Une DP avec son copain et un ami

Une DP avec son copain et un ami




⚡ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Une DP avec son copain et un ami
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Données de géolocalisation précises et identification par analyse du terminal , Publicités et contenu personnalisés, mesure de performance des publicités et du contenu, données d’audience et développement de produit , Stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal
Je créé un compte pour recevoir mes newsletters et gérer mes données personnelles.


Je souhaite recevoir des offres du site et ses partenaires

























Je certifie ne pas envoyer d'e-mail indésirable

L'histoire démarre souvent en conte de fées. Le pervers narcissique est un fin séducteur. Mais, vite, son travail de sape commence et, peu à peu, le rêve vire au cauchemar.
Comment aider les victimes de pervers narcissiques
Ils se détestaient, maintenant ils s'aiment profondément
En couple, notre santé mentale "se synchronise" avec celle de notre partenaire
Elles ont pris un amant (beaucoup) plus jeune
Pas peur de souffrir, elles ont renoncé à l'amour
L'ultimatum amoureux, un coup de poker risqué pour l'avenir du couple
Je suis tombée amoureuse de mon meilleur ami
"Cela valait la peine que mes parents divorcent"
Dans la tête des très grandes jalouses
On est séparés mais on habite ensemble
Comment surmonter une rupture amoureuse ?
La jalousie amoureuse, l'éternel poison
Comment se passe une thérapie de couple ?

Separee depuis 15 jours D'une relation de trois ans de montagnes rusSes de tromperies de crise de colere d'insultes. Je pensais a un moment quil etait birderline mais apres avoir vu qq videos sur youtube je suis restee sTupEfaite.. Au debut javais cru rencontrer le grand amour dont je rever depuis toujours. En pkus dEtre beau il presentait bien cultiVe aimable il m'a jouer le grand jeu et sexUellement c t le top . Dans notre couple l'enfer etait par episode car je ne me laissAis pas faire.je le quitter et il revenAit a chaque fois usant de chagrin chantage menace. Je revenais donc mais Je me suis rendu compte quil entretenait des relations avec d'autres filles en memes temps. Et malgres leq evidences les messages les photos il niait en bloc ou me culpabilisant en me disant que c. T de ma Faute ... Que je lui reprocher des contacts alors que je l'avais quitter... Enfin et jen passe... Je lui ai diIr que Je ne l'aimais plus .. Pour linstant il me laisse TRANQUILLE car il doit avoir une autre proie mais je meurt de trouille je l'avoue... Il m'a laissE des affaires chez moi et je pense quil COMPTE sur ca pour garder contact. Je pense quil me laisse reprendre des forces mais quil va revenir a la charge.. Mais maintenant que je sais ce quil est je vais toit mettre en oeuvre pour l'oublier et passer a autre chose.

je sort d'une relation de cinq mois avec un pervers narcisique qui a failli me detruire, et qui j'en suis persuadée aurait fini par me tuer tant il etait violent mais je subit encore ses menaces de mort et son harcelement; suite au depot de trois plaintes pour violences ; aujourd'hui j'ai rencontré un autre compagnon qui est tres present pour moi, et qui sait comprendre la situation; ça m'aide beaucoup a supporter ses sarcasmes , dans l'attente d'un proces; je confirme que ces personnes sont des hommes dangereux et qui savent ne rien monter a l'entourage: mais il est possible de s'en sortir; il faut s'eloigner de ces personnes le plus vite possible; malgres tout ce qu'il m'a fait subir, j'avais des sentiments pour lui et j'ai eu beaucoup de mal a le quitter mais j'y suis arrivée et je ne regrette pas mon choix, courage a toutes celles qui sont dans cette situation, c'est dur mais on peut s'en sortir! fuyez! le plus vite possible vous etes en danger!!

