Un trésor asiatique
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Un trésor asiatique
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C'était un de ces militaires en poste à l'étranger qui n'ont de cesse de ramener des souvenirs de leur pays d'accueil. On peut imaginer comme la Chine du début du siècle était le lieu idéal pour les trouvailles en matière d'antiquités. Il en découvre un grand nombre. L'homme est breton. De retour dans sa contrée natale, il enferme les trésors, qui remplissaient un conteneur entier, dans la cave de la maison familiale. Aujourd'hui, c'est sa fille qui vend la poussiéreuse collection chez le commissaire-priseur de Morlaix, Gérard Boscher.
L'ensemble a l'avantage évident de ne pas contenir de copies récentes de pièces anciennes comme cela se passe trop souvent dans les ventes de l'Hexagone. En outre, il s'agit d'une collection éclectique et très abordable. La pièce maîtresse de la vente est un bronze chinois du XVe siècle. Elle représente une semi-divinité, Lohan, debout sur un lotus. Il s'agit d'un personnage d'autant plus rare qu'il a été fabriqué très tôt et qu'il est fait de bronze doré au mercure. Il est estimé entre 40.000 et 50.000 francs. En juin prochain, Christie's propose à Londres un objet similaire pour plus de 10.000 livres (80.000 francs). Cette estimation moins prudente est peut-être justifiée par le fait que Londres contrairement à Morlaix est un haut lieu de transaction dans le domaine de l'art asiatique...
Tout le raffinement chinois La vente contient de nombreux objets chinois, anciens témoins du raffinement des lettrés de l'époque dans leur vie quotidienne. C'est le cas de deux appui-bras en bambou datés du XVIIIe siècle. En Chine, le bambou était un matériau particulièrement apprécié, davantage même que l'ivoire. Ces deux exemplaires sont finement sculptés, pour l'un d'une jeune femme et pour l'autre de motifs végétaux. L'estimation ultra-prudente donnée par l'expert Thierry Portier devrait être largement dépassée. Dans le même esprit, le catalogue propose aussi un porte-pinceau du XVIIIe chinois en ivoire à décor d'une multitude de dragons pour environ 5.000 francs. Le marché boude à l'heure actuelle les petits bronzes anciens qui valaient près de 15.000 francs à la fin des années 70. Ici, on peut en acheter une vingtaine estimés à l'unité 2.000 francs. Ils mesurent de 12 à 15 centimètres, représentent des divinités, sont en bronze doré et ont été fabriqués au Ve ou VIIe siècle de notre ère. Il faut encore signaler les jades d'un vert émeraude comme les apprécient les amateurs asiatiques, les superbes étoffes peintes au XVIIIe siècle (4.000 francs) et une collection de nombreuses tabatières dans des matériaux très divers (entre 300 et 2.000 francs).
Le total de la vente devrait rapporter plus de 1 million de francs aux héritiers du Breton fouineur.
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↑ Traduit du chinois et du japonais par William George Aston , Nihongi: Chronicles of Japan from the Earliest Times to A.D. 697 , livre II, p. 76 , Tuttle Publishing, Tra édition [Quoi ?] (juillet 2005) ; première édition 1972 ( ISBN 978-0-8048-3674-6 ) .
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Les Trois trésors sacrés du Japon ( 三種の神器 , Sanshu no jingi ? ) , appelés aussi Trésor impérial du Japon ou Insignes impériaux , sont trois objets légendaires :
Ils auraient été offerts par la déesse Amaterasu en personne à son petit-fils Ninigi-no-Mikoto [ 1 ] , père du premier empereur du Japon : Jimmu Tennō .
Ces objets constituent la représentation symbolique du caractère sacré de la fonction impériale et le fondement du shinto de la maison impériale.
Depuis 690 , la présentation de ces objets à l'empereur par les prêtres au temple constitue l'événement principal de l' intronisation impériale. Cette dernière n'est pas publique et les objets eux-mêmes sont conservés dans un coffret porté par les prêtres. Leur existence concrète est sujette aux doutes : le coffret pourrait être vide, conformément à l'expression « シンボルがオブジェクトを必要としません » (« Un symbole n'a pas besoin de matérialité »). Quoi qu'il en soit, les objets éventuels ou leurs répliques ne sont vus que par l'empereur et certains prêtres, et il n'en existe aucune représentation (photographie ou dessin) exacte.
