Une auto stoppeuse qui sait dire merci

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By Histoires de tongs 16 mars 2015 novembre 17th, 2020 23 Comments
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Avant de commencer mon top 10 des attitudes étranges – parfois stupides – qu’adopte l’auto-stoppeur, je tenais à préciser que l’usage de la troisième personne dans cet article n’a pour finalité que de préserver mon anonymat .
Oui, car en réalité, toutes les anecdotes citées ci-après relèvent sûrement de ma propre expérience, ayant beaucoup pratiqué l’ auto-stop en France comme ailleurs, mais comme mes parents me lisent, je ne le dirai que du bout des lèvres. C’est en échangeant avec d’autres auto-stoppeurs que j’ai compris que nous adoptons tous un comportement qui déroute bien souvent le commun des mortels , voici pourquoi…
L’auto-stoppeur est souriant. Sa journée débute généralement par une conversation amicale avec les habitants. Il aime sortir des sentiers battus , et aller à la rencontre des locaux.
Imaginez-vous ceci : vous êtes en plein centre-ville, vous marchez paisiblement pour vous rendre je ne sais où. Vous êtes alors abordé par un jeune touriste qui balbutie dans une langue que vous comprenez à peine quelque chose comme : bonjour, excusez-moi de vous déranger, où se trouve Gibraltar s’il vous plaît ?
À cet instant, vous ne saisissez pas bien sa demande car Gibraltar, c’est à plusieurs centaines de kilomètres d’ici, et ce mec – qui vous paraît de plus en plus louche – est à pied. Vous lui demandez donc de reformuler sa question. Il vous précise alors : l’autoroute ! Mais si : au-to-rou-te !!! Highway ! Autopista ! Vous savez peut-être quel est le bus qui s’y rend ???
L’autoroute. Cet hurluberlu vous demande quel bus se rend à l’autoroute, et comme ce n’est pas un arrêt habituel vous n’en avez bien sûr aucune idée. Il finit par vous remercier pour votre patience et s’en va, vous laissant bouche bée.
Une conversation totalement incompréhensible, au Myanmar
Mais l’auto-stoppeur est plein de ressources, et aussi sportif, sachez-le. Après avoir marché quelques kilomètres pour sortir de la ville et ayant finalement trouvé le bon chemin, un carton d’emballage de couches pour bébés sous le bras qu’il transformera en panneau et décorera d’un Paris ou Tombouctou , le voilà face à sa première grande épreuve de la journée : rejoindre LE bon spot. De là, depuis cette place to be dégotée sur Internet, il espère trouver un bon samaritain susceptible de le conduire à destination.
C’est donc tout naturellement que le voilà agenouillé sous ce pont construit au mauvais endroit, rampant comme il le peut, avec son sac de cinq kilos sur le dos et une guitare dans la main gauche (tant qu’à faire).
Tant bien que mal, il rejoint l’autre côté : c’est alors qu’il se rend compte qu’ il lui faut maintenant escalader un grillage d’un mètre cinquante de haut ( mais les gars, vous me l’aviez pas dit sur HitchWiki !!! ). C’est ainsi qu’après maintes péripéties, il finira tout de même par atteindre cet endroit mythique : la station essence Gasotruc de l’autoroute, ou à cet instant précis, le lieu de toutes ses espérances. 
Bon courage aux auto-stoppeurs qui se rendent en Espagne !
L’auto-stoppeur a un excellent sens de l’orientation. Errant dans cette station Gasotruc , il finit par se rendre compte que Gibraltar, c’est dans l’autre direction, il est situé sur la mauvaise voie. Pas de problème pour autant : il est malin . Il vient de repérer sur une carte qu’il y a un embranchement un peu plus loin, il lui suffit donc de se faire déposer à la prochaine aire de repos, pour pouvoir se replacer du bon côté de la route.
C’est donc tout naturellement qu’il va à la rencontre du premier chauffeur routier , et qu’ il lui demande d’un air naïf – qui lui donne tout son charme : b onjour, excusez-moi de vous déranger, pouvez-vous me conduire à la prochaine station service s’il vous plaît ? Sta-tion ser-vice !!! Petrol station ! Area de servicio !