Bonsoir à toutes
Je vous lis Depuis quelques mois, je me renseigne et consulte beaucoup de témoignages, notamment de femmes. Je suis moi même une femme, âgée de cinquante ans, en instance de divorce depuis trois ans maintenant, et maman de quatre enfants.
Mon ex-mari, si je puis dire, m'a "jetee" hors du domicile conjugal pour vivre avec sa maîtresse. .. j'ai perdu mon travail, ma dignité et tout le reste ... J'Ai pris un appartement avec mes deux filles, suite à cette douloureuse séparation.
J'avais un ami (connaissance depuis vingt cinq ans) qui s'est retrouvé dans la même situation que la mienne. Apprenant sa rupture, je lui ai proposé de venir vivre chez moi. Dés ce moment, une RELATION amoureuse est née entre nous.
Je recherchais, suite à ma rupture, un homme qui me soutienne, et surtout, me donne de l'attention et beaucoup de tendresse. Cet homme était l'envoyé du ciel. Tout était magnifique. Sorties, romance, gentillesse ... il ne manquait rien. Nous avons pris un appartement ensemble six mois après. Il m'a dit que nous devions nous installer dans la ville, là où il ecxercait sa profession. Que je devais penser à nous, que mes enfants avaient leur père. Qu'ils n'étaient pas malheureux. Que nous pourrions venir quand je voulais pour les voir ... cent cinquant kilomètres me séparaient de mes enfants. J'ai accepté, sachant que financièrement, je n'avais pas le choix.
Durant la première année, il y avait quelques heurts, mais connaissant les contraintes de son métier, je faisais avec. Je me levais à quatre heures du matin pour être prête quand il rentrerait afin de lui preparer son petit déjeuner, car il travaillais de nuit. Je faisais vraiment tout pour lui être agréable. J'étais dévouée. Nous sortions, il etait gentil avec moi, etc ... J'étais bien ...
Pensant lui faire plaisir, mais aussi pour moi, j'ai tout fait pour RETROUVer du travail (Je travaille à mon domicile). a partir de cet instant, j'ai vu le changement de comportement de mon partenaire. Il devenait de plus en plus souvent aigri, COLÉRIQUE. je me renfermais de plus en plus sur moi même. Je perdais confiance en moi. Mais je ne savais pas pourquoi. Je pleurais tous les jours. Quand il me voyait dans ces etats là, il jouissait de bonheur. Il me révélait alors ses envies d'homme ... et je cedais car je le croyais sincere ...
Je passe beaucoup d'épreuves vécues. ..
Aujourd'hui, cela fait trois ans que je vis avec cet homme.
Cela fait deux ans que cet homme me fait vivre un enfer. Il a essayé de me séparait de mes enfants, de ma famille, de mes amis, de me faire perdre mon travail, mes relations professionnelles et tout le reste ... J'ai subi et je continue encore a entendre et a vociferer ses menaces, ses injures envers ma famille, mes enfants, voire même sur mes DÉFUNTS j'ai pris des coups. Il a fait voler des chaises afin de m'atteindre physiquement. Il me rabaisse sans cesse au plus bas ...depuis, J'ai pris dix kilos en deux ans ...
Aujourd'hui, j'ai repris mon courage. je me suis dit que je suis capable de vivre sans lui. Que je dois me battre pour réussir. C'est dur moralement car j'ai toujours en tête les propos devalorisants à mon encontre.
Il ne me parle que d'envie d'autres femmes. Quand il regarde les emissions télévisées, ce n'est que pour les présentatrices. .. MAIS il me dit que c'est moi qu'il aime avant TOUT. QUAND nous sortons, il me montre ouvertement les femmes dont il a envie, tout en me tenant la main, et ceci n'est qu'un aperçu de ses sarcasmes. ...
J'en suis dégoûtée. Mais je le remercie quelque part. Grâce aux paroles; actes et pensées malsaines à mon égard, je le haïs de jour en jour, ce qui me permet d'avancer à petits pas de jour en jour.
Je sais que je m'en sortirais, de par ma force de caractère, mais aussi, et surtout, grâce à vous toutes, comme moi à ce jour, qui osent témoigner, pour ouvrir les yeux et donner du courage et des ailes aux victimes de tous ces diables. J'ai compris que pour anéantir ces êtres abjects, il faut les ignorer de toutes forces.
Et croyez-moi, cela fonctionne. Soyez au dessus d'eux. Quand on commence à prendre le dessus, ces diables meurent. ...
Courage et soyez fortes. Il suffit d'y croire ... un grand merci

L'ai Quitte il y a 15jours et je me sens egalement inutile vide eternellemznt seule
Et terrifiee par les hommes

