Excuse-moi ! Je sais que j'avais promis de ne plus t'appeler en pleine nuit ! - Et moi je t'ai dĂ©jĂ  dit que ça ne me dĂ©range pas. rĂ©pond Sarah entre deux bĂąillements. - Oui mais dans ton Ă©tat tu as besoin de repos. - J'accouche seulement dans deux mois, j'ai encore un peu de temps devant moi pour me reposer. Sa rĂ©flexion m'arrache un petit rire sans vie. - Toujours le mĂȘme cauchemar ? me demande-t-elle avec inquiĂ©tude. - ... Hum hum ... - Juliette Ă©coute, il faut vraiment que tu te fasses aider ! Si je dis ça c'est pour ton bien. - Non ... Je ne veux pas d'un psy ! dis-je en m’offusquant. - Juliette ... Ça fait un an ! Je sais que c'est dur mais ... Mais tu dois faire ton deuil. - Je sais. Je sais. Un silence s'installe pendant lequel je lĂšve la tĂȘte vers la photo de mariage au-dessus de mon lit. C'est de loin ma photo prĂ©fĂ©rĂ©e de nous deux, elle reflĂšte parfaitement le couple que nous formions. Si nous avions su au moment oĂč elle a Ă©tĂ© prise qu'il nous restait seulement trois mois de bonheur ensemble, est-ce que nous aurions vĂ©cu autrement ? Aurions-nous fait un voyage ? Aurions-nous tout plaquĂ© ? Je lui aurais sĂ»rement dis que je l'aimais des milliers de fois. Plus encore ! - Tu veux que je passe ? me demande Sarah. - Non t'inquiĂšte ! Ça va mieux. Je vais me faire une tisane et retourner me coucher. On se voit ce week-end. - Essaye de te reposer. Sinon tu vas avoir une tĂȘte de dĂ©terrĂ©e demain. Pour un premier jour de classe ce n'est pas top ! - Les Ă©lĂšves en profiteraient sĂ»rement pour me vanner et je n'aurais plus de crĂ©dibilitĂ© pour le restant de l'annĂ©e ! je rĂ©ponds dans un sourire. - TrĂšs bien. Bonne nuit alors. - Bonne nuit Ă  toi. Je m'apprĂȘte Ă  raccrocher quand dans un sursaut je replace le tĂ©lĂ©phone prĂšs de mon oreille. - Au fait Sarah ? - Oui ? - ... Merci ! - De rien ma Ju !
Edité le 09/05/2019 à 12:56 PM par Printemps1
DĂ©but trĂšs intriguant. On s'installe pour la suite
Chapitre 1 - Juliette- La boĂźte de cĂ©rĂ©ales me faisant face me donne des envies de meurtres. Le personnage dessinĂ© avec approximation dessus semble me fixer avec un grand sourire, comme s'il dĂ©sirait me narguer. - Oui, je sais que je vais au boulot pendant que toi tu te la couleras douce dans le placard ! Le petit homme moustachu continue de m'observer, son large sourire recouvrant la moitiĂ© de son visage. Il faut vraiment que je pense Ă  changer de marque de cĂ©rĂ©ales. Je ne supporte plus de voir sa tronche tous les matins. J'attrape ma tasse de cafĂ© en y plongeant un sucre. Selon certains, c'est un sacrilĂšge : le cafĂ© se boit pur ! Ce sont d'ailleurs les mĂȘmes personnes qui affirment que le whisky se dĂ©guste sans glace ou Coca. Je m'en fiche copieusement ! J'apprĂ©cie mon cafĂ© sucrĂ© et mon sky avec une bonne dose de soda ... MĂȘme bon marchĂ© ! Tout en remuant le liquide pour que la pierre que j'y ai jetĂ© se dissout correctement, je plonge mon attention sur la copie que j'ai prĂ©parĂ© il y a une semaine. C'est le premier jour d'Ă©cole, je n'ai pas prĂ©vu de cours pour aujourd'hui, tout du moins, rien de bien Ă©laborĂ©. Il faut dire que je vais surtout aborder tous les sujets administratifs