Une bombe dans la chambre

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Une bombe dans la chambre

Franck Ferrand
SAISON 2015 - 2016 06h59, le 09 décembre 2015 , modifié à
06h49, le 10 décembre 2015

Chaque matin, Franck Ferrand nous fait revivre l'histoire à travers les évènements qui ont marqué la date du jour.
A la Chambre des députés. Ce jour-là, vers 16h, un homme lance une bombe dans l’hémicycle ! C’est une bombe puissante, chargée de clous et de morceaux de zinc. Mais heureusement, elle ne fera aucun mort, seulement des blessés, dont le coupable, un certain Auguste Vaillant. Il sera très vite arrêté.
Pour plusieurs raisons. Mais la première, c’est qu’il fait partie de la mouvance anarchiste, particulièrement active à cette époque. D’ailleurs, il veut, par ce geste, venger l’arrestation et l’exécution de son ami Ravachol, un autre anarchiste, auteur lui aussi de nombreux attentats. Mais en visant la Chambre, Auguste Vaillant s’en prend d’abord à la bourgeoisie, responsable, selon lui, de la misère dont souffrent les pauvres gens. A son procès, il accusera, je cite : « cette société maudite où l'on peut voir un homme dépenser inutilement de quoi nourrir des milliers de familles, société infâme qui permet à quelques individus d'accaparer la richesse sociale ». Il précisera cependant qu’il ne voulait tuer personne et ne faire que des blessés.
On imagine qu’il écope quand même d’une lourde peine.
La plus sévère, la peine de mort. Il est guillotiné le 5 février 1894. Son exécution va donner lieu à une nouvelle vague d’attentats. Une série de lois d’exception surnommées les "lois scélérates", vont être votées à l’initiative du parlementaire Jean-Casimir Perier : Interdiction de certains journaux, autorisation des arrestations préventives, etc. Une espèce d’état d’urgence, si vous voulez, mais c’est une autre histoire…
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Publié le 14/08/17 à 09h05
— Mis à jour le 18/08/17 à 11h06

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Vaillant est condamné à mort et guillotiné le 5 février 1894. - RETRONEWS/BNF
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Paris Plongée dans les faits divers parisiens: Une bombe au Palais-Bourbon