Pervers, je Ne sais pas mais narcissique pour sur ... Menteur , manipulateur mais En se victimisant. Dic jekyl et mr hyde ... Terrible a vivre, epuisant moralement. Et difgicile de le quitter. Je dirZis comme un autre temoignage: Une drogue qui a fait olus de mal que de bien. Je m'en rends compte maintenant apres une grosse depression, un suivi Psychologique et un traiemrnt chimique... Je vais bien , pour m'en sortir : j'ai pris soin de moi, jai changer de tete , et jaime a nouveau la vie, le soleil ( terrible a dire mais comme avant quoi !) .... Une nouvelle relation ... Euh ca fait 6 mois et il me faut encore du temps et cultiver mon jardin ... Courage : on s´en sort ... Comme un repenti alcoolique ou drogue.... Avec toujours ces petites cicatrices et fragilites.... Heureusement l'entourzge bienveillant aide beaucoup ...
Nos partenaires et nous utilisons des données non sensibles comme des cookies ou des identifiants électroniques pour afficher des publicités personnalisées, mesurer le nombre de visiteurs ou encore adapter notre contenu.
Cliquez sur le bouton pour donner votre consentement à ces opérations et profiter d'une expérience personnalisée. Vous pouvez modifier vos préférences à tout moment en revenant sur ce site.
"On craint leur malveillance, pourtant c'est de leur intelligence qu'il faut se méfier", prévient la psychiatre Marie-France Hirigoyen. Le pervers narcissique est un tueur subtil, fin stratège, séducteur et surtout sans états d'âmes. Son masque est le charme, l'éloquence, on en redemande. Il ne lésine jamais sur les moyens pour séduire ­ - ferrer - ­ sa proie. "Sa violence repose sur le triptyque : séduction, emprise psychologique, manipulation", complète la spécialiste.
Lentement, mois après mois, année après année, il porte l'estocade avec les mots et il anéantit par un regard. Les ex-amoureuses que nous avons rencontrées n'ont rien vu venir du drame souterrain qui broyait leur psyché autant qu'il maltraitait leur vie, avant de se découvrir dévastées, à la dérive.
Elles nous confient sans tabou leurs histoires de femmes sous influence.
Daphné a été mariée pendant 6 ans et neuf mois à un homme pervers narcissique
"Je me suis fissurée comme un mur mal entretenu et j'ai fini par tomber en miettes. Pourtant, je croquais la vie quand je me suis mariée, on me disait lumineuse. J'étais violoniste dans un orchestre et professeure en cours privés. "Tu es magnétique quand tu joues", disait mon mari, mais, en parallèle, il distillait ses allusions dévalorisantes, camouflées dans sa tendresse d'opérette. Cela a commencé quelques mois après notre emménagement : il a taxé mes partitions de "monceaux de ramasse-poussière" et dit que mes vieilles bandes-sons encombraient.
Puis, tout en me couvrant de baisers, il a suggéré la cave. Je pouvais bien faire ça pour lui... Au début, je lui trouvais des excuses : il n'est pas blessant volontairement, ses responsabilités professionnelles le stressent, il parle vite. Ensuite sont venues les remarques "anodines" : "l'avantage des orchestres, c'est que tous les instruments y ont leur place, les musiciens talentueux enchaînent les concerts, ils sont bookés trois ans à l'avance."
Moi, j'étais vacataire, je n'enchaînais pas les concerts... Pas de talent, donc. Quand j'évoquais mes deux CD, il rectifiait : "Ceux de l'orchestre, ton nom n'est pas dessus." Puis il s'est servi des voisins : ils se seraient plaints du "vacarme" qui venait de chez nous. Pour ne plus gêner, j'ai enseigné à domicile, mais c'était ingérable, je courais de l'un à l'autre sans parvenir à respecter les horaires. J'ai renoncé. Enfin, j'ai cessé de travailler en sa présence, à force d'entendre : "Les autres passent autant de temps à répéter?", sousentendu : "Tu n'es pas douée."
Si je lui disais que ses mots me faisaient mal, il renversait la situation : "Ma chérie, disait-il en me caressant le visage, ton mal-être, c'est parce que tu n'acceptes pas tes limites. Tu es une violoniste prodigieuse, mais on a tous des rêves inaccessibles, tout le monde n'est pas Yehudi Menuhin"
