Une adolescente soumise

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Une adolescente soumise

Coprésidents du Mouvement Impact France
Ancien chef du département de médecine interne, hôpital Lariboisière (Paris), professeur émérite de thérapeutique, Université Paris Cité
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Stéphane Demoustier explore les sables mouvants d’un procès, celui d’une jeune fille jugée pour le meurtre de sa meilleure amie.
CINÉ+ PREMIER – JEUDI 16 DÉCEMBRE À 20 H 50 – FILM
La Fille au bracelet. Le titre induit en erreur, qui laisse imaginer quelque tableau néerlandais du XVII e siècle, là où il désigne une adolescente soumise au port d’un bracelet électronique. Lise (Mélissa Guers), 18 ans, accusée d’avoir assassiné sa meilleure amie, vit en liberté surveillée, un bracelet électronique attaché à l’une de ses chevilles.
Le réalisateur, Stéphane Demoustier, se plaît à maintenir jusqu’au bout les zones opaques de son récit, le mystère de ses personnages et le doute du spectateur. Le plan d’ouverture du film, sur une plage ensoleillée – un père (Roschdy Zem), une mère (Chiara Mastroianni), leur jeune fils (Paul Aïssaoui-Cuvelier) et leur fille adolescente, Lise, dont les jeux sont interrompus par l’arrivée des gendarmes –, nous leurre. Les quatre-vingt-dix minutes restantes, affectées à des espaces restreints, montrent les protagonistes isolés, séparés les uns des autres par les vitres et les pupitres d’une salle de palais de justice. Dans la maison familiale, chacun tente de vivre presque normalement. Si les liens n’ont pas été brisés, l’unité de la famille a disparu.
Avec la rigueur inhérente à l’exercice juridique (cadrage serré, plan architecturé, échanges précis), le film fait se succéder les interventions de la procureure (redoutable Anaïs Demoustier), de l’avocate de la défense (Annie Mercier) et du président du tribunal (Pascal-Pierre Garbarini), des témoins, des parties civiles et de l’entourage de l’accusée. Le procès vise moins à apporter des réponses qu’à alimenter le doute. Ce qu’il instruit n’est pas tant le meurtre dont il est question que la part secrète de l’adolescente soupçonnée de l’avoir commis.
Cette part que les parents découvrent en même temps que le spectateur – une sexualité qui ne s’embarrasse pas des sentiments, une recherche sans tabou du plaisir, des amitiés légères – dessine en creux le portrait de Lise. Il naît de ce dévoilement quelque chose de trouble, un déséquilibre qui fait vaciller, un gouffre que ni le père ni la mère n’avaient jusqu’alors soupçonné.
Suspendu au verdict du procès, La Fille au bracelet progresse sur ces sables mouvants dont le bouillonnement fait surgir l’inconnue que demeure une enfant pour ses parents. Par-delà des sentiments indestructibles, une altérité apparaît, déballée publiquement. Là repose l’unique violence du film, concentrée dans la parole des juges et les silences de Lise.
La jeune Mélissa Guers, découverte sur casting par le réalisateur, semble avoir absorbé toute l’existence de son personnage. Une existence qu’elle porte dans la fixité de ses regards, et dans une présence dont l’intensité déstabilise.
La Fille au bracelet , de Stéphane Demoustier (Fr.- Bel., 2019, 95 min). Avec Roschdy Zem, Chiara Mastroianni, Mélissa Guers, Anaïs Demoustier.
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C’est un épisode qui illustre une nouvelle fois la difficulté de l’accès à l’avortement aux États-Unis . Des élues américaines ont d’ailleurs fustigé mercredi une « guerre faite aux femmes » après qu’une cour d’appel de Floride a maintenu une décision statuant qu’une adolescente de 16 ans aux parents décédés n’était « pas assez mature » pour avorter.
« Dans quel monde une personne de 16 ans est trop immature pour se faire avorter mais assez mature pour porter et élever un enfant ? », a questionné sur Twitter l’élue démocrate de l’Ohio Joyce Beatty, appuyée par ses collègues Bonnie Watson Coleman du New Jersey et Katherine Clark du Massachusetts. « C’est un exemple dangereux et terrifiant de la guerre faite aux femmes par la Floride », a tancé l’élue démocrate de cet État du sud-est des États-Unis, Lois Frankel, qui a jugé la décision « inacceptable » et a appelé à « combattre pour la santé, la sécurité et la liberté des femmes ».
In what world is a 16 year old too immature to receive an abortion but mature enough to commit to carrying and raising a child? MAGA-Republicans haven't wasted any time weaponizing the loss of Roe against women and girls everywhere. https://t.co/Dv7V9BAv5C
Sur les réseaux sociaux, de très nombreux internautes soulignaient aussi l’apparente incohérence du jugement et exprimaient leur colère, certains reprenant un mot-dièse appelant à boycotter la Floride.
Une cour d’appel a confirmé lundi la décision de la juge Jennifer Frydrychowicz, du comté d’Escambia, de refuser la demande d’avortement d’une jeune femme de 16 ans, désignée par le pseudonyme « Jane Doe 22-B », sous prétexte qu’elle n’était pas parvenue à prouver « qu’elle était assez mature pour décider de mettre un terme à sa grossesse ».
En Floride, avorter est encore légal jusqu’à la 15e semaine après les dernières menstruations. « Jane Doe 22-B » était enceinte de seulement dix semaines lorsqu’elle a formulé sa requête d’une IVG car elle ne pouvait obtenir le consentement d’au moins un de ses parents, tous deux décédés, condition indispensable pour les mineures souhaitant avorter en Floride.
Ce jugement intervient moins de deux mois après la volte-face historique de la Cour suprême américaine, qui est revenue fin juin sur la garantie constitutionnelle au droit à l’avortement qu’elle avait instaurée en 1973 par l’arrêt « Roe v. Wade », laissant les États américains légiférer librement sur la question. Une dizaine d’États en ont déjà profité pour bannir l’IVG, la plupart du temps sans exception en cas d’inceste, de viol ou de danger pour la santé de la mère, et les associations de défense des droits des femmes craignent que près de la moitié des États ne soient concernés à terme.
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