Une bite trompeuse

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par Natacha Rivalan
Créé le 05/04/2017 à 00:00 , modifié le 05/04/2017 à 00:00


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Comment rĂ©agir s’il a Ă©tĂ© voir ailleurs et qu’on se retrouve dans la peau de la femme trompĂ©e ? Faut-il se venger de cet infidĂšle ou peut-on lui pardonner cet Ă©cart ? Si, sur le papier, on miserait plus sur la rupture immĂ©diate, quand ça nous arrive dans la rĂ©alitĂ©, les choses peuvent ĂȘtre un peu plus compliquĂ©es

Apprendre que l'autre nous trompe provoque, forcĂ©ment, une Ă©norme souffrance. On se sent trahie, idiote de ne pas avoir vu les signes,
 On peut aussi avoir envie de se venger ou, au contraire, de tout mettre en Ɠuvre pour recoller les morceaux. Comment rĂ©agir face Ă  un adultĂšre ? Car c'est loin d'ĂȘtre un phĂ©nomĂšne isolĂ©. MĂȘme s'il n'y a pas de statistiques trĂšs prĂ©cises, un sondage Ifop de 2016 dĂ©voilait que 49 % des hommes avaient trompĂ© leur partenaire au cours de leur vie (et les femmes 33 %). Voici quelques conseils pour surmonter cette Ă©preuve et aller de l’avant. > On se laisse du temps Dans un premier temps, on se laisse le droit et le temps pour ĂȘtre triste, abattue, furieuse... des rĂ©actions saines et normales en pareil cas. Pour passer cette phase et digĂ©rer le choc, on Ă©jecte l' infidĂšle de sa vie, au moins pour un temps. Sans avertir la terre entiĂšre de ce qui nous arrive. > On distingue blessure d'amour et d'amour propre Etre trompĂ©e est humiliant avant tout. On cherche donc, dans notre souffrance, Ă  sĂ©parer l'amour qu'on ressent pour celui qui nous a trompĂ©e, et la blessure d'orgueil. Se dire "il m'a trompĂ©e parce que je suis nulle et moche", c'est humain, mais c'est mĂ©langer deux choses diffĂ©rentes : nos problĂšmes de confiance en nous, c'est Ă  nous de les gĂ©rer.
> Une fois qu'on a bien pleurĂ©, on Ă©value la gravitĂ© de la situation Toutes les infidĂ©litĂ©s ne se valent pas. Un adultĂšre purement sexuel et une infidĂ©litĂ© amoureuse ne sont pas identiques. Le mieux ? Si possible, en parler Ă  un proche. Un homme, idĂ©alement (pas un ex, ni notre pĂšre, bien sĂ»r !), il saura mieux dĂ©crypter la situation. > On cherche Ă  comprendre DerriĂšre un adultĂšre se cachent souvent des problĂšmes plus lourds : frustration, peur de l'engagement... Cette crise agit alors comme un signal d'alarme. Au lieu de ressasser seule dans son coin, on en profite pour rĂ©tablir la communication avec son conjoint. On dĂ©couvre ainsi le vĂ©ritable sens de l'infidĂ©litĂ©. C'est souvent beaucoup moins grave qu'on ne le pense. Consulter un thĂ©rapeute de couple peut aider. > On s'occupe . AprĂšs une infidĂ©litĂ©, un immense vide affectif, propice Ă  la dĂ©prime, s’installe. Alors on comble le vide et on sort, on voit du monde. MĂȘme si on n'a pas la tĂȘte Ă  ça. On s'interdit de rester seule trop longtemps. > On s'autorise le pardon S'il y a toujours des sentiments et Ă  condition d'avoir encore, des deux cĂŽtĂ©s, l'Ă©nergie, l'envie et la confiance nĂ©cessaires pour rester ensemble. En revanche, le pardon est un signe de faiblesse si le conjoint trompĂ© accepte tout et s'enlise dans la passivitĂ©.