RECIT Le 9 décembre 1893, une bombe explose dans l'hémicycle de la Chambre des députés, à Paris. L’auteur s’appelle Auguste Vaillant. Un anarchiste de 33 ans…
Tout l’été, 20 Minutes, revient sur les grands faits divers qui ont marqué Paris en partenariat avec Retronews, le site de presse de la Bibliothèque nationale de France. Aujourd’hui, l’attentat d’Auguste Vaillant, en 1893.
Panique dans l’hémicycle. « Un lâche attentat a été commis à la Chambre des députés. Une bombe, lancée par une main criminelle, a fait explosion dans la salle des séances, projetant dans toutes les directions sa mitraille. Le sang a coulé ; les blessés sont nombreux ; par grand bonheur, il n’y a pas de morts », introduit Lucien Victor-Meunier dans son article publié dans le journal L e Rappel du 11 décembre 1893. « La lueur a été rouge, en gerbe », poursuit celui qui était présent dans la salle au moment des faits. En partenariat avec « Retronews » , 20 Minutes vous fait revivre cet événement qui a secoué la 3e République.
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Il est 16 heures, ce 9 décembre 1893 . Les députés viennent de voter un grand nombre de projets de lois d’intérêt local quand, soudain, du haut des tribunes, un individu lance une bombe chargée de clous et de morceaux de métal, en plein cœur de l’hémicycle. Une forte détonation retentit. Dans une épaisse fumée, l’incompréhension règne. « Les députés sont debout, désignant l’endroit d’où est partie la bombe. Dans les tribunes, la confusion est indescriptible. On veut fuir », décrit Lucien Victor-Meunier . Les blessés sont nombreux. Près d’une soixantaine parmi les parlementaires et le public.
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Le président Charles Dupuy, debout, les bras en l’air, lance : « Messieurs les députés, dit-il, la séance continue ». Applaudissements. Charles Dupuy reprend. « Il est de la dignité de la Chambre et de la République que de pareils attentats, d’où qu’ils viennent et dont, d’ailleurs, nous ne connaissons pas la cause, ne troublent pas les législateurs ». De nouveau, des applaudissements. La séance sera levée quelques instants plus tard, mais une question reste toutefois en suspend et hante tous les esprits : Qui est derrière ce geste ?
Très vite, un homme est arrêté : Auguste Vaillant, 33 ans. « La police a pu facilement découvrir qu’il était l’auteur de l’attentat. Vaillant avait pris lui-même la peine de se désigner à son attention par son attitude », souligne le journal L’Intransigeant , à l’origine de l’information. Placé en garde à vue, Auguste Vaillant se fait « travailler » par quatre agents de la Sûreté, dans une pièce isolée de l’Hôtel-Dieu, après leur passage au domicile du suspect à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne).
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« Pourquoi avez-vous commis ce crime ? », questionne l’un des policiers. « Ce n’est pas un crime. C’est un acte de justice sociale, vive l’anarchie ! ». L’agent poursuit son interrogatoire. « Vous avez des complices ? ». « Pas dans l’attentat. Dans sa préparation, oui. Nous avons tiré au sort. C’est moi qui ai gagné. J’ai été malheureux, je n’ai pas réussi, c’est tant pis. D’autres seront plus heureux que moi, vive l’anarchie », conclut Vaillant.
Celui qui est surnommé Marchal, ancien gamin des faubourgs abandonné par ses parents, voulait faire entendre « le cri de toute une classe qui revendique ses droits », s’en prendre à la bourgeoisie, aux institutions et aux parlementaires corrompus. « Il s’agit de la propagande par le fait. Son acte est réfléchi et son objectif identifié au moment du scandale de Panama », analyse Vivien Bouhey, chercheur à Paris 1 (Panthéon-Sorbonne) et auteur de Les Anarchistes contre la République de 1880 à 1914 : Radiographie du mouvement anarchiste français .
Autre raison à son geste : Défendre les camarades arrêtés et venger l’exécution de son ami Ravachol , grande figure de l’anarchisme. « A partir des années 1890, ce mouvement a pris de plus en plus d’ampleur et compte à Paris 200 militants. L’attentat de Vaillant représente son apogée et son point de rupture », précise Vivien Bouhey. Attendu, le procès de Vaillant devient symbolique.
Auguste Vaillant le clame haut et fort : il ne cherchait pas à tuer. « Messieurs, dans quelques minutes vous allez me frapper, mais en recevant votre verdict, j’aurai la satisfaction d’avoir blessé la société actuelle, cette société maudite où l’on peut voir un homme dépenser inutilement de quoi nourrir des milliers de familles, société infâme qui permet à quelques individus d’accaparer la richesse sociale (…) Las de mener cette vie de souffrance et de lâcheté, j’ai porté cette bombe chez ceux qui sont les premiers responsables des souffrances sociales », relève Le Petit Journal.
Une pétition – portée par L’abbé Lémire, blessé dans l’exposition – demandant l’indulgence, recueille à la Chambre soixante signatures. Elle est écartée. Rien n’y fait. Le président Sadi Carnot refuse la grâce. Vaillant est condamné à mort et guillotiné le 5 février 1894. C’est la première fois depuis le début du siècle qu’un homme qui n’a pas tué soit condamné à la peine capitale. S’ensuivent de nombreuses mesures. Et des représailles.
« Même si la répression à Paris a commencé vraiment en mai 1891, l’attentat de Vaillant provoque un vrai réflexe de défense républicaine au sommet de l’État. La République montre qu’elle est capable de dire non et d’imposer l’ordre », selon Vivien Bouhey. Car peu de temps après, le Parlement vote les premières « lois scélérates » , qui durcissent le ton sur la presse, répriment le mouvement anarchiste, en créant notamment le délit « d’association de malfaiteurs ». « Il y a une vraie répression qui s’abat », poursuit le spécialiste. La police procède dans toute la France à plus de 400 arrestations et condamnations d’anarchistes « A Paris comme en France, le mouvement va quasiment disparaître », analyse-t-il. Après, une nouvelle flambée.
Le 24 juin 1894, l’anarchiste Italien Caserio, assassine le président Sadi Carnot à Lyon en réplique aux « lois scélérates ». Une troisième et dernière loi est votée. Elle interdit alors toute activité anarchiste sur le territoire national. « Le coupe de grâce », conclut Vivien Bouhey. Restera notamment de cette époque une chanson : La Complainte de Vaillant . « Ecoutez l’histoire triste. Qui vient d’tout épouvanter. C’est la vie d’un anarchiste. Anarchiste. Pour s’venger des préjugés. Qu’il prête à la société ».

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Article connexe : Lois scélérates .