vu que je reste toute la matinĂ©e en compagnie de la classe dont je suis la professeure principale. Cette annĂ©e, je suis la titulaire des terminales L3. En plus d'enseigner la philosophie Ă  ses petites tĂȘtes blondes, je dois les accompagner en tant que rĂ©fĂ©rente jusqu'en juin prochain. Il s'agit de ma deuxiĂšme annĂ©e titularisĂ©e et j'espĂšre de tout cƓur qu'elle sera moins mouvementĂ©e que la premiĂšre. En effet, l'an passĂ©, je n'ai pas participĂ© Ă  la rentrĂ©e scolaire, le dĂ©cĂšs de Simon Ă©tait trop rĂ©cent et m'avait alors plongĂ©e dans une profonde dĂ©pression. J'ai tout fait pour la combattre et ainsi, j'ai pu reprendre mes fonctions aprĂšs les vacances de NoĂ«l. A prĂ©sent il ne se passe pas un seul jour sans que je pense Ă  lui mais, contrairement Ă  avant, j'arrive Ă  avancer. On ne se remet jamais vraiment de la mort d'un proche mais on apprend Ă  vivre avec la douleur de son absence. Cette douleur donc, avec le temps on l'apprivoise et elle devient indispensable Ă  notre survie. De maniĂšre ironique, c'est elle qui nous aide Ă  vivre. Mon petit dĂ©jeuner avalĂ© et un brin de toilette plus tard, me voilĂ  fin prĂȘte pour affronter cette premiĂšre journĂ©e de travail. J'attrape ma veste, mes clĂ©s, mon casque, mes gants et je sors de l'appartement. L'ascenseurs me dĂ©pose directement au sous-sol oĂč ma moto est stationnĂ©e. Pas trĂšs fĂ©minin pour certains, classe pour d'autres, une chose est sĂ»re : une femme sur une grosse cylindrĂ©e est un sujet qui divise. Mais les aprioris ont toujours glissĂ© sur moi sans m'atteindre. C'est d'ailleurs une chose qui plaisait beaucoup Ă  Simon, il Ă©tait heureux que je sois moi-mĂȘme en toutes circonstance, peu importe que ça plaise ou non. J'enfourche mon SV et pars en direction du lycĂ©e. Une vingtaine de kilomĂštres sĂ©parent l'Ă©tablissement de mon logement et d'un temps pareil, c'est un rĂ©gal de les parcourir en deux roues. Le ciel est bleu, pas un nuage en vue, la tempĂ©rature frĂŽle les vingt-trois degrĂ©s alors qu'il n'est que sept heures quarante-cinq. C'est donc les yeux Ă©blouis par le soleil naissant que je gare mon engin sur le parking de l'Ă©cole. AprĂšs avoir saluĂ© mes collĂšgues, prit deux cafĂ©s et avoir reçu les instructions de la directrice, la cloche sonne. Il est temps de faire connaissance avec mes Ă©lĂšves. Traversant la cour, mon sac Ă  dos sur les Ă©paules, je me dirige vers la salle de classe sous les regards amusĂ©s des lycĂ©ens que je croise. Il faut dire que je ne porte jamais de sac Ă  main au travail, ni de mallette. J'arbore toujours mon vieux sac Ă  dos qui me donne un look trĂšs "teenage". En mĂȘme temps, je ne suis pas beaucoup plus vieille qu'eux vu que j'ai fĂȘtĂ© en dĂ©but d'annĂ©e mes vingt-sept ans. La porte s'ouvre devant moi et je m'installe Ă  mon bureau en regardant tout le petit monde rentrer. C'est alors qu'une farandole de "Bonjour m'dame !" nonchalants dĂ©file pour le plus grand bonheur de mes tympans ... Ou pas ! Des filles, des garçons, des grands, des petits, des boutonneux, des coincĂ©s, des cools, des stressĂ©s, voici une belle brochette de terminales ! J'attends quelques instants qu'ils s'installent et commence