Pour aider à comprendre vraiment la complexité de ce type de situation, des aufiennes nous livrent leur histoire de femme trompée. Des témoignages analysés par Jean-Michel Bégny, psychanaliste et psychothérapeute
"Avec Lucas, tout est allĂ© trĂšs vite. Coup de foudre Ă  un dĂźner chez des amis communs. On a couchĂ© ensemble le premier soir. Au bout d’un mois et demi, on s’est dit qu’on s’aimait. Mes copines me rĂ©pĂ©taient sans cesse qu’elles ne m’avaient jamais vue aussi Ă©panouie. Et c’était vrai. J’étais heureuse, on projetait de prendre un appart ensemble. ​Puis un jour, je suis tombĂ©e sur un sms d’une fille que je ne connaissais pas et qui lui souhaitait bonne nuit. Le problĂšme, c’est que c’était signĂ© Isa alors que le numĂ©ro Ă©tait enregistrĂ© sous Tom
 Quand je lui ai demandĂ© qui Ă©tait Tom, il m’a rĂ©pondu "un vieux copain de fac". "Et Isa ?". LĂ , il est restĂ© bouche bĂ©e. Puis il m’a expliquĂ© que tout allait trop vite entre nous. Qu’il avait eu peur. Et qu'Isa Ă©tait une "vieille copine" avec qui il fricotait de temps Ă  autre et qu'il n'avait pas quittĂ©e, mais qui ne comptait pas pour lui ! J’ai eu envie de lui pardonner, de prolonger notre conte de fĂ©es, mais je n’ai pas pu. Notre relation marchait sur la confiance. Il l’avait brisĂ©e, Alors je lui ai fait une scĂšne, et je l'ai mis Ă  la porte. Depuis, je ne l’ai plus jamais revu. Lui n'a pas essayĂ© de me rappeler. J’ai beaucoup souffert, mais ça ne pouvait pas ĂȘtre autrement. Et maintenant je ne crois plus au coup de foudre."
L’avis de Jean-Michel BĂ©gny, psychothĂ©rapeute Cette relation a fait du bien Ă  ChloĂ©, et quoiqu’elle en pense aujourd’hui, elle devrait lui permettre de construire plus tard une histoire saine. En effet, il semble qu’elle souffrait d’une sorte de syndrome de Peter Pan, avec une envie de ne jamais grandir. Son histoire ressemble, comme elle le dit, Ă  un conte de fĂ©es. Mais il semblerait que Lucas, qui avait plus les pieds sur terre qu’elle, ne l’ai pas vĂ©cue comme ça. Au contraire. En la trompant, il a sans doute cherchĂ© Ă  ramener ChloĂ© Ă  des rĂ©alitĂ©s plus adultes, Ă  l'idĂ©e qu'une relation ne se construit pas par magie. Alors elle lui en veut parce que c’est une Ă©tape douloureuse, mais Ă  sa prochaine relation sĂ©rieuse, elle se rendra compte que c’était surtout nĂ©cessaire. Et qu'elle a eu raison de le quitter.
"GrĂ©goire et moi avons eu du mal Ă  avoir notre fille. FIV, traitements en tous genres... enfin, elle est nĂ©e, mais avec un souci de santĂ©. Je m’en suis bien occupĂ©e. Et comme en mĂȘme temps je bossais beaucoup, j’avais trĂšs peu de temps pour moi. Mes tenues et ma coiffuren’étaient pas ma prioritĂ©, j’ai pris du poids. GrĂ©goire me disait " tu pourrais faire un effort ", mais sans vraiment insister. Notre fille a guĂ©ri. Moi, je continuais Ă  beaucoup bosser. On ne se parlait plus beaucoup avec GrĂ©goire, mais on ne s’engueulait pas non plus. Et puis un jour, une copine m’a dit : " J’ai vu ton homme bras dessus-bras dessous avec une femme dans la rue ". Quand il est rentrĂ©, je lui en ai parlĂ© tout de suite, espĂ©rant qu’il dĂ©mentirait
 mais il a admis qu’il avait quelqu’un depuis des mois. Je pleurais, je rĂ©pĂ©tais : " ce n’est pas possible, on s’aime
 " Je lui ai demandĂ© de choisir, il m’a dit que c’était trop tĂŽt. Qu’il voulait rĂ©flĂ©chir avant de briser sa famille. J’ai acceptĂ© de lui donner du temps. Maintenant, il passe ses soirĂ©es et ses week-ends alternativement avec moi et avec elle. J’espĂšre toujours qu’il va me revenir, je ne veux pas le brusquer. Tout le monde me traite de folle, mais c’est ma vie. Depuis six mois."
