Un trio dans la prison

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Un trio dans la prison

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Publié le 15/02/22 à 15h19
— Mis à jour le 15/02/22 à 15h19

En Alsace, un randonneur décÚde aprÚs une chute vertigineuse en montagne
Une nonagénaire renversée par une voiture, le conducteur contacte la police


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Justice En Alsace, un trio condamné à de la prison ferme pour des vols

TRIBUNAL Les malfaiteurs ont Ă©tĂ© interpellĂ©s Ă  la suite d’une opĂ©ration de planque montĂ©e par la police
Trois individus ont Ă©tĂ© condamnĂ©s lundi Ă  dix et douze mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Strasbourg , pour une sĂ©rie de vols. Leur condamnation fait suite Ă  une opĂ©ration de planque montĂ©e par des policiers de la sĂ»retĂ© dĂ©partementale Ă  la suite d’une recrudescence de vols avec effraction Ă  Lingolsheim (Bas-Rhin) dans l’EuromĂ©tropole, selon une source policiĂšre.
#Strasbourg Ils scrutaient les codes des CB aux caisses, subtilisaient la carte et effectuaient des retraits sans savoir qu'ils Ă©taient eux-mĂȘme scrutĂ©s... par des policiers! Le trio de novices (Ă  les entendre), Ă©cope de 10 et 12 mois de prison ferme avec maintien en dĂ©tention pic.twitter.com/rDNN5bReM3
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Jeudi dernier, ils repĂšrent un vĂ©hicule dont les trois passagers ont une attitude suspecte. La filature les conduit jusqu’à Erstein en passant par Eschau. Un pĂ©riple durant lequel le trio, visiblement rodĂ©, dĂ©robait des cartes bancaires aprĂšs avoir repĂ©rĂ© les codes composĂ©s par les victimes dans les supermarchĂ©s. DĂ©jĂ  connus des services de police, les auteurs ont finalement Ă©tĂ© interpellĂ©s en flagrant dĂ©lit aprĂšs avoir retirĂ© de l’argent Ă  un distributeur.