1er mars 2018 - Par Marie-Josée Turcotte
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Sur la photo : La capitale et son emblématique tour 101 Taipei
Tout voyage à Taiwan débute par la visite de sa capitale, Taipei ; une métropole à la fois ultramoderne et attachée à ses traditions et à sa riche histoire marquée par les guerres. Taiwan est aujourd’hui une république souveraine de la Chine, mais contrairement à cette dernière, elle prône la démocratie. C’est ce qui fait en sorte qu’au-delà de la culture étrangère, nous nous sentons à Taipei un peu comme dans une grande ville américaine ultraorganisée… mais sur l’autre versant de la planète. Étonnamment paisible pour une cité de cette densité, elle donne surtout la possibilité d’apprécier la gentillesse des Taïwanais : une raison de plus de choisir ce pays qui se distingue par sa courtoisie et son sens inné de l’accueil.
/ Parmi les attraits incontournables de la métropole : le fameux gratte-ciel Taipei 101 . Du haut de son observatoire, où vous pourrez admirer l’impressionnante structure parasismique, la ville se dévoile dans toute son ampleur, alors que son rez-de-chaussée recèle de boutiques de luxe. C’est aussi au pied de cette tour, classée au 8e rang mondial pour sa hauteur, que se trouve le légendaire restaurant Din Tai Fung, qui fabrique sous vos yeux les délicieux raviolis chinois ( xiaolongbao ). Bien que l’établissement possède plus de 100 succursales dans le monde (mais malheureusement aucune au Canada), c’est à Taiwan que tout a commencé.
/ Le mémorial Tchang Kaï-chek , monument national érigé à la mémoire de celui qui fit de Taiwan un État démocratique, vaut aussi une visite, ne serait-ce que pour aller déambuler dans ses jardins et assister au changement de la garde.
/ Enfin, impossible de visiter Taipei sans vivre l’effervescence d’un marché nocturne . Celui de Shilin a été pour nous l’occasion de déambuler dans ses ruelles marchandes, à travers ses étalages de produits locaux et de fruits exotiques aux couleurs éclatantes. Malheureusement, nous n’avons pu nous résoudre à goûter au célèbre « tofu puant » qui fait la renommée de ces marchés. Nous nous sommes plutôt laissé séduire par la pieuvre grillée dont les effluves sont nettement plus agréables, surtout lorsqu’elle est accompagnée par la bière locale, l’excellente Taiwan Beer.
Après l’effervescence de la ville, le charme de la campagne ! C’est à environ trois heures de route de Taipei (beaucoup plus rapide par TGV) que nous avons découvert la facette romantique de Taiwan. Sun Moon est non seulement le plus grand lac intérieur de l’île, mais il s’avère le nid douillet incontesté des nouveaux mariés en lune de miel. Encerclé par de majestueuses montagnes, Sun Moon Lake est également réputé pour sa promenade en bois qui fait le tour du lac ; il s’agit par ailleurs de l’une des 10 plus belles pistes cyclables du monde.
/ Une visite de l’imposant temple Wenwu , consacré au philosophe chinois Confucius, est un must ! Le panorama sur le lac est sublime de tous les paliers – et ceux-ci sont plus nombreux qu’il n’y paraît. Profitez-en pour allumer un lampion !
/ Le tour en bateau, avec arrêt au temple Xuanguang , ainsi que la montée vertigineuse en téléphérique, avec plancher en verre optionnel, offrent d’autant plus l’occasion d’admirer la beauté saisissante de la nature environnante sous différents angles. La Sun Moon Lake Gondola donne aussi accès au village culturel des aborigènes de Formose, un groupe ethnique qui lutte pour la survie de sa culture. Le village comprend un jardin luxuriant et un surprenant parc d’attractions.
/ Enfin, vous ne pouvez vous rendre à Sun Moon Lake sans effectuer un arrêt dans une plantation de thé noir. Le Hugosum Black Tea Garden nous a ainsi amenés à en apprendre beaucoup sur l’art de la production de ces thés taïwanais réputés à travers le monde pour leur qualité. Nous sommes repartis avec notre propre mélange.
/ Nous ne saurions trop vous recommander de voler sur les ailes de Eva Air, une compagnie aérienne qui, à l’image des Taïwanais, offre un service courtois et attentionné. Vol direct à partir de Toronto. evaair.com
/ À Taipei, nous avons séjourné au Far Eastern Plaza Hotel de la chaîne Shangri-La. Service et qualité irréprochables. Mentions spéciales à la vue extraordinaire sur la ville et à la piscine et au spa chauffés situés sur le toit. shangri-la.com
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Un musée d'une lointaine région de Chine expose depuis lundi des plaques d'or qui avaient intégré le patrimoine français grâce au président Jacques Chirac, Paris décidant 15 ans plus tard de restituer discrètement ce trésor, après s'être fait convaincre qu'il provenait d'un pillage.