Comme personne ne comprend pourquoi l’auto-stoppeur veut aller sur une aire de repos et non à Barcelone ou Malaga comme tout le monde, il doit insister pour se faire entendre.
Mais comme personne ne comprend non plus la raison qui le pousse à préférer la station suivante à celle-ci, il fait chou blanc. Il doit donc passer au plan B.
Auto-stop en Italie, à la recherche d’une aire de service…
L’auto-stoppeur est dégourdi. Depuis Gasotruc , il aperçoit au loin une station Çagaz , mais c’est de l’autre côté et il n’y a aucune passerelle avant une dizaine de kilomètres. Il se positionne donc au bord des voies, attend, attend, et attend encore qu’aucune voiture ne circule sur l’autoroute.
Soudain, c’est LE moment. D’un bond, il passe au dessus des rambardes, court à pleine vitesse à travers les deux premières voies , puis reprend son souffle sur le terre-plein central. Il refait la même chose pour franchir les deux dernières voies. Heureusement, il a appris depuis longtemps à voyager léger .
Il est enfin du bon côté, et il marche une dizaine de minutes pour rejoindre la station essence repérée. Après cette dernière épreuve athlétique, il pourra enfin commencer à avancer un peu. Il est trop fort !
C’est alors que se mettent à raisonner les sirènes d’une voiture de police.
L’auto-stoppeur est obéissant. Bien évidemment, c’est interdit de marcher le long de l’autoroute, du moins dans les pays occidentaux et il le sait. Il est parfois stupide, mais jamais à ce point. Maintenant, il lui faut répondre adroitement aux questions insistantes des policiers : hola ! C’est interdit aux piétons ici ! Pour moins que ça, je peux vous coller une amende.
Là, l’auto-stoppeur n’a pas d’autre choix que d’adopter la posture du brave touriste, un peu perdu , qui demande de l’aide aux gentils policiers : oui je sais, je suis désolé ! J’ai un problème, je suis perdu voyez-vous, pouvez-vous m’aider s’il vous plaît ? Je vous serai infiniment reconnaissant.
Une petite flatterie à l’égard de ce bel uniforme et ouf, l’auto-stoppeur évite l’amende de justesse . Il se fait aimablement raccompagner en voiture à la prochaine sortie d’autoroute, au milieu de nulle part, et où pas un véhicule ne passe . Super, le road trip … Et qu’est-ce qu’on dit ? Muchas gracias !
En Espagne, mais aussi en Italie, j’ai connu pas mal de soucis avec la police…
L’auto-stoppeur est optimiste et ça tombe bien : par on ne sait quel miracle, il trouve quand même une âme charitable, qui le fait monter à bord d’un véhicule qui semble avoir survécu à tout. Le conducteur ne parle que grec et arabe, allez savoir pourquoi, mais il est très avenant.
L’auto-stoppeur enchaîne donc les oui et non de la tête, tentant de réagir de façon appropriée aux palabres du chauffeur, et espérant rire au bon moment.
Le routier n’est pas dupe, alors lui aussi passe au plan B : il sort – contre toute attente – un smartphone dernier cri et passe en boucle des vidéos sur Youtube . De l’âne qui tombe de la balançoire, aux prières pour le décès du roi marocain : tous les sujets y passent .
C’est la première fois de la journée que l’auto-stoppeur se sent plus dérouté par ceux qu’il rencontre que l’inverse , et finalement, même s’il ne comprend rien à la conversation, il passe un excellent moment en compagnie de son héros du jour.
L’auto-stoppeur est fin gastronome. Ses papilles, éduquées aux goûts les plus divers depuis qu’il a commencé à faire le tour du monde , s’adaptent en toutes circonstances. C’est ainsi qu’il peut débuter sa journée à cinq heures du matin, en avalant d’un trait un grand verre de cognac.
Après ce petit-déjeuner revitalisant, il sort de son sac trois tranches de pain : deux pour faire le sandwich, et la dernière faisant office de garniture. Ce gourmet des autoroutes n’avait pas prévu de se retrouver bloqué en pleine campagne si longtemps.