↑ Vivien Bouhey ( préf. Philippe Levillain ), Les anarchistes contre la République : contribution à l'histoire des réseaux (1880-1914) , Rennes, Presses universitaires de Rennes , coll. « Histoire », 2008 , 491 p. ( ISBN 978-2-7535-0727-2 , lire en ligne [ archive ] ) , p. 275

↑ Revenir plus haut en : a b c d e f et g Jean Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français , 2017 ( lire en ligne [ archive ] ) , « Vaillant Auguste [anarchiste] »

↑ Archives des Hauts-de-Seine, acte de naissance en ligne [ archive ] page 146

↑ Michel Ragon , Dictionnaire de l'anarchie , Albin Michel, 2009 ( lire en ligne [ archive ] ) , « Vaillant Auguste (1861-1894) »

↑ Revenir plus haut en : a et b Guy Herzlich, « Les lois scélérates à l'époque de la " propagande par le fait " », Le Monde ,‎ 2 mai 1970 ( lire en ligne [ archive ] )

↑ Revenir plus haut en : a et b Caroline Monnot , « "Plutôt la mort que l'injustice. Au temps des procès anarchistes", de Thierry Lévy : ils croyaient dynamiter l'injustice », Le Monde ,‎ 21 janvier 2010 ( lire en ligne [ archive ] )

↑ Gallica Le Temps des 14 et 18 décembre 1893

↑ Bernard Thomas , Les provocations policières , Paris, Fayard, 1972 , 508 p. ( lire en ligne [ archive ] ) , p. 54-58, 115, 139

↑ http://www.noblesseetroyautes.com/portrait-duchesse-duzes/ [ archive ]


Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste : Encyclopædia Universalis [ archive ]
Personnalités liées à l’ anarchisme





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Pour les articles homonymes, voir Vaillant .

Très vite gagné aux idées socialistes et libertaires , il émigre en Argentine . De retour en France, le 9 décembre 1893 , il jette une bombe dans la Chambre des députés , blessant plusieurs personnes. Après cet attentat, la Chambre a adopté une série de lois anti-anarchistes connues sous l'appellation de « lois scélérates ».

Né dans les Ardennes à Mézières (qui n'est pas encore fusionné avec Charleville ) le 27 décembre 1861 [ 1 ] , fils d'un gendarme qui l'a abandonné [ 2 ] , Vaillant connaît une enfance misérable. À 12 ans, il vit seul à Paris . Il est plusieurs fois arrêté et condamné, pour grivèlerie , pour mendicité , etc. [ 2 ] .

Il exerce divers emplois manuels en tant qu'apprenti et se passionne pour l' astronomie et la philosophie . En 1883, il a épousé Virginie Viol qui accouche d'une fille, Sidonie [ 3 ] , qui sera recueillie plus tard par Sébastien Faure . Le couple habite alors à Clichy au 83 rue Martre , où Auguste est "éventailliste", mais la famille vit dans le dénuement.

Préoccupé par sa propre misère et celle qui règne à Paris, sa présence est signalée en 1884, par un rapport de police dans une réunion organisée par le Comité révolutionnaire central (mouvement politique de tendance socialiste blanquiste ). Il est particulièrement actif lors de la campagne des élections législatives françaises de 1885 , dans le 18 e arrondissement de Paris où il habite, rue Ordener , pour les idées socialistes et révolutionnaires. Il milite aux Égaux de Montmartre , qui tente de mobiliser les habitants contre Jules Ferry , baptisé Ferry-Famine ou encore Ferry-Tonkin . Il quitte Paris, et s’installe à Villeneuve-Saint-Georges . Il s'intéresse à l’ anarchisme et, en 1889, est délégué à la correspondance du groupe « Les Révoltés » de Villeneuve-Saint-Georges [ 2 ] , [ 4 ] .

Il décide alors de tenter sa chance en Argentine dans la région du Chaco , mais c'est un échec. Après trois ans d'exil, il revient en France en 1893. Il trouve un emploi dans la maroquinerie, mais vit très modestement, avec sa fille Sidonie et une cousine germaine de son épouse [ 2 ] . Vivant désormais à Choisy-le-Roi , Vaillant crée un « Cercle philosophique » dans le but de populariser l'étude des sciences auprès des ouvriers.

Il renoue alors avec le milieu des « compagnons » anarchistes, qui préconisent « la propagande par le fait » [ 5 ] . Les vagues d'actes anarchistes se multiplient alors en France dans les années 1892-1894, à l'initiative de plusieurs activistes, parmi lesquels Ravachol , Sante Geronimo Caserio ou encore Émile Henry [ 6 ] .

Ce contexte motive Auguste Vaillant, qui veut également venger la mort de Ravachol. Vaillant entend aussi dénoncer la répression du gouvernement de Jean Casimir-Perier contre les activistes anarchistes.

Il passe à l'acte le 9 décembre 1893 . Après être passé chez le photographe Charles Gallot pour récupérer son portrait qu'il avait fait faire le 2 décembre [ 7 ] Il va vers 16 heures lancer une bombe dans l' hémicycle de la chambre des députés au Palais Bourbon [ 2 ] , présidée par Charles Dupuy . C'est une bombe chargée de clous, de morceaux de zinc et de plomb qui s'abat sur les députés et sur les spectateurs assistant aux délibérations. Elle devait exploser en l'air, mais, sa trajectoire ay
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