L'exposition "Qin Yun", au musée provincial du Gansu, a été inaugurée en présence des autorités locales et de l'ambassadeur de France, Maurice Gourdault-Montagne.
On y voit 32 oeuvres rarissimes, en or massif incisé, fondues au VIIIe siècle environ avant notre ère.
Fleurons du lot, quatre profils d'oiseaux de proie qui faisaient partie d'ornements de chevaux ou décoraient le cercueil d'un dignitaire de la dynastie des Zhou.
Officiellement, ces pièces ont été dérobées au début des années 1990 sur le site archéologique de Dabaozi, dans le Gansu, province coincée entre les étendues arides de Mongolie et les contreforts du plateau tibétain.
Ces objets somptueux furent pourtant offerts de bonne foi à l'Etat français, au terme de détours classiques dans les arcanes du marché de l'art asiatique.
Cette odyssée impliquant experts, marchands et mécènes -certains avec la triple casquette- a débuté en 1993 à Taïwan: alors qu'il y rend visite à un marchand d'art, l'antiquaire français Christian Deydier se voit présenter un ensemble de 28 plaques en or.
Familier des campagnes de fouilles et spécialiste reconnu de l'archéologie chinoise, il saisit instantanément l'intérêt de ces reliques et les achète.
Le galeriste parisien montre alors ses acquisitions à des experts chinois, les fait figurer dans des catalogues spécialisés et les expose à la Biennale des antiquaires, sans créer de vagues.
Quelques années plus tard, il acquiert même auprès de la veuve du marchand taïwanais les quatre magnifiques têtes de rapace.
Amateur passionné d'arts asiatiques, le président Jacques Chirac tombe à son tour sous le charme de ces plaques d'or, trop onéreuses toutefois pour les finances publiques de la France.
Le chef de l'Etat convainc donc son ami mécène, le milliardaire François Pinault, d'acheter pour un million d'euros les quatre oiseaux, pour les offrir au musée national des arts asiatiques Guimet. Christian Deydier effectue une donation similaire des 28 autres plaques.
La controverse éclate au milieu des années 2000 par le dépôt d'une plainte de Bernard Gomez, un marchand se présentant comme "expert agréé par les ministères du patrimoine chinois". L'homme est connu pour accuser certains de ses confrères de vendre des pièces selon lui sorties illégalement de Chine.
L'enquête, confiée au juge Philippe Courroye, conduit les protagonistes de l'affaire à être interrogés par les policiers.
Aucun consensus ne se dégageant sur l'origine illégale des objets, la polémique semble s'apaiser.
Le dossier est toutefois récemment réactivé par la nouvelle direction de Guimet, Paris ne cessant de vanter une relation bilatérale sino-française "au beau fixe".
Le ministère français de la Culture décide du retour des objets, sans publicité et après voir poussé Deydier et Pinault à annuler leur donation.
Le milliardaire français avait déjà gagné la faveur des Chinois en rapportant à Pékin en 2013 deux bronzes issus du sac du Palais d'été, à l'origine d'une vive polémique lors de leur mise aux enchères en 2009 à Paris.
"La France est fière de sa coopération avec le gouvernement chinois pour la protection du patrimoine", a commenté lundi l'ambassade de France.
Une satisfaction absolument pas partagée par Christian Deydier, furieux du sort de sa donation.
"La ministre (Fleur Pellerin) a fait une erreur capitale par ignorance, en faisant une annulation de donation. Seule l'Assemblée nationale est habilitée à le faire", a-t-il affirmé à l'AFP.
"C'est le patrimoine français qui en souffre", a-t-il ajouté, dénonçant une "exportation à la sauvette".
D'autre pays -Belgique, Japon ou Etats-Unis- ont selon lui acheté des plaques de même provenance, sans les rendre. Et de conclure: "Les autorités françaises ont baissé leur pantalon!".
L'affaire a également suscité une question écrite de la députée apparentée écologiste Isabelle Attard, adressée à la ministre de la Culture.
Interrogé lundi sur la restitution des pièces, le Musée Guimet a renvoyé l'AFP vers le ministère de la Culture qui, lui, n'avait pas donné suite mercredi.