Fort heureusement, des chauffeurs l’inviteront à partager leur repas un peu plus tard : un délicieux plat d’estomac de vache bouilli.
Enfin, comme il ne se refuse rien, il terminera sa soirée en dégustant une bonne assiette de soupe de chien , histoire de lui redonner du poil de la bête.
Mais l’auto-stoppeur a aussi la chance de déguster de savoureux fœtus de poussins encore dans l’œuf (Vietnam)
L’auto-stoppeur sait rester poli en toutes occasions. Ainsi, il ne s’offusque pas de visionner des vidéos sexy de danseuses bulgares un peu (trop) dénudées, et ce alors même que le chauffeur conduit. Et oui, dans certains camions, il y a la télé, et même le câble ! Alors, d’un ton innocent, il tente de converser : oh, elle est sympa cette musique ! Comment s’appelle la chanteuse ?
Bien qu’il ait passé une longue journée sur la route, il feint de ne pas avoir remarqué les magasines pornographiques, sur lesquels il est angéliquement assis , entre deux brochures publicitaires. Un oubli, ça arrive à tous non ? Alors, rougissant un peu tout de même, il se concentre pour parler de la pluie et du beau temps.
L’auto-stoppeur est patient, et très créatif. Alors, durant les longues heures d’attente à espérer qu’un véhicule apparaisse au loin, il invente des jeux, pour tuer le temps. Avec un peu de chance, il est ce jour-là accompagné d’un ami.
Ensemble, ils peuvent alors se faire une partie de ni oui ni non , de devine à quoi je pense , ou mieux encore de on parie sur la couleur de la prochaine voiture . Pourquoi voyager , si c’est pour s’ennuyer ? Généralement, après quelques parties et bien qu’elles soient follement amusantes, l’auto-stoppeur devient (complètement) dingue.
Il élabore alors un passe-temps bien plus divertissant, comme le concours de celui qui prend la pose d’auto-stop la plus drôle . C’est alors que l’unique voiture de la journée passe, ralentit, regarde l’auto-stoppeur d’un air louche et accélère sans s’arrêter. Il dormira dehors ce soir, mais au moins, il aura gagné la compétition contre son pote !
Auto-stop en Argentine, vous me donneriez quelle note pour la pause ?
Enfin, après plusieurs jours de route, l’auto-stoppeur gagne sa destination. Entre temps, il a changé son itinéraire dix fois, et il ne connaît rien au sujet de ce nouveau pays d’accueil . C’est ainsi que, toujours de façon très naturelle et décontractée, il aborde le premier homme qui marche dans la rue : bonjour, excusez-moi de vous déranger. Où est le centre-ville s’il vous plaît ? Et quelle est l’heure locale ici ? Oh, et quelle monnaie utilisez-vous ?
Heureux sont ceux qui n’ont pas peur de cacher leur ignorance.
En quelque sorte, l’auto-stoppeur termine son trajet exactement comme il l’a commencé : en déroutant comme un cœur les passants qu’il laisse sans voix, mais qu’il attendrit tout de même un peu, par la beauté de sa candeur.
Auto-stop à la sortie de Cadiz, en Espagne
Rassurez-vous tout de même, toutes ces anecdotes ne vous arriveront pas en une seule et même journée, si c’était le cas arrêtez tout : prenez le train ou faites du covoiturage ! Elles ne sont qu’un petit condensé de ma longue vie d’ auto-stoppeuse .
L’ auto-stop est un savoir-faire, qui comme tout autre chose, s’apprend avec le temps. C’est une poésie qui rend le voyageur philosophe. C’est un moyen parmi d’autres de savourer pleinement le goût de la liberté.
Faire du stop est un art, dont les secrets se laissent découvrir au fil des kilomètres, tout en déroutant affectueusement les passants…
J’ai bien ri en lisant cet article ! Les rencontres sont vraiment le sel du voyage
J’ai énormément ri, j’ai adoré, je t’ai admirée et…. je me suis dit que c’était vraiment pas pour moi Un régal à lire !