L’avis de Jean-Michel BĂ©gny GrĂ©goire et Fanny peinent l’un et l’autre Ă  assumer leurs responsabilitĂ©s. Elle refuse de prendre des dĂ©cisions Ă  sa place, et lui en profite pour ne pas trancher. Sans doute la maladie de leur fille est-elle un dĂ©but d’explication : l’un et l’autre sont encore fragiles. Ils prennent beaucoup de prĂ©cautions vis-Ă -vis de leur couple. Fanny semble penser que si elle ne bouge pas, son couple ne s’effondrera pas. Et le temps lui donne raison puisque ça fait dĂ©jĂ  six mois que ça dure. Mais ce n’est pas une relation vivable, car elle souffre. Pour elle, comme pour sa fille, Fanny doit exiger de GrĂ©goire qu'il prenne une dĂ©cision.
"Quand on s’est mariĂ©s avec JB, je savais qu’on aurait des moments difficiles. Qu'avec des jobs prenants et des enfants, on n'aurait pas toujours assez de temps pour notre intimitĂ©. Enfin ce genre de problĂšmes que rencontrent tous les couples normaux. Mais c’est un autre genre de clichĂ© auquel JB m’a confrontĂ©e : il m’a trompĂ©e avec sa secrĂ©taire ! Quand je l’ai appris, j'ai eu envie de le tuer. Mais finalement, je n’ai pas voulu tout remettre en cause. Notre engagement Ă©tait plus important que sa petite histoire minable. Par contre, pour lui faire payer, j’ai dĂ©cidĂ© de le tromper Ă  mon tour. J’ai choisi un collĂšgue qui me draguait depuis des mois. Et j’ai tout fait pour que mon mari l’apprenne. Quand il l'a su, il n’a pas osĂ© me faire de scĂšne Ă©videmment, mais je sais qu’il l’a trĂšs mal vĂ©cu. Le problĂšme, c’est que ça ne m’a pas vraiment soulagĂ©e
 Et depuis, nous sommes encore ensemble mais nous ne nous faisons plus du tout confiance mutuellement. C'est une situation invivable."
L’avis de Jean-Michel BĂ©gny C’est une rĂ©action d’orgueil maladroite, mais elle est peut-ĂȘtre moins grave que ce que pense Sandra. Son mari l’a trompĂ©e et elle a voulu se venger, soit. Mais jamais elle n’a envisagĂ© de se sĂ©parer de lui. Et mĂȘme aujourd’hui, alors que son couple traverse quelques difficultĂ©s, elle continue Ă  y croire et Ă  dire "nous". C’est trĂšs encourageant. Puisque Sandra a dĂ©cidĂ© de rester, il faut qu’elle apprenne Ă  pardonner : Ă  lui et Ă  elle-mĂȘme. Ce ne sera pas simple, mais le plus dur est derriĂšre elle. Si l'on n'est pas capable de pardonner et de refaire confiance, alors il vaut mieux rompre.
"Il y a deux ans et demi, Seb, mon amoureux a traversĂ© une passe difficile. Sa tante, qui l’avait Ă©levĂ©, est tombĂ©e trĂšs malade. Elle a passĂ© des mois Ă  l’hĂŽpital entre la vie et la mort. Chaque jour, on se demandait si ce n’était pas le dernier. Puis, petit Ă  petit, elle a repris des forces pour finalement sortir de l’hĂŽpital Ă  peine diminuĂ©e ! Pour fĂȘter ça, on a fait un grand dĂźner. Et Seb a voulu continuer sa soirĂ©e en boĂźte. Moi, j'ai prĂ©fĂ©rĂ© rentrer me coucher, je travaillais tĂŽt le lendemain matin. Il est revenu au tout petit matin et on s’est Ă  peine croisĂ©s. Mais le soir quand je suis rentrĂ©e, il m’attendait derriĂšre la porte... Sans fleur, ni dĂźner aux chandelles, il m’a annoncĂ© qu’il m’avait trompĂ©e. Avec une inconnue en boĂźte de nuit. Je n’ai pas voulu savoir jusqu’oĂč ils Ă©taient allĂ©s. Mais immĂ©diatement, j’ai su que je lui pardonnais. Parce qu’il n’a pas essayĂ© de me le cacher. Ni de se justifier. Et j’ai compris : aprĂšs des mois d'angoisses, il avait eu besoin de lĂącher la pression. Ça n’avait rien Ă  voir avec nous. Bien sĂ»r, j’avais de la peine, bien sĂ»r j’étais vexĂ©e et blessĂ©e, mais j'ai prĂ©fĂ©rĂ© passer l'Ă©ponge. C'Ă©tait il y a 6 mois. Il n'a pas recommencĂ©, et nous sommes toujours trĂšs amoureux !"