10/02/22 | BIS REPETITA

Alsace : Un village entier Ă©vacuĂ© pour le dĂ©samorçage d’une bombe
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C’est donc un thĂ©Ăątre fantĂŽme que traversent la poignĂ©e de journalistes accueillis pour former un semblant de public. ScĂšne dĂ©serte, grande salle vide, silence de plomb. Le ChĂątelet Ă©tait autrefois une prison, aujourd'hui cela ne vaut guĂšre mieux. Direction le foyer, amĂ©nagĂ© en plateau de tournage. Les trois musiciennes ont pris place au centre de ce dĂ©cor dorĂ©, une maquilleuse apporte les derniĂšres retouches avant que le top dĂ©part ne soit donnĂ©. Sans public pour l’amortir, l’acoustique gĂ©nĂ©reuse du lieu brouillera lĂ©gĂšrement les dĂ©tails des partitions (notamment les violents contrastes beethovĂ©niens) mais la diffusion n’en laissera rien paraĂźtre ; la prise de son poussera mĂȘme le curseur un peu trop loin dans le dĂ©tail et trop peu sur le couple principal de micros, Ă©chouant Ă  rendre vĂ©ritablement compte de la fusion Ă  l’Ɠuvre quand les Sƍra conjuguent leurs Ă©nergies.
C’est pourtant la qualitĂ© qui frappe le plus dans ce trio constituĂ© : quand il s’agit d’unir leurs forces face au piano ultra solide de Pauline Chenais, les archets de ClĂ©mence de Forceville et d’AngĂšle Legasa sont exemplaires, adoptant la mĂȘme intensitĂ© dans le timbre, la mĂȘme vitesse de vibrato, les mĂȘmes formes de notes pour produire l’impression d’un seul et mĂȘme extraordinaire instrument Ă  huit cordes. À l’autre extrĂ©mitĂ© du spectre des dynamiques, mĂȘme constat : violon et violoncelle n’hĂ©sitent pas Ă  adopter des couleurs transparentes dĂ©nuĂ©es de vibrato pour se fondre en un murmure. Le mĂȘme jeu d'imitation sert Ă  merveille les nombreux moments de contrepoint, et quand Beethoven inverse les rĂŽles habituels dans son Trio opus 97 « Ă  l’Archiduc », renvoyant parfois le violon dans son registre grave tandis que le violoncelle prend le thĂšme, les Sƍra s’adaptent un un clin d’Ɠil, ClĂ©mence de Forceville pesant sur sa corde de sol tandis qu’AngĂšle Legasa s’élance dans des aigus limpides.
En premiĂšre partie, le Trio opus 11 de Fanny Mendelssohn a surtout mis en Ă©vidence les qualitĂ©s individuelles des trois musiciennes, leur capacitĂ© Ă  transformer leurs mĂ©lodies instrumentales en lignes vocales chargĂ©es d’expressivitĂ©, tandis que Pauline Chenais Ă©pate par sa virtuositĂ© tranquille sur le clavier. Ce sera une constante jusque dans le trĂšs ardu « Archiduc », derniĂšre Ɠuvre jouĂ©e publiquement par Beethoven lui-mĂȘme avant qu’il ne renonce Ă  se produire en raison de sa surditĂ© grandissante : la pianiste franchit aisĂ©ment les innombrables difficultĂ©s techniques mais sans se complaire dans sa maĂźtrise des Ă©lĂ©ments. Droite et discrĂšte dans sa gestuelle, rĂ©ceptive au moindre mouvement de ses partenaires, Pauline Chenais est aussi Ă  l’écoute de son Steinway, instrument dont les aigus claquent un peu dans l’acoustique gĂ©nĂ©reuse du grand foyer, mais la musicienne tend l’oreille, prend le temps de faire rĂ©sonner les chorals des mouvements lents, allĂšge ses arpĂšges pour laisser passer ses comparses et s’impose quand il faut pour les pousser dans leurs retranchements.
Il y a une importante dimension ludique dans le style des Sƍra (qui transparaĂźt notamment dans le remarquable scherzo et le finale de « L’Archiduc »), des Ă©changes de regards qui tĂ©moignent d’une volontĂ© complice sous l’Ɠil des camĂ©ras du grand foyer. Cette thĂ©ĂątralitĂ© est d’autant plus louable dans les circonstances actuelles ; non seulement parce que se produire dans des conditions plus proches du tournage que du concert reste inhabituel pour les artistes, mais encore parce que toute la captation s’est dĂ©roulĂ©e avec l’accompagnement bruyant des rĂ©alisateurs Ă  quelques mĂštres, susurrant sans grand souci de discrĂ©tion leurs indications aux cameramen. Les micros n’ont heureusement pas captĂ© les nombreux « Attention violoncelle ! » qui ont parfois semblĂ© perturber la musicienne concernĂ©e
 EspĂ©rons que le prochain projet des Sƍra – une intĂ©grale des trios de Beethoven en neuf concerts salle Cortot dĂšs janvier 2021 – puisse se dĂ©rouler dans des conditions plus respectueuses du spectacle vivant, et avec l’ovation publique que mĂ©ritent les trois musiciennes."
Tristant Labouret - Bachtrack , 18 décembre 2020
We were looking forward to finally getting back to the concerts when the sanitary cut-off fell, prolonging the closure of the halls. Among the innumerable victims of this decision, which surprised the actors of the performing arts, the ThĂ©Ăątre du ChĂątelet had announced a series of concerts, each more exciting than the last, for its reopening, including an evening in the company of this year's revelation Beethoven: the Trio Sƍra, whose first (double) album devoted to the complete trios of the great Ludwig recently drew a shower of media praise. The ensemble will therefore have to wait to transform the discographic essay into a public success, but it was nevertheless able to perform in concert behind closed doors, the ChĂątelet having converted its December productions into video recordings on its website.
It is thus a ghost theater that the handful of journalists who are welcomed to form a semblance of an audience go through. Deserted stage, large empty room, leaden silence. The Chñtelet used to be a prison, today it is no better. Direction the foyer, which has been converted into a film set. The three musicians have taken their place in the center of this gilded decor, a make-up artist makes the final touches before the start is given. Without an audience to dampen it, the generous acoustics of the place will slightly blur the details of the scores (especially the violent Beethovenian contrasts) but the diffusion will not let anything appear; the sound recording will even push the cursor a little too far in the detail and too little on the main pair of microphones, failing to truly reflect the fusion at work when the Sƍra combine their energies.
It is, however, the quality that strikes the most in this constituted trio: when it comes to joining forces against the ultra-solid piano of Pauline Chenais, the bows of ClĂ©mence de Forceville and AngĂšle Legasa are exemplary, adopting the same intensity in timbre, the same vibrato speed, the same note shapes to produce the impression of one and the same extraordinary eight-stringed instrument. At the other end of the dynamic spectrum, the same observation: violin and cello do not hesitate to adopt transparent colors devoid of vibrato to blend into a whisper. The same imitative play serves marvelously the many moments of counterpoint, and when Beethoven reverses the usual roles in his Trio opus 97 " Ă  l'Archiduc ", sometimes returning the violin to its low register while the cello takes up the theme, the Sƍra adapts in the blink of an eye, ClĂ©mence de Forceville weighing down on her G string while AngĂšle Legasa launches into limpid highs.
In the first part, Fanny Mendelssohn's Trio opus 11 especially highlighted the individual qualities of the three musicians, their ability to transform their instrumental melodies into vocal lines charged with expressiveness, while Pauline Chenais amazed with her quiet virtuosity on the keyboard. This will be a constant even in the very arduous "Archduke", the last work played publicly by Beethoven himself before he gave up performing because of his growing deafness: the pianist easily overcomes the innumerable technical difficulties but without indulging in her mastery of the elements. Straight and discreet in her gestures, receptive to the slightest movement of her partners, Pauline Chenais is also attentive to her Steinway, an instrument whose high notes click a little in the generous acoustics of the grand foyer, but the musician is attentive, takes the time to make the chorales of the slow movements resound, lightens her arpeggios to let her companions pass and imposes herself when necessary to push them into their entrenchments.
There is an important playful dimension in the style of Sƍra (which is particularly apparent in the remarkable scherzo and the finale of "The Archduke"), exchanges of glances that testify to a complicit will under the eye of the cameras in the grand foyer. This theatricality is all the more praiseworthy in the present circumstances; not only because performing in conditions closer to the filming than to the concert remains unusual for the artists, but also because the entire recording took place with the noisy accompaniment of the directors a few meters away, whispering without much concern for discretion their indications to the cameramen. Fortunately, the microphones did not pick up the numerous "Attention cello! "Let's hope that the next project of Sƍra - a complete set of Beethoven's trios in nine concerts at Salle Cortot from January 2021 - can take place in conditions more respectful of live performance, and with the public ovation that the three musicians deserve.
par FĂ©lix Wolfram
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28 févr., 2022