par me prĂ©senter. - Bonjour Ă  tous. Je suis Juliette Comanccii avec deux "i". Cette annĂ©e, j'ai le plaisir d'ĂȘtre votre professeure titulaire en plus de vous enseigner la philosophie. Bon je ne vais pas vous faire un sketch de "bla-bla-bla", vous savez tous en quoi consiste le fait d'avoir un prof titulaire : si vous avez des questions, des problĂšmes ou quoi que ce soit, c'est Ă  moi que vous devez en rĂ©fĂ©rer. Je ne suis pas lĂ  pour vous faire la guerre mais au contraire pour vous aider. Plus nous aurons une relation de confiance, mieux je pourrai vous venir en aide ... Soudainement, je suis interrompue par la porte qui s'ouvre sans que personne n'est prĂ©alablement signalĂ© sa prĂ©sence. Une jeune fille aux cheveux chĂątains mi long et aux grands yeux bleus rehaussĂ©s d'un trais d'eyeliner fait son entrĂ©e. Elle porte une chemise d'homme trop grande pour elle dont elle a nouĂ© les deux extrĂ©mitĂ©s pour lui donner un look "mi chic mi cool", un jean bleu tout simple qui la met parfaitement en valeur et des Converses rouges au pieds. Ses cheveux lui retombent dans les yeux, si bien qu'elle passe plusieurs fois sa main dedans pour les replacer en arriĂšre. - Excusez-moi pour le retard. me dit-elle sans un sourire, elle semble fatiguĂ©e. - Ce n'est pas grave. Ça passe pour aujourd'hui mais veille Ă  arriver plus tĂŽt les prochaines fois. Va t'asseoir. Elle traverse la salle pour prendre place dans le fond prĂšs d'un garçon qui semble la connaitre vu qu'il la salue en lui caressant l'Ă©paule. Je replonge les yeux sur mon classeur et essaye de trouver son nom sur mon listing avant d'ajouter : - Pour info, j'aimerais qu'Ă  l'avenir tu frappes Ă  la porte avant d'entrer ! Pour toute rĂ©ponse elle lĂšve les yeux au ciel en soupirant. Non mais c'est qui cette fille ? Elle se fou de moi ? Ça va ĂȘtre coton l'annĂ©e en sa compagnie ! Je sens qu’elle va me donner du fil Ă  retordre !
faure69 bienvenu à vous, je suis ravie de vous retrouver ici ! J'espùre que cette suite vous plaira 😉
Je m installe et j attend la suite avec impatience 🙂
Coucou Profil supprimĂ© , je suis heureuse de te retrouver ici ! Si tu attends la suite avec impatience, saches que de mon cĂŽtĂ© c'est ton avis que j'attends avec impatience 😉 ! Une fois de plus, merci de me suivre 🙂
J aime beaucoup les histoires profs Ă©lĂšves, les histoires lesbiennes n en parlons pas !!!!! Ca commence par une histoire triste mais je suis sure que Juliette va trouver quelqu une qui l aidera a se reconstruire Au passage tu es hyper productive cĂŽtĂ© recit,chapeau bas 🙏
Ouiiiii !!! Moi aussi j'aime beaucoup les histoires profs Ă©lĂšves, surtout quand elles mettent en scĂšne l'amour entre deux femmes ... Tiens ! Ça me rappel un film bien connu du public lesbien ... C'est sĂ»r le dĂ©but n'est pas gai, mais il est lĂ  pour mieux cerner le personnage. Je trouve que c'est toujours intĂ©ressant de crĂ©er un contexte lorsqu'on Ă©crit une histoire, ça la rend encore plus attrayante et crĂ©dible (m'enfin, ce n'est lĂ  que mon humble avis 🙂 ) ! PS : Merci pour le compliment 😉
Heureux de te retrouver dans un nouveau récit, car je dois t'avouer que je n'ai pas "flashé" sur ton dernier......