Je l'aimais, j'étais sous sa coupe, et je me suis convaincue qu'il était vain d'avoir plus d'ambition. J'ai appris depuis qu'il me discréditait auprès de mes collègues, glissant que j'étais moins motivée, plus focalisée sur ma famille... Ainsi, personne n'a tiqué lorsque j'ai décliné une première offre de l'orchestre. J'étais en train de m'éteindre. Mon salut ? La violoniste qui m'a tout appris m'a téléphoné un jour : je n'étais même pas allée à son concert d'adieu. Elle n'a pas reconnu ma voix. Quand je l'ai revue, ses paroles m'ont réveillée. Elle m'a accueillie chez elle, c'est là que j'ai réalisé qu'il était pervers."
Céline, est restée en couple pendant huit ans avec un pervers narcissique. Aujourd'hui, elle a du mal à le quitter définitivement
"Je croyais avoir trouvé l'âme soeur. Je me sentais unique pour lui. Il m'a courtisée comme aucun autre, en occupant tout mon espace, avec des dizaines d'appels et de SMS par jour, ou des fleurs. J'ai pris son empressement pour le grand amour , en fait, il me voulait comme un prédateur veut le gibier qu'il a pris en chasse. J'avais confiance, et je n'ai pas vu ce qu'il installait progressivement.
C'est d'abord venu par le téléphone : un jour, son ton a pris une neutralité commerciale, fini les mots doux. Ça me pinçait le cœur et me déstabilisait, car j'étais déjà dépendante de lui. Puis il s'est mis à me baratiner : il rentrait tard sans m'avoir prévenue, mais en soutenant le contraire, les yeux dans les yeux : "Ecoute ton portable, tu auras mon message."
Comme une conne, je vérifiais et revérifiais. Rien ? La faute à mon opérateur ! Il m'a servi ce mensonge un nombre incalculable de fois. Et autant de fois, je l'ai cru. Puis j'ai découvert qu'il allait seul à des dîners où j'étais pourtant invitée : "Tu te serais ennuyée, c'est pour ça que je ne t'en ai pas parlé." Et puisque je faisais des scènes, c'était bien la preuve qu'il avait eu raison !
Constamment prise en défaut et dénigrée, je me suis recroquevillée, je n'avais plus de points de vue, ou plutôt je soupesais ce qu'il était préférable de penser pour lui plaire
Régulièrement, il soupirait : "Tu as bien changé..." J'ai commencé à vivre avec la peur qu'il ne me quitte , je scrutais ses réactions et j'en suis venue à lui promettre : "Je vais m'améliorer, je vais redevenir comme avant, donne-moi une chance." Ses griefs se sont étendus à ma famille, "qui me faisait stagner", à mes amis, "envieux de ma vie avec lui et de sa réussite". J'ai pris de la distance avec eux.
L'une de ses spécialités était aussi de porter un regard réprobateur sur ma tenue ou mon allure, à l'instant même où nous arrivions quelque part et qu'il ne m'était plus possible de me changer. Résultat : je me minais à essayer de trouver la faute de goût et j'étais mal à l'aise au milieu des gens, ce qu'il me reprochait : "Tu as vu ta tête ? Tu pourrais faire un effort et sourire, tu n'es jamais contente."
Constamment prise en défaut et dénigrée, je me suis recroquevillée, je n'avais plus de points de vue, ou plutôt je soupesais ce qu'il était préférable de penser pour lui plaire. A mes yeux, si je le perdais, aucun homme ne voudrait de moi. Je souffrais à cause de lui tout en ayant besoin de lui, aussi je me suis accrochée à l'idée qu'aimer, c'est prendre le risque de souffrir. En parler ? C'est difficile quand on n'a rien de concret ­ ses attitudes et ses paroles, mon ressenti : rien de visible. J'ai tenu jusqu'au jour où j'ai fait une crise d'angoisse au bureau . A l'hôpital, j'ai vu une psychiatre. Depuis, je l'ai quitté... à mi-temps. Je n'arrive pas encore à déménager toutes mes affaires."
Hélène, 49 ans, est mariée depuis vingt-et-un ans avec un pervers narcissique. Elle n'arrive pas à partir. 
