Une belle blonde colombienne

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A Cali, l'idĂ©e que la beautĂ© est la clĂ© du succĂšs remonte Ă  l'Ă©poque de Pablo Escobar et de ses dollars. Vingt ans aprĂšs sa mort, la plastique et le look imposĂ©s par les narcos continuent de rĂ©gner dans la sociĂ©tĂ©, banalisant l'aliĂ©nation de la femme. Marie Claire est allĂ© Ă  la rencontre de ses Colombiennes prĂȘtes Ă  tout pour sortir de leur quartier.























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L'entrĂ©e de la boĂźte de nuit, dans cette rue mal Ă©clairĂ©e, Ă  la sortie de la ville, donne une idĂ©e de la situation. Six colosses, ersatz de gilet pare-balle sur le dos, un panneau interdisant sacs bananes, casquettes, enfants et armes. Et une horde de jeunes femmes vĂȘtues de robes moulantes aux dimensions surprenantes. Il y a surtout ces visages reconstruits, ces fesses aux proportions improbables, ces seins Ă©normes, ces maquillages outranciers, ces chevelures fĂ©lines. Entrer au Lolas Club, c'est approcher ce qu'on appelle en Colombie la « narco-beautĂ© ».
Cette mode qui remonte Ă  l'Ă©poque de Pablo Escobar, lorsque les barons de la drogue, le roi de la cocaĂŻne le premier, s'affichaient au bras de femmes plantureuses et ne se gĂȘnaient pas pour leur imposer une petite chirurgie esthĂ©tique, histoire qu'elles correspondent Ă  leurs critĂšres de beautĂ© – gros seins, grosses fesses, grosses hanches. Plus de vingt ans aprĂšs la mort du parrain de Medellin, si le pays a amorcĂ© une transition vers la paix entre les Forces armĂ©es rĂ©volutionnaires de Colombie, principale guĂ©rilla communiste de la rĂ©gion, et le gouvernement, les rĂ©fĂ©rences Ă  la narco-culture sont tenaces. Plus encore en matiĂšre de canons esthĂ©tiques.
Cali, 2,5 millions d'habitants, Ă  l'ouest de la Colombie, considĂ©rĂ©e il y a encore trois ans comme la septiĂšme ville la plus dangereuse au monde. Entre-temps, la situation s'est lĂ©gĂšrement amĂ©liorĂ©e – on peut dĂ©sormais dĂ©ambuler dans la rue sans se faire agresser –, mais il est toujours interdit aux hommes de rouler Ă  deux sur un scooter, comme le font les « sicarios » (tueurs). Il y a quelques mois, conducteur et passager n'avaient mĂȘme pas le droit de porter de casque. Aujourd'hui, les narcotrafiquants se font plus discrets, ne vivent plus dans des palais qui abritent des zoos, ils se sont embourgeoisĂ©s. 
 Mais une chose est certaine, affirme le travailleur social Yonny Rojas, ex-candidat malheureux Ă  la mairie, mĂȘme si la Colombie tente d'effacer ces annĂ©es, Escobar, les narcos et leurs dollars ont laissĂ© comme hĂ©ritage l'illusion d'une vie facile. C'est un hĂ©ritage difficile Ă  changer. 
Et si les narcotrafiquants, depuis la disparition du patron, en 1993, ont mis de cĂŽtĂ© leur appĂ©tence pour le luxe ostentatoire, l'idĂ©e, un brin archaĂŻque, que les hommes se font des femmes s'est rĂ©pandue dans toute la sociĂ©tĂ©. Dans ce pays Ă  la culture machiste, oĂč la « telenovela » (sĂ©rie) longtemps la plus populaire s'appelait Sin tetas no hay paraiso (« Sans nichons, il n'y a pas de paradis »), elles se doivent d'ĂȘtre excessivement glamour. Et si quelques femmes osent enfin s'Ă©lever contre cette aliĂ©nation, beaucoup continuent de s'y plier. Car en Colombie, la beautĂ© est un culte cĂ©lĂ©brĂ© en permanence, sans retenue, exacerbĂ©. Dans les mĂ©dias, Ă  la tĂ©lĂ©, dans les clips, les chansons, la façon de danser, dans la rue.
