Une argentine désespérée

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Une argentine désespérée
Manque de perspectives, salaires en constante baisse face à l’inflation, insécurité… Ces facteurs poussent de nombreux jeunes Argentins, diplômés et professionnels, à quitter le pays. Une fuite des cerveaux semblable à celle déclenchée après la crise économique de 2001.
Natacha Pisarenko - Keystone/AP Photo
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En 2001, l'Argentine plongeait dans une crise économique sans précédent: gel des avoirs bancaires, suspension du paiement de la dette extérieure, fin de la loi sur la convertibilité qui assurait une parité fixe entre le dollar et le peso. Une crise qui plongea le pays dans un chaos politique et social, dont certaines conséquences se prolongent jusqu'à aujourd'hui.
Car vingt ans plus tard, le pays est toujours englué dans une crise financière aux indicateurs alarmants: une inflation frisant les 50%, une population vivant à près de 40% sous le seuil de pauvreté et un dollar qui vaut aujourd'hui 100 pesos.
Du côté de la dette extérieure, l'Argentine continue de négocier avec le Fonds monétaire international (FMI) son prêt colossal de 44 milliards, contracté en 2018 par l'ancien président Mauricio Macri.
Manque de perspectives, salaires en constante baisse face à l'inflation, insécurité… Ces facteurs poussent de nombreux jeunes diplômés et professionnels à quitter le pays. Une véritable fuite des cerveaux, semblable à celle qui a eu lieu après la crise de 2001.
C'est le cas d'Alan, ingénieur informatique de 33 ans vivant dans la banlieue de Buenos Aires. Le jeune homme a abandonné l'espoir que son pays aille mieux. Même s'il a un poste à responsabilités et un bon salaire en pesos, l'inflation est telle que ses revenus continuent à baisser alors qu'il prend du galon au sein de son entreprise.
"J'ai étudié six ans, j'ai une expérience professionnelle de dix ans dans les technologies et je gagne aujourd'hui deux fois moins qu'un livreur à vélo en Europe. Ce n'est pas tenable", détaille le jeune homme.
Impossibilité d'épargner, d'accéder à la propriété ou de se projeter dans le futur… Comme beaucoup de ses amis, Alan a décidé d'émigrer en Espagne avant les fêtes. "Il y a un nouveau dicton chez les jeunes Argentins qui dit que la seule issue, c'est l'aéroport", ironise ce dernier.
Lucas et Marina ont aussi décidé de quitter le pays pour émigrer à Madrid. Avocat et biologiste, parents de deux enfants, ils considèrent qu'ils n'ont pas d'autres choix que de partir. "Je m'en vais ni triste ni heureux, je m'en vais en colère. Ce n'est pas exactement comme si on nous virait du pays, mais ici il n'y a pas d'espace pour progresser, pas de futur réel pour mes enfants. Alors c'est presque la même chose", confie Lucas.
Près de 200 Argentins quittent le pays tous les jours. Face à l'ampleur du phénomène, plusieurs sociétés se sont créées pour aider les diplômés dans leur quête de stabilité. Un véritable marché de l'émigration a émergé, proposant de faciliter les démarches administratives, fiscales ou légales pour ceux qui décident de partir.
Créée depuis un an, l'entreprise "Cruzar el charco" (traverser l'océan) a vu son nombre de clients augmenter. " En 2001, les gens qui partaient étaient désespérés, dans une situation d'urgence totale pour repartir de zéro. Aujourd'hui, ceux qui veulent partir sont des professionnels, formés, des personnes qui veulent se projeter dans l'avenir et qui en ont les moyens", explique Carolina Barbero, employée au sein de la société.
Au-delà des histoires personnelles, cette fuite des professionnels formés n'augure rien de bon pour l'Argentine. Selon un sondage, 82% des jeunes interrogés souhaiteraient partir s'ils le pouvaient. Près de 76% d'entre eux ne voient pas d'avenir dans leur pays.
Sujet TV: Mathilde Guillaume et Matias Musa
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Publié le
03/08/2012 à 17:46

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ARGENTINE - Le corralito interdisait les retraits importants d'argent liquide, ce qui a eu pour conséquence une ruée vers les banques des épargnants pour récupérer leurs fonds.
L'Argentine sort ce vendredi 3 août d'une crise bancaire qui aura duré plus de 10 ans. Pour la présidente Cristina Kirchner, c'est "une période historique qui se referme". Dans une mise en scène très soignée, un compte à rebours a été installé sur écrans plats au ministère de l'Economie: "Nous finissons de rembourser le corralito dans 0 jour, 2 heures, 51 minutes, 06 secondes", peut-on lire sur le site inetrnet du ministère en fin de journée. 

L'Argentine aura ainsi remboursé les derniers porteurs de titres émis lors du gel des avoirs bancaires de la crise de 2001 pour un total de 2,19 milliards de dollars (1,78 milliard d'euros). Si les autorités se réjouissent de la fin du corralito, pour des milliers d'Argentins, le cauchemar de la perte de leur épargne est encore vivace. Explications. 