"J'aime deux femmes, je suis malheureux, m'a balancé mon mari. Tout ça, c'est de ta faute ! Si tu n'étais pas comme ça... " Il me trompait, et j'en étais responsable, coupable. Puis il a enchaîné sur elle, qui lui faisait du bien, qui avait "besoin de lui". Mon "devoir" était de l'aider "à moins souffrir de se sentir coupé en deux". Cela faisait si longtemps que j'avais perdu confiance en moi que je n'ai trouvé à répliquer que : "Qu'est-ce que j'ai fait ?" et "Je suis comme ça" Comment ? Il a haussé les épaules : "Tu ne comprends vraiment rien à rien... " 
Depuis quelques années, j'avais moins de désir et on faisait peu l'amour. Je suis plus mère que femme depuis qu'il m'a encouragée à quitter mon travail, à la naissance des enfants. Je suis restée coquette, mais je fais simple. Il a fait germer en moi l'idée que je n'étais pas assez désirable.
Dans le passé, il m'avait aussi reproché de ne pas être assez libérée au lit . Un jour, je me suis confiée à une relation : "Tu exagères, ton mari est extra ! Tu es trop exigeante." Tout le monde le vénère, il hypnotise, notamment avec son humour. Parfois à mes dépens : "Je plaisante ! Tu es trop susceptible." Moi je passe pour la rabat-joie. 
Non, je ne suis pas partie. Je n'accepte pas d'être traitée ainsi, mais financièrement, je dépends de lui. Et il a mis les enfants de son côté, j'aurais peur de les perdre. Je consulte un psy. Il a pris rendez-vous avec lui, sans dire qui il était : "Je voulais voir la gueule de celui en qui tu as plus confiance qu'en moi." Il jubilait de l'avoir berné. Il m'a dit qu'il n'accepterait jamais de divorcer. Parce qu'il ne supporte pas que je lui échappe. Parfois, je ne peux m'empêcher de penser qu'il a peut-être aussi des sentiments .
Pour décrypter cette pathologie comportement qu'est la perversion narcissique, nous avons interrogé Marie-France Hirigoyen, psychiatre et auteure de Abus de faiblesse et autres manipulations (éd. JC Lattès) et de Le harcèlement moral (éd. Pocket).
Marie Claire : Qui sont les pervers narcissiques ?
Marie-France Hirigoyen : Des individus ayant une mauvaise estime d'eux-mêmes, éprouvant le besoin de regonfler leur narcissisme. Aussi ils envahissent le territoire psychique d'un autre, dont ils ont repéré la vitalité ou les qualités qu'ils aimeraient posséder. Leur moteur, c'est l'envie. Celle-ci consistant à s'approprier ce qu'a l'autre, non pas en cherchant à lui ressembler, mais en le détruisant.
Pour ne pas voir leurs fragilités, ils préfèrent accuser l'autre de ce qui dysfonctionne dans leur vie. Ils font mal parce qu'ils ne savent pas faire autrement pour exister. Comme si, pour qu'il y ait de l'amour, il fallait qu'il y ait de la haine.
Marie Claire : Pourquoi est-il si difficile de les reconnaître ?
Marie-France Hirigoyen : Dans un premier temps, on est séduit. Ils jouissent d'un grand charisme et sont socialement conformes. La normalité est leur meilleur déguisement. Ils peuvent même feindre la gentillesse et la compassion, et savent captiver leurs interlocuteurs avec un discours qui fait effet de brouillage. Peu à peu, l'emprise qu'ils exercent amène à ne plus différencier ce qui est normal de ce qui ne l'est pas, ce qui nous convient ou pas.
Dès lors, la victime considère comme normal la soumission, alors qu'avec un regard lucide elle jugerait la situation inacceptable. A un moment, elle ouvre les yeux, car on lui dit : "Vois comme il te traite, tu trouves ça normal ?" La violence n'existe que si elle est nommée.
Marie Claire : Un pervers l'est-il dès le début, ou peut-il le devenir soudain ?
Marie-France Hirigoyen : Il l'est dès le début et de façon constante. Attention, il y a actuellement une dérive où l'on qualifie tout le monde de pervers. En réalité, il y a peu de vrais pervers. Des comportements pervers, oui, on en rencontre plus, mais cela n'a rien à voir. Par exemple, quand une relation de couple se dégrade ou lors d'une séparation, il arrive qu'une per
Deux jeunes intrépides baisent en classe
Il attrape une salope russe
Jeune Nicole se fait choper par le carwash mec

Report Page