A l'autre bout de la ville, ce samedi-lĂ , Valeria, Maria et Diana se prĂ©parent pour les qualifications du plus important concours de beautĂ© de l'annĂ©e Ă  Cali. En Colombie, les « reinadas », tradition populaire, se dĂ©clinent Ă  l'infini : plus beau visage, plus belles fesses, plus beaux seins, celle qui danse le mieux
 Il y en a partout, dans les Ă©coles, Ă  l'universitĂ©, en prison, dans les quartiers. A tel point que certaines municipalitĂ©s ont fini par les interdire, tant ils altĂšrent l'image de la femme. Cette fois, l'enjeu est d'Ă©lire miss Tourisme, maniĂšre (relative) de rompre avec la caricature.
InstallĂ©es dans un bus qui sillonne la troisiĂšme ville du pays, elles se font des selfies , affichent fiĂšrement les rondeurs de leur adolescence Ă  peine passĂ©e et Ă©coutent assez peu les explications touristiques donnĂ©es par leur guide. Elles sont ĂągĂ©es de 17 Ă  23 ans et – c'est unanime – veulent ĂȘtre connues. « J'aime les camĂ©ras », confirme Valeria, 17 ans, et dĂ©jĂ  prĂ©sentatrice sur Miami TV Colombia, persuadĂ©e que les filles n'ont d'autres choix, pour s'en sortir, qu'utiliser leur beautĂ©. La beautĂ© comme clĂ© du succĂšs, quitte Ă  opter pour la chirurgie esthĂ©tique. Une culture historique qui sĂ©vit encore particuliĂšrement dans les quartiers populaires et que les narcos ont banalisĂ©e.
Les Colombiennes ont Ă©tĂ© biberonnĂ©es Ă  leur style de vie, bercĂ©es par les rĂ©cits de ces femmes sublimes qui ont profitĂ© du faste de leur existence. La premiĂšre : Virgina Vallejo, ex-prĂ©sentatrice de tĂ©lĂ©, ultra-pin-up, Ă©tait la maĂźtresse historique de Pablo. Les autres, en vrac : Yovanna Guzman, ex-reine de beautĂ© qui a racontĂ© sa vie dans un livre. Elle a vĂ©cu pendant huit ans avec Wilber Varela, alias Jabon, un des derniers barons, couverte de bijoux, voyages et voitures. Il y a aussi Maribel Gutierrez Tinoco, ex-miss Colombie, dont les opĂ©rations esthĂ©tiques ont Ă©tĂ© financĂ©es par la culture de la cocaĂŻne. Et tant d'autres. Certaines d'entre elles ont fini en prison, d'autres tuĂ©es. « Les narcos et, aujourd'hui, les “pandilleros” (bandits, ndlr) voient les femmes comme des produits, confirme Yonny Rojas. A une Ă©poque, ils dĂ©barquaient dans les quartiers et sĂ©lectionnaient des filles. Aujourd'hui il arrive qu'ils les choisissent lors des dĂ©filĂ©s de mode. D'ailleurs, ils possĂšdent une partie des agences de mannequin. » Une information difficile Ă  vĂ©rifier, tant leurs affaires sont opaques.
Mais ce n'est pas Anna, 38 ans, qui se plaindra de cette tradition. Elle vient trĂšs souvent danser au Lolas Club, et passe, du coup, un temps fou Ă  se « faire belle » (selon ses critĂšres). D'ailleurs, elle vĂ©rifie assez rĂ©guliĂšrement dans son miroir si le maquillage est « OK », les ongles « OK », et en profite pour remettre en place ses longs cheveux lissĂ©s. Anna vend sur Internet des vĂȘtements qu'elle va chercher en Equateur ou au Panama voisins. Objectif assumĂ© de sa soirĂ©e : dĂ©goter un fiancĂ©. « Il faut que je trouve un mec qui me sorte de la pauvretĂ©. » Alors Anna met toutes les chances de son cĂŽtĂ©, mĂȘme si elle doit y investir tout son argent. « Les hommes aiment les culs, sans cul tu n'as pas de succĂšs. » Du coup, elle a bien du mal Ă  dĂ©signer un endroit de son corps qui n'a pas Ă©tĂ© refait. Seins, fesses, ventre, nez, bouche
 Le tout en une seule fois.