En 2001, l'Argentine traverse une crise sans précédent. Pour mettre fin à une course à la liquidité (22 milliards de dollars retirés en trois mois) et à la fuite de capitaux, le ministre de l'Economie de l'époque, Domingo Carvallo, ordonne le gel de tous les dépôts bancaires, soit près de 70 milliards de dollars. C'est ce qu'on appelle le "corralito" (en espagnol "petit enclos"). Il limite les retraits d'argent à 250 pesos par semaine et interdit tout envoi de fonds à l'extérieur. Cette mesure provoqua la panique, chacun tentant de retirer ses dépôts des banques. Entré en vigueur le 3 décembre 2001 et prévu initialement pour durer 90 jours, il restera en place jusqu'au 1er décembre 2002, soit une année entière. 

Le corralito a pour conséquence immédiate une baisse des exportations et importations, ce qui aggrave la crise économique et sociale et provoque le défaut de paiement du pays, le 31 décembre 2001. Ce défaut de paiement est alors le plus important de l'histoire: 100 milliards de dollars (75 milliards d'euros). "C'était une fuite en avant", estime l'ancien ministre argentin de l'Economie Roberto Lavagna (2002-2005), dans un entretien à l'AFP. Pour le père du rétablissement argentin après la crise, "au lieu de changer de politique économique, on prend alors une décision désespérée qui ne fait qu'aggraver la situation". 

Alors que la crise faisait rage et que 1 peso ne valait plus 1 dollar, bon nombre d'Argentins se sont vus proposés des pesos au lieu des dollars qu'ils avaient sur leurs comptes. Suite au gel des avoirs des épargnants et pour faire face à son défaut de paiement, le gouvernement argentin, qui n'avait alors plus d'argent, a délivré à ces mêmes épargnants des obligations au lieu de leur rendre leur argent. En tout, il a délivré pour près de 22 milliards de dollars de titres. Si aujourd'hui beaucoup ont récupéré leurs dépôts grâce à des décisions de justice, des milliers d'autres se battent encore par le biais de procès et de manifestations. 

Norma Rodriguez, retraitée de 74 ans, se bat pour 4.106 dollars (3.371 euros). "J'avais un compte en dollars et on voulait me rendre des pesos", dit-elle à l'AFP. "Certains ont accepté des pesos, d'autres des titres, moi ni l'un ni l'autre". "On donnait un titre à un épargnant, mais comme il avait besoin d'argent, il le revendait à une banque : s'il valait 100, on lui en donnait 60", se souvient, dans ses bureaux du Congrès, le sénateur Eugenio "Nito" Artaza (radical, opposition) qui a pris la défense des épargnants. Et il ajoute : "Aujourd'hui, alors que le gouvernement annonce la fin du corralito, ce même titre est payé 100 dollars, mais c'est la banque qui encaisse !". 

Il semblerait que l'Argentine n'en ait pas encore fini avec ses vieux démons puisqu'elle doit à nouveau faire face aujourd'hui à une fuite de capitaux. Elle est encore contrainte de limiter la circulation du dollar. Ainsi, il est désormais interdit d'effectuer des transactions dans l'immobilier en dollars et d'acquérir des billets verts pour épargner. Auparavant, c'était l'achat de devise pour voyager à l'étranger qui avait déjà été soumis à de sévères contrôles. En 2012, l'Argentine doit faire face à l'arrivée à échéance de 58 milliards de dollars de dette et à une facture énergétique en hausse, à environ 12 milliards. N'ayant plus accès aux lignes de crédit internationales suite à son défaut de paiement, le pays est contraint de retenir ses devises. C'est dans le même objectif que Cristina Kirchner a fait adopter ces derniers mois d'importantes mesures protectionnistes. 

Une des conséquences de ces décisions est que l'on assiste à un renouveau du marché noir, où le peso s'échange 45% plus cher que sur le marché officiel, où il évolue autour de 4,57 dollars. Même si la présidente de la Banque centrale, Mercedes Marco del Pont, se veut rassurante en assurant que l'Argentine "ne fait pas face à une pénurie de dollars", l'inquiétude des épargnants a conduit au retrait de 5,7 milliards de dollars au cours des huit derniers mois. 

Si l'Argentine va officiellement tourner la page de du corralito, l'Espagne qui est dans une crise bancaire sans précédent, en est menacée. Toutefois, il existe une différence de taille entre la situation passée de l'Argentine et la situation actuelle de l'Espagne: la monnaie. L'Argentine voulait absolument garder la parité 1 peso = 1 dollar, alors qu'elle n'en avait pas les moyens. Pour l'ancien ministre argentin de l'Economie, Ricardo Lopez Murphy, le seul moyen d'éviter le gel des avoirs est d'adopter une politique de rigueur. Et il semblerait que l'Espagne ait choisi cette solution puisqu'après un budget 2012 d'une rigueur sans précédent (27,3 milliards d'euros d'économies), le gouvernement espagnol a annoncé 65 milliards d'économies d'ici fin 2014, dont les coupes visent principalement les fonctionnaires et les chômeurs. 


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