Haha merci c’est gentil ! Mais qui sait, si un jour tu te retrouvais bloquée quelque part…?^^
Magnifique article sur l`Autostop, j`ai ris a chacun des points cite en me rememorrant mes propres Joie et galere, l`Autostop une vrai ecole de la debroulliardise et de l`ouverture vers l`Autre .
Haha oui j’imagine que tu as dû en voir de belles dans les Balkans! Au plaisir de te recroiser Brice
On se marre bien en lisant ton site!
Je comprends mieux les choses, il me semble que j’ai déjà croisé un autostoppeur…!
« ROma ! ROma !? »
– Mais on est à Melun ici?!
-ROma ! ?
-Vous voulez dire la pizzeria Roma? Je ne la connais pas, no… so la pizzeria ROma !
– non, ROma !
– ?!? !!! ????!
… je réponds à ta réponse :
bien sur je frémis comme tout le monde, mais je te fais entièrement confiance
tu es une grande fille !
Allo! et merci pour cet article qui démarre agréablement ma journée
Un épisode du passé m’est venu en tête à chaque point, ou presque (jamais le #8)! C’est le sourire aux lèvres que j’avançais dans ma lecture.
Je pense que tout autostoppeur se retrouvera dans la majorité de ces points
Merci pour ton commentaire. Pour le point #8, ce n’est peut-être pas si mal Bon vent à toi!
Super!! Je pense que chacun des stoppeurs se retrouveront dans cet article.
Tu m’as fait revenir en mémoire des situations similaires pour chaque point dans des circonstances différentes bien sûr, sauf pour l’assiette de chiens que l’on a partagé
Tellement de souvenirs mémorables!!!
Le stop c’est tellement bien!
Cette assiette de chien, je ne l’oublierai jamais… Au plaisir de te recroiser sur ma route, ça me manque! Bises et bon vent
super article!
Le sandwich avec la garniture m’a tué!
niveau passe temps, j’aime jouer a la pétanque du pouceux… le premier a faire atterir son petit cailloux sur la bande centrale gagne!
Haha, j’ai connu un jeu similaire, mais le but n’était pas de toucher la ligne blanche… Je m’entraînerai la prochaine fois, ça a l’air génial!!! Bon vent également
Oh que je me reconnais là-dedans… J’aurais une anecdote pour chaque point, je pense ! Je garde ton article sous la main pour quand je manquerai d’inspiration pour des récits de voyage à raconter
Merci! Mais je suis certaine que tu ne risques pas de manquer d’inspiration Bises
moi aussi j’ai bien rigolé
on en découvre un peu plus chaque jour, mais que de beaux souvenirs
c’est l’aventure avec un grand « A »
alors bonne route et grosse bise
C’est quand même cool d’avoir un grand-père qui ne me dit pas de faire un peu plus attention! Gros bisous
Ah, j’ai bien rigolé !!!Tellement bien dit avec dérision mais au fond un peu affolant! Je te souhaite le meilleur encore à venir.
Grosses bises
Merci pour votre soutien Bises du Maroc!
Je n’ai fait de l’auto stop qu’à quelques occasions mais ce sont de bons souvenirs, et qu’est-ce que ça dépanne ! Je me rappelle encore de cette fois ou je suis partie en rando sans anticiper qu’il nous faudrait 4 heures pour arriver à destination… au retour on a eu de l’autostop heureusement !
Haha ça m’est aussi arrivé de mal préparer une rando… Parfois nous les touristes, on n’est pas bien malins hein…
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Bienvenue sur Histoires de tongs, le blog d'aventure en solo et au féminin ! Je m'appelle Astrid, et après avoir voyagé durant sept ans autour du monde, je viens de rentrer en France. À pied, en stop, ou encore en van aménagé, j’ai sillonné les routes d’ici et d’ailleurs à la recherche de ce que la vie offre de plus précieux : la rencontre avec l’inconnu.


Sur ce blog, j’espère vous transmettre un peu de la magie du voyage, qui fait que les choses les plus simples sont les plus merveilleuses : un bivouac en montagne, un café offert par un étranger, un lever de soleil sur un chemin désert. Vous y trouverez également une bonne dose d’énergie et de bonne humeur !