L’avis de Jean-Michel BĂ©gny Bien sĂ»r, il y a des infidĂ©litĂ©s dont un couple ne peut pas se remettre et oĂč la sĂ©paration est inĂ©vitable. Mais pas dans le cas de Laetitia. Elle a une rĂ©action trĂšs mature qui en dit long sur elle et sur son couple. Avec Seb, ils ont construit une relation trĂšs profonde et trĂšs solide. Elle a su prendre assez de recul pour comprendre les conditions dans lesquelles Seb avait Ă©tĂ© amenĂ© Ă  la tromper. Bravo. NĂ©anmoins, elle avoue quand mĂȘme avoir Ă©tĂ© vexĂ©e et triste, et il serait trĂšs dommage qu’elle ait gardĂ© ses sentiments pour elle. Il ne faut pas, sous prĂ©texte que l’on comprend, Ă©touffer ce que l’on ressent. Sinon, elle risque de nourrir des rancoeurs qui pourraient pĂ©naliser son couple. S’ils sont aussi solides qu’ils en ont l’air, il faut qu’ils se disent les choses.
"Jo, c’est l’homme de ma vie. Depuis notre premier regard Ă©changĂ©, je le sais. Et je suis prĂȘte Ă  tout lui pardonner. Quand il n’est pas trĂšs attentif avec moi, je lui trouve des excuses. Quand il oublie notre anniversaire, c’est moi qui l’invite au restaurant. Il m’aime, j'en suis sĂ»re, mais il ne sait pas me le montrer, alors je fais des efforts pour deux. Quand j’ai appris qu’il avait une liaison, Ă©videmment, je lui en ai voulu. Mais on a eu une discussion et j’ai compris. Il Ă©tait trĂšs reconnaissant de toutes mes attentions pour lui, mais il trouvait que je m’oubliais un peu. Il avait raison. A force de m'occuper de lui, je ne prenais plus soin de moi. J’étais devenue plus une mĂšre qu’une amante. Alors, j’ai dĂ©cidĂ© de le reconquĂ©rir. Je me suis inscrite dans une salle de sport, je me suis habillĂ©e plus sexy. Bref, je me suis reprise en main. Je ne voulais pas le laisser partir. Mes copines pensent que je suis maso. Moi, je sais que je suis juste amoureuse
 Et ça a payĂ© : nous sommes toujours ensemble, et il ne me trompe plus !"
L’avis de Jean-Michel BĂ©gny La rĂ©action qu’a eu Anne-Claire est, du moins en partie, assez saine. Se remettre en question, ne pas reporter la faute uniquement sur l’autre, ça peut ĂȘtre une trĂšs bonne chose. Le problĂšme, c’est qu'Anne-Claire prĂ©fĂšre penser qu’elle est la seule cause de tous les problĂšmes plutĂŽt que de reprocher quoi que ce soit Ă  son homme. Elle se met systĂ©matiquement en position d’infĂ©rioritĂ© vis-Ă -vis de lui. Pourquoi ? Ce dĂ©sĂ©quilibre peut ĂȘtre trĂšs nocif, non seulement pour son couple, mais surtout pour elle-mĂȘme, pour son estime personnelle. Elle doit vite changer les bases de cette histoire !

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ÉditĂ© par sebastienbillard Auteur parrainĂ© par un visiteur
 En 2010, une enquĂȘte de la mĂ©decine du travail estimait qu'un salariĂ© sur cinq souffrait de harcĂšlement (SIPA).
Ma vie professionnelle a basculĂ© en 2010. À cette Ă©poque, je travaillais depuis six ans pour la mĂȘme entreprise. Je m’y sentais bien, j’aimais ce que je faisais et je travaillais avec une Ă©quipe que j’apprĂ©ciais et dont j’avais recrutĂ© un certain nombre de membres.