Ainsi Cali est devenue une des capitales de la chirurgie esthĂ©tique . « C’est une des consĂ©quences de la culture narco, confirme Yonny Rojas. Avant, les types disaient : “Je veux te voir avec plus de seins.” Aujourd’hui, ils n’ont plus besoin de le dire, les filles le font d’elles-mĂȘmes. » RĂ©sultat : prĂšs de 200 000 opĂ©rations par an (400 000 dans tout le pays). Un peu partout dans la ville, des cliniques, une soixantaine, aux prix attractifs (1 500 € pour une paire de seins) et qui, pour certaines, accueillent mĂȘme des mineures. Il n’est en effet pas rare de rencontrer des adolescentes qui, pour leurs 15 ans, le « quinceañera », demandent une nouvelle poitrine.
Le phĂ©nomĂšne a pris une telle ampleur qu’une loi imposant l’autorisation des parents s’apprĂȘte Ă  ĂȘtre votĂ©e. « Mais la pression sociale est telle que ce sont parfois les mĂšres elles-mĂȘmes qui poussent leur fille Ă  se faire faire une plus grosse poitrine », dĂ©plore le chirurgien Jaime Roberto Arias, 68 ans, fondateur de la premiĂšre clinique de Cali. RĂ©guliĂšrement, la police alerte sur les dangers de la chirurgie. Et les journaux se font l’écho d’histoires sordides de patientes mortes sur la table d’opĂ©ration : quatre Ă  Cali en 2015.
Il y a quelques annĂ©es, on a dĂ©couvert l’existence de cliniques clandestines, explique Manuel Francisco Villamil Zapata, membre de l’unitĂ© d’investigation de la police judiciaire. L’an dernier, vingt ont Ă©tĂ© fermĂ©es. On trouve Ă  leur tĂȘte des infirmiĂšres qui ont travaillĂ© auprĂšs de chirurgiens officiels et qui voient lĂ  un bon moyen de gagner de l’argent, en cassant les prix. D’anciennes esthĂ©ticiennes et des coiffeuses, aussi. 
Et de raconter la derniĂšre affaire sur laquelle il a enquĂȘtĂ© : la dĂ©couverte d’une salle d’opĂ©ration dissimulĂ©e derriĂšre un salon de coiffure. A l’intĂ©rieur, tout le matĂ©riel nĂ©cessaire afin d’opĂ©rer des patientes dĂ©soeuvrĂ©es, prĂȘtes Ă  tout pour une nouvelle vie.
D’ailleurs, Ă  quoi veulent-elles Ă©chapper ? A quoi ressemble leur quotidien, hors des zones privilĂ©giĂ©es, lĂ  oĂč le chĂŽmage est exponentiel (le salaire minimum n’excĂšde pas 200 €/mois) ? Pour le savoir, direction Siloe, quartier situĂ© sur les hauteurs de la ville. Une population multipliĂ©e par dix en quarante ans. Longtemps considĂ©rĂ© comme une zone de « non-droit », Siloe s’est rĂ©cemment vu coupĂ© de son isolement par un tĂ©lĂ©phĂ©rique. Mais pas question de s’y promener seul. Ici, rares sont les jours oĂč une famille ne pleure pas un mort. Des « frontiĂšres invisibles » dĂ©limitent les coins contrĂŽlĂ©s par tel ou tel caĂŻd. Les franchir, si vous n’ĂȘtes pas le bienvenu, peut provoquer votre perte. La drogue, en tous genres (crack, colle, cocaĂŻne
), circule avec une facilitĂ© dĂ©concertante.