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By Histoires de tongs 24 janvier 2015 novembre 17th, 2020 15 Comments

Eleonore Plus d'un Tour dans mon Sac dit :
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Tu te dis que tu tenterais bien l’aventure, toi aussi. Tu te dis qu’être auto-stoppeuse, ça a l’air sympa, tes copines rencontrées en voyage t’en ont beaucoup parlé, et t’ont raconté plein d’anecdotes qui t’ont fait rêver. Tu as fini par comprendre que ce n’est pas une activité déviante, mais bien un art de vivre. Pourtant, tu te demandes toujours si l’ auto-stop est dangereux , c’est vrai qu’en montant avec n’importe qui, il pourrait nous arriver n’importe quoi.
Finalement, tu te dis que, comme au coin de ta rue, au guichet de la Poste, ou sur les strapontins grinçants de ton bus que tu prends chaque jour, il est effectivement impossible de prévoir quelles rencontres vont se présenter à toi. Seule l’attitude ouverte à l’échange et au dialogue que tu devras adopter fera la différence. Par ailleurs, mettre une pointe d’aléatoire dans nos vies offre toujours une part de charme…
Un beau jour, ayant peu de sous en poche, tu te décides à franchir le pas, peu rassurée. Tu lis quelques conseils pour faire du stop sur Internet, et tu te prépares à lever ton pouce sur le bas côté. Tu penses d’abord devenir auto-stoppeuse pour économiser un peu durant ton road trip . Tu ne sais pas encore qu’en réalité, ta motivation résidera dans la rencontre avec l’autre. Tu ressens ces premières pulsations cardiaques battre la chamade dans ta poitrine. Tu sais que tu pars vers l’inconnu, et tout au fond de toi l’excitation se mêle à une pointe d’appréhension. Et si tu te perdais en chemin ? Et si tu faisais une mauvaise rencontre ? Et si personne ne te prenait ?
Traversée de la Grèce avec une autre amie auto-stoppeuse
Tu attends une paire d’heures. Tes sentiments de jeune auto-stoppeuse vont et viennent, se contredisant bien souvent. De l’espoir à la déception, de l’ivresse au découragement, tu ne t’attendais pas à un tel feu d’artifice émotionnel. Tu te surprends à râler lorsqu’une voiture ne s’arrête pas, avant de réaliser la stupidité de tes propos. Es-tu prétentieuse à ce point, pour te dire que le premier conducteur venu devrait te conduire à destination ? Tu te sens presque un peu honteuse d’avoir eu de telles pensées, et après une petite remise en question tu adoptes une attitude plus positive. Un sourire flambant neuf donc, tu t’en remets à ta bonne étoile, à qui tu viens juste de donner un surnom pour la première fois de ta vie.
Finalement, une première voiture s’arrête et te demande où tu vas. Un peu hésitante, tu balbuties quelques mots, laissant comprendre au conducteur que tu te rends dans la même direction que lui. Tu jettes ton sac à dos à l’arrière du véhicule et tu grimpes, toute penaude, sur le siège passager. Tu es heureuse, le chauffeur a l’air sympa, tu en es presque étonnée. Toi qui t’attendais à tomber sur un pervers sexuel, tu ris intérieurement en repensant à ces images de toi ligotée ou découpée en rondelles, qui avaient envahi ton esprit les minutes précédentes. Bon. Maintenant que tu es avec Marco, avec qui tu vas passer les quatre prochaines heures, tu te détends et tu commences à discuter avec lui. Il souffre apparemment de la solitude et semble ravi de pouvoir parler un peu avec quelqu’un. Toi, tu es fatiguée et ces discussions banales sur le beau temps commencent à t’ennuyer profondément. Tu restes polie car tu te sens un peu redevable, mais les heures sont longues. Marco souhaite t’offrir un café à votre arrivée mais tu refuses, d’un ton las. Tu lui adresses un merci , vite fait bien fait, et tu poursuis
Chevauche ma grosse bite
Ma soubrette noire sexy
Elle a de vrais doigts rapides

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