En 2010 donc, l’entreprise fut rachetĂ©e par un grand groupe du secteur dĂ©tenu par un fond de pension. Mon patron, qui Ă©tait le fondateur de l’entreprise, a peu Ă  peu Ă©tĂ© dessaisi de tout pouvoir dĂ©cisionnel et remplacĂ© par un dirigeant de la sociĂ©tĂ© "rachetante". Et trĂšs vite, les mĂ©thodes de management ont Ă©tĂ© bouleversĂ©es.
Un directeur à la réputation féroce
À la suite de ce rachat, le nouveau directeur gĂ©nĂ©ral de l’entreprise a pris l’initiative, louable, de s’entretenir individuellement avec chacun des salariĂ©s. Enfin tous les salariĂ©s... sauf moi. Alors qu’il Ă©tait mon N+2, pendant prĂšs de 3 mois, il ne m'a rien, absolument rien dit.
Il faut savoir que son arrivĂ©e, dans l’entreprise, Ă©tait redoutĂ©e. Sa rĂ©putation l’avait prĂ©cĂ©dĂ©. Une rĂ©putation dĂ©testable puisqu’il Ă©tait cĂ©lĂšbre, dans le milieu, pour le nombre important de salariĂ©s qu’il avait "poussĂ©" au dĂ©part.
Cette rĂ©putation, cet homme d’une cinquantaine d’annĂ©es, calculateur, Ă  allure trĂšs imposante, l’entretenait soigneusement. Il semblait en ĂȘtre fier. Je me souviens encore l’avoir entendu dire, quelques semaines aprĂšs son arrivĂ©e, le sourire au coin des lĂšvres :
"Je suis poursuivi aux Prud’hommes dans prùs de 15 affaires !"
Il a attendu donc 3 mois pour se prĂ©senter Ă  moi, sans me donner la moindre explication. Il a fini par me faire venir dans son bureau pour me poser de nombreuses questions sur le fonctionnement du pĂŽle que j’animais au sein de la sociĂ©tĂ©.
La tonalitĂ© plutĂŽt cordiale de ce premier contact Ă©tait trompeuse. Trois semaines aprĂšs ce premier rendez-vous, alors qu’un climat de confiance semblait ĂȘtre en train de s’installer, brutalement, toujours sans explication, il m’a dĂ©chargĂ© de mes fonctions tout en exigeant de moi que je pousse vers la sortie deux de mes proches collaborateurs, que j’avais moi-mĂȘme recrutĂ©s quelques annĂ©es auparavant.
J’ai protestĂ©, argumentĂ©, expliquĂ© pourquoi ces deux salariĂ©s mĂ©ritaient Ă  mes yeux de rester dans l’entreprise. Il n’a rien voulu entendre, il a ignorĂ© mes propos. Ce fut un choc : je me retrouvais, pour la premiĂšre fois, obligĂ© d’exĂ©cuter une dĂ©cision que je ne comprenais pas et que je ne cautionnais pas.
Ces deux collaboratrices, il les a reçues peu de temps aprÚs dans son bureau. Ces deux salariées, en larmes, ont pris la décision, quelques jours plus tard, de quitter la société.
Peu Ă  peu, l’atmosphĂšre au bureau a commencĂ© Ă  se dĂ©grader. Il s’efforçait de mettre les services et donc les hommes en concurrence, de crĂ©er des rivalitĂ©s factices. On a tous pris conscience des changements qui Ă©taient en train de s’opĂ©rer. Le climat Ă©tait malsain. Nous le redoutions tous mais, en mĂȘme temps, nous en parlions ensemble avec prudence car nous nous savions aussi concurrents.
Il Ă©tait en train de mettre en place un management basĂ© sur le seul critĂšre de la rentabilitĂ© financiĂšre, oĂč les sanctions sont immĂ©diates, et oĂč les facteurs humains ne sont pas pris en compte. Je me sentais en dĂ©calage avec cette "philosophie".
"Si t’es pas content, je te dĂ©gage dans l’heure"
Les choses se sont aggravĂ©es Ă  l’étĂ© 2012. Alors que j’étais en congĂ©s, il m’a bombardĂ© de textos pour que, rĂ©guliĂšrement, on fasse des points sur nombre de dossiers. J’ai refusĂ© d’y rĂ©pondre, comme me l’y autorise le droit .
La sanction fut immĂ©diate. À mon retour au bureau, il m’a convoquĂ©. Pas de bonjour, pas de comment se
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