Daniel, aujourd’hui ĂągĂ© de 14 ans, n’avait que 7 ans lorsqu’il a intĂ©grĂ© un gang ; il en garde un tatouage d’appartenance au groupe, sur l’épaule droite, une simple Ă©toile. Pour se faire accepter, il lui a fallu se battre au couteau. « Mon pĂšre battait ma mĂšre, ma soeur Ă©tait, comme moi, un peu abĂźmĂ©e, raconte-t-il. La bande m’a fait croire que je serais en sĂ©curitĂ© hors de ma famille. » Son quotidien : attaquer les gens, les voler et snifer une solution alcaloĂŻde qui le faisait planer. A sa droite, Nicole, 14 ans aussi, vivait dans la rue Ă  12 et se droguait. « Mon papa Ă©tait en prison pour avoir tuĂ© l’amant de ma mĂšre, confie-t-elle. Alors quand Ă  la maison on ne reçoit pas d’amour, on croit que dans la rue on en trouve, notamment auprĂšs des membres de gang. »
L’amoureux de Nicole avait 15 ans, il a fini lui aussi en prison. Il y a aussi Jefferson, 23 ans. Lui, membre d’un autre gang, a dĂ» tuer. « Une seule fois », glisse-t-il gĂȘnĂ©. En Colombie, il en coĂ»te entre 40 et 50 € d’assassiner quelqu’un. AprĂšs avoir Ă©tĂ© emprisonnĂ©, Jefferson a Ă©tĂ© sauvĂ©, comme Daniel et Nicole, par Jhony Guerrero, 49 ans, membre de l’association Corporacion Vida Siloe. La guerre a tuĂ© cinq des frĂšres de cet habitant du quartier. Depuis, Jhony s’emploie Ă  sauver les jeunes, les Ă©loigner de l’argent de la drogue, de la violence et de l’excĂšs.
Quelques rues plus loin, on tombe sur Yuri et Yorlan, tous les deux 20 ans. Ils nous invitent dans leur petite maison, qui abrite leur atelier de couture créé grùce à la Corporacion. Ils dessinent des T-shirt. Lui, tatouages, grosse chaßne autour du cou, coupe de footballeur. Elle est enceinte de quelques mois. Sa vie d'avant ? Il fait le geste de brandir une arme : « J'étais dans un gang de bandits, on se droguait. J'étais trÚs coureur. Il n'y avait que le physique qui m'intéressait. D'ailleurs, les filles venaient pour mon physique, mon argent, et aussi parce que je faisais partie des durs du quartier. Bien sûr que c'est à nous, les durs du quartier, qu'elles veulent plaire. » Yorlan sourit. Avant lui, elle était avec un autre bandit.
Edelmira Cifuentes, 47 ans, connaĂźt bien ces filles-lĂ . Dans son salon de coiffure du bas de Siloe, elles les voient dĂ©filer toute la journĂ©e. « Bien sĂ»r, sourit-elle, elles cherchent des hommes pour sortir du quartier. Et ici, ceux qui ont de l'argent ce sont les trafiquants. Et pour les trouver elles se font belles. » Et elles se retrouvent ainsi enceintes trĂšs jeunes. « A 11 ans, il est frĂ©quent qu'elles aient dĂ©jĂ  des relations sexuelles, explique Navia Angelica Mosquera, directrice de la fondation Herman Rivas Urrea, qui s'occupe des mĂšres cĂ©libataires . Mais leurs propres mĂšres Ă©taient enceintes trĂšs tĂŽt, donc elles ne voient pas le problĂšme. Tout ça c'est la consĂ©quence de la narco-esthĂ©tique. L'argent facile. Ces hommes qui tuent, volent et les couvrent de cadeaux, et dont elles ont l'impression qu'ils les protĂšgent. Et mĂȘme si les barons sont tombĂ©s, les seconds couteaux ont repris le flambeau. S'ils n'ont pas le mĂȘme pouvoir, ils ont appris de cette Ă©poque et en profitent. »
Viviane, 21 ans, a eu son premier enfant Ă  17 ans. Aujourd'hui elle vit dans un quartier plus chic. D'oĂč vient l'argent ? Elle ne s'Ă©tend pas sur la question. Mais il faut la voir arriver, avec sa robe blanche, dans le quartier oĂč vit sa mĂšre, une zone oĂč mĂȘme les taxis ne s'arrĂȘtent pas. Le pĂšre de son premier enfant est mort par balles, le deuxiĂšme est parti. Tous deux appartenaient Ă  un gang. Aujourd'hui elle dit qu'elle rĂȘve de partir Ă  l'Ă©tranger. A l'entrĂ©e du Lolas Club, plus tard dans la soirĂ©e, Anna, elle, est repartie, cette fois encore, sans fiancĂ©.
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