Salut Trekker 2 ! Je suis Ă©galement contente de te retrouver sur ce nouveau rĂ©cit 🙂 . Oui, je me suis doutĂ©e que tu n'avais pas accrochĂ© sur le prĂ©cĂ©dent vu que je ne te voyais plus commenter mais je le comprends tout Ă  fait ! Il est vrai qu'il est trĂšs diffĂ©rent des aventures de Pauline et CharlĂšne ... Mais rassure-toi, celui-ci sera plus dans le style de "Et si ce n'Ă©tait pas toi" 😉 En tout cas, j'espĂšre qu'il te plaira ! Bienvenue Ă  toi wakonda ! J'espĂšre que tu trouvera la suite sera toute aussi belle ... En tout cas, n'hĂ©site pas Ă  me dire ce que tu en penses 😉
Chapitre 2 - Emmy - Il est cinq heures du matin lorsque je rentre chez moi, une fois de plus, la soirĂ©e s'est prolongĂ©e. Je ne sais vraiment pas comment je vais tenir le rythme toute l'annĂ©e ! Cet Ă©tĂ© c'Ă©tait plus simple, je pouvais me reposer la journĂ©e mais maintenant que les cours ont repris, j'apprĂ©hende un peu la suite des choses. De plus, cette annĂ©e je passe mon bac et il ne faut vraiment pas que je me loupe ... Ce serait catastrophique ! Lançant les clefs dans le vide poche, j'avance tel un zombi dans mon studio. La petite kitchenette au fond de la piĂšce me tend les bras ... Manger ! Je n'ai rien avalĂ© depuis dix-neuf heures hier soir avant de partir bosser. J'ouvre le frigo et sort le reste d'une salade concombres que j'ai prĂ©parĂ© avant-hier. M'installant sur le clic-clac, que je n'ai pas pris le temps de replacer en position banquette, je mange directement dans le plat les yeux Ă  moitiĂ© clos. Une fois la gamelle finie, je la place dans l'Ă©vier, me motive pour la laver et hop au lit ! Sans mĂȘme prendre la peine de me dĂ©shabiller ! Mes yeux se ferment sans que je m'en rende compte ... Non pas maintenant, "Emmy, ne dors pas tout de suite" ! Il faut que je mette mon rĂ©veil d'abord ... Mais la fatigue l'emporte et je sombre dans un sommeil profond sans avoir remontĂ© sur moi la couette. "With the lights out, it's less dangerous Here we are now, entertain us I feel stupid and contagious ..." Grrrrrr ! Mon andouille de voisin a encore montĂ© le son de sa chaine Hi-Fi ... Je vais le tuer ! Non pas que j'ai un quelconque problĂšme avec "Nirvana" mais il faut avouer que se faire rĂ©veiller par Kurt Cobain hurlant le refrain de "Smells like teen spirit" c'est plutĂŽt violent. Oh la vache ! Le rĂ©veil indique huit heures cinq, les cours commencent Ă  huit heures et demi, j'ai un quart d'heure de route et vu la tĂȘte que j'ai, je dois absolument avaler un truc et prendre une bonne douche avant de partir ... Je vais ĂȘtre Ă  la bourre c'est sĂ»r ! Pour le premier jour c'est un peu moyen. Je saute hors du lit et me dirige vers la salle de bain. Mes vĂȘtements ĂŽtĂ©s, je me glisse sous la douche. Brrrrr ... Elle est encore foide ! Ras le bol de cette chaudiĂšre qui n'en fait qu'Ă  sa tĂȘte. Bon en mĂȘme temps, ça m'obligera Ă  mieux me rĂ©veiller et Ă  ne pas traĂźner sous l'eau. Je me savonne, me rince et sort prĂ©cipitamment en m'enroulant dans une serviette. Une brosse Ă  la main, je dĂ©mĂȘle mes cheveux avant de les sĂ©cher. Une fois fait, un nouveau regard vers le radiorĂ©veil ... "Huit heures quinze, putain !". Je file vers la cafetiĂšre, me sert un cafĂ© et commence Ă  le boire ... Froid, vu qu'il est fait de la veille. Il est immonde ! Je place donc ma tasse au micro-onde et pendant qu'elle rĂ©chauffe, j’étale de la confiture sur du pain. La tartine dans une main et la tasse dans l'autre, j’alterne rapidement une gorgĂ©e et une bouchĂ©e. Je retourne dans la salle de bain, commence Ă  me brosser les dents tout en cherchant comment m'habiller. Un chemisier fera l'affaire ... Mince, c'est la chemise de Fabien ! Bon tant pis, pas le temps de trouver autre chose, je vais nouer les deux pants entre eux et ça sera trĂšs bien. Un shorty, des chaussettes, un jean, je crache dans le lavabo avant de me rincer la bouche. Ma tĂȘte se relĂšve et j'aperçois mon reflet dans le miroir "Ma pauvre Emmy, tu as une sale tronche ! En mĂȘme temps, vu l'heure Ă  laquelle tu t'es couchĂ©e !", un brin de maquillage me redonnera meilleure mine. VoilĂ , mon rĂ©veil indique huit heures vingt-trois. J'attrape mes clefs et sors prĂ©cipitamment de mon appartement, j'enfourche mon vĂ©lo et file au lycĂ©e. Une fois sur place, la cour est dĂ©serte ... C'Ă©tait Ă  prĂ©voir ! Je m'apprĂȘte Ă  passer au secrĂ©tariat pour savoir oĂč se trouve ma classe mais finalement je me ravise en apercevant Ă  travers une vitre le visage de Fabien. Je sais que nous sommes dans la mĂȘme classe alors sans rĂ©flĂ©chir d'avantage, je pousse la porte et entre dans la salle. La prof me toise d'un drĂŽle d'air. Mince, j'aurais peut-ĂȘtre dĂ» frapper avant ! Bon tant pis, ce qui est fait est fait. - Excusez-moi pour le retard. - Ce n'est pas grave. Ça passe pour aujourd'hui mais veille Ă  arriver plus tĂŽt les prochaines fois. Va t'asseoir. me rĂ©pond-elle en me dĂ©visageant sans sourire. En moi-mĂȘme je songe que ça va ĂȘtre un peu compliquĂ© ! Pas facile de bosser de nuit et d'ĂȘtre Ă  l'heure et en forme au lycĂ©e. Je vais m'asseoir Ă  cĂŽtĂ© de Fabien qui sourit en me voyant avec sa chemise sur le dos. Il pose sa main dessus et me chuchote : - C'est Ă  moi ça ! Je pensais l'avoir oubliĂ© chez Nathan ! - Eh non, c'est chez moi que tu l'as oubliĂ© ! je lui rĂ©ponds Ă  moitiĂ© endormie avant de reprendre. Comment ça Nathan ? Ne me dis pas que vous vous ĂȘtes remis ensemble ? Mais nous sommes rapidement interrompus par la prof qui me lance : - Pour info, j'aimerais qu'Ă  l'avenir tu frappes Ă  la porte avant d'entrer ! Oh elle commence dĂ©jĂ  Ă  me gonfler celle-lĂ  ! Je regarde le plafond, agacĂ©e par sa remarque mais je n'ajoute rien. Je sors mes trousses ainsi qu'un bloc note, me munie d'un stylo et inscrit la date sur la feuille. - Bon, on va commencer par faire l'appel. J'ai sous les yeux la liste de tous les Ă©lĂšves de votre classe avec vos noms, prĂ©noms et en prime, vos jolies petites frimousses sur photos d'identitĂ© ! nous lance la prof en agitant devant nous la feuille qu'elle tient dans la main. Sa remarque fait rire l’assemblĂ©e et elle commence l'appel. En entendant mon nom, je me contente de lever la main sans rien dire. Rester assise sans bouger sur ma chaise m'endort. La matinĂ©e passe sans que je m'Ă©croule sur mon bureau, c'est dĂ©jĂ  ça. L'emploi du temps nous a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©, je remarque que tous les vendredis matins, je ne commence qu'Ă  onze heure, ça c'est cool ! Comme je bosse le jeudi au bar, je pourrai un peu me reposer le lendemain. Toutes les infos pratiques sont passĂ©es en revue et la sonnerie finie enfin par retentir, nous indiquant que nous devons aller dĂ©jeuner. Avant de me lever, je prends soudainement conscience que je ne connais pas le nom de la prof, je me tourne vers Fabien et lui demande comment elle s'appelle. - Attend, j'ai notĂ© ça ! C'est Comanccii ... Avec deux "i" comme elle nous l'a prĂ©cisĂ© ! "Comanccii" ? Tu parles d'un nom ! Bon eh bien, c'est parti pour se taper une annĂ©e scolaire en compagnie de Comanccii. On ne peut pas vraiment dire qu'elle m’a fait une trĂšs bonne impression, je n'ai pas trop aimĂ© me faire rĂ©primander tout Ă  l'heure. MĂȘme s'il est
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