Photo : Christophe Abramowitz Article complet Ă  retrouver ici
par Hugues Rameau-Crays
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28 févr., 2022

Photos : Christophe Abramowitz & Astrid Di Crollalanza Article complet Ă  lire ici
Article complet ici
C'est en jouant le trio Give Me Phoenix Wings to Fly , Ă©crit en 1997, que le Trio Sƍra a dĂ©couvert Kelly-Marie Murphy. Outre le mythe du phĂ©nix, cette piĂšce s’appuie sur deux influences poĂ©tiques : John Keats et Robert Graves. Cette allĂ©gorie si forte de la vie, ces influences musicales clairement imprĂ©gnĂ©es des rythmes de Stravinsky, des structures de Bach et des couleurs de Ravel sont autant d'Ă©lĂ©ments qui ont convaincu le Trio Sƍra de faire entrer Give Me Phoenix Wings to Fly Ă  son rĂ©pertoire, et de commander un Triple Concerto en hommage Ă  Stravinsky Ă  la compositrice Kelly-Marie Murphy. RĂ©servez vite vos places pour la soirĂ©e du 18 fĂ©vrier 2022 pour la crĂ©ation mondiale du Triple Concerto de Kelly-Marie Murphy par le Trio Sƍra, avec l'Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction de Mikko Franck. C'est par ici !
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par camille.salatcorre
‱
29 juin, 2021

Conception Graphique | Grégoire Vecchioni
© 2021
Tous droits rĂ©servĂ©s | Trio Sƍra


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Justice Un trio envoyé en prison aprÚs une violente bagarre en sortie de boßte de nuit à Aurillac



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Trois Aurillacois de 20, 23 et 27 ans ont été condamnés à un an de prison, dont six mois ferme, avec mandat de dépÎt, ce mercredi 7 août, pour avoir roué de coups un jeune homme, en sortie de discothÚque, à Aurillac